1 membre et 30 invités en ligne
SELECTIONNEZ VOTRE ACTIVITÉ
Voir liste avancée
Descente du Rhin en kayak de mer Escapade en solitaire depuis la gare de Valendas-Sagogn, en Suisse, jusqu'au Harvinglievt, aux Pays-Bas, aux portes de la mer du Nord. Périple effectué du 05 au 25 mai 2019. Cette expédition d'un peu moins 1 200 km, m'a conduit à la frontière de 6 pays : Suisse, Liechtenstein, Autriche, Allemagne, France, Pays-Bas. La navigation s'est déroulée dans les gorges du Rhin antérieur, jusqu'à la confluence avec le Rhin postérieur, entre Bonaduz et Tamins. Le Rhin alpin ainsi formé dévale jusqu'au lac de Constance que j'ai traversé par la rive sud, pour rejoindre ensuite les fameuse chutes du Rhin, en aval de Schaffhouse. Le voyage se poursuit au rythme des barrages,  des portages et des bivouacs jusqu'après Strasbourg. Le dernier barrage franchit, la navigation se prolonge jusqu'à Pannerden au nord (Pays-Bas) et Milligen aan de Rijn au sud (Pays-Bas), là où le fleuve se scinde en deux. Vers l'ouest c'est le Waal, que j'ai suivi, et au nord ouest c'est le canal de Pannerden. Puis le Waal devient la Boven-Merwede (Merwede supérieure), à Woudrichem, puis la Nieuwe Merwede (Nouvelle Merwede) et enfin la Hollands Diep, à peu près au niveau de la confluence avec l'Amer, avant les ponts de Moerdijk, pour enfin devenir le Haringvliet. A partir de Bâles, et ce jusqu'à la séparation entre la Beneden Merwede et la Nieuwe Merwede, j'ai fait face à un trafic intense et incessant, jour et nuit. Les transporteurs de plus de 100 mètres, voire plus de 200 mètres, étaient légion, transportant sable, béton, charbon, minerais divers, gaz, voitures, tracteurs, camionnettes, containers par centaines. Je me suis ainsi rendu compte que le Rhin n'a pas usurpé sa réputation et qu'il est bien l'une des voies navigables les plus fréquentées au monde.
Voir le carnet
Valendas - Sagogn (CH). En aval après la gare.
Descente du Rhin en kayak de mer
21 jours
1188 km
par Rikou
11
28 Août 2021, nous voilà partis "père et fils" pour un 1/4 de tour de France cyclocamping. Depuis 5 ans, mon père et moi avons effectué quelques périples en cyclocamping  : tour de Corse (2016) , une boucle Annecy-Lac de Come (2017) et un dernier trip dans les Alpes du Sud (2018). L'année dernière, notre projet de tour de Suisse a été annulé. Depuis sa retraite en 2012 et excepté l'année dernière (COVID), mon père a fait la même chose en solitaire et sur une durée de 21 jours.   Cette année, l'idée de base était : - de se rejoindre dans le Jura à la fin du 1er jour (mon père partant de Thônes (74) et moi de Lyon (69)) - de sillonner les routes du Jura et d'Alsace. Quand, vers Noël, j'ai vu que le projet de parcours allait jusqu'à la côte d'Opale puis contournait Paris par l'ouest avant de redescendre par la Bourgogne, je me suis dit qu'on n'était plus vraiment qu'en Alsace. Il dépassait en plus largement ce que j'avais prévu en terme de congés...et durait 21 jours ... Au final, l'alignement des planètes (familiale et au travail) a fait que j'ai pu avoir la possibilité de faire le parcours en entier.   Nos objectifs sont les suivants :  - passer du temps ensemble - faire des kms tout en passant par quelques points clés (route des crètes des Vosges Verdun, quelques tronçons mythiques de Paris Roubaix, la baraque à frites de Berck, la côte d'Opale) - ajouter des cols à ma liste (car celle de mon père est déjà bien remplie)   Les étapes sont prévues à l'avance mais les campings ne sont pas réservés. Nous visons au maximum 8h30 heures entre chaque point d'hébergement.   Niveau matériel (on ne recherche pas l'ultra léger mais plutôt le confort ...)   Bivouac (entre autre) 1 tente Quechua + 1 Jamet dolomite 4000 1 réchaud Jetboil + popote  2 tabourets pliants (quand on dit qu'on ne recherche pas l'ultra léger ...)    