Banyuls-Hendaye par les crêtes : 37 jours sur la HRP

37 jours

670km

+43823m / -43250m

Par karukera

mis à jour 20 oct. 2016

9481 lecteurs

Informations générales

Banyuls plage, un 25 août.

Et puis des vignobles, des cailloux, des brebis, des sources à sec, un abreuvoir pour la douche, et une ampoule à chaque talon, juste pour bien commencer. Partie pour 37 jours dans les montagnes, sur la Haute Route Pyrénéenne. Pour rallier l’océan, le couchant, l’ouest. Surfer sur les crêtes et y retrouver les copains… HRP. Hautes Retrouvailles entre Potes, aussi.

J'ai beaucoup utilisé les blogs et forums en plus des topos disponibles en librairie, lors de mes préparatifs. J'essaye de rendre la pareille avec ce récit...
J'ai tenté d'évaluer les distances et dénivelés réalisés sur un tracé un peu précis de mon itinéraire sur internet en le confrontant aux topos disponibles (je n'avais pas de gps avec moi). C'est parfois un peu approximatif, surtout coté espagnol... dans ce cas les distances sont suivies d'un point d'interrogation.
Quant aux temps de marche indiqués, c'est pour donner une idée, en gros ils incluent les petites pauses fruits secs-barres-contemplation, pas le pique-nique.
N'hésitez pas à me laisser un message si vous avez besoin d'infos complémentaires!

Activité :

 randonnée/trek

Statut :

réalisé

Distance :

670km

DATE :

25/08/2016

Durée :

37 jours

Dénivelées :

+43823m / -43250m

Alti min/max :

4m/3014m

Mobilité douce

C'est possible (ou réalisé) en train stop

mise à jour : 19 oct. 2016

Je laisse Beñat et Marion avec le troupeau, aujourd’hui ils soignent les bêtes qui boitillent pour cause de piétin, et me mets en route alors que la brume matinale s’estompe sur les collines.

(A Orgambidé, la cabane métallique est cadenassée)

Plus loin, je rejoins le chemin de Saint Jacques et son flux de pélerins. Effectivement, ils risquent pas de se perdre avec un balisage pareil ! J’y rencontre Frédéric Lenoir, filmé par une équipe coréenne pour un documentaire sur des pèlerinages célèbres, avec qui je discute dans la bruine, et sous l’œil de la caméra (même si je serai coupée au montage a priori puisque je ne fais pas le Saint Jacques…).

Au col Lepoeder, à ne pas avoir fait attention au chemin pendant qu’on parlait, je mets bien 10 minutes sous la pluie à comprendre par où je dois continuer… jusqu'à une chapelle au bord de la route en bas, où je m’abrite pour manger. Il ne pleut pas vraiment, mais c’est bien, bien humide tout ça !

Ambiance un peu mystérieuse seule dans la brume, dans la foret aux arbres tortueux recouverts de mousse… Je me plante juste avant le col de Meharroztegui, coupe à travers champ pour déboucher bien trop bas, remonte, hésite à rester sur la route pour simplifier jusqu’aux Aldudes, choisit finalement de remonter en crête 'pour faire plus joli', trouve une sente au milieu des fougères et des ronces, et me dit que s’il y a de l’eau au col je reste… Un abreuvoir. Bon bah voila, bivouac à Mizpira dans le brouillard !

C’est ça le beau temps basque dont on me parle depuis 3 jours ??!