Patagonie du nord à vélo (Chili-Argentine)
23 jours
1486km
+11670m
/ -11319m

Partis des bords de l’océan Pacifique à Puerto-Montt (Chili), nous allons passer en Argentine en franchissant la Cordillère des Andes au paso Cardenal Samore. Notre voyage en Argentine (région des lacs) durera 7 jours avant de franchir à nouveau la Cordillère des Andes au paso Mamuil Mamal (ou Paso Tromen). Nous visiterons pendant 13 jours, la région des lacs chiliens avant de rejoindre Puerto Montt. Au total : 23 jours de vélo, 1 455 km parcourus, mais surtout de belles rencontres et de superbes paysages.
Activité :
vélo de randonnée
Statut :
réalisé
Distance :
1486km
DATE :
09/01/2018
Durée :
23 jours
Dénivelées :
+11670m
/ -11319m
Alti min/max :
-6m/1295m
Patagonie du nord à vélo (Chili-Argentine)
Les étapes :
1
mise à jour : 17 mars 2018
Après la route australe, en 2016, l’envie de découvrir la Patagonie du nord trottait dans ma tête. L’équipe de 4 cyclos-voyageurs (3 femmes et 1 homme) est vite constituée car nous nous connaissons déjà. En 2014, nous avons parcouru ensemble, pendant 4 semaines, les routes et les pistes du Nord-Ouest argentin (2 boucles au départ de Salta). L’équipe est donc constituée de Sylvie, Geneviève, Jean-Paul et moi-même. Le départ est fixé au dimanche 07 janvier 2018, pour tenir compte de la période de congés de Sylvie mais aussi pour profiter de l’été austral.
Pour faciliter l’organisation du voyage, je choisis de faire une boucle Puerto-Montt, Puerto-Montt, en visitant la belle région des lacs du Chili et de l’Argentine. L’accès à Puerto-Montt se fera en avion (désolée, ce n’est pas bon pour le bilan carbone !) mais après l’avion, tout se fera à la force de nos mollets et nous n’emprunterons aucun transport motorisé.
Dans la partie chilienne de notre voyage, mais également dans la partie argentine du Parc Lanin, nous allons traverser des zones habitées principalement par des populations mapuches ou leurs descendants.
Les Mapuches (littéralement « Peuple de la terre » en mapudungun), peuplaient cette région de lacs, de rios et de volcans bien avant l’arrivée des espagnols et bien avant l’arrivée des allemands qui vont coloniser la région de Puerto-Montt au XIX e siècle. Les Mapuches vont être chassés de leurs terres ancestrales que ce soit au profit de grands domaine...
Pour faciliter l’organisation du voyage, je choisis de faire une boucle Puerto-Montt, Puerto-Montt, en visitant la belle région des lacs du Chili et de l’Argentine. L’accès à Puerto-Montt se fera en avion (désolée, ce n’est pas bon pour le bilan carbone !) mais après l’avion, tout se fera à la force de nos mollets et nous n’emprunterons aucun transport motorisé.
Dans la partie chilienne de notre voyage, mais également dans la partie argentine du Parc Lanin, nous allons traverser des zones habitées principalement par des populations mapuches ou leurs descendants.
Les Mapuches (littéralement « Peuple de la terre » en mapudungun), peuplaient cette région de lacs, de rios et de volcans bien avant l’arrivée des espagnols et bien avant l’arrivée des allemands qui vont coloniser la région de Puerto-Montt au XIX e siècle. Les Mapuches vont être chassés de leurs terres ancestrales que ce soit au profit de grands domaine...
2
76.8km
+718m /
-742m
mise à jour : 16 mars 2018
Mercredi 10 janvier : Puerto-Montt, Puerto Octay
Distance parcourue : 77 km et D+ : 1034 m
C’est le départ après un solide petit déjeuner. Photo devant l’hôtel avant d’attaquer notre première montée. Dès la porte de l’hôtel Seminario, nous commençons par une pente à plus de 10 %. Il faut dire que Puerto Montt est construit sur une colline et nous commençons par grimper jusqu’à un belvédère. Nous empruntons la route V 505 qui passe par Alerce pour rejoindre Puerto Varas. En fin de matinée, nous sommes au bord de notre premier lac : lago Llanquihue. Nous sommes un peu déçus par la couleur de l’eau car le temps est un peu gris mais tout va s’arranger dans l’après-midi avec l’arrivée du soleil et du ciel bleu.
Entre Puerto Varas et Llanquihue, nous empruntons nos premières pistes ripio (gravier et sable) pour éviter la route 5. Cela me rappelle la route australe ! Heureusement les voitures qui nous doublent ralentissent ce qui limite la poussière. De manière générale, les automobilistes chiliens vont être très courtois avec nous et ils nous feront assez souvent des signes d’encouragement.
Pause repas à LLanquillue dans un petit restaurant à la cuisine familiale. L’après-midi nous longeons le lac LLanquihue jusqu’à Frutillar Bajo. Nous nous arrêtons souvent pour prendre en photo le volcan Osorno qui apparaît au loin avec son sommet enneigé, en forme de cône parfait. Tiens les cygnes ont le cou noir par ici et ils ont même droit à de majestueuses représentati...
Distance parcourue : 77 km et D+ : 1034 m
C’est le départ après un solide petit déjeuner. Photo devant l’hôtel avant d’attaquer notre première montée. Dès la porte de l’hôtel Seminario, nous commençons par une pente à plus de 10 %. Il faut dire que Puerto Montt est construit sur une colline et nous commençons par grimper jusqu’à un belvédère. Nous empruntons la route V 505 qui passe par Alerce pour rejoindre Puerto Varas. En fin de matinée, nous sommes au bord de notre premier lac : lago Llanquihue. Nous sommes un peu déçus par la couleur de l’eau car le temps est un peu gris mais tout va s’arranger dans l’après-midi avec l’arrivée du soleil et du ciel bleu.
Entre Puerto Varas et Llanquihue, nous empruntons nos premières pistes ripio (gravier et sable) pour éviter la route 5. Cela me rappelle la route australe ! Heureusement les voitures qui nous doublent ralentissent ce qui limite la poussière. De manière générale, les automobilistes chiliens vont être très courtois avec nous et ils nous feront assez souvent des signes d’encouragement.
Pause repas à LLanquillue dans un petit restaurant à la cuisine familiale. L’après-midi nous longeons le lac LLanquihue jusqu’à Frutillar Bajo. Nous nous arrêtons souvent pour prendre en photo le volcan Osorno qui apparaît au loin avec son sommet enneigé, en forme de cône parfait. Tiens les cygnes ont le cou noir par ici et ils ont même droit à de majestueuses représentati...
3
87km
+635m /
-490m
mise à jour : 17 mars 2018
Jeudi 11 janvier : Puerto Octay, lago Puyehue
Distance parcourue : 88 km et D+ : 867 m
Nous prenons la direction du lago Rupanco. Après quelques montées un peu rudes nous attaquons une longue ligne droite monotone. Nous découvrons les plantations d’eucalyptus destinés à l’exploitation forestière. Nous rencontrons aussi nos premiers « tabanos » chiliens (sorte de grosses mouches noires et rouges), qui nous attaquent dès que nous ne roulons pas assez vite. Jean-Paul adopte la conduite « moulinets » pour les chasser. Il faut dire que si nous les laissons faire ils nous découpent carrément un morceau de viande ! J’adopte plutôt la technique : « pose toi et je t’écrase ». Il faut dire qu’ils ne sont pas très vifs et qu’on peut assez facilement les tuer.
A l’approche du lac Rupanco, la route redevient plus sinueuse et plus cabossée. Nous faisons une pause au mirador des 4 volcans, au-dessus du lac. Nous pouvons apercevoir les volcans : Osorno (2652 m), Casablanca (1990 m), Puntiagudo (2493 m) et Puyehue (2240 m). Les voitures de touristes chiliens s’arrêtent systématiquement au mirador. Nos vélos chargés les étonnent et ils veulent savoir d’où nous venons et ce que nous faisons. L’un d’entre eux nous apprend qu’il y a eu un grave et important glissement de terrain sur la route australe, à la hauteur de Santa Lucia, faisant une dizaine de morts.
Nous continuons en direction du lac Puyehue. Nous enchaînons quelques montées avant de nous arrêter dans un petit ...
Distance parcourue : 88 km et D+ : 867 m
Nous prenons la direction du lago Rupanco. Après quelques montées un peu rudes nous attaquons une longue ligne droite monotone. Nous découvrons les plantations d’eucalyptus destinés à l’exploitation forestière. Nous rencontrons aussi nos premiers « tabanos » chiliens (sorte de grosses mouches noires et rouges), qui nous attaquent dès que nous ne roulons pas assez vite. Jean-Paul adopte la conduite « moulinets » pour les chasser. Il faut dire que si nous les laissons faire ils nous découpent carrément un morceau de viande ! J’adopte plutôt la technique : « pose toi et je t’écrase ». Il faut dire qu’ils ne sont pas très vifs et qu’on peut assez facilement les tuer.
A l’approche du lac Rupanco, la route redevient plus sinueuse et plus cabossée. Nous faisons une pause au mirador des 4 volcans, au-dessus du lac. Nous pouvons apercevoir les volcans : Osorno (2652 m), Casablanca (1990 m), Puntiagudo (2493 m) et Puyehue (2240 m). Les voitures de touristes chiliens s’arrêtent systématiquement au mirador. Nos vélos chargés les étonnent et ils veulent savoir d’où nous venons et ce que nous faisons. L’un d’entre eux nous apprend qu’il y a eu un grave et important glissement de terrain sur la route australe, à la hauteur de Santa Lucia, faisant une dizaine de morts.
Nous continuons en direction du lac Puyehue. Nous enchaînons quelques montées avant de nous arrêter dans un petit ...
4
64.7km
+1385m /
-811m
mise à jour : 17 mars 2018
Vendredi 12 janvier : lac Puyehue-Brazo Rincon
Distance parcourue : 65,5 km, D+ : 1586 m
Départ vers 08h30. Nous sommes un peu inquiets car nous savons que même si le col n’est qu’à 1300 m d’altitude, l’atteindre ne sera pas facile (nous ne sommes qu’à 200 m). Le temps est couvert et nous allons assez vite trouver du brouillard, et un petit crachin. La route s’enfonce en forêt le long du rio Golgol et nous passons à proximité de plusieurs chutes d’eau comme le Salto del Indio.
La douane chilienne est atteinte vers 11h 00. Nous avons fait 23 km mais nous ne dépassons pas les 250 m d’altitude car chaque montée est suivie d’une descente. Nous découvrons la succession de guichets auxquels il faut passer avant d’avoir le droit de remonter sur nos vélos. Ne pas oublier le papier à remettre au carabiniero situé dans une petite guérite, 500 m plus loin car sinon, il faut faire marche arrière. Rencontre avec un couple de jeunes français qui viennent d’Ushuaïa et doivent encore voyager plusieurs mois en remontant vers la Colombie. Jean-Paul et moi nous ferons la montée avec eux. A partir de la douane chilienne, les choses sérieuses commencent. Après les passages en forêt, le décor devient plus minéral. Nous sommes en zone volcanique et la lave couvre le bord de la route. Le vent et la pluie nous accompagnent pour les derniers km. Arrivés en haut, c’est la séance photos avec les jeunes français, mais impossible d’attendre Geneviève et Sylvie car il fait très froid...
Distance parcourue : 65,5 km, D+ : 1586 m
Départ vers 08h30. Nous sommes un peu inquiets car nous savons que même si le col n’est qu’à 1300 m d’altitude, l’atteindre ne sera pas facile (nous ne sommes qu’à 200 m). Le temps est couvert et nous allons assez vite trouver du brouillard, et un petit crachin. La route s’enfonce en forêt le long du rio Golgol et nous passons à proximité de plusieurs chutes d’eau comme le Salto del Indio.
La douane chilienne est atteinte vers 11h 00. Nous avons fait 23 km mais nous ne dépassons pas les 250 m d’altitude car chaque montée est suivie d’une descente. Nous découvrons la succession de guichets auxquels il faut passer avant d’avoir le droit de remonter sur nos vélos. Ne pas oublier le papier à remettre au carabiniero situé dans une petite guérite, 500 m plus loin car sinon, il faut faire marche arrière. Rencontre avec un couple de jeunes français qui viennent d’Ushuaïa et doivent encore voyager plusieurs mois en remontant vers la Colombie. Jean-Paul et moi nous ferons la montée avec eux. A partir de la douane chilienne, les choses sérieuses commencent. Après les passages en forêt, le décor devient plus minéral. Nous sommes en zone volcanique et la lave couvre le bord de la route. Le vent et la pluie nous accompagnent pour les derniers km. Arrivés en haut, c’est la séance photos avec les jeunes français, mais impossible d’attendre Geneviève et Sylvie car il fait très froid...
5
59.2km
+503m /
-454m
mise à jour : 16 mars 2018
Samedi 13 janvier : Brazo Rincon – Brazo Huemul
Distance parcourue : 60 km, D+ : 763 m
Notre première nuit en Argentine a été bien fraîche. A notre réveil, tout est givré et le lac « fume ». Nous cherchons les premiers rayons de soleil pour notre petit déjeuner. Départ pour Villa La Angostura et la fameuse route des 7 lacs argentins. Cela monte, cela descend. Nous traversons de belles forêts et les bords de la route sont très souvent fleuris, en particulier par d’éclatants lys orangés (lys des Incas). Nous passons de lac en lac et les pauses photos sont nombreuses : lago Espejo, Brazo Ultima Esperanza (toujours un bras du Nuahel Huapi), lago Correntoso. Nous commençons aussi à rencontrer des cyclos voyageurs, surtout argentins, qui parcourent la route des lacs. L’arrêt aux différents « miradors » est l’occasion d’échanger avec eux.
Petite visite de Villa la Angostura en fin de matinée. Les chalets en bois nous font penser à une station de ski haut savoyarde. C’est très touristique et cela nous donne l’occasion de nous arrêter dans une boulangerie (la seule rencontrée de tout notre voyage) qui propose des casse- croûtes appétissants et pas uniquement la traditionnelle « milanese » (casse-croute argentin à base de viande hâchée, d’œuf, de tomates…). Jean-Paul et moi, nous ferons la pause pique-nique, dans un magnifique camping, au bord du lac Nahuel Huapi. L’accueil est très sympathique et en plus, il y a de la bonne bière.
Nous sommes sur la fameuse rou...
Distance parcourue : 60 km, D+ : 763 m
Notre première nuit en Argentine a été bien fraîche. A notre réveil, tout est givré et le lac « fume ». Nous cherchons les premiers rayons de soleil pour notre petit déjeuner. Départ pour Villa La Angostura et la fameuse route des 7 lacs argentins. Cela monte, cela descend. Nous traversons de belles forêts et les bords de la route sont très souvent fleuris, en particulier par d’éclatants lys orangés (lys des Incas). Nous passons de lac en lac et les pauses photos sont nombreuses : lago Espejo, Brazo Ultima Esperanza (toujours un bras du Nuahel Huapi), lago Correntoso. Nous commençons aussi à rencontrer des cyclos voyageurs, surtout argentins, qui parcourent la route des lacs. L’arrêt aux différents « miradors » est l’occasion d’échanger avec eux.
Petite visite de Villa la Angostura en fin de matinée. Les chalets en bois nous font penser à une station de ski haut savoyarde. C’est très touristique et cela nous donne l’occasion de nous arrêter dans une boulangerie (la seule rencontrée de tout notre voyage) qui propose des casse- croûtes appétissants et pas uniquement la traditionnelle « milanese » (casse-croute argentin à base de viande hâchée, d’œuf, de tomates…). Jean-Paul et moi, nous ferons la pause pique-nique, dans un magnifique camping, au bord du lac Nahuel Huapi. L’accueil est très sympathique et en plus, il y a de la bonne bière.
Nous sommes sur la fameuse rou...
6
74km
+489m /
-461m
mise à jour : 16 mars 2018
Dimanche 14 janvier : Brazo Huemul- Colonia Suiza
Distance parcourue : 74,5 km, D+ : 724 m
Départ à 08h00 pour Bariloche. Il y a toujours beaucoup de circulation sur la route 40, mais c’est plus facile de rouler lorsqu’il fait moins chaud (le thermomètre dépasse les 35° après 16h00). La route est très belle et très vallonnée jusqu’au bout du Brazo Huemul. D’un côté, la montagne, les nombreux rios, les sommets (« cerros ») qui nous surplombent et de l’autre côté le lac avec sa couleur d’un bleu profond. Il y a même un Cerro Simone à 1789 m !
Après le Brazo Huemul, changement de décor. Nous sommes dans des paysages typiques de la steppe patagonienne avec son herbe rase et ses couleurs jaune doré. La route devient plus rectiligne mais n’est pas plate. Nous franchissons même un point haut avant de redescendre vers le lac Nahuel Huapi (qui signifie « île aux jaguars » dans la langue mapuche). L’arrivée vers le lac est très belle et nous découvrons aussi les sommets enneigés qui dominent Bariloche. Il doit y avoir le volcan Tronador qui culmine à 3491 m, mais nous ne sommes pas capables de le reconnaître. Le lac aux contours déchiquetés nous impressionne par ses eaux limpides et turquoises. Nous voici dans la Suisse argentine. Nous traversons Dina Huapi sans nous arrêter et nous filons vers Bariloche. Nous empruntons une piste cyclable avant d’arriver en ville. Deux argentins (le père et le fils) nous font signe de nous arrêter. Ils veulent discuter avec nous,...
Distance parcourue : 74,5 km, D+ : 724 m
Départ à 08h00 pour Bariloche. Il y a toujours beaucoup de circulation sur la route 40, mais c’est plus facile de rouler lorsqu’il fait moins chaud (le thermomètre dépasse les 35° après 16h00). La route est très belle et très vallonnée jusqu’au bout du Brazo Huemul. D’un côté, la montagne, les nombreux rios, les sommets (« cerros ») qui nous surplombent et de l’autre côté le lac avec sa couleur d’un bleu profond. Il y a même un Cerro Simone à 1789 m !
Après le Brazo Huemul, changement de décor. Nous sommes dans des paysages typiques de la steppe patagonienne avec son herbe rase et ses couleurs jaune doré. La route devient plus rectiligne mais n’est pas plate. Nous franchissons même un point haut avant de redescendre vers le lac Nahuel Huapi (qui signifie « île aux jaguars » dans la langue mapuche). L’arrivée vers le lac est très belle et nous découvrons aussi les sommets enneigés qui dominent Bariloche. Il doit y avoir le volcan Tronador qui culmine à 3491 m, mais nous ne sommes pas capables de le reconnaître. Le lac aux contours déchiquetés nous impressionne par ses eaux limpides et turquoises. Nous voici dans la Suisse argentine. Nous traversons Dina Huapi sans nous arrêter et nous filons vers Bariloche. Nous empruntons une piste cyclable avant d’arriver en ville. Deux argentins (le père et le fils) nous font signe de nous arrêter. Ils veulent discuter avec nous,...
7
89.6km
+335m /
-404m
mise à jour : 17 mars 2018
Lundi 15 janvier : Colonia Suiza- Confluencia
Distance parcourue : 90,5 km, D+ : 658 m
Nous commençons la journée par une piste ripio, d’une quinzaine de km, le long du lago Moreno Este. Beau parcours boisé avec des points de vue sur le lac. Nous apprécions car il n’y a pas du tout de circulation.
Nous bifurquons vers le lac Nuahel Huapi et nous retrouvons le bitume et la circulation. Traversée de Bariloche avec différents arrêts : la poste, la banque, la place centrale. Les rues regorgent de fabriques de chocolat. A part la place centrale et ses bâtiments en pierre, la ville n’est pas particulièrement belle mais Bariloche, c’est le paradis du randonneur l’été et du skieur pendant l’hiver austral. Nous nous attardons un peu sur la place où des inscriptions signées des « mères de la place de mai » rappellent les noms des personnes disparues sous la dictature.
En fin de matinée, nous reprenons la route de Dina Huapi. Pause « plat du jour » dans un petit restaurant sympathique. Là encore la serveuse nous pose beaucoup de questions sur notre voyage et se montre très impressionnée par notre projet.
A l’extrémité du lac, changement de direction. Nous partons, plein nord, le long du rio Limay. Nous traversons des zones de steppe avant de rentrer dans des gorges surplombées de formations rocheuses très colorées. Le contraste est saisissant avec le bleu profond de la rivière. La route est plutôt tranquille et les paysages magnifiques. Nous sommes dans la "vall...
Distance parcourue : 90,5 km, D+ : 658 m
Nous commençons la journée par une piste ripio, d’une quinzaine de km, le long du lago Moreno Este. Beau parcours boisé avec des points de vue sur le lac. Nous apprécions car il n’y a pas du tout de circulation.
Nous bifurquons vers le lac Nuahel Huapi et nous retrouvons le bitume et la circulation. Traversée de Bariloche avec différents arrêts : la poste, la banque, la place centrale. Les rues regorgent de fabriques de chocolat. A part la place centrale et ses bâtiments en pierre, la ville n’est pas particulièrement belle mais Bariloche, c’est le paradis du randonneur l’été et du skieur pendant l’hiver austral. Nous nous attardons un peu sur la place où des inscriptions signées des « mères de la place de mai » rappellent les noms des personnes disparues sous la dictature.
En fin de matinée, nous reprenons la route de Dina Huapi. Pause « plat du jour » dans un petit restaurant sympathique. Là encore la serveuse nous pose beaucoup de questions sur notre voyage et se montre très impressionnée par notre projet.
A l’extrémité du lac, changement de direction. Nous partons, plein nord, le long du rio Limay. Nous traversons des zones de steppe avant de rentrer dans des gorges surplombées de formations rocheuses très colorées. Le contraste est saisissant avec le bleu profond de la rivière. La route est plutôt tranquille et les paysages magnifiques. Nous sommes dans la "vall...
8
42.6km
+529m /
-391m
mise à jour : 16 mars 2018
Mardi 16 janvier : Confluencia- arroyo Cataratas
Distance parcourue : 43,2 km, D+ : 820 m
Nous savons que cette journée va être difficile car nous allons emprunter une piste montagneuse. Nous partons plein ouest, tout d’abord le long du rio Traful, puis le long du lac Traful. D’entrée, un panneau nous indique que nous sommes sur une piste de « haute montagne ». Les argentins exagèrent un peu !
Cela va être une journée d’immersion dans une belle nature qui va nous faire oublier la difficulté du terrain. Jusqu’au lac la piste est caillouteuse mais les roues ne s’enfoncent pas trop et notre progression relativement facile malgré les côtes. A partir du lac, nous allons trouver des parties bien ensablées. Arrêt au mirador. Des argentins veulent se faire prendre en photo avec nous. Il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de cyclos voyageurs qui empruntent cette piste. Ils préfèrent le goudron et la circulation automobile de la route 40.
Pause repas à Villa Traful au-dessus du lac où nous engloutissons une truite grillée particulièrement délicieuse. Courses à l’épicerie du coin avant de reprendre notre progression de plus en plus difficile, compte tenu de la nature du terrain mais aussi de la circulation automobile importante à partir de Villa Traful (les voitures viennent de la route 40). A chaque passage de voiture, nous nous retrouvons dans un nuage noir qui nous empêche de distinguer les pièges de la piste. Dans une descente, ma roue avant s’enfonce d...
Distance parcourue : 43,2 km, D+ : 820 m
Nous savons que cette journée va être difficile car nous allons emprunter une piste montagneuse. Nous partons plein ouest, tout d’abord le long du rio Traful, puis le long du lac Traful. D’entrée, un panneau nous indique que nous sommes sur une piste de « haute montagne ». Les argentins exagèrent un peu !
Cela va être une journée d’immersion dans une belle nature qui va nous faire oublier la difficulté du terrain. Jusqu’au lac la piste est caillouteuse mais les roues ne s’enfoncent pas trop et notre progression relativement facile malgré les côtes. A partir du lac, nous allons trouver des parties bien ensablées. Arrêt au mirador. Des argentins veulent se faire prendre en photo avec nous. Il faut dire qu’il n’y a pas beaucoup de cyclos voyageurs qui empruntent cette piste. Ils préfèrent le goudron et la circulation automobile de la route 40.
Pause repas à Villa Traful au-dessus du lac où nous engloutissons une truite grillée particulièrement délicieuse. Courses à l’épicerie du coin avant de reprendre notre progression de plus en plus difficile, compte tenu de la nature du terrain mais aussi de la circulation automobile importante à partir de Villa Traful (les voitures viennent de la route 40). A chaque passage de voiture, nous nous retrouvons dans un nuage noir qui nous empêche de distinguer les pièges de la piste. Dans une descente, ma roue avant s’enfonce d...
9
48.8km
+706m /
-545m
mise à jour : 16 mars 2018
Mardi 17 janvier : arroyo Cataratas- lago Falkner
Distance parcourue : 49,3 km, D+ : 918 m
Nous reprenons notre progression sur la piste. Cela monte, cela descend, cela dérape mais il y a bien moins de circulation que la veille et nous pouvons un peu mieux profiter des belles forêts traversées.
Après un passage à un point haut (1105m), descente vers la route 40. Nous apprécions de retrouver le bitume, particulièrement roulant. Vers midi, nous empruntons une piste ripio, sur 3 km, qui descend vers un bras du lac Traful pour rejoindre le camping Pichi Traful afin de nous restaurer. Pause « milaneses » et bière bien appréciée. L’ambiance est très jeune. Ce ne sont pas des cyclos voyageurs mais des « mochileros » » (voyageurs avec des sacs à dos).
Retour vers la route 40. Nous passons au bord du lac Villarino avant d’atteindre le lac Falkner. La route argentine, des 7 lacs, mérite bien son nom ! Arrêt pour la nuit au camping situé au bord du lac Falkner. Pour une fois, nous arrivons tôt. Nous en profitons pour nous reposer, faire la lessive. L’ambiance du camping est très familiale. La douche est chaude (chauffe-eau solaire efficace) mais… il n’y a qu’une douche et il faut faire la queue.
Le lac est bordé d’arrayanes, à l’écorce lisse, couleur cannelle. Ces arbres sont caractéristiques de cette région et nous les rencontrons depuis Villa Angostura. Soirée très tranquille car nous sommes installés dans le coin « familles ».
Distance parcourue : 49,3 km, D+ : 918 m
Nous reprenons notre progression sur la piste. Cela monte, cela descend, cela dérape mais il y a bien moins de circulation que la veille et nous pouvons un peu mieux profiter des belles forêts traversées.
