Tour péninsule du Yucatan, Mexique

Préparatifs :

Evidemment nous n'avions rien préparé à l'avance et avons continuer à appliquer ce principe jusqu'à la fin, avec ses avantages et inconvénients.

D'abord les vélos : quand nous annonçons à nos proches vivant à Mexico que nous allons partir pour quelques jours à vélo (et puis la durée également était indéterminée, on pensait 15 jours au début, pour arriver à un mois !), ceux-ci nous ont proposé les leur.

Stephane me prête donc son vélo tout acier, un rustique comme j'aime bien.

Carlos prête à Myrtille un ancien sien (il lui propose un de ses nouveaux valant quelques milliers d'euros, nous déclinons bien vite cette proposition).

De petits essais dans la ville de Mexico nous convainc, reste à les équiper ! Pour cela une seule adresse, la calle san Pablo.

Cette rue est impressionnante : tout une série de magasins de vélo, proposant presque tout les accessoires possibles et imiginables. Sauf peut-être des sacoches de voyage. Et c'est bien la seule chose que nous avions emportés de France.

Voilà donc notre équipement prêt !!! On le testera durant quelques sorties journées, encore dans la ville de Mexico, puis autour de la ville de Oaxaca, avant de laisser tomber définitivement l'excellent réseau de bus à San Cristobal de las casas, dans l'état du Chiapas : c'est décidé, on part de là !!!



Le voyage en bus jusqu a San Cristobal de las casas s est bien passe apres les 11h de route sur de petites routes sinueuses (mais heureusement tout ...

Leve 7h, nous nous extirpons du dortoir a pas feutres pour ne pas réveiller les autres qui sont rentres bien tard. Quelques bananes et une tasse de the plus tard, nous attaquons la route 190 direction Comitan. Objectif Ocosingo/Tonina. Nous sommes confiants. San Cristobal est a 2100 m d altitude –Tonina a 900 m… ca va descendre¡¡¡ Bon, bien sur ca commence par monter car San Cris est dans une cuvette. La route est hyper frequentee et il y a de gros camions qui deservent les carrieres environnantes… on sert les fesses. Les velos avancent, on prend nos marques. On est trop heureux… enfin d etre dans le paysage. On croise pas grand-chose avant 1 petite heure, euh si une petite migale noir et orange de 8 cm de long qui descend la route pepere. Ca monte toujours, un col, un plateau, puis la bifurcation : direction Palenque enfin sur une route moins grosse ! Ca monte toujours… les velos avancent… Nous sommes dans des pinedes a 2500 c est la montagne. Puis voila une petite descente et , a nouveau un plateau, … Les paysages defilent : pinedes, prairies paturees, pinedes… apparaissent alors les forets de feuillus et les champs de mais… de petits carres dans le grand vert. 4 h plus tard nous nous arretons a Oxchul pour manger quelque chose, il nous reste une quarantaine de bornes il semble. Le restaurateur nous dit que « apres, pas de soucis, ca descend » : pura bajada¡ On se frotte les mains enfin ! Des heures plus tard, ca continue de monter, puis descendre,...

Leve dans le brouillard, on se rend compte qu on est trop tard : le soleil est déjà tres chaud. Mais pas de probleme, on nous affirme que c est « pura bajada ». Tal vez una pequeña subida.

Ca tape fort dans les premiers lacets de la montee, au point ou on se demande si on est sur la bonne route. Apres quelques lacets de plus on verifie qu on est bien sur la bonne route. Ensuite on se pose des questions sur notre comprehension de l espagnol : t es sur que bajada ca veut dire descente ? Au bout de quelques heures on est certain de l humour local, ca monte, et ca descendra apres !

On s abrite du soleil dans une abarrote (epicerie qui dans le Chiapas sert aussi de pompe a essence …ceci est bien sur vite dit car les bidons, de 5, 10, 20 L sont exposes sur le bord de la route un peu a l ombre ). On est toujours bien contents de les trouver ces petits coins de briques et de brocs ou il y a toujours une bouteille d eau fraiche, un coca, une cochonerie… Une petite pause et ca repart… on s apercoit qu on n arrivera pas a Palenche ce soir la. Il reste encore long… une cinquantaine de kilometre peut etre mais combien de montagnes russes du Chiapas a franchir encore… Un peu plus prevoyant que la veille nous decidons de nous arreter dans le parc naturel de Agua Azul (un des nombreux endroits visites par les tours operators). A l intersection, vers 18h, nous posons la question a un autochtone : cuanto bajada o subida¿ 4 km todo bien… subida. Aller encore un effort, ca va monter mais il...

Leve tot cette fois, un dernier petit bain dans Agua Azul est nous sommes prets a affronter l horrible montee devalee hier. Petit plateau, petit pignon… la tete dans le guidon… ca monte, ca monte beaucoup mieux que prevu… on a bien recupere on est en forme. Il doit rester une 60aine de kilometres pour Palenque, dans l aprem on y sera et on ira visiter les pyramides… Confiants, encore un peu trop peut etre… ca descend youhooo !! ca monte ho… et c est reparti pour les montagnes russes du Chiapas. La chaleur nous assome a 11h30. On fait un premier break. On mange 3 carottes… pas d abarrote sur le chemin. Apres une petite heure ayant vu quelques nuages nous repartons. 30 min plus loin dans un virage au bord de la route on s arrete de nouveau : Mais ou est  l orage ??? Il fait trop chaud on a plus beaucoup d eau. La chaleur nous tue. On s arrete un peu plus longtemps. On repart et pour cette fois se sera la bonne. Il reste une vingtaine de bornes. Ca monte et ca descend encore, puis le paysage s ouvre et la devant nous il n y a plus que la plaine toute verte et plate : la jungle !!! Ca descend, On voit Palenque au loin. Lache les freins¡¡¡¡  Et quand ca descend ca va comme le vent!!! C est trop agreable. Il reste encore une vingtaine de kilometres cependant apres cette belle glissade des montagnes... nous passons a cote d une riviere ou les gens se baignent et font des barbecus ( nous sommes dimache). Nous faisons comme eux apres s estre enfile 2L d agua de jamaica (= tisane d ...

Lundi, jour de repos instaure par le calendrier Maya des cyclistes.

Rien ne vaut un peu de visite culturelle pour entretenir l esprit et reposer le corps. Nous partons donc avec nos velos pour les 2 km qui nous separent du site des pyramides de Palenque. Ca monte... pas grave aujourd hui c est repos.

Le site de Palenque est monumental. Nous sommes sous le charme de ces temples tres bien restaures et en cours de restauration entoures de jungle. De plus, l office du tourisme pour satisfaire les touristes diffuse en fond des rugissements de jaguar. Des cris effrayants. Ils commencent assez tot puisque a 7h leur CD tournait deja... nous apprendront en fin de journee qu il ne s agit pