L'Irlande par Jacqueline ! La verte Érin, pour un tour complet à vélo.
64 jours
5613km
+19281m
/ -19251m
L'Irlande ! La Verte Érin... aux paysages verdoyants. Irlande, Irlande du nord, voilà mon projet de cette année 2025 pour un tour complet de trois-mille-cinq-cents kilomètres auquel il faudra ajouter ma traversée de la France de Roscoff à Besançon : mille-cinq-cents kilomètres.
Partir seule à vélo pour faire le tour de France, rallier Saint-Nazaire à la mer Noire ou encore pédaler de Besançon jusqu’au cap Nord, ce n’est pas simplement admirer des paysages, des villes, des musées et goûter à de nouvelles saveurs. C’est aussi l’occasion de rencontrer d’autres cultures, de plonger dans des traditions inconnues et, peut-être plus que tout, d’apprendre à se connaître soi-même.
Partir seule à vélo pour faire le tour de France, rallier Saint-Nazaire à la mer Noire ou encore pédaler de Besançon jusqu’au cap Nord, ce n’est pas simplement admirer des paysages, des villes, des musées et goûter à de nouvelles saveurs. C’est aussi l’occasion de rencontrer d’autres cultures, de plonger dans des traditions inconnues et, peut-être plus que tout, d’apprendre à se connaître soi-même.
Activité :
vélo de randonnée
Statut :
réalisé
Distance :
5613km
DATE :
02/07/2025
Durée :
64 jours
Dénivelées :
+19281m
/ -19251m
Alti min/max :
0m/550m
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
train
ferry
Mise à jour section : 17 nov.
L'Irlande ! La Verte Érin... aux paysages verdoyants. République d’Irlande, Irlande du Nord, pour un tour complet de trois-mille-cinq-cents kilomètres en deux mois, voilà le voyage à vélo au long cours de cette année 2025.
Coup de pédale après coup de pédale, je me suis transformée. Et je me suis surtout conformée avec la réalité du pays. Les paysages passant de la sagesse à la rudesse puis à la poésie de façon naturelle. J’ai gravi avec difficulté des falaises et des côtes battues par les vents. J’ai poussé mon vélo pour accéder à des cols au point de vue mirifique. J’ai accédé à des îles aux traditions farouches. Il y a bien sûr la lande sauvage et désolée où paissent des troupeaux de moutons et où l’on extrait encore la tourbe pour se chauffer. J’ai traversé des villages, aux couleurs se succèdant dans l'ordre de celles de l’arc en ciel, perdus au milieu de nulle part, parfois blottis autour de leur église sinon leur pub. C’est à travers les villes irlandaises que se cachent aussi l’âme chère à la littérature.
Les deux Irlandes sont des pays multi-facettes à la population profondément gentille, empathique et chaleureuse. Sans chichi et sans tralala, je fus hébergée. Slodan, jeune femme charmante, m’a proposé sa bergerie pour me mettre à l’abri une nuit. Paddy, profondément triste, m’a prêté sa maison qu’il n’habitait plus. Le jeune Lee, volubile, tellement heureux de parler français, m’a invitée dans la maison familiale pour boire un thé. Rob, chaleureux, a mis à ma disposition une chambre pour une nuit dans sa maison primée maison de l’année de toute l’Irlande.
Belfast m’a profondément émue. Elle rappelle au monde, sur ses « murs de la paix », parfois haut de plus de sept mètres, aux sas qui se referment à dix-neuf heures, son passé conflictuel et l'animosité jamais éteinte entre les nationalistes et les loyalistes
La capitale de l’Irlande du Nord a réveillé les sensations de toutes mes semaines passées dans ce pays, aux habitants qui pour beaucoup d’entre eux ont trouvé la capacité à trouver et créer du bonheur malgré les brumes de leur histoire complexe et parfois douloureuse. Je n’ai pas trouvé souvent, au cours de mes voyages, un peuple plus chaleureux et accueillant que les Irlandais.
Je n’ai pas choisi ni la voie la plus courte ni le mode le plus confortable de faire le tour de l’île à vélo. Être une cyclo-voyageuse m’a permis de découvrir ce pays d’une excellente manière qui soit, faisant face à la vraie Irlande, au contact avec les gens authentiques de ce pays brut, rugueux, poétique et magique pour en garder les souvenirs les plus marquants, les plus vrais.

Conclusion