En diagonale! (partie Sud)
"Ca vous dit, une petite balade à vélo, de Clermont-Ferrand à Bayonne cet été?" que je leur avais dit, à mes copines...
ou les tribulations de 3 filles un peu déjantées, sur les traces de la French Divide, pendant 3 semaines...
ou les tribulations de 3 filles un peu déjantées, sur les traces de la French Divide, pendant 3 semaines...
vélo de randonnée
VTT
/
Quand : 15/07/2020
Durée : 24 jours
Durée : 24 jours
Distance globale :
1054km
Dénivelées :
+13466m /
-13754m
Alti min/max : 5m/1439m
Carnet publié par La Tribu
le 08 oct. 2020
modifié le 25 nov. 2021
modifié le 25 nov. 2021
Mobilité douce
1709 lecteur(s)
-
Vue d'ensemble
Le topo : à trois....de Clermont Ferrand à Toulouse (mise à jour : 21 janv. 2021)
Description :
C’est sûr, cette année, il allait falloir la jouer serré pour trouver un itinéraire de cyclorando original tout en respectant les consignes de sécurité liées à la COVID 19… !
Et pendant ce long printemps de confinement, j’ai eu du temps pour réfléchir à un projet qui respecte à la fois mes envies d’évasion et les contraintes sanitaires.
Point de lointain voyage, donc ; cette année, l’aventure sera « made in France » !
Au hasard des sites internet comme Bikepacking.com ou Mountnpass.com, un nom revenait, qui me faisait friser la rétine et m’excitait le neurone : « Frenchdivide »… Les photos aperçues sur la toile étaient alléchantes et prometteuses. 70% de chemins et de pistes, 30%de petites routes, au travers de nos belles régions de France que je connais finalement si peu…. Le tracé était esthétique, une belle diagonale entre Dunkerque et Bayonne…. Il n’en fallait pas plus pour me faire rêver ! Le voyage commençait….
La transcription de la trace GPS (https://www.visugpx.com/HzfBbAgYqJ) sur mon portable via l’application Maps.me m’a pris un certain temps. Je savais qu’il n’était pas raisonnable d’envisager de parcourir l’itinéraire total (2300 km !) mais une ½ French Divide me séduisait bien, la partie Nord tant qu’à faire, puisque c’est une partie de la France que je ne connais pas. Réflexion faite, la partie Nord, ça veut dire aussi le Grand Est, bien secoué par l’épidémie de Coronavirus…. Je mettrai donc cap au Sud, de Clermont-Ferrand à Bayonne.
Deux copines se joignent à moi pour cette cyclorando, et même si elles ne se connaissent pas, je sais que ça va « matcher » et que nous formerons une super équipe, avec entraide et bonne humeur au programme !
Jennifer pratique le VTT dans la région de Gap, et l’an dernier, nous avons plus ou moins suivi, de Guillestre à Menton, le tracé du Torino-Nice Rallye, une course en vélo Gravel et en autonomie qui a lieu chaque année en septembre.
L’expérience de Marie en matière de voyage à vélo se limite à un tour de Camargue avec moi l’an dernier. J’ai jugé prudent de la prévenir que le relief risquait d’être plus éprouvant qu’aux Saintes Maries de la Mer…. Mais toutes les deux ont la patate et un moral à toute épreuve, je ne suis pas inquiète.
Côté mobilité, il y aura deux VTT avec remorque (AEVON 80l.), et quatre sacoches pour mon Rockrider Décathlon. Pour l’hébergement, nous aurons deux tentes, ce qui nous permettra, à tour de rôle, de profiter d’un peu d’intimité ; enfin, en ce qui concerne la restauration, nous serons autonomes avec popote et gamelles, sans exclure le plaisir d’un petit resto de temps en temps.
Et pendant ce long printemps de confinement, j’ai eu du temps pour réfléchir à un projet qui respecte à la fois mes envies d’évasion et les contraintes sanitaires.
Point de lointain voyage, donc ; cette année, l’aventure sera « made in France » !
Au hasard des sites internet comme Bikepacking.com ou Mountnpass.com, un nom revenait, qui me faisait friser la rétine et m’excitait le neurone : « Frenchdivide »… Les photos aperçues sur la toile étaient alléchantes et prometteuses. 70% de chemins et de pistes, 30%de petites routes, au travers de nos belles régions de France que je connais finalement si peu…. Le tracé était esthétique, une belle diagonale entre Dunkerque et Bayonne…. Il n’en fallait pas plus pour me faire rêver ! Le voyage commençait….
La transcription de la trace GPS (https://www.visugpx.com/HzfBbAgYqJ) sur mon portable via l’application Maps.me m’a pris un certain temps. Je savais qu’il n’était pas raisonnable d’envisager de parcourir l’itinéraire total (2300 km !) mais une ½ French Divide me séduisait bien, la partie Nord tant qu’à faire, puisque c’est une partie de la France que je ne connais pas. Réflexion faite, la partie Nord, ça veut dire aussi le Grand Est, bien secoué par l’épidémie de Coronavirus…. Je mettrai donc cap au Sud, de Clermont-Ferrand à Bayonne.
Deux copines se joignent à moi pour cette cyclorando, et même si elles ne se connaissent pas, je sais que ça va « matcher » et que nous formerons une super équipe, avec entraide et bonne humeur au programme !