Après un passage à un point haut (1105m), descente vers la route 40. Nous apprécions de retrouver le bitume, particulièrement roulant. Vers midi, nous empruntons une piste ripio, sur 3 km, qui descend vers un bras du lac Traful pour rejoindre le camping Pichi Traful afin de nous restaurer. Pause « milaneses » et bière bien appréciée. L’ambiance est très jeune. Ce ne sont pas des cyclos voyageurs mais des « mochileros » » (voyageurs avec des sacs à dos).
Retour vers la route 40. Nous passons au bord du lac Villarino avant d’atteindre le lac Falkner. La route argentine, des 7 lacs, mérite bien son nom ! Arrêt pour la nuit au camping situé au bord du lac Falkner. Pour une fois, nous arrivons tôt. Nous en profitons pour nous reposer, faire la lessive. L’ambiance du camping est très familiale. La douche est chaude (chauffe-eau solaire efficace) mais… il n’y a qu’une douche et il faut faire la queue.
Le lac est bordé d’arrayanes, à l’écorce lisse, couleur cannelle. Ces arbres sont caractéristiques de cette région et nous les rencontrons depuis Villa Angostura. Soirée très tranquille car nous sommes installés dans le coin « familles ».
10
76km
+643m /
-814m
mise à jour : 17 mars 2018
Jeudi 18 janvier : lago Falkner- rio Quiquihue
Distance parcourue : 76,5 km, D 858 m
Départ du camping vers 08h30. Il nous a fallut attendre que l’eau soit rétablie (pompe en panne) pour prendre notre petit déjeuner. Nous espérons atteindre San Martin de los Andes en fin de matinée. Route assez montagneuse avec de belles montées. Passage près du lac Machonico. Les arrêts aux miradors sont toujours l’occasion de rencontres avec des cyclos-voyageurs (surtout des argentins qui voyagent 1 semaine sur la route des 7 lacs).
Nous sommes sur une route de montagne avec de belles grimpées (passage à un col à 1150 m) mais la récompense arrive avec une superbe descente vers San Martin.
Très beau point de vue à l’arrivée vers le lac Lacar, face à San Martin. Rencontre sympathique avec un argentin, d’origine allemande, très intéressé par notre voyage.
Visite de San Martin, petite bourgade qui nous rappelle les petites villes du NO argentin. Nous passons devant un musée du Che. Il faut dire qu’Ernesto Che Guevara a passé par San Martin de los Andes à l’occasion de son voyage initiatique, à moto à travers les Andes, avec son ami Alberto. Nous cherchons un « locutorio » pour téléphoner en France puis nous nous installons dans un bar original près de la place centrale. Nous profitons de notre arrêt pour faire les courses.
L’après-midi, nous reprenons la route 40 en direction de Junin de los Andes. Cela monte fort, la circulation est infernale et il fait très chaud....
Distance parcourue : 76,5 km, D 858 m
Départ du camping vers 08h30. Il nous a fallut attendre que l’eau soit rétablie (pompe en panne) pour prendre notre petit déjeuner. Nous espérons atteindre San Martin de los Andes en fin de matinée. Route assez montagneuse avec de belles montées. Passage près du lac Machonico. Les arrêts aux miradors sont toujours l’occasion de rencontres avec des cyclos-voyageurs (surtout des argentins qui voyagent 1 semaine sur la route des 7 lacs).
Nous sommes sur une route de montagne avec de belles grimpées (passage à un col à 1150 m) mais la récompense arrive avec une superbe descente vers San Martin.
Très beau point de vue à l’arrivée vers le lac Lacar, face à San Martin. Rencontre sympathique avec un argentin, d’origine allemande, très intéressé par notre voyage.
Visite de San Martin, petite bourgade qui nous rappelle les petites villes du NO argentin. Nous passons devant un musée du Che. Il faut dire qu’Ernesto Che Guevara a passé par San Martin de los Andes à l’occasion de son voyage initiatique, à moto à travers les Andes, avec son ami Alberto. Nous cherchons un « locutorio » pour téléphoner en France puis nous nous installons dans un bar original près de la place centrale. Nous profitons de notre arrêt pour faire les courses.
L’après-midi, nous reprenons la route 40 en direction de Junin de los Andes. Cela monte fort, la circulation est infernale et il fait très chaud....
11
71.1km
+420m /
-152m
mise à jour : 16 mars 2018
Vendredi 19 janvier : rio Quiquihue-rio Malleo
Distance parcourue : 71,5 km, D+ 583 m
Nous quittons notre bord de rivière pour Junin de los Andes. Visite de la ville, arrêt dans le quartier où se vend l’artisanat mapuche. Pause « café-croissants ». Et oui, nous nous offrons un petit déjeuner français pour dépenser nos derniers pesos argentins car notre retour au Chili approche.
Nous passons un peu de temps dans cette petite ville au caractère mapuche avant de poursuivre notre route en direction du rio Malleo. On laisse la route 40 pour la route 23 jusqu’au rio Malleo. Un VTTiste argentin nous double puis revient discuter avec nous. Il nous conseille de pique-niquer sur les bords du rio, juste après le pont qui l’enjambe, pour profiter de la fraîcheur.
Nous suivons son conseil et cela nous permettra de faire connaissance avec 2 jeunes cyclo-voyageurs argentins (Matias et Juliana) qui se dirigent aussi vers le Chili et que nous aurons l’occasion de retrouver les jours suivants. Deux familles argentines qui mangent au bord de la rivière, nous offrent de la nourriture (des beignets cuits au feu de bois et un dessert traditionnel à base de fruits et de grains de blé). Nous resterons longtemps avec eux car les échanges sont intéressants. Ils sont en vacances et très intéressés par notre manière de voyager.
Nous aurons du mal à reprendre la route qui monte vers le col Mamuil-Malal car il fait très chaud (39 °) et il y a peu d’ombre sur la route. Nous approchons du col...
Distance parcourue : 71,5 km, D+ 583 m
Nous quittons notre bord de rivière pour Junin de los Andes. Visite de la ville, arrêt dans le quartier où se vend l’artisanat mapuche. Pause « café-croissants ». Et oui, nous nous offrons un petit déjeuner français pour dépenser nos derniers pesos argentins car notre retour au Chili approche.
Nous passons un peu de temps dans cette petite ville au caractère mapuche avant de poursuivre notre route en direction du rio Malleo. On laisse la route 40 pour la route 23 jusqu’au rio Malleo. Un VTTiste argentin nous double puis revient discuter avec nous. Il nous conseille de pique-niquer sur les bords du rio, juste après le pont qui l’enjambe, pour profiter de la fraîcheur.
Nous suivons son conseil et cela nous permettra de faire connaissance avec 2 jeunes cyclo-voyageurs argentins (Matias et Juliana) qui se dirigent aussi vers le Chili et que nous aurons l’occasion de retrouver les jours suivants. Deux familles argentines qui mangent au bord de la rivière, nous offrent de la nourriture (des beignets cuits au feu de bois et un dessert traditionnel à base de fruits et de grains de blé). Nous resterons longtemps avec eux car les échanges sont intéressants. Ils sont en vacances et très intéressés par notre manière de voyager.
Nous aurons du mal à reprendre la route qui monte vers le col Mamuil-Malal car il fait très chaud (39 °) et il y a peu d’ombre sur la route. Nous approchons du col...
12
55.1km
+347m /
-899m
mise à jour : 17 mars 2018
Samedi 20 janvier : rio Malleo-Curarrehue
Distance parcourue : 55,7 km, D+ : 498m
Départ matinal pour le col, frontière avec le Chili. Nous reprenons la piste ripio . Elle est très sableuse et il faut éviter le plus possible les accumulations de sable. Il y a moins de poussière que la veille car la piste a été arrosée par des camions citernes.
Au bout de 10 km, nous atteignons la douane argentine. Nous commençons à connaître les formalités : guichet 1, puis 2, puis 3 puis passage à la douane chilienne très proche cette fois. Les douaniers ne s’intéressent pas trop à nos bicyclettes mais au contenu des sacoches car il est interdit de rentrer au Chili avec des fruits, des légumes, de la viande, du fromage…Tout cela prend un peu de temps.
En fin de matinée, nous descendons vers Curarrehue, après avoir franchi le col à 1207m d’altitude. Nous retrouvons une superbe route goudronnée côté chilien, avec piste cyclable ! Petite pause photo au bord du lac Quillelhue. Nous voici sur la routes des 7 lacs chiliens. Quelle belle descente ! Nous pouvons dépasser les voitures qui ne peuvent pas rouler à plus de 30 km/h dans les virages en épingles, type Alpe d’Huez.
Nous décidons de nous arrêter à 10 km du sommet dans un petit restaurant mapuche au bord de la route. C’est ouvert mais il faut aller chercher l’aubergiste qui travaille dans son jardin. Pause bien agréable avec le menu unique : poulet grillé, frites, salade, bière. L’accueil est très chaleureux et nous échange...
Distance parcourue : 55,7 km, D+ : 498m
Départ matinal pour le col, frontière avec le Chili. Nous reprenons la piste ripio . Elle est très sableuse et il faut éviter le plus possible les accumulations de sable. Il y a moins de poussière que la veille car la piste a été arrosée par des camions citernes.
