La Loire à la rame
Trop compliqué d'organiser quelque chose à l'étranger cette année, alors direction la Loire. Ca doit être chouette aussi ! Descente de ses 700 derniers km, à l'aviron depuis Roanne, en solo. Puis retour à Lorient par la côte si le rameur et son embarcation sont toujours d'attaque.
Quand : 09/06/2021
Durée : 33 jours
Durée : 33 jours
Carnet publié par Renan
le 24 mai 2021
modifié le 14 juil. 2021
modifié le 14 juil. 2021
3282 lecteur(s)
-
Vue d'ensemble
Le topo : Jour 23 (mise à jour : 13 juil. 2021)
Le compte-rendu : Jour 23 (mise à jour : 13 juil. 2021)
Et bé, la grosse nuit ! Vanné hier soir, je me suis couché à 21h30 et ai passé 11h dans le duvet.
De toute manière, l'écluse qui est à 800 m n'ouvrira pas avant 9h15.
(Horaires des écluses : 9h15-12h30/14h-18h30.)
De toute manière, l'écluse qui est à 800 m n'ouvrira pas avant 9h15.
(Horaires des écluses : 9h15-12h30/14h-18h30.)
Dans cette première écluse de la journée, j'ai la surprise de découvrir que jusqu'à Redon, elles se videront dorénavant. Ça se fait vraiment tout en douceur, ça ne bouge pas, contrairement aux écluses précédentes qui se remplissaient.
Pour fluidifier le trafic, chaque éclusier appelle le suivant afin qu'il prépare la prochaine écluse. Si aucun bateau n'arrive dans l'autre sens bien sûr. Ce qui fait que lorsque j'arrive devant une écluse, les portes sont parfois grandes ouvertes pour m'accueillir. Traitement VIP !
Ce matin, en approche de la seconde écluse, deux personnes viennent à ma rencontre.
" Ha, pas très bon." me dis-je.
Il y a effectivement là un chef avec un novice qui me dit que les écluses sont interdites, sauf autorisation expresse, à toute embarcation à propulsion humaine. Bon. Moi je veux bien mais impossible de sortir la yole avec seulement ces pontons d'attente. Et puis je suis déjà arrivé jusqu'ici... Il réfléchit un peu et décide d'accepter de me faire passer (ouf !). Mais je devrai sortir du bateau. C'est le règlement. Ok, pas de problème bien sûr.
Je reste finalement à bord, la descente avec ce quai assez haut est trop périlleuse. Comme avant alors ? Parfait !
" Ha, pas très bon." me dis-je.
Il y a effectivement là un chef avec un novice qui me dit que les écluses sont interdites, sauf autorisation expresse, à toute embarcation à propulsion humaine. Bon. Moi je veux bien mais impossible de sortir la yole avec seulement ces pontons d'attente. Et puis je suis déjà arrivé jusqu'ici... Il réfléchit un peu et décide d'accepter de me faire passer (ouf !). Mais je devrai sortir du bateau. C'est le règlement. Ok, pas de problème bien sûr.
Je reste finalement à bord, la descente avec ce quai assez haut est trop périlleuse. Comme avant alors ? Parfait !
Finalement l'éclusière n'est pas si rare que ça. J'en ai vu plusieurs cette après-midi.
Pas moins de 9 écluses passées aujourd'hui. Celles de cette après-midi m'attendaient toutes déjà ouvertes. Du coup ça allait vite. Efficace !
Le nom de ma coéquipière fait beaucoup rire les éclusiers qui doivent relever le nom des bateaux qui passent.
Je m'arrête après la n°16, il est 18h passé, la suivante est beaucoup trop loin.
Pas moins de 9 écluses passées aujourd'hui. Celles de cette après-midi m'attendaient toutes déjà ouvertes. Du coup ça allait vite. Efficace !
Le nom de ma coéquipière fait beaucoup rire les éclusiers qui doivent relever le nom des bateaux qui passent.
Je m'arrête après la n°16, il est 18h passé, la suivante est beaucoup trop loin.
Le canal c'est un peu l'école de la ténacité. On va moins vite car absence de courant, on rame, on rame, les écluses, en guise de pauses, sont les bienvenues.
Il faut caler la vitesse d'avancement sur les distances entre les écluses et les horaires d'ouvertures de celles-ci. Savant dosage.
Le canal c'est également beaucoup de convivialité. On rame proche des berges, proche des promeneurs, à pied ou à vélo, et ce sont des bonjours et des saluts échangés. Des discussions aussi, aux pauses ou en avançant. Il est vrai, Maloku ne laisse pas indifférent !
Il faut caler la vitesse d'avancement sur les distances entre les écluses et les horaires d'ouvertures de celles-ci. Savant dosage.
Le canal c'est également beaucoup de convivialité. On rame proche des berges, proche des promeneurs, à pied ou à vélo, et ce sont des bonjours et des saluts échangés. Des discussions aussi, aux pauses ou en avançant. Il est vrai, Maloku ne laisse pas indifférent !