Jennifer pratique le VTT dans la région de Gap, et l’an dernier, nous avons plus ou moins suivi, de Guillestre à Menton, le tracé du Torino-Nice Rallye, une course en vélo Gravel et en autonomie qui a lieu chaque année en septembre.
L’expérience de Marie en matière de voyage à vélo se limite à un tour de Camargue avec moi l’an dernier. J’ai jugé prudent de la prévenir que le relief risquait d’être plus éprouvant qu’aux Saintes Maries de la Mer…. Mais toutes les deux ont la patate et un moral à toute épreuve, je ne suis pas inquiète.
Côté mobilité, il y aura deux VTT avec remorque (AEVON 80l.), et quatre sacoches pour mon Rockrider Décathlon. Pour l’hébergement, nous aurons deux tentes, ce qui nous permettra, à tour de rôle, de profiter d’un peu d’intimité ; enfin, en ce qui concerne la restauration, nous serons autonomes avec popote et gamelles, sans exclure le plaisir d’un petit resto de temps en temps.
Le compte-rendu : à trois....de Clermont Ferrand à Toulouse (mise à jour : 21 janv. 2021)
J1 - 15 juillet 2020 - Clermont Ferrand - Ceyrat - 22,2 km - D+ 314m
Nous nous retrouvons toutes les trois le 15 juillet à Clermont Ferrand, point de départ de notre aventure. Les premiers kilomètres sont toujours un peu laborieux, entre l’orientation, la météo à anticiper, nos allures respectives à accorder … Il est vrai que commencer le périple par le Massif Central, ça nous fait entrer tout de suite dans « le dur » ! Et pour mes deux coéquipières, cette première étape passe aussi par l’apprentissage de la remorque !
En cette période de COVID, beaucoup de campings ont fermé, mais le Camping le Chanset, à Ceyrat, ne nous oblige pas à un gros détour.
Premier repas, première nuit sous tente, premier déballage des sacoches…. Et je me dis que j’aurais dû faire une revue de sacs avant le départ. En Maman prévoyante, Jennifer a rempli sa remorque à ras bord : prunes-de-Maman (au moins 2 kg), confiture-maison-et-son-bocal-en-verre, provisions diverses, et je ne parle pas des vêtements (une vraie garde-robe de fille !)… Bon, je ne me moque pas trop quand même, j’ai commencé pareil il y a quelques années… avant que de bonnes copines, rencontrées sur les bords du lac Song Kol, au Kirghizistan - https://www.expemag.com/carnet/cyclo-rando-en-famille-en-terre-kirghize-ete-2015/4 - , ne me parlent de leurs sacoches où tout était pesé au gramme près (mention spéciale pour les culottes : 7 grammes, qui dit mieux ?)
Nous nous retrouvons toutes les trois le 15 juillet à Clermont Ferrand, point de départ de notre aventure. Les premiers kilomètres sont toujours un peu laborieux, entre l’orientation, la météo à anticiper, nos allures respectives à accorder … Il est vrai que commencer le périple par le Massif Central, ça nous fait entrer tout de suite dans « le dur » ! Et pour mes deux coéquipières, cette première étape passe aussi par l’apprentissage de la remorque !
En cette période de COVID, beaucoup de campings ont fermé, mais le Camping le Chanset, à Ceyrat, ne nous oblige pas à un gros détour.
Premier repas, première nuit sous tente, premier déballage des sacoches…. Et je me dis que j’aurais dû faire une revue de sacs avant le départ. En Maman prévoyante, Jennifer a rempli sa remorque à ras bord : prunes-de-Maman (au moins 2 kg), confiture-maison-et-son-bocal-en-verre, provisions diverses, et je ne parle pas des vêtements (une vraie garde-robe de fille !)… Bon, je ne me moque pas trop quand même, j’ai commencé pareil il y a quelques années… avant que de bonnes copines, rencontrées sur les bords du lac Song Kol, au Kirghizistan - https://www.expemag.com/carnet/cyclo-rando-en-famille-en-terre-kirghize-ete-2015/4 - , ne me parlent de leurs sacoches où tout était pesé au gramme près (mention spéciale pour les culottes : 7 grammes, qui dit mieux ?)
Jeudi 16 juillet 2020 – Ceyrat – Lac de Servières – 39,78 km - D+ 1156 m.
Aujourd’hui nous rejoignons l’itinéraire de la French Divide, l’humeur est au beau fixe ! Mais pas la météo : la chaine des Puys est dans la purée de pois, et nous abandonnons le projet d’ascension du Puy de Dôme. Les côtes sont raides pour rejoindre les crêtes du Massif Central. Heureusement nous sommes en France, et en France, on aime manger : bistrots, petits restos, auberges, snacks, et autres cafés jalonnent les routes, et quoi de mieux qu’un café gourmand dégusté au chaud lorsque dehors il pleut ?
Les pistes, difficiles, nous secouent bien, dans la brume, le froid et la pluie, mais nous n’avons pas le stress du chronomètre : alors on avance, doucement mais surement. Il est vrai que pour suivre un tel itinéraire, nous sommes – peut-être – un peu trop chargées. Mais un peu de confort le soir en arrivant à l’étape, c’est quand même appréciable ! Et le confort, ça passe par exemple, par un petit fauteuil pliant (Helinox, 375 gr), ou une douche dans la bassine souple (Sea to Summit, 128 gr) !