Vélos VSF Fahrradmanufaktur T-Randonneur  + 4 sacoches Vaude Aqua   Randonneuse montée à façon "lesvelosdepatrick.com" + 5 sacoches Vaude Karakorum Powerbank rechargés en camping + par  Chargeur E-Werk pour 1 vélo et panneaux solaires sur l'autre (Powertech 6.5W - Au top vu les conditions météo - entre 5 et 8A/jour) Au final, nous avons parcouru : - 2480km pour mon papa (23680m de d+) - 2340km pour moi  (21060m de  d+) avec plus de 7h10 de pédalage par jour (9h00 pauses comprises). Remarque : le dénivelé indiqué par la carto "mytrip" est, sur certaines étapes, plus bas que ce qui est donné par nos GPS et par openrunner.com. Nous avions un peu sous-estimé la difficulté du parcours car nous nous sommes fiés à nos habitudes de randonnées dans les Alpes (ratio distance / denivelé) à savoir des montées souvent longues et des récup en descente. Nous avons été confrontés à de nombreuses côtes assez raides mais courtes et des descentes du même genre durant lesquelles le temps de récupération n'était pas très long ... Au final, pas énormément de dénivelé mais la difficulté était bien là. Nous avons été très chanceux au niveau météo car, même si on était dans le nord de la France (vive les clichés), nous n'avons eu que 2 x 30 min de pluie lors des 2 premières semaines et 2 grosses nuits d'orage en fin de parcours. Nous avons vu de nombreux paysages différents, fait quelques rencontres d'autres cyclocampeurs mais nettement moins que lors de nos précédents périples. Comme à nos habitudes, les tâches sont bien réparties avec chacun nos "spécialités" : - pour mon père : la préparation des étapes, la gestion des timings et surtout le tempo cycliste (élevé quelquefois :)), la préparation du plat principal du soir - pour moi : la gestion GPS et des variantes éventuelles (volontairement ou non), la salade de tomates du soir, l'épluchage des pommes du matin (un peu moins les jours de pompotes), la vaisselle et la gestion du jetboil. Petite info "médicale" par rapport aux fréquences cardiaques : - Fréquences cardiaques moyennes (début / fin de parcours): - de 116 à 72 pour mon père - de 130 à 100 pour moi Bilan : - ravis d'avoir partagé ce trip ensemble - sentiment d'avoir vécu 20 jours intenses et très enrichissants. - envie de revenir visiter certains lieux plus en profondeur Grande fierté d'avoir mené ce projet à son terme de cette manière et la sensation d'avoir fait 20 jours de cyclocamping sportif.
Voir le carnet
Jura, Alsace et... allons jusqu'à la Cote d'Opale et retour (cyclocamping)
Jura, Alsace et... allons jusqu'à la Cote d'Opale et retour (cyclocamping)
21 jours
2606 km
6
Un beau voyage à vélo de 3 semaines en Arménie avec nos 3 enfants de 6, 9 et 11 ans, à la découverte d'une terre sauvage, accueillante et riche en histoire. Alternance de sommets, de hauts-plateaux, de lacs et de plaines, le tout ponctué de nombreux monuments chargés d'histoire et d'un accueil incroyablement chaleureux du peuple arménien. Notre séjour s'est décomposé en 5 grandes étapes : Du lac Akna au monastère de Géghard : au programme, montagne, "randonnée vélo" dans les hauteurs, visite du superbe monastère rupestre de Geghard classé à l'Unesco. De Géghard à Noravank, en passant par Khor Virap et la plaine de l'Ararat : deux sites magnifiques, au pied de l'Ararat pour l'un, dans un superbe cirque de falaises pour le second. De Noravank à Dilidjan en passant par le plateau de Sevan : la découverte du col de Selim et de son caravansérail, puis le lac Sevan, l'un des plus grands lacs d'altitude au monde, avant de passer deux nuits reposantes dans la petite Suisse arménienne de Dilidjan. De Dilidjan à Erevan, en passant par le haut-plateau de l'Aragatsotn : la découverte du superbe monastère d'Haritchavank, puis l'immersion au sein d'une Arménie rurale et accueillante. Quelques jours de visite à Erevan : capitale de contraste haute en couleur et en histoire. Au bilan : - 400 km parcourus à vélo, 200 km en stop ou fourgon  - Un pneu éclaté en raison de