Au bout de 10 km, nous atteignons la douane argentine. Nous commençons à connaître les formalités : guichet 1, puis 2, puis 3 puis passage à la douane chilienne très proche cette fois. Les douaniers ne s’intéressent pas trop à nos bicyclettes mais au contenu des sacoches car il est interdit de rentrer au Chili avec des fruits, des légumes, de la viande, du fromage…Tout cela prend un peu de temps.
En fin de matinée, nous descendons vers Curarrehue, après avoir franchi le col à 1207m d’altitude. Nous retrouvons une superbe route goudronnée côté chilien, avec piste cyclable ! Petite pause photo au bord du lac Quillelhue. Nous voici sur la routes des 7 lacs chiliens. Quelle belle descente ! Nous pouvons dépasser les voitures qui ne peuvent pas rouler à plus de 30 km/h dans les virages en épingles, type Alpe d’Huez.
Nous décidons de nous arrêter à 10 km du sommet dans un petit restaurant mapuche au bord de la route. C’est ouvert mais il faut aller chercher l’aubergiste qui travaille dans son jardin. Pause bien agréable avec le menu unique : poulet grillé, frites, salade, bière. L’accueil est très chaleureux et nous échange...
13
41.3km
+39m /
-197m
mise à jour : 17 mars 2018
Dimanche 21 janvier : Cararrehue-Pucon
Distance parcourue : 41,7 km, D+ : 161 m
Nous n’avons qu’une petite étape à parcourir. Nous prenons donc le temps de visiter tranquillement Cararrehue, gros village au caractère mapuche.
La matinée suffira pour rejoindre Pucon (son nom signifie « entrée de la Cordillère » en langue mapuche), ville touristique située au bord du lac Villarica et du volcan Villarica. Grâce au GPS, la traversée de la ville est rapide. Nous ne nous arrêtons pas à l’agence Aguaventura car nous avons finalement renoncé à l’ascension du volcan Villarica, programmée pour le lendemain. D’ailleurs la météo ne semble pas favorable car le volcan est dans les nuages.
Nous filons vers le lac pour choisir un camping qui nous convient. Arrivés au port, belle rencontre avec un vulcanologue chilien, qui nous fait partager sa passion pour les volcans et nous apprend beaucoup de choses sur les particularités du volcan Villarica (2840 m). Le Villarica fait partie des trois plus grands strato volcans de la chaîne andine et crache chaque jour fumées, cendre et lave. Son ascension permet de voir la lave côtoyer la neige du sommet.
Installation au camping La Poza, près du port et déjeuner dans un restaurant au bord du lac.
L’après-midi : balade au bord du lac et dans la ville, courses au supermercado. Pucon mérite bien sa réputation de principale station balnéaire lacustre du Chili. Les nombreuses attractions touristiques (sports d’eau, ski, thermes) et ...
Distance parcourue : 41,7 km, D+ : 161 m
Nous n’avons qu’une petite étape à parcourir. Nous prenons donc le temps de visiter tranquillement Cararrehue, gros village au caractère mapuche.
La matinée suffira pour rejoindre Pucon (son nom signifie « entrée de la Cordillère » en langue mapuche), ville touristique située au bord du lac Villarica et du volcan Villarica. Grâce au GPS, la traversée de la ville est rapide. Nous ne nous arrêtons pas à l’agence Aguaventura car nous avons finalement renoncé à l’ascension du volcan Villarica, programmée pour le lendemain. D’ailleurs la météo ne semble pas favorable car le volcan est dans les nuages.
Nous filons vers le lac pour choisir un camping qui nous convient. Arrivés au port, belle rencontre avec un vulcanologue chilien, qui nous fait partager sa passion pour les volcans et nous apprend beaucoup de choses sur les particularités du volcan Villarica (2840 m). Le Villarica fait partie des trois plus grands strato volcans de la chaîne andine et crache chaque jour fumées, cendre et lave. Son ascension permet de voir la lave côtoyer la neige du sommet.
Installation au camping La Poza, près du port et déjeuner dans un restaurant au bord du lac.
L’après-midi : balade au bord du lac et dans la ville, courses au supermercado. Pucon mérite bien sa réputation de principale station balnéaire lacustre du Chili. Les nombreuses attractions touristiques (sports d’eau, ski, thermes) et ...
14
55.3km
+478m /
-493m
mise à jour : 17 mars 2018
Lundi 22 janvier : Pucon-Pucon par le lac de Caburgua
Distance parcourue : 60 km, D+ : 636 m
Nous avons renoncé à l’ascension du Villarica, toujours couvert, mais pas à l’envie de pédaler. Nous décidons d’aller aux thermes de Liucura puis de prolonger la balade jusqu’au lac de Caburgua. Pour accéder aux thermes, nous devons emprunter une piste caillouteuse sur 4 km. Nous ne rencontrons pratiquement pas de véhicule ce qui nous laisse présager un coin bien tranquille.
Le paysage est champêtre et le volcan Villarica se laisse entrevoir par intermittence. On peut voir le petit nuage de fumée, signe de son activité.
Nous sommes les premiers clients de ces thermes au milieu de la nature, au bord du rio Liucura. Trois bassins successifs de plus en plus chauds, une piscine intérieure et un autre bassin extérieur entouré d’arbres. Voilà de quoi nous relaxer ! Pique-nique sur place.
Les familles chiliennes arrivent en début d’après-midi. Nous ne sommes plus seuls dans les bains, mais nous découvrons que c’est un excellent moyen de faire la causette. Nos interlocuteurs sont variés : enseignante, officier de marine, ancien gouverneur et maire au sud du Chili… Echanges intéressants et chaleureux qui nous apprennent beaucoup de choses sur le Chili, son histoire, l’organisation sociale…
Nous quittons à regret ce lieu paisible pour reprendre les vélos.
Lorsque nous retrouvons la route goudronnée qui monte vers Caburgua, nous sommes un peu écrasés par la chaleur car...
Distance parcourue : 60 km, D+ : 636 m
Nous avons renoncé à l’ascension du Villarica, toujours couvert, mais pas à l’envie de pédaler. Nous décidons d’aller aux thermes de Liucura puis de prolonger la balade jusqu’au lac de Caburgua. Pour accéder aux thermes, nous devons emprunter une piste caillouteuse sur 4 km. Nous ne rencontrons pratiquement pas de véhicule ce qui nous laisse présager un coin bien tranquille.
Le paysage est champêtre et le volcan Villarica se laisse entrevoir par intermittence. On peut voir le petit nuage de fumée, signe de son activité.
Nous sommes les premiers clients de ces thermes au milieu de la nature, au bord du rio Liucura. Trois bassins successifs de plus en plus chauds, une piscine intérieure et un autre bassin extérieur entouré d’arbres. Voilà de quoi nous relaxer ! Pique-nique sur place.
Les familles chiliennes arrivent en début d’après-midi. Nous ne sommes plus seuls dans les bains, mais nous découvrons que c’est un excellent moyen de faire la causette. Nos interlocuteurs sont variés : enseignante, officier de marine, ancien gouverneur et maire au sud du Chili… Echanges intéressants et chaleureux qui nous apprennent beaucoup de choses sur le Chili, son histoire, l’organisation sociale…
Nous quittons à regret ce lieu paisible pour reprendre les vélos.
Lorsque nous retrouvons la route goudronnée qui monte vers Caburgua, nous sommes un peu écrasés par la chaleur car...
15
83.1km
+596m /
-637m
mise à jour : 16 mars 2018
Mardi 23 janvier : Pucon- Panguipulli
Distance parcourue : 84 km, D+ 887 m
Le temps est un peu gris lorsque nous quittons Pucon. Nous longeons le lac jusqu’à Villarica.
Petite visite du centre- ville et arrêt au marché artisanale mapuche. Nous mangeons mapuche à l’intérieur d’une habitation traditionnelle circulaire avec un feu au centre. L’ambiance est sympathique et nous nous régalons avec des empanadas farcis avec deux sortes de champignons poussant sur des arbres. C’est aussi l’occasion d’échanger avec des chiliens qui nous expliquent les bienfaits des boissons et de la nourriture mapuche.
Nous quittons Villarica sous la chaleur et au milieu de la circulation. Nous sommes doublés par d’imposants camions chargés de bois car il y a d’importantes plantations d’eucalyptus. Les mapuches nous expliquerons combien ces forêts d’eucalyptus sont une catastrophe pour l’environnement (sols qui deviennent arides, rios qui s’assèchent) sans compter que ce sont des forêts qui ne résistent pas au feu.
A partir de l’embranchement pour Lican Ray, la circulation se calme. Jusqu’au lac Lican Ray, la route est bien accidentée. Nous surplombons le lac, et nous nous arrêtons assez souvent pour profiter de la vue sur le volcan Villarica auquel nous tournons le dos mais qui a décidé enfin, de se montrer.
Nous avalons une soixantaine de km l’après-midi, pour arriver à la petite ville de Panguipulli, au bord du lac du même nom. Arrêt à la station- service Copec pour ach...