Lorsque le soir tombe, nous installons notre bivouac au bord du lac de Servières. Le petit bain après l’effort nous ravigote, (mais chut ! c’est baignade interdite…) et le repas à l’auberge de Guerret juste à côté nous évite de cuisiner sous la pluie !!!
Aujourd’hui nous rejoignons l’itinéraire de la French Divide, l’humeur est au beau fixe ! Mais pas la météo : la chaine des Puys est dans la purée de pois, et nous abandonnons le projet d’ascension du Puy de Dôme. Les côtes sont raides pour rejoindre les crêtes du Massif Central. Heureusement nous sommes en France, et en France, on aime manger : bistrots, petits restos, auberges, snacks, et autres cafés jalonnent les routes, et quoi de mieux qu’un café gourmand dégusté au chaud lorsque dehors il pleut ?
Les pistes, difficiles, nous secouent bien, dans la brume, le froid et la pluie, mais nous n’avons pas le stress du chronomètre : alors on avance, doucement mais surement. Il est vrai que pour suivre un tel itinéraire, nous sommes – peut-être – un peu trop chargées. Mais un peu de confort le soir en arrivant à l’étape, c’est quand même appréciable ! Et le confort, ça passe par exemple, par un petit fauteuil pliant (Helinox, 375 gr), ou une douche dans la bassine souple (Sea to Summit, 128 gr) !
Lorsque le soir tombe, nous installons notre bivouac au bord du lac de Servières. Le petit bain après l’effort nous ravigote, (mais chut ! c’est baignade interdite…) et le repas à l’auberge de Guerret juste à côté nous évite de cuisiner sous la pluie !!!
Vendredi 17 juillet 2020 – Lac de Servières – Bois de Jouvion – 41,83 km - D+ 792 m.
Le temps est toujours maussade, ce qui donne à nos étapes une ambiance particulière. Parcourir ces hautes terres dans le brouillard et l’humidité, c’est magnifique, mais qu’est-ce qu’on se pèle !!! On ne le sait pas encore mais dans quelques jours, nous serons en pleine canicule…
A La Bourboule, nous faisons le plein de fromages locaux et de charcuterie (pour nous, ce sont à la fois des anti-dépresseurs et des produits énergétiques), puis nous traversons la Dordogne avant d’attaquer la montée vers La Tour d’Auvergne.
Les champs sont souvent clôturés à cause du bétail, mais nous trouvons finalement un petit bois pour planter les tentes. Nous ne sommes hélas pas les seules ici : de grosses limaces noires trouvent aussi l’endroit sympa… Et demain, ce sera « revue de tiques » : Jennifer et Marie, qui dormaient sous le tarp, en ont été victimes. Il faut rester vigilant avec les tiques, celles-ci peuvent transmettre la maladie de Lyme.
Le temps est toujours maussade, ce qui donne à nos étapes une ambiance particulière. Parcourir ces hautes terres dans le brouillard et l’humidité, c’est magnifique, mais qu’est-ce qu’on se pèle !!! On ne le sait pas encore mais dans quelques jours, nous serons en pleine canicule…
A La Bourboule, nous faisons le plein de fromages locaux et de charcuterie (pour nous, ce sont à la fois des anti-dépresseurs et des produits énergétiques), puis nous traversons la Dordogne avant d’attaquer la montée vers La Tour d’Auvergne.
Les champs sont souvent clôturés à cause du bétail, mais nous trouvons finalement un petit bois pour planter les tentes. Nous ne sommes hélas pas les seules ici : de grosses limaces noires trouvent aussi l’endroit sympa… Et demain, ce sera « revue de tiques » : Jennifer et Marie, qui dormaient sous le tarp, en ont été victimes. Il faut rester vigilant avec les tiques, celles-ci peuvent transmettre la maladie de Lyme.
Samedi 18 juillet 2020 – Bois de Jouvion – Lac de Neuvic – 65,16 km - D+ 896 m.
L’itinéraire fait du radada, entre montées et descentes, nous progressons. Les paysages sont très beaux, nous traversons une zone de lacs (Lacs et Etangs de la Crégut).
Les descentes sont sérieuses, de ce fait mes patins de freins ont l’air de s’user prématurément, et je profite d’un passage à proximité de Bort les Orgues pour acheter un jeu de patins de secours, on ne sait jamais. Comme d’habitude, j’en profite pour discuter de l’itinéraire avec « les locaux » : le commerçant nous promet de la peine, avec de belles côtes en perspective. Je garde l’information pour moi, pas la peine d’alarmer les troupes, on verra bien sur place, ce sera la surprise…
Les paysages sont magnifiques, et les points de vue sur les rivières, lorsque la route prend de la hauteur, sont de vraies cartes postales. La météo doit être quand même un peu humide par ici, on se croirait en Bretagne : toutes les maisons ont des massifs d’hortensias aux couleurs éclatantes, du rose vif au bleu électrique.
Nous longeons la Dordogne jusqu’au pont de Vernejoux, et c’est là que ça a commencé à se corser. 11 km de montée ininterrompue, pour arriver au lac de Neuvic. Il fait chaud, la route n’en finit plus, les pourcentages sont violents… On peut dire qu’on a bien ramassé !
