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La vallée de la Dordogne entre Argentat et Lalinde – 180 km – du 19 au 26 mai Video : https://www.youtube.com/watch?v=nXs3TFu74qw&t=3s On comprend, quand on la parcourt, pourquoi la Dordogne est considérée comme une incontournable du Canoe Camping. Elle offre une variété de paysages, de patrimoine, de faune et de flore incroyables. Nous avons parcouru ses eaux avec bonheur pendant 7 jours, d’Argentat à Lalinde, sur 180 km. Nous nous mettons à l'eau sur les quais d'Argentat : voyage dans le temps et magnifiques paysages au rendez-vous dès les premiers coups de pagaies. La première partie corrézienne, sauvage et sinueuse, offre un débit agréable. On glisse, on file, on vole, au milieu des oiseaux, des poissons et des pêcheurs à la mouche. Plus loin, la Dordogne des Causses nous fait découvrir ses premières falaises. Les superbes petits villages du Lot, moins touristiques que leurs cousins du Périgord à venir, nous livrent nos premières doses de patrimoine et de vieilles pierres. Jusqu’à La Roque Gageac, toujours des falaises, une grotte très sombre et très flippante à visiter en canoë (Emergence de Meyraguet), des loutres, des canards, des oies, des cygnes, des hérons, des martins pêcheurs, des rapaces et autres oiseaux de toutes sortes, et surtout un soleil radieux ☀️. Puis on arrive sur la Dordogne « Tape à l’œil », avec sa succession de falaises, de villages typiques et de châteaux perchés flirtant toujours plus avec le vide. Sur cette section, on pagaye le nez en l’air ! On traverse aussi des sections plus calmes où l’on retrouve cette rivière miroir, parfois blanchie par les moutons des peupliers qui tombent en neige à cette période. La Roque Gageac nous donne l’occasion de prendre un peu de hauteur sur cette rivière que nous côtoyons de si près depuis 5 jours. Avec Castelnaud et Beynac, la Dordogne continue à nous en mettre plein la vue. Puis, nous quittons l’agitation touristique (aussi agitée que puisse être une gabare remplie de clubs du 3ème âge), pour retrouver une Dordogne plus modeste, plus calme et paisible. La rivière s’élargit, le courant faiblit et le vent est contre nous. Il faut pagayer sans relâche pour avancer. Cela nous laisse le temps d’observer tout le spectacle de cette Dordogne sauvage : Des carpes frayent parmi les algues, sautent au-dessus de l’eau et retombent bruyamment dans une gerbe d’eau. Un cygne, agacé par un de ses congénères approchant à une distance intolérable de sa femelle et de ses petits, lui fonce dessus en volant au raz de l’eau, la tête toujours parfaitement alignée avec son cou, les ailes battant au ras de l’eau, juste assez près pour qu’à chaque mouvement les bouts des ailes viennent claquer bruyamment la surface, augmentant ainsi l’effet terrifiant de sa démarche, couronnée de succès. L’intrus fuit. Des milans jouent à chat avec leurs petits au-dessus de nos têtes. Une couleuvre traverse la rivière en ondulant. Un petit détour par un bras secondaire permet d'accéder à Cabans et à sa magnifique petite église romane fortifiée. Les derniers kilomètres ne sont pas les plus simples... Pas de courant, un « petit » portage imprévu de 2 km : au barrage de Mauzac, des travaux nous empêchent de remettre le canoë à l'eau juste après le barrage. Il faut mettre le canoë sur le chariot et porter près de 2 km sur le chemin de halage le long du canal. Nous arrivons à Lalinde rincés, sales mais contents 😁   A faire hors saison. Nous n'aurions pas aimé nous retrouver parmi les centaines de canoes que nous avons vus stationner sur le bord, n'attendant que les beaux jours pour envahir ce joli havre de paix. Une expérience incroyable, un vrai voyage dépaysant et ressourçant. 
