La Loire à la rame
Trop compliqué d'organiser quelque chose à l'étranger cette année, alors direction la Loire. Ca doit être chouette aussi ! Descente de ses 700 derniers km, à l'aviron depuis Roanne, en solo. Puis retour à Lorient par la côte si le rameur et son embarcation sont toujours d'attaque.
Quand : 09/06/21
Durée : 33 jours
Durée : 33 jours
Carnet publié par Renan
le 24 mai 2021
modifié le 14 juil. 2021
modifié le 14 juil. 2021
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Vue d'ensemble
Le topo : Jour 4 12/06 (mise à jour : 12 juil. 2021)
Le compte-rendu : Jour 4 12/06 (mise à jour : 12 juil. 2021)
Lever tôt, départ 7h40 sous un beau soleil.
Ramer sans les sangles du cale-pieds c'était la bonne option, je continue.
Ramer sans les sangles du cale-pieds c'était la bonne option, je continue.
Après ce début des plus sympathiques, ça se gâte. Un gros bruit que je n'aime pas trop et je me retourne pour voir arriver des grosses vagues d'eau toutes blanches. Je vais pour passer à côté mais me rends compte au dernier moment que je me dirige vers un seuil assez important. Je réussis à stopper in extremis la yole avec un pied pour me retrouver coincé, travers au courant.
Je me démène pour tirer l'embarcation et vais accoster en amont. Bon, il n'y a pas à tortiller, c'est reparti : portant bloqué, aviron enlevés, gilet, pagaies en main et en avant face à la marche dans les gros remous !
J'ai laissé le gouvernail libre pour éviter qu'il ne se bloque entre des pierres, la yole fait un 360 ° pendant la descente, va percuter la berge et repart. Rock n'Roll !! Mieux qu'à la fête foraine !
Ouf, c'est fait !
Je rééquipe la yole pour continuer.
Je quitte le cours principal pour m'enfoncer dans un petit chenal. Il y a à peine la place de ramer. Quel sérénité.
J'ai laissé le gouvernail libre pour éviter qu'il ne se bloque entre des pierres, la yole fait un 360 ° pendant la descente, va percuter la berge et repart. Rock n'Roll !! Mieux qu'à la fête foraine !
Ouf, c'est fait !
Je rééquipe la yole pour continuer.
Je quitte le cours principal pour m'enfoncer dans un petit chenal. Il y a à peine la place de ramer. Quel sérénité.
Je croise un homme. Il m'annonce que la Loire n'est qu'à 200 m mais qu'il n'y a sans doute pas assez d'eau pour la rejoindre. Allez, 200 m quoi ! En éternel optimiste j'essaie de me faufiler mais des troncs interdisent rapidement toute progression. Demi-tour !
Quel beau pas de côté ça a été.
Aucunement refroidi, je reprends un chemin de traverse juste après. Celui-ci me ramènera sans encombre jusqu'au cours principal.
Quel beau pas de côté ça a été.
Aucunement refroidi, je reprends un chemin de traverse juste après. Celui-ci me ramènera sans encombre jusqu'au cours principal.
Il fait chaud. Une petite pause pour piquer une tête, puis une autre, dans le fleuve.
Navigué une bonne partie de la journée avec falaises de sable d'un côté et plages de graviers ou sable de l'autre. Et inversement.
Je crois que je n'ai pas beaucoup avancé aujourd'hui mais c'était vraiment une belle balade.
Personne sur le fleuve tout du long, c'est assez hallucinant. L'immersion dans la nature en est d'autant plus profonde.
Personne sur le fleuve tout du long, c'est assez hallucinant. L'immersion dans la nature en est d'autant plus profonde.