Enfin nous arrivons au camping municipal juste avant la fermeture. Comme d’habitude, nous faisons office d’animation locale lorsque nous nous installons, les voisins nous regardent d’un œil amusé. Ca aide à nouer le contact : les gens, en général, aiment bien discuter de notre périple, ils sont souvent curieux de notre itinéraire et de notre matériel. Du coup nous en profitons pour leur demander une place sur leur étendage à linge (notre cordelette est trop courte pour qu’on puisse la tendre entre les arbres, ici).
Mais il est tard, l’accueil est fermé, et la perspective de la petite bière de fin de journée s’est envolée…. Il faut dire que la bière du soir, c’est sacré : Marie et Jennifer y pensent en salivant parfois même dès le début de la journée !!! Elles avaient l’air si malheureuses que les voisins, pleins de gentillesse, nous ont offert deux bières et un Périer. Elle est pas belle, la vie ?
L’itinéraire fait du radada, entre montées et descentes, nous progressons. Les paysages sont très beaux, nous traversons une zone de lacs (Lacs et Etangs de la Crégut).
Les descentes sont sérieuses, de ce fait mes patins de freins ont l’air de s’user prématurément, et je profite d’un passage à proximité de Bort les Orgues pour acheter un jeu de patins de secours, on ne sait jamais. Comme d’habitude, j’en profite pour discuter de l’itinéraire avec « les locaux » : le commerçant nous promet de la peine, avec de belles côtes en perspective. Je garde l’information pour moi, pas la peine d’alarmer les troupes, on verra bien sur place, ce sera la surprise…
Les paysages sont magnifiques, et les points de vue sur les rivières, lorsque la route prend de la hauteur, sont de vraies cartes postales. La météo doit être quand même un peu humide par ici, on se croirait en Bretagne : toutes les maisons ont des massifs d’hortensias aux couleurs éclatantes, du rose vif au bleu électrique.
Nous longeons la Dordogne jusqu’au pont de Vernejoux, et c’est là que ça a commencé à se corser. 11 km de montée ininterrompue, pour arriver au lac de Neuvic. Il fait chaud, la route n’en finit plus, les pourcentages sont violents… On peut dire qu’on a bien ramassé !
Enfin nous arrivons au camping municipal juste avant la fermeture. Comme d’habitude, nous faisons office d’animation locale lorsque nous nous installons, les voisins nous regardent d’un œil amusé. Ca aide à nouer le contact : les gens, en général, aiment bien discuter de notre périple, ils sont souvent curieux de notre itinéraire et de notre matériel. Du coup nous en profitons pour leur demander une place sur leur étendage à linge (notre cordelette est trop courte pour qu’on puisse la tendre entre les arbres, ici).
Mais il est tard, l’accueil est fermé, et la perspective de la petite bière de fin de journée s’est envolée…. Il faut dire que la bière du soir, c’est sacré : Marie et Jennifer y pensent en salivant parfois même dès le début de la journée !!! Elles avaient l’air si malheureuses que les voisins, pleins de gentillesse, nous ont offert deux bières et un Périer. Elle est pas belle, la vie ?
Dimanche 19 juillet 2020 – Lac de neuvic – Cireygeol (Lac de Marcillac) – 43,16 km - D+ 632 m.
La chaleur nous a définitivement rattrapées, heureusement l’étape du jour est assez roulante sur les pistes forestières. C’est justement lorsqu’on se dit ça qu’arrive un raidillon épouvantable, un mur, quoi. Du genre qu’on peut pas passer tout seul, il faut se mettre à deux pour pousser un vélo !
Juste avant Lapleau nous nous rafraîchissons sous la belle cascade de Neyrat.
Lors de la pause de midi, après le repas et le petit repos, nous refaisons le plein d’eau auprès d’un monsieur qui nous raconte ses souvenirs d’armée chez les chasseurs alpins.
Et lorsque nous arrivons sur les berges du lac de Marcillac, nous ne résistons pas à la tentation d’un bain et d’une glace et/ou bière, avant d’aller planter les tentes au camping municipal.
La chaleur nous a définitivement rattrapées, heureusement l’étape du jour est assez roulante sur les pistes forestières. C’est justement lorsqu’on se dit ça qu’arrive un raidillon épouvantable, un mur, quoi. Du genre qu’on peut pas passer tout seul, il faut se mettre à deux pour pousser un vélo !
Juste avant Lapleau nous nous rafraîchissons sous la belle cascade de Neyrat.
Lors de la pause de midi, après le repas et le petit repos, nous refaisons le plein d’eau auprès d’un monsieur qui nous raconte ses souvenirs d’armée chez les chasseurs alpins.
Et lorsque nous arrivons sur les berges du lac de Marcillac, nous ne résistons pas à la tentation d’un bain et d’une glace et/ou bière, avant d’aller planter les tentes au camping municipal.
Lundi 20 juillet 2020 - Cireygol – Beaulieu/Dordogne – 62,05 km - D+ 888 m.
Allez, un petit effort pour décoller plus tôt le matin, ça nous permettra de rouler plus longtemps dans la fraicheur du début de journée.
Pour la pause méridienne, nous trouvons un petit étang (oups… c’est en fait une propriété privée, désolée, on n’a pas vu le panneau !), avec une table et des bancs pour le casse-croute, c’est royal. On aurait même pu pêcher des écrevisses pour agrémenter notre repas !
Toujours beaucoup de côtes pour ce trajet, la température flirte avec les 38 degrés. Pour arriver plus vite à l’étape, nous évitons le dernier raidillon (pas contente, Véronique !) et coupons au plus court pour rejoindre Beaulieu sur Dordogne, un village magnifique aux maisons anciennes en pierre et colombages.
Un petit bain dans la rivière pour se refaire une beauté, et hop ! nous sommes présentables pour aller faire un tour au marché paysan, afin de profiter des spécialités locales. Au menu de ce soir, ce sera : truites grillées – polenta et fraises au dessert !
Nuit au camping municipal Panama (13€, très bien, en bord de rivière)
Allez, un petit effort pour décoller plus tôt le matin, ça nous permettra de rouler plus longtemps dans la fraicheur du début de journée.
Pour la pause méridienne, nous trouvons un petit étang (oups… c’est en fait une propriété privée, désolée, on n’a pas vu le panneau !), avec une table et des bancs pour le casse-croute, c’est royal. On aurait même pu pêcher des écrevisses pour agrémenter notre repas !
Toujours beaucoup de côtes pour ce trajet, la température flirte avec les 38 degrés. Pour arriver plus vite à l’étape, nous évitons le dernier raidillon (pas contente, Véronique !) et coupons au plus court pour rejoindre Beaulieu sur Dordogne, un village magnifique aux maisons anciennes en pierre et colombages.
Un petit bain dans la rivière pour se refaire une beauté, et hop ! nous sommes présentables pour aller faire un tour au marché paysan, afin de profiter des spécialités locales. Au menu de ce soir, ce sera : truites grillées – polenta et fraises au dessert !
Nuit au camping municipal Panama (13€, très bien, en bord de rivière)
Mardi 21 juillet 2020 – Beaulieu – Loubressac – 32,93 km - D+ 551 m.
Nos belles résolutions de réveil matinal se sont envolées, puisque nous décollons vers 10h00, puis nous traînons devant un café liégeois jusqu’à 10.40… on ne peut pas dire que ça aide beaucoup pour attaquer les côtes !
Deux montées (bien, bien dures), et quelques descentes plus tard, nous passons un croisement indiquant Loubressac, 9km. Quoi ??? Déjà ??? Ma parole, nous a avons été rapides comme l’éclair pour être déjà chez M.Françoise, une copine d’enfance, chez qui nous avons prévu de faire halte. Nous serons reçues comme des princesses, bref, deux jours de bonheur, de visites culturelles, de bons petits plats, et de bons moments partagés. La route qui mène sur le causse nous fait regretter la fraîcheur du bain de midi dans la Dordogne mais la piscine à l’arrivée a été bien appréciée.
Nos belles résolutions de réveil matinal se sont envolées, puisque nous décollons vers 10h00, puis nous traînons devant un café liégeois jusqu’à 10.40… on ne peut pas dire que ça aide beaucoup pour attaquer les côtes !
Deux montées (bien, bien dures), et quelques descentes plus tard, nous passons un croisement indiquant Loubressac, 9km. Quoi ??? Déjà ??? Ma parole, nous a avons été rapides comme l’éclair pour être déjà chez M.Françoise, une copine d’enfance, chez qui nous avons prévu de faire halte. Nous serons reçues comme des princesses, bref, deux jours de bonheur, de visites culturelles, de bons petits plats, et de bons moments partagés. La route qui mène sur le causse nous fait regretter la fraîcheur du bain de midi dans la Dordogne mais la piscine à l’arrivée a été bien appréciée.
Mercredi 22 juillet 2020 – Loubressac – repos
Cette journée de pause a été appréciée, à l’unanimité ! Au programme : visite de Loubressac, puis déplacement (en voiture !!) jusqu’à Carennac afin de visiter le château des Doyens (XVIe s.), un château style Renaissance en pierres de taille blanches, avec un tympan richement sculpté. Le cloître est lui aussi magnifique.
L’après-midi, nous visitons le château de Montal, avec son riche mobilier, ses peintures et tapisseries, et son magnifique jardin à la française. Construit au XVIe s., il n’a jamais été achevé . Vendu, pillé, utilisé comme auberge, son avenir semblait compromis, jusqu’à ce qu’un collectionneur, Maurice Fenaille, le rachète en 1908. Sa fortune et ses relations lui permettront de récupérer frises, lucarnes, cheminées, et ornements qui avaient été vendus par les propriétaires précédents. Ce qui n’a pu être récupéré a été refait à l’identique par un artisan du nom de Matruchot, travaillant pour Rodin. En 1913, le château, admirablement restauré, a été cédé à l’Etat.
Nous terminons la journée avec la visite du château rouge de Castelnau-Bretenoux, qui remonte au XIIe siècle. De l’époque médiévale, il a gardé un beau donjon. Aménagé pour les besoins militaires, embelli pour le rendre agréable et fonctionnel, il a traversé les siècles mais le temps faisant son œuvre, il tombe peu à peu en ruine. Un incendie, en 1851, aurait pu le faire disparaître, mais Jean Mouliérat le rachète aux enchères en 1896 et va entreprendre sa restauration. Il y consacrera trente ans de sa vie, avant de le céder à l’état, enrichi de collections, d’œuvres d’art, de meubles, de sculptures et de peintures.
Après ces visites, nous rentrons en stop à Loubressac. Le chauffeur, tout émoustillé sans doute d’avoir trois jolies filles à son bord, en oublie de regarder la route – et le compteur de vitesse. Nous nous cramponnons aux poignées de portières, et en moins de deux, nous arrivons à destination.