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Premier bivouac
Vallée de la Dordogne - D'Argentat à Lalinde
7 jours
180 km
par Kaleane
11
En France, le Haut-Rhône est la section du fleuve comprise entre la frontière Suisse et Lyon. Près de 198 km, caractérisés par une pente assez importante et des paysages de moyenne montagne formant des gorges par endroits. Dès les années 50 cette section fut la proie des aménageurs qui transformèrent le fleuve en une suite de barrages hydroélectriques et de lacs morts, déviant toute son eau dans un canal parallèle rectiligne. On aurait pu croire à la fin de ce fleuve sauvage définitivement asséché et massacré par les verrues EDF/CNR… sans la directive Européenne (DCE) adoptée le 23 Octobre 2000, qui (en gros) obligea tous les pays membres à multiplier par 4 les débits réservés à l’échéance 2014. Sur notre parcours, de longues sections du « Vieux-Rhône » revoient le jour avec des débits importants de l’ordre de 60 à 130 m3s, assez pour rétablir la flore, la faune, les forêts riveraines, et surtout, empêcher définitivement toutes les incursions des véhicules ou des constructions… en bref une « renaturalisation » spectaculaire qui concerne 80 km sur les 198 du parcours, et dans la foulée des protections supplémentaires – réserves naturelles, arrêtés de biotopes, classement des sites – sur 60 km linéaires, véritables coulées vertes de plusieurs centaines de mètres de largeur, voire plusieurs km. La descente du Haut-Rhône en canoë redevient donc une croisière majeure pour les amoureux des rivières et des fleuves. Ce n’est évidemment pas le Canada ! Il reste des villages et quelques petites villes au bord du Haut-Rhône, quelques zones agricoles et des industries : 7 barrages à contourner et même une centrale nucléaire… Vous serez quand même surpris par la qualité et la quantité des sections naturelles, emportés par le courant presque omniprésent, et emballés par quelques seuils et petits rapides…
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Km 13 Gorge du Rhône vers les Tines de Parmand
Le haut Rhône en kayak gonflable
5 jours
192 km
par Alex
5
Descente du Rhin en kayak de mer Escapade en solitaire depuis la gare de Valendas-Sagogn, en Suisse, jusqu'au Harvinglievt, aux Pays-Bas, aux portes de la mer du Nord. Périple effectué du 05 au 25 mai 2019. Cette expédition d'un peu moins 1 200 km, m'a conduit à la frontière de 6 pays : Suisse, Liechtenstein, Autriche, Allemagne, France, Pays-Bas. La navigation s'est déroulée dans les gorges du Rhin antérieur, jusqu'à la confluence avec le Rhin postérieur, entre Bonaduz et Tamins. Le Rhin alpin ainsi formé dévale jusqu'au lac de Constance que j'ai traversé par la rive sud, pour rejoindre ensuite les fameuse chutes du Rhin, en aval de Schaffhouse. Le voyage se poursuit au rythme des barrages,  des portages et des bivouacs jusqu'après Strasbourg. Le dernier barrage franchit, la navigation se prolonge jusqu'à Pannerden au nord (Pays-Bas) et Milligen aan de Rijn au sud (Pays-Bas), là où le fleuve se scinde en deux. Vers l'ouest c'est le Waal, que j'ai suivi, et au nord ouest c'est le canal de Pannerden. Puis le Waal devient la Boven-Merwede (Merwede supérieure), à Woudrichem, puis la Nieuwe Merwede (Nouvelle Merwede) et enfin la Hollands Diep, à peu près au niveau de la confluence avec l'Amer, avant les ponts de Moerdijk, pour enfin devenir le Haringvliet. A partir de Bâles, et ce jusqu'à la séparation entre la Beneden Merwede et la Nieuwe Merwede, j'ai fait face à un trafic intense et incessant, jour et nuit. Les transporteurs de plus de 100 mètres, voire plus de 200 mètres, étaient légion, transportant sable, béton, charbon, minerais divers, gaz, voitures, tracteurs, camionnettes, containers par centaines. Je me suis ainsi rendu compte que le Rhin n'a pas usurpé sa réputation et qu'il est bien l'une des voies navigables les plus fréquentées au monde.
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Valendas - Sagogn (CH). En aval après la gare.
Descente du Rhin en kayak de mer
21 jours
1188 km
par Rikou
11