Distance parcourue : 84 km, D+ 887 m
Le temps est un peu gris lorsque nous quittons Pucon. Nous longeons le lac jusqu’à Villarica.
Petite visite du centre- ville et arrêt au marché artisanale mapuche. Nous mangeons mapuche à l’intérieur d’une habitation traditionnelle circulaire avec un feu au centre. L’ambiance est sympathique et nous nous régalons avec des empanadas farcis avec deux sortes de champignons poussant sur des arbres. C’est aussi l’occasion d’échanger avec des chiliens qui nous expliquent les bienfaits des boissons et de la nourriture mapuche.
Nous quittons Villarica sous la chaleur et au milieu de la circulation. Nous sommes doublés par d’imposants camions chargés de bois car il y a d’importantes plantations d’eucalyptus. Les mapuches nous expliquerons combien ces forêts d’eucalyptus sont une catastrophe pour l’environnement (sols qui deviennent arides, rios qui s’assèchent) sans compter que ce sont des forêts qui ne résistent pas au feu.
A partir de l’embranchement pour Lican Ray, la circulation se calme. Jusqu’au lac Lican Ray, la route est bien accidentée. Nous surplombons le lac, et nous nous arrêtons assez souvent pour profiter de la vue sur le volcan Villarica auquel nous tournons le dos mais qui a décidé enfin, de se montrer.
Nous avalons une soixantaine de km l’après-midi, pour arriver à la petite ville de Panguipulli, au bord du lac du même nom. Arrêt à la station- service Copec pour ach...
16
69.1km
+414m /
-484m
mise à jour : 17 mars 2018
Mercredi 24 janvier : Panguipulli-Los Lagos
Distance parcourue : 70 km, D+ : 614 m
Avant de quitter Panguipulli, nous allons visiter la ville et nous descendons au bord du lac. Les maisons en bois, caractéristiques de toute la Patagonie, sont alignées le long d’une artère principale. Il y a souvent un petit commerce ou un atelier au rez- de- chaussée. Des parterres de fleurs multicolores (beaucoup de roses) égaient les abords des maisons. Une féria se prépare et des kiosques s’installent près du lac. Le temps est un peu gris et du coup le lac nous paraît tristounet. Il faut dire que nous avons vu tellement de lacs aux couleurs éclatantes.
Nous empruntons la route T39 pour rejoindre Los Lagos. Nous sommes dans une petite plaine agricole : petits troupeaux de vaches, brebis, champs de céréales (c’est l’époque des moissons). Il y a peu de circulation et nous pouvons rouler sans être stressés par les voitures.
Arrêt dans une petite ferme isolée, à 15 km de Panguipulli. Rencontre très chaleureuse avec Teresa, qui s’occupe seule de la ferme et qui nous invite à visiter son jardin. Il y a toujours l’ancienne maison de ses parents rendue inhabitable par le terrible tremblement de terre de 1960 (le plus violent jamais mesuré sur l’échelle de Richter). Le jardin regorge de beaux légumes et de fleurs. Nous goûtons aux délicieuses framboises. Les enfants de Teresa sont partis à la ville, et le mari l’a quittée. Tesera respire le bonheur de vivre dans la belle nature qui ...
17
72km
+432m /
-429m
mise à jour : 16 mars 2018
Jeudi 25 janvier : Los lagos – llifén
Distance parcourue : 72,5 km, D+ : 656 m
Nous reprenons la piste caillouteuse pour rejoindre la route goudronnée T 55, direction Futrono. La route est vallonnée et bien agréable, sans trop de circulation. Avant Futrono, il faut traverser une petite plaine un peu monotone. Arrêt déjeuner dans un petit bar à Nontuela.
Cela nous redonne des forces avant de retrouver les bosses et la montagne. Arrivés à Futrono en début d’après-midi, nous décidons de poursuivre jusqu’à Llifen, petite station thermale, au bord du lac Ranco.
Installation des tentes au camping de la plage, baignade bien rafraîchissante, petit tour au village pour les courses, achat du journal pour les nouvelles. Aujourd’hui, les chiliens ont rendu un hommage à Nicanor Para, « l’anti-poète » (frère de Violetta Para), décédé quelques jours plus tôt. Cérémonie à Santiago, en présence de Michele Bachelet (ancienne présidente) et de Sebastian Pinera (actuel président). Cela alimente les conversations et les pages du journal, au même titre que la visite du pape, les accusations de pédophilie pour l’évêque d’Osorno, la répression contre les mapuches accusés d’avoir mis le feu à un hélicoptère et à des églises à l’occasion de la visite du pape.
Distance parcourue : 72,5 km, D+ : 656 m
Nous reprenons la piste caillouteuse pour rejoindre la route goudronnée T 55, direction Futrono. La route est vallonnée et bien agréable, sans trop de circulation. Avant Futrono, il faut traverser une petite plaine un peu monotone. Arrêt déjeuner dans un petit bar à Nontuela.
Cela nous redonne des forces avant de retrouver les bosses et la montagne. Arrivés à Futrono en début d’après-midi, nous décidons de poursuivre jusqu’à Llifen, petite station thermale, au bord du lac Ranco.
Installation des tentes au camping de la plage, baignade bien rafraîchissante, petit tour au village pour les courses, achat du journal pour les nouvelles. Aujourd’hui, les chiliens ont rendu un hommage à Nicanor Para, « l’anti-poète » (frère de Violetta Para), décédé quelques jours plus tôt. Cérémonie à Santiago, en présence de Michele Bachelet (ancienne présidente) et de Sebastian Pinera (actuel président). Cela alimente les conversations et les pages du journal, au même titre que la visite du pape, les accusations de pédophilie pour l’évêque d’Osorno, la répression contre les mapuches accusés d’avoir mis le feu à un hélicoptère et à des églises à l’occasion de la visite du pape.
18
50.7km
+509m /
-473m
mise à jour : 16 mars 2018
Vendredi 26 janvier : Llifén- Lago Ranco
Distance parcourue : 51 km, D+ : 722 m
Matinée fraîche, car le temps est nuageux et nous sommes en montagne. Petit passage aux thermes. Nous poursuivons notre route car ils n’ouvrent qu’en fin de matinée. Nous sommes sur une très belle route de montagne, à l’enrobé parfait. La route est étroite mais les véhicules ne nous gênent pas car il y a une piste cyclable bien matérialisée. Nous constatons une fois de plus que les automobilistes chiliens sont très patients avec nous. Ils nous encouragent par de petits coups de klaxon sympathiques dans les montées et par des signes de la main.
Rencontre avec deux cyclos voyageurs chiliens. Ils ont du mérite car ils sont moins bien équipés que nous. Arrêt photo au salto de Nilahue. Nous sommes dans le parc de Futanque.
Nous retrouvons les bords du lac après Rinahue. Pause déjeuner dans un minuscule café, au bord de la « ruta del Caulle ». Accueil inoubliable de Renata et de Narciso qui nous préparent des œufs et nous font goûter à quelques spécialités locales (notamment les kuchen, de tradition allemande).
Courses et camping au bord du lac Ranco. Nous apprécions le confort des campings chiliens aux installations très simples mais bien adaptées à notre manière de voyager. Ici : pas de camping-car ni de caravanes !
Distance parcourue : 51 km, D+ : 722 m
Matinée fraîche, car le temps est nuageux et nous sommes en montagne. Petit passage aux thermes. Nous poursuivons notre route car ils n’ouvrent qu’en fin de matinée. Nous sommes sur une très belle route de montagne, à l’enrobé parfait. La route est étroite mais les véhicules ne nous gênent pas car il y a une piste cyclable bien matérialisée. Nous constatons une fois de plus que les automobilistes chiliens sont très patients avec nous. Ils nous encouragent par de petits coups de klaxon sympathiques dans les montées et par des signes de la main.
Rencontre avec deux cyclos voyageurs chiliens. Ils ont du mérite car ils sont moins bien équipés que nous. Arrêt photo au salto de Nilahue. Nous sommes dans le parc de Futanque.
Nous retrouvons les bords du lac après Rinahue. Pause déjeuner dans un minuscule café, au bord de la « ruta del Caulle ». Accueil inoubliable de Renata et de Narciso qui nous préparent des œufs et nous font goûter à quelques spécialités locales (notamment les kuchen, de tradition allemande).
Courses et camping au bord du lac Ranco. Nous apprécions le confort des campings chiliens aux installations très simples mais bien adaptées à notre manière de voyager. Ici : pas de camping-car ni de caravanes !
19
72km
+348m /
-253m
mise à jour : 17 mars 2018
Samedi 27 janvier : Lago Ranco- Entre Lagos
Distance 72,6 km, D+ 563 m
Peu de dénivelé pour cette étape car nous traversons une petite plaine. Mais nous allons emprunter des pistes ripio sur plus de 50 km. Cela nous permet d’éviter des routes plus importantes avec de la circulation et surtout un grand détour par une plaine pas très intéressante. Nous passons par de petits villages : Vivanco, Trapi, Crucero.