Cette journée de pause a été appréciée, à l’unanimité ! Au programme : visite de Loubressac, puis déplacement (en voiture !!) jusqu’à Carennac afin de visiter le château des Doyens (XVIe s.), un château style Renaissance en pierres de taille blanches, avec un tympan richement sculpté. Le cloître est lui aussi magnifique.
L’après-midi, nous visitons le château de Montal, avec son riche mobilier, ses peintures et tapisseries, et son magnifique jardin à la française. Construit au XVIe s., il n’a jamais été achevé . Vendu, pillé, utilisé comme auberge, son avenir semblait compromis, jusqu’à ce qu’un collectionneur, Maurice Fenaille, le rachète en 1908. Sa fortune et ses relations lui permettront de récupérer frises, lucarnes, cheminées, et ornements qui avaient été vendus par les propriétaires précédents. Ce qui n’a pu être récupéré a été refait à l’identique par un artisan du nom de Matruchot, travaillant pour Rodin. En 1913, le château, admirablement restauré, a été cédé à l’Etat.
Nous terminons la journée avec la visite du château rouge de Castelnau-Bretenoux, qui remonte au XIIe siècle. De l’époque médiévale, il a gardé un beau donjon. Aménagé pour les besoins militaires, embelli pour le rendre agréable et fonctionnel, il a traversé les siècles mais le temps faisant son œuvre, il tombe peu à peu en ruine. Un incendie, en 1851, aurait pu le faire disparaître, mais Jean Mouliérat le rachète aux enchères en 1896 et va entreprendre sa restauration. Il y consacrera trente ans de sa vie, avant de le céder à l’état, enrichi de collections, d’œuvres d’art, de meubles, de sculptures et de peintures.
Après ces visites, nous rentrons en stop à Loubressac. Le chauffeur, tout émoustillé sans doute d’avoir trois jolies filles à son bord, en oublie de regarder la route – et le compteur de vitesse. Nous nous cramponnons aux poignées de portières, et en moins de deux, nous arrivons à destination.
Jeudi 23 juillet 2020 – Loubresac – Montfaucon – 48,55 km - D+689 m.
Ah qu’il est difficile de quitter la douceur et le confort d’un foyer si accueillant ! Comme il serait facile de grapiller encore une petite journée de repos ! Cette pause en bonne compagnie a été bien appréciée, et nous repartons ragaillardies, prêtes « à en découdre » avec ces maudites côtes qui nous font tant souffrir ! Comme d’habitude, le tracé est difficile. La petite pause dans la matinée pour flâner un peu dans les ruelles de Rocamadour est bienvenue. Puis nous retrouvons les pistes et les cigales, à travers les forêts de chênes kermesse. Notre itinéraire suit le tracé de Saint Jacques de Compostelle, il n’y a qu’à suivre les coquillages qui servent de balisage ! Des abris jalonnent le chemin, avec parfois du ravitaillement en eau, pour les pèlerins.
A Montfaucon, alors que nous ravitaillons à la supérette, le tenancier du bar nous informe que moyennant une somme modique (10€/tente), nous pouvons planter la tente dans le jardin du prieuré et bénéficier des douches-wc-cuisine. On ne va pas se faire « prier » !! Sinon, nous aurions pu camper au bord de l’étang, comme prévu, mais ça aurait été plus rustique.
Ah qu’il est difficile de quitter la douceur et le confort d’un foyer si accueillant ! Comme il serait facile de grapiller encore une petite journée de repos ! Cette pause en bonne compagnie a été bien appréciée, et nous repartons ragaillardies, prêtes « à en découdre » avec ces maudites côtes qui nous font tant souffrir ! Comme d’habitude, le tracé est difficile. La petite pause dans la matinée pour flâner un peu dans les ruelles de Rocamadour est bienvenue. Puis nous retrouvons les pistes et les cigales, à travers les forêts de chênes kermesse. Notre itinéraire suit le tracé de Saint Jacques de Compostelle, il n’y a qu’à suivre les coquillages qui servent de balisage ! Des abris jalonnent le chemin, avec parfois du ravitaillement en eau, pour les pèlerins.
A Montfaucon, alors que nous ravitaillons à la supérette, le tenancier du bar nous informe que moyennant une somme modique (10€/tente), nous pouvons planter la tente dans le jardin du prieuré et bénéficier des douches-wc-cuisine. On ne va pas se faire « prier » !! Sinon, nous aurions pu camper au bord de l’étang, comme prévu, mais ça aurait été plus rustique.
Vendredi 24 juillet 2020 – Montfaucon – Vers – 47,97 km - D+687 m.
Les pistouilles sont parfois un peu « rugueuses », Marie en fait les frais dans une descente, où elle bloque sa roue contre un caillou. Du coup, elle nous fait un beau soleil par-dessus le guidon, avant d’atterrir en contrebas, contre le tronc d’un chêne… Elle ressort de la mésaventure avec une grosse douleur aux côtes. Mais, têtue comme les basque le sont parfois, elle serre les dents et non-non-non, « aller voir le médecin ?mais pour quoi faire ? »….