la chaleur, 2 crevaisons, une dizaine de plaquettes de freins changées (!), pas de casse matérielle - De bonnes averses et quelques orages, notamment dans les Geghamas et sur le plateau de Sevan - Une bonne dizaine de pastèques offertes sur le bord des routes, des tomates, des prunes, et autres fruits ! Les points positifs : - Des dizaines et des dizaines de rencontres avec des Arméniens nous accueillant comme des membres de leur famille - Des échanges qui nous ont convaincu de la force de caractère des Arméniens, dans un contexte de guerre et d'incertitudes sur l'avenir : quel exemple d'espérance et de courage ! - Une terre riche de paysages magnifiques, des territoires préservés et sauvages - Un pays qui ne connait pas encore tourisme de masse et ses ravages  - Les monuments historiques superbes et variés qui ont ponctué notre itinéraire - Un pays attractif pour les enfants, à la fois en raison des visites, mais aussi des paysages et de l'accueil de la population - La facilité à trouver des lieux de bivouac dans les zones sauvages - L'accès à des points d'eau et à de petits commerces dans tous les villages - et beaucoup d'autres encore ! Les points négatifs : - Une présence de chiens un peu trop nombreuse au goût des enfants (même si nous n'avons jamais eu de vraie frayeur) - Quelques ondées sur le plateau de Sevan, mais bien équipés ça n'est pas un problème - Difficultés à se ravitailler en matériels/pièces pour le vélo (il suffit de prévoir un minimum de pièces d'usure!) - Donc, au final, pas grand chose ! -------- Mais surtout, l'Arménie, c'est un pays au patrimoine incroyable, aux paysages saisissants et grandioses. C'est un pays à l'histoire mouvementée qui a façonné un peuple doté d'une grande espérance et d'une grande générosité. Un voyage en Arménie, c'est un voyage qui ne laisse pas indifférent et que l'on garde en mémoire toute sa vie. N'hésitez pas à me contacter si vous projetez un voyage en Arménie, je vous répondrai avec plaisir! Merci aux familles TSAGA et Dagicour, à Cansucre et d'autres encore, qui nous ont tant inspirés !
Voir le carnet
Au coeur de l'Arménie en famille
Au coeur de l'Arménie en famille
21 jours
653 km
par Elac
37
Le Kirghizistan était dans ma tête depuis plusieurs années. Très peu médiatisé en France, il a pourtant attiré mon attention lorsque je suis tombé sur le blog d’un cyclotouriste ayant passé 5 semaines là-bas. Ses photos sont MAGNIFIQUES !!! J’ai dû les regarder une vingtaine de fois en fantasmant qu’un jour je puisse y mettre mes roues. Lorsque j’ai commencé à préparer ce projet, je me suis inspiré de son itinéraire et lui-même s’était inspiré de la Silk Road Race (une course de fêlés en VTT/Gravel).   Je suis parti de Paris le 25 juin 2022 pour Bichkek, la capitale, avec un retour le 18 juillet. Je trouve que le vol A/R n’est pas trop cher (500e +180e de vélo) et surtout, nul besoin de visa. La période est favorable pour les raisons suivantes : les cols sont accessibles, les cours d’eau sont bien alimentés, la météo est bonne et les températures sont plus ou moins supportables avec toutefois des variations importantes dans une même journée (6°C/37°C).   L’attente de mes bagages à l’aéroport est toujours pour moi une situation un peu stressante. Heureusement, j’ai tout :). Je ne sais pas s’ils remplissent les avions avec une pelleteuse mais en sortant le vélo de la housse, j’ai les deux portes bagages tordus. Merci Turkish Airlines ! :((( Je pédale 30 km depuis l’aéroport jusqu’à Bichkek en plein cagnard. Cela ne présente aucun intérêt mais les jambes en avaient besoin. Je fais quelques courses et transforme 600 euros en 51000 SOM avec la baguette magique d’une Demir-Bank. Le pays n’est vraiment pas cher : j’ai dépensé le tiers de cette somme pour la totalité de mon séjour. Je passe ma première nuit à l’Astoria Garden, d’où la gérante me trouve pour le lendemain, un taxi pour Bokonbayvo, point de départ de mon parcours (https://ridewithgps.com/routes/40269912). Je prévois 16 jours sur ma selle et 2 de repos pour réaliser un total de 1200 kms.   