Pause au seul commerce de Crucero pour manger des empanadas, avant de reprendre une piste. Celle-ci ressemble plutôt à une route en construction car elle a été élargie. Elle devrait être bientôt goudronnée mais les travaux sont arrêtés en raison de fouilles archéologiques.
Arrivée à Entre lagos en fin d’après-midi. Installation au camping Puyehue, au bord du lac du même nom. Nous sommes bien poussiéreux et la douche chaude est appréciée. Balade au bord du lac. Nous ne sommes pas tentés par la baignade car il y a des cailloux sur la plage et l’eau est fraîche, mais cela ne semble pas gêner les enfants chiliens.
La soirée promet d’être animée car il y a une fête à Entre Lagos. Après notre traditionnel plat de pâtes et soupe cuisinés sur notre réchaud, nous partons à pied au village pour profiter de l’ambiance. Il y a beaucoup de monde, de la musique, des animations (défilé de chars), des petits kiosques où les gens peuvent manger et boire. Nous nous laissons tenter par un « terremoto », apéritif traditionnel à base de vin blanc, de pisco, et de so...
Distance 72,6 km, D+ 563 m
Peu de dénivelé pour cette étape car nous traversons une petite plaine. Mais nous allons emprunter des pistes ripio sur plus de 50 km. Cela nous permet d’éviter des routes plus importantes avec de la circulation et surtout un grand détour par une plaine pas très intéressante. Nous passons par de petits villages : Vivanco, Trapi, Crucero.
Pause au seul commerce de Crucero pour manger des empanadas, avant de reprendre une piste. Celle-ci ressemble plutôt à une route en construction car elle a été élargie. Elle devrait être bientôt goudronnée mais les travaux sont arrêtés en raison de fouilles archéologiques.
Arrivée à Entre lagos en fin d’après-midi. Installation au camping Puyehue, au bord du lac du même nom. Nous sommes bien poussiéreux et la douche chaude est appréciée. Balade au bord du lac. Nous ne sommes pas tentés par la baignade car il y a des cailloux sur la plage et l’eau est fraîche, mais cela ne semble pas gêner les enfants chiliens.
La soirée promet d’être animée car il y a une fête à Entre Lagos. Après notre traditionnel plat de pâtes et soupe cuisinés sur notre réchaud, nous partons à pied au village pour profiter de l’ambiance. Il y a beaucoup de monde, de la musique, des animations (défilé de chars), des petits kiosques où les gens peuvent manger et boire. Nous nous laissons tenter par un « terremoto », apéritif traditionnel à base de vin blanc, de pisco, et de so...
20
59.8km
+283m /
-413m
mise à jour : 17 mars 2018
Dimanche 28 janvier : Entre Lagos- las Cascadas
Distance parcourue à vélo : 60 km, D+ : 462 m
Randonnée pédestre en fin d’après-midi de 10 km.
Départ un peu plus tardif (la fête, le terremoto !). Traversée d’Entre Lagos où nous admirons les maisons en bois, les murs peints, les parterres fleuris.
Nous partons plein sud et le vent ne va pas nous être favorable. Nous reprenons, en sens inverse la route empruntée au début de notre voyage depuis Puerto Octay. Nous retrouvons les volcans des premiers jours et surtout le majestueux Osorno qui va nous accompagner jusqu’au bout de notre voyage. Avec le vent, nous mesurons combien un léger faux plat montant peut devenir difficile. C’est dimanche et nous croisons des groupes de cyclistes chiliens qui vont dans le bon sens par rapport au vent ! Arrêt pique-nique (empanadas et tomates) après l’embranchement avec la route pour Ensenada. Ouf, nous roulons désormais vers le sud-est et le vent est moins gênant.
Nous décidons de dormir à Las Cascadas car nous avons un peu d’avance sur notre programme. Belle petite route vallonnée avec une belle vue sur le lac LLanquihue et le volcan Osorno. Installation au camping de la plage. Il y a beaucoup de vent et les vagues sur le lac sont impressionnantes.
Départ à pied jusqu’aux fameuses cascades. Cela nous permet de traverser village, avant d’emprunter une piste bien poussiéreuse et montante (les touristes chiliens se déplacent en voiture) sur plus de 3 km. Heureusemen...
Distance parcourue à vélo : 60 km, D+ : 462 m
Randonnée pédestre en fin d’après-midi de 10 km.
Départ un peu plus tardif (la fête, le terremoto !). Traversée d’Entre Lagos où nous admirons les maisons en bois, les murs peints, les parterres fleuris.
Nous partons plein sud et le vent ne va pas nous être favorable. Nous reprenons, en sens inverse la route empruntée au début de notre voyage depuis Puerto Octay. Nous retrouvons les volcans des premiers jours et surtout le majestueux Osorno qui va nous accompagner jusqu’au bout de notre voyage. Avec le vent, nous mesurons combien un léger faux plat montant peut devenir difficile. C’est dimanche et nous croisons des groupes de cyclistes chiliens qui vont dans le bon sens par rapport au vent ! Arrêt pique-nique (empanadas et tomates) après l’embranchement avec la route pour Ensenada. Ouf, nous roulons désormais vers le sud-est et le vent est moins gênant.
Nous décidons de dormir à Las Cascadas car nous avons un peu d’avance sur notre programme. Belle petite route vallonnée avec une belle vue sur le lac LLanquihue et le volcan Osorno. Installation au camping de la plage. Il y a beaucoup de vent et les vagues sur le lac sont impressionnantes.
Départ à pied jusqu’aux fameuses cascades. Cela nous permet de traverser village, avant d’emprunter une piste bien poussiéreuse et montante (les touristes chiliens se déplacent en voiture) sur plus de 3 km. Heureusemen...
21
42.5km
+264m /
-298m
mise à jour : 09 avr. 2018
Lundi 29 janvier : Las Cascadas- Ensenada
Distance parcourue : 43 km, D+ : 427 m
Départ un peu plus tardif que d’habitude compte tenu de la faible distance qui nous sépare d’Ensenada. Cela nous permet de profiter de cette belle petite route de montagne avec vue sur le lac Llanquihue et sur l’Osorno.
Installation des tentes, en fin de matinée, au camping Barlovento, à l’entrée d’Ensenada. Ici, c’est très touristique et les emplacements sont minuscules. Départ pour Ensenada pour faire les courses et trouver un restaurant. Arrêt dans un restaurant qui nous a été conseillé par un canadien installé à Ensenada. Excellente nourriture et excellent accueil. Pas facile de se remotiver pour reprendre les vélos. Geneviève, Sylvie et moi, avons décidé d’aller voir le Salto de Petrohué.
Jean-Paul qui a des fourmis dans les jambes va faire la montée jusqu’à la station de ski de l’Osorno, avec un dénivelé de plus de 1000 m sur 13 km ! Il rencontrera des VTT français qui se contentent de faire la descente après être montés jusqu’à la station de ski dans un véhicule.
Nous n’avons pas la motivation de Jean-Paul et la montée jusqu’au salto de Petrohué nous suffira. Le site se situe dans le parc naturel Perez Rosales, un des plus beaux du Chili. Le site est bien aménagé et permet d’admirer les eaux limpides se frayant un passage entre les blocs de lave, sur fond d’Osorno.
Plusieurs petites balades en forêt son également balisées. Nous envisagions de poursuivre à vélo jusq...
Distance parcourue : 43 km, D+ : 427 m
Départ un peu plus tardif que d’habitude compte tenu de la faible distance qui nous sépare d’Ensenada. Cela nous permet de profiter de cette belle petite route de montagne avec vue sur le lac Llanquihue et sur l’Osorno.
Installation des tentes, en fin de matinée, au camping Barlovento, à l’entrée d’Ensenada. Ici, c’est très touristique et les emplacements sont minuscules. Départ pour Ensenada pour faire les courses et trouver un restaurant. Arrêt dans un restaurant qui nous a été conseillé par un canadien installé à Ensenada. Excellente nourriture et excellent accueil. Pas facile de se remotiver pour reprendre les vélos. Geneviève, Sylvie et moi, avons décidé d’aller voir le Salto de Petrohué.
Jean-Paul qui a des fourmis dans les jambes va faire la montée jusqu’à la station de ski de l’Osorno, avec un dénivelé de plus de 1000 m sur 13 km ! Il rencontrera des VTT français qui se contentent de faire la descente après être montés jusqu’à la station de ski dans un véhicule.
Nous n’avons pas la motivation de Jean-Paul et la montée jusqu’au salto de Petrohué nous suffira. Le site se situe dans le parc naturel Perez Rosales, un des plus beaux du Chili. Le site est bien aménagé et permet d’admirer les eaux limpides se frayant un passage entre les blocs de lave, sur fond d’Osorno.
Plusieurs petites balades en forêt son également balisées. Nous envisagions de poursuivre à vélo jusq...