Nous continuons donc, à travers les chemins et les pistes, pour arriver en fin de journée vers Vers. Les rivières sillonnent la région, et nous ne pouvons résister au plaisir de quelques ploufs régénérants (au moins autant qu’une bière) à la fin de la journée. A Vers, c’est le Vers qui coule et qui vient se jeter dans le Lot. Le restaurant « la truite dorée » affiche complet, mais des pizzas-glaces-gâteau aux noix feront très bien l’affaire, avant d’aller planter les tentes en bord de rivière (en face du camping municipal…)
Les pistouilles sont parfois un peu « rugueuses », Marie en fait les frais dans une descente, où elle bloque sa roue contre un caillou. Du coup, elle nous fait un beau soleil par-dessus le guidon, avant d’atterrir en contrebas, contre le tronc d’un chêne… Elle ressort de la mésaventure avec une grosse douleur aux côtes. Mais, têtue comme les basque le sont parfois, elle serre les dents et non-non-non, « aller voir le médecin ?mais pour quoi faire ? »….
Nous continuons donc, à travers les chemins et les pistes, pour arriver en fin de journée vers Vers. Les rivières sillonnent la région, et nous ne pouvons résister au plaisir de quelques ploufs régénérants (au moins autant qu’une bière) à la fin de la journée. A Vers, c’est le Vers qui coule et qui vient se jeter dans le Lot. Le restaurant « la truite dorée » affiche complet, mais des pizzas-glaces-gâteau aux noix feront très bien l’affaire, avant d’aller planter les tentes en bord de rivière (en face du camping municipal…)
Samedi 25 juillet 2020 – Vers – La Capelle Livron – 52,27 km – 788 m.
Tiens, encore des montées ???
Mais une fois sur les crêtes, entre terre et ciel, au milieu des chênes, c’est trop beau. Nous sommes seules au monde, la piste est magnifique, des bories (abris de pierres sèches) ont été construites çà et là. La forêt est sillonnée de murets en pierres sèches recouverts de mousses.
A Varaire, nous croisons un monsieur qui prend le frais devant chez lui. C’est l’occasion de faire une pause et de lui demander de l’eau (oui, oui, promis, on ne dira pas à la dame de la supérette, sinon, quoi ? Il va se faire rouspéter parce qu’à ce rythme-là, elle ne vend plus de bouteilles d’eau ?!!)
Arrivées à La Capelle Livron, nous montons le bivouac derrière la salle des fêtes après avoir fait le plein d’eau auprès d’un couple d’anglais très sympas qui habitent à proximité.
Tiens, encore des montées ???
Mais une fois sur les crêtes, entre terre et ciel, au milieu des chênes, c’est trop beau. Nous sommes seules au monde, la piste est magnifique, des bories (abris de pierres sèches) ont été construites çà et là. La forêt est sillonnée de murets en pierres sèches recouverts de mousses.
A Varaire, nous croisons un monsieur qui prend le frais devant chez lui. C’est l’occasion de faire une pause et de lui demander de l’eau (oui, oui, promis, on ne dira pas à la dame de la supérette, sinon, quoi ? Il va se faire rouspéter parce qu’à ce rythme-là, elle ne vend plus de bouteilles d’eau ?!!)
Arrivées à La Capelle Livron, nous montons le bivouac derrière la salle des fêtes après avoir fait le plein d’eau auprès d’un couple d’anglais très sympas qui habitent à proximité.
Dimanche 26 juillet 2020 – La Capelle Livron – Bruniquel – 49,01 km – D+ 782m.
Marie nous quitte pour ces premiers kilomètres au départ de la Capelle Livron. Elle préfère suivre la route afin d’économiser sa côte, nous nous retrouverons à Saint Antonin Nobleval. Eh bé de notre côté, c’était un très joli single, bien raide, bien difficile, avec beaucoup de caillasses. Ah oui, pendant qu’on poussait, suait, souffrait, on a bien pensé à Marie, sans doute en train de siroter un petit café sur la place du marché de Saint Antonin… !
Nous suivons l’Aveyron de haut avant de descendre jusqu’à Bruniquel où le camping est malheureusement fermé. Un peu plus loin, nous trouvons un emplacement le long de la rivière, à Brian de Vère. Petit bain, lessive, et au lit ! Pour les amateurs de films classiques, le château de Bruniquel a servi de lieu de tournage au film « le vieux fusil ».
Marie nous quitte pour ces premiers kilomètres au départ de la Capelle Livron. Elle préfère suivre la route afin d’économiser sa côte, nous nous retrouverons à Saint Antonin Nobleval. Eh bé de notre côté, c’était un très joli single, bien raide, bien difficile, avec beaucoup de caillasses. Ah oui, pendant qu’on poussait, suait, souffrait, on a bien pensé à Marie, sans doute en train de siroter un petit café sur la place du marché de Saint Antonin… !
Nous suivons l’Aveyron de haut avant de descendre jusqu’à Bruniquel où le camping est malheureusement fermé. Un peu plus loin, nous trouvons un emplacement le long de la rivière, à Brian de Vère. Petit bain, lessive, et au lit ! Pour les amateurs de films classiques, le château de Bruniquel a servi de lieu de tournage au film « le vieux fusil ».
Lundi 27 juillet 2020 – Bruniquel – Salvagnac – 27,87 km – D+ 545 m.
