La Loire à la rame
Trop compliqué d'organiser quelque chose à l'étranger cette année, alors direction la Loire. Ca doit être chouette aussi ! Descente de ses 700 derniers km, à l'aviron depuis Roanne, en solo. Puis retour à Lorient par la côte si le rameur et son embarcation sont toujours d'attaque.
Quand : 09/06/21
Durée : 33 jours
Durée : 33 jours
Carnet publié par Renan
le 24 mai 2021
modifié le 14 juil. 2021
modifié le 14 juil. 2021
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Vue d'ensemble
Le topo : Jour 16 24 juin (mise à jour : 12 juil. 2021)
Le compte-rendu : Jour 16 24 juin (mise à jour : 12 juil. 2021)
Réveil trop tôt, merci les cui-cui (s?), je m'octroie une grasse matinée jusqu'à, soyons fous, un peu plus de 7h.
Allez hop, on se bouge !
Le soleil est de la partie, ça fait plaisir. La Loire est belle, sa surface si lisse, c'est presque sacrilège que de l'abîmer à coups d'avirons. Ces rides ne seront heureusement qu'éphémères.
Après quasiment deux heures, pause à La Chapelle (sur-Loire ?) pour ingurgiter quelques calories. Il était temps. Centrale nucléaire de Chinon en vue, dernière de ces mastodontes en bord de Loire. Son passage ne posera pas de problème car elle ne possède aucun barrage, donc pas de portage.
Allez hop, on se bouge !
Le soleil est de la partie, ça fait plaisir. La Loire est belle, sa surface si lisse, c'est presque sacrilège que de l'abîmer à coups d'avirons. Ces rides ne seront heureusement qu'éphémères.
Après quasiment deux heures, pause à La Chapelle (sur-Loire ?) pour ingurgiter quelques calories. Il était temps. Centrale nucléaire de Chinon en vue, dernière de ces mastodontes en bord de Loire. Son passage ne posera pas de problème car elle ne possède aucun barrage, donc pas de portage.
Direction la centrale.
Après le virage qui y mène, vent de face. Il faut souquer un peu ferme, les calories du petit-déjeuner sont vite brûlées.
Cela fait drôle de pouvoir approcher d'un tel édifice sans avoir à se méfier. Je guette quand même, par habitude...
Arrive un pont que je pensais franchir sans problème. Maloku commence par s'échouer sur les restes d'un épi de pierres. Le courant pousse, le safran est coincé, j'ai peur qu'il ne casse.
Une fois dégagé, arrêt sur un banc de sable pour choisir l'arche de passage car il y a de la caillasse. C'est parti, là, dans cette veine d'eau. Je pense l'affaire réglée lorsque la yole racle de toute la longueur sur une grosse pierre dans le bouillon puis en percute une autre par tribord. Ho le coup de chaud ! Il va encore y avoir des morceaux de patins en moins sous la coque.
Arrêt à Chouzé et son accueillant quai.
Après le virage qui y mène, vent de face. Il faut souquer un peu ferme, les calories du petit-déjeuner sont vite brûlées.
Cela fait drôle de pouvoir approcher d'un tel édifice sans avoir à se méfier. Je guette quand même, par habitude...
Arrive un pont que je pensais franchir sans problème. Maloku commence par s'échouer sur les restes d'un épi de pierres. Le courant pousse, le safran est coincé, j'ai peur qu'il ne casse.
Une fois dégagé, arrêt sur un banc de sable pour choisir l'arche de passage car il y a de la caillasse. C'est parti, là, dans cette veine d'eau. Je pense l'affaire réglée lorsque la yole racle de toute la longueur sur une grosse pierre dans le bouillon puis en percute une autre par tribord. Ho le coup de chaud ! Il va encore y avoir des morceaux de patins en moins sous la coque.
Arrêt à Chouzé et son accueillant quai.
Après 30 nouvelles minutes de navigation, Candes-Saint-Martin est en vue ( Philippe).
Un radier est à franchir avant de l'atteindre. Je le dis sans prétention aucune : visant comme il faut une brèche entre les pierres, je négocie le passage de celui-ci avec brio .
Mais quel grand marin d'eau douce je fais là ! (Car oui, il faut aussi savoir se féliciter, c'est important pour le moral.)
Je me gare tout pile entre Candes-Saint-Martin et Montsoreau qui semble tout aussi beau avec son château sis les pieds dans l'eau.
Ramé à peine quatre heures jusqu'ici mais je sens que je n'irai pas plus loin aujourd'hui tant ces deux bourgades invitent à la flânerie.
Un radier est à franchir avant de l'atteindre. Je le dis sans prétention aucune : visant comme il faut une brèche entre les pierres, je négocie le passage de celui-ci avec brio .
Mais quel grand marin d'eau douce je fais là ! (Car oui, il faut aussi savoir se féliciter, c'est important pour le moral.)
Je me gare tout pile entre Candes-Saint-Martin et Montsoreau qui semble tout aussi beau avec son château sis les pieds dans l'eau.
Ramé à peine quatre heures jusqu'ici mais je sens que je n'irai pas plus loin aujourd'hui tant ces deux bourgades invitent à la flânerie.
Petite sieste à l'ombre des arbres dans mon nid douillet puis promenade.
Mais que n'apperçois-je pas ? Ho, un parc avec une exposition de street art.
C'est mon jour de chance : l'hôtesse verrouille le portail mais me laisse néanmoins rentrer.
Je devrai lui téléphoner pour sortir. (Avant minuit !)
Chouette visite.
Mais que n'apperçois-je pas ? Ho, un parc avec une exposition de street art.
C'est mon jour de chance : l'hôtesse verrouille le portail mais me laisse néanmoins rentrer.
Je devrai lui téléphoner pour sortir. (Avant minuit !)
Chouette visite.
En me promenant je suis intrigué par un cercle privé et les règles d'un jeu décrites sur la façade. La porte est ouverte, un homme m'invite à entrer et m'explique tout ça. Des "boules" dissymétriques, un terrain incurvé sur les bords, quelle surprise ! Se joue tout en douceur, une partie prends minimum deux heures.
"C'est le seul jeu où on peut aller boire un coup (il y a un bar) avant que ce qu'on a lancé ne s'arrête ! " m'informe mon interlocuteur tout guilleret.
"C'est le seul jeu où on peut aller boire un coup (il y a un bar) avant que ce qu'on a lancé ne s'arrête ! " m'informe mon interlocuteur tout guilleret.