Comme toute aventure qui se respecte, elle a bien évidemment son lot d’imprévus. J’ai dû faire une croix sur une partie de mon itinéraire car je m’approchais trop près de la frontière chinoise. Stoppé par une barrière et deux soldats kirghizes, je rentrais dans une zone militarisée. Sans permis, ni guide, c’est retour à l’envoyeur (4 zones réglementées au total dans le pays)   Le poids est l’ennemi des pistes et de l’effort en altitude. Néanmoins j’ai fait le choix de me lester de tous mes petit-déjeuners (céréales) et de tous mes dîners (18 plats lyophilisés REAL) afin de varier les apports nutritionnels et le plaisir d’un plat plus élaboré que je n’aurais pu préparer. Les midis se compléteront lors de mes passages dans les villages. Se réapprovisionner, même dans le plus petit bled est assez facile. Il y a bien souvent de la publicité sur la façade des épiceries, la porte est ouverte sinon il faut sonner. La diversité des produits vendus est assez bonne (meilleure qu’en Mongolie). Pains, tomates, concombres, œufs, fruits, gâteaux secs, soupes chinoises seront, la plupart du temps, l’essentiel de mes déjeuners. L’isolement de certaines parties de mon parcours m’ont contraint à rouler avec 5 jours d’autonomie alimentaire. Pour l’eau, je n’ai rencontré aucun problème, car il est assez simple d’en trouver. Attention toutefois à la filtrer car les troupeaux sont partout. J’avais deux litres sur le vélo chaque matin pour la journée et il m’est arrivé de remplir ma loutre de 10l si j’avais le doute d’en trouver en fin de journée. Un réchaud PRIMUS multi fuel avec de l’essence 95 m’a permis de faire bouillir mon eau pour la soupe et la ré-hydratation de mon plat lyophilisé le soir ainsi que le café, mes céréales du matin et les œufs durs pour le midi.   Mon délire pour ce voyage était de prendre un Fatboy (fauteuil gonflable de 700g). Les minimalistes appellent cela un doudou, lorsque l’objet transporté n’a aucune utilité pour la randonnée. J’ai ADORÉ contempler matin, midi et soir, cette nature si riche, vautré dans autant de confort. Il contrastait tellement avec ma selle que mes pauses étaient devenues des moments de totale plénitude. Je recommande GRAVE !!!!!   Généraliser l’état des pistes serait inutile. Elle va de très bonne à très cassante. A cela, j’ai essayé de rendre ma bicyclette le plus "Tout Terrain" possible avec une cassette 11/34 et un triple plateau 22/32/42, histoire de grimper aux arbres. J’ai ensuite monté ce qu’il y avait de plus gros pour un cadre Surly Disc Trucker, des pneus SCHWALBE MARATHON PLUS MTB de 26x2,25. Gonflés à 2 bars, ils me donnaient un certain amorti et je n’ai déploré aucune crevaison. Je recommande aussi !   L’autonomie en électricité de mes appareils électriques (GPS, smartphone, GOPRO, frontale) m’a été fournie par une batterie additionnelle, elle-même alimentée pendant que je pédalais par un moyeu Dynamo Son via un port USB C.   Les kirghizes sont accueillants, généreux, curieux sans être collants. Ils aiment qu’on les saluent et savoir d’où tu viens. Malheureusement nos conversations étaient très limitées car très peu parlent anglais. Ceci étant dit, il n’est pas surprenant de se retrouver invité à un pique-nique avec un verre de vodka à la main pour le midi.   J’ai été bluffé par la beauté de ce pays qui m’a rapidement mis en confiance. C’est un véritable coup de cœur. http://the-loco-motion.over-blog.com/2022/06/le-kirghizistan-etait-dans-ma-tete-depuis-plusieurs-annees-tres-peu-mediatise-en-france-il-a-pourtant-attire-mon-attention-lorsque-je-suis-tombe-sur-le-blog-d-un-cyclotouriste-ayant-passe-5-semaines-la-bas-ses-photos-sont-magnifiques-j-ai-du.html
Voir le carnet
Le Kirghizistan en solo
Le Kirghizistan en solo
20 jours
par Nuage
5