22
35km
+378m /
-340m
mise à jour : 17 mars 2018
Mardi 30 janvier : Ensenada-Ralun
Distance parcourue : 35,5 km, D+ : 520 m
Nous avons décidé de nous rendre aux thermes de Ralun, des cyclistes chiliens nous ayant vanté le caractère sauvage du site. Nous avons envie aussi de nous approcher de la Bahia de Ralun et de l’estuaire de Raloncavi. Après l’embranchement pour Ralun, la route devient bien accidentée.
Il y a peu de circulation et nous sommes entourés de belles forêts qui semblent infranchissables tant la végétation est dense. Passage à côté de la lagune Patas, puis, nous longeons le rio Petrohué qui se jette dans la Bahia de Ralun.
Nous dépassons le site des thermes en fin de matinée pour rejoindre Ralun. Pas de village mais des maisons éparpillées. Nous prenons une piste ripio qui nous conduit près d’une pension qui accueille des ouvriers travaillant sur la route et des pêcheurs. Nous mangeons avec eux, une cazuela traditionnelle (sorte de ragout avec viande et légumes), des sopapillas (petits pains frits que l’on trempe dans une sauce pimentée) et nous nous désaltérons avec le jus de pomme maison.
Retour sur la piste qui mène aux thermes. Installation au « camping à la ferme » au-dessus du rio Petrohué. C’est presque du camping sauvage et le cadre nous plaît. Nous sommes dans une belle nature, juste au-dessous du volcan Calbuco. Ce camping appartient à une petite ferme tenue par une femme de 70 ans, très énergique. Elle nous propose des empanadas pour le soir, ce que nous acceptons.
Pour re...
Distance parcourue : 35,5 km, D+ : 520 m
Nous avons décidé de nous rendre aux thermes de Ralun, des cyclistes chiliens nous ayant vanté le caractère sauvage du site. Nous avons envie aussi de nous approcher de la Bahia de Ralun et de l’estuaire de Raloncavi. Après l’embranchement pour Ralun, la route devient bien accidentée.
Il y a peu de circulation et nous sommes entourés de belles forêts qui semblent infranchissables tant la végétation est dense. Passage à côté de la lagune Patas, puis, nous longeons le rio Petrohué qui se jette dans la Bahia de Ralun.
Nous dépassons le site des thermes en fin de matinée pour rejoindre Ralun. Pas de village mais des maisons éparpillées. Nous prenons une piste ripio qui nous conduit près d’une pension qui accueille des ouvriers travaillant sur la route et des pêcheurs. Nous mangeons avec eux, une cazuela traditionnelle (sorte de ragout avec viande et légumes), des sopapillas (petits pains frits que l’on trempe dans une sauce pimentée) et nous nous désaltérons avec le jus de pomme maison.
Retour sur la piste qui mène aux thermes. Installation au « camping à la ferme » au-dessus du rio Petrohué. C’est presque du camping sauvage et le cadre nous plaît. Nous sommes dans une belle nature, juste au-dessous du volcan Calbuco. Ce camping appartient à une petite ferme tenue par une femme de 70 ans, très énergique. Elle nous propose des empanadas pour le soir, ce que nous acceptons.
Pour re...
23
100km
+944m /
-843m
mise à jour : 17 mars 2018
Mercredi 31 janvier : Ralun -Puerto Varas
Distance parcourue : 66 km, D+ : 812 m
Nous partons par la piste caillouteuse pour rejoindre la route d’Ensenada. Nous reprenons la belle route forestière empruntée la veille. Pause déjeuner à Ensenada, dans une cafétaria. Les empanadas sont excellents et pour une fois, il y a du vrai café en grains.
Nous prenons la direction du sud-ouest pour longer la rive sud du lac Llanquihue.
Ce sera le seul lac dont nous ferons entièrement le tour. Il s’agit du second plus grand lac chilien après le lac Général Carrera (Patagonie du sud). Les alentours du lac ont été longtemps inhabités en raison des éruptions du volcan Osorno. Ils ont été « redécouverts » au milieu du XIXe siècle et le gouvernement chilien a favorisé dans les années suivantes un plan de colonisation par les allemands. Cela explique l’influence allemande dans l’architecture des petites villes de la région, mais aussi dans les traditions culinaires et dans les fabriques artisanales de bière.
En fin d’après-midi, le vent devient de plus en plus violent et nous avons du mal à avancer. Nous roulons vers le sud-ouest avec un vent de face.
Nous nous arrêtons au premier camping avant Puerto Varas. Il faut descendre vers le lac et le cadre est exceptionnel. Ce sera tout de même le camping le plus cher de notre voyage (35 000 pesos chiliens au lieu de 20 000 habituellement et même 10 000 la veille chez notre sympathique grand-mère).
En soirée, petite balade à pi...
Distance parcourue : 66 km, D+ : 812 m
Nous partons par la piste caillouteuse pour rejoindre la route d’Ensenada. Nous reprenons la belle route forestière empruntée la veille. Pause déjeuner à Ensenada, dans une cafétaria. Les empanadas sont excellents et pour une fois, il y a du vrai café en grains.
Nous prenons la direction du sud-ouest pour longer la rive sud du lac Llanquihue.
Ce sera le seul lac dont nous ferons entièrement le tour. Il s’agit du second plus grand lac chilien après le lac Général Carrera (Patagonie du sud). Les alentours du lac ont été longtemps inhabités en raison des éruptions du volcan Osorno. Ils ont été « redécouverts » au milieu du XIXe siècle et le gouvernement chilien a favorisé dans les années suivantes un plan de colonisation par les allemands. Cela explique l’influence allemande dans l’architecture des petites villes de la région, mais aussi dans les traditions culinaires et dans les fabriques artisanales de bière.
En fin d’après-midi, le vent devient de plus en plus violent et nous avons du mal à avancer. Nous roulons vers le sud-ouest avec un vent de face.
Nous nous arrêtons au premier camping avant Puerto Varas. Il faut descendre vers le lac et le cadre est exceptionnel. Ce sera tout de même le camping le plus cher de notre voyage (35 000 pesos chiliens au lieu de 20 000 habituellement et même 10 000 la veille chez notre sympathique grand-mère).
En soirée, petite balade à pi...
24
59.7km
+275m /
-296m
mise à jour : 17 mars 2018
Jeudi 01 février : Puerto Varas- bords de l’océan Pacifique – Puerto Montt
Distance parcourue : 60,5 km, D+ : 603 m
Nous partons pour Puerto Varas, toujours avec le vent de face et pas mal de circulation. Heureusement, il y a une « cyclo via ». Il faut ensuite remonter sur un plateau avant des descendre vers Puerto Montt. Beaucoup de circulation et nous mettons un peu de temps à comprendre qu’il y a une voie pour les vélos à contre-sens de la circulation, sur le côté gauche de la route.
Nous passons tout près de notre hôtel, mais nous filons vers l’océan. Arrêt à Angelmo en fin de matinée. Ni vraiment un village, ni un quartier, Angelmo est situé à l’extérieur de Puerto Montt, au bord de l’océan. Nous longeons les caractéristiques baraquements en bois de deux étages, les nombreux petits restaurants où l’on peut manger du poisson frais, l'imposant marché artisanal. Arrêt dans un petit restaurant pour déguster poissons et fruits de mer. Je retrouve avec plaisir la délicieuse « pailla marina » composée d’étranges fruits de mer aux saveurs si particulières.
L’après-midi : visite à pied du marché artisanal, puis départ pour longer la côte plein sud. Cela monte, cela descend et il y a pas mal de circulation mais cela nous permet de nous rendre compte de l’importance de l’activité portuaire de Puerto Montt (à la fois port de marchandises, port de pêche, mai aussi point de départ et d’arrivée des croisières jusqu’à Punta Arenas).
Pour finir, nous empruntons ...
Distance parcourue : 60,5 km, D+ : 603 m
Nous partons pour Puerto Varas, toujours avec le vent de face et pas mal de circulation. Heureusement, il y a une « cyclo via ». Il faut ensuite remonter sur un plateau avant des descendre vers Puerto Montt. Beaucoup de circulation et nous mettons un peu de temps à comprendre qu’il y a une voie pour les vélos à contre-sens de la circulation, sur le côté gauche de la route.
Nous passons tout près de notre hôtel, mais nous filons vers l’océan. Arrêt à Angelmo en fin de matinée. Ni vraiment un village, ni un quartier, Angelmo est situé à l’extérieur de Puerto Montt, au bord de l’océan. Nous longeons les caractéristiques baraquements en bois de deux étages, les nombreux petits restaurants où l’on peut manger du poisson frais, l'imposant marché artisanal. Arrêt dans un petit restaurant pour déguster poissons et fruits de mer. Je retrouve avec plaisir la délicieuse « pailla marina » composée d’étranges fruits de mer aux saveurs si particulières.
L’après-midi : visite à pied du marché artisanal, puis départ pour longer la côte plein sud. Cela monte, cela descend et il y a pas mal de circulation mais cela nous permet de nous rendre compte de l’importance de l’activité portuaire de Puerto Montt (à la fois port de marchandises, port de pêche, mai aussi point de départ et d’arrivée des croisières jusqu’à Punta Arenas).
Pour finir, nous empruntons ...