On commence par une looongue remontée sur route ce matin. Et pendant les montées, on ne va pas vite, on a le temps de réfléchir aux bêtises qu’on pourrait faire. C’est comme ça qu’on se retrouve au milieu de nulle part, à faire un shooting pour la revue playboy. C’est Jennifer qui a eu l’idée de la photo topless sur son vélo, pour souhaiter un bon anniversaire à son homme. Et comme les bêtises, c’est encore mieux quand on les partage, on s’est retrouvées toutes les trois à faire les zouaves à moitié à poil sur une petite route du Tarn et Garonne… Heureusement, le coin n’est pas très fréquenté !
A midi, petite pause dans le village pittoresque de Puycelsi, avant de plonger dans la fournaise de l’après-midi. Heureusement, cette région est bien irriguée, et les cours d’eau sont nombreux. Il fait tellement chaud qu’on se baigne tout habillées ; de toutes façons, on sèche en cinq minutes.
Aujourd’hui l’étape est courte, nous avons rendez-vous à Sauvignac avec Béa, une copine du temps de notre folle jeunesse à Marie et à moi. On lui a promis un cassoulet sur le camping gaz (la température oscille entre 35 et 40 degrés…), et une nuit sous tente, mais rien n’y fait. Qu’importe, nous partageons de bons moments autour du repas (on abandonne l'idée du Cassoulet, qu'il aurait fallu laisser mijoter longtemps; ce soir, ce sera saucisse de canard – pâtes pour nous, salade de tomates – avocat pour Béa. Le cholestérol, ça se mérite !)
On commence par une looongue remontée sur route ce matin. Et pendant les montées, on ne va pas vite, on a le temps de réfléchir aux bêtises qu’on pourrait faire. C’est comme ça qu’on se retrouve au milieu de nulle part, à faire un shooting pour la revue playboy. C’est Jennifer qui a eu l’idée de la photo topless sur son vélo, pour souhaiter un bon anniversaire à son homme. Et comme les bêtises, c’est encore mieux quand on les partage, on s’est retrouvées toutes les trois à faire les zouaves à moitié à poil sur une petite route du Tarn et Garonne… Heureusement, le coin n’est pas très fréquenté !
A midi, petite pause dans le village pittoresque de Puycelsi, avant de plonger dans la fournaise de l’après-midi. Heureusement, cette région est bien irriguée, et les cours d’eau sont nombreux. Il fait tellement chaud qu’on se baigne tout habillées ; de toutes façons, on sèche en cinq minutes.
Aujourd’hui l’étape est courte, nous avons rendez-vous à Sauvignac avec Béa, une copine du temps de notre folle jeunesse à Marie et à moi. On lui a promis un cassoulet sur le camping gaz (la température oscille entre 35 et 40 degrés…), et une nuit sous tente, mais rien n’y fait. Qu’importe, nous partageons de bons moments autour du repas (on abandonne l'idée du Cassoulet, qu'il aurait fallu laisser mijoter longtemps; ce soir, ce sera saucisse de canard – pâtes pour nous, salade de tomates – avocat pour Béa. Le cholestérol, ça se mérite !)
Mardi 28 juillet 2020 –Salvagnac – Toulouse – 47,07 km – D+ 235 m
Après 17 km, nous quittons l’itinéraire de la French Divide afin d’accompagner Jennifer jusqu’à Toulouse, où elle doit prendre le train pour retrouver sa petite famille. Nous posons nos tentes au camping du Rupé au bord du canal latéral à la Garonne, et à quelques kilomètres du centre-ville de Toulouse. 25€ pour nous trois ; le camping est sympa et attentif au bien être des simples campeurs, chose rare qui mérite d’être signalée. Souvent, les tentes sont reléguées au fin fond des terrains de camping, entre la route et les poubelles – j’exagère à peine – pendant que les mobil-homes, caravanes et camping-cars bénéficient de l’herbe grasse et des emplacements à l’ombre. Ici, sur la zone réservée aux tentes, il y a des tables et des bancs, des étendages à linge, une grande tente pour se mette à l’abri en cas de pluie et même des multiprises en libre accès pour recharger les portables. Le camping du Rupé, à Toulouse, une adresse sympa à retenir, donc !
Ce soir, nous irons noyer notre chagrin de voir partir Jennifer, dans le cidre, à la crêperie « chez pépé », avant de visiter Toulouse by night : la place du Capitole (étrangement déserte), l’église Saint Sernin.
Après 17 km, nous quittons l’itinéraire de la French Divide afin d’accompagner Jennifer jusqu’à Toulouse, où elle doit prendre le train pour retrouver sa petite famille. Nous posons nos tentes au camping du Rupé au bord du canal latéral à la Garonne, et à quelques kilomètres du centre-ville de Toulouse. 25€ pour nous trois ; le camping est sympa et attentif au bien être des simples campeurs, chose rare qui mérite d’être signalée. Souvent, les tentes sont reléguées au fin fond des terrains de camping, entre la route et les poubelles – j’exagère à peine – pendant que les mobil-homes, caravanes et camping-cars bénéficient de l’herbe grasse et des emplacements à l’ombre. Ici, sur la zone réservée aux tentes, il y a des tables et des bancs, des étendages à linge, une grande tente pour se mette à l’abri en cas de pluie et même des multiprises en libre accès pour recharger les portables. Le camping du Rupé, à Toulouse, une adresse sympa à retenir, donc !
Ce soir, nous irons noyer notre chagrin de voir partir Jennifer, dans le cidre, à la crêperie « chez pépé », avant de visiter Toulouse by night : la place du Capitole (étrangement déserte), l’église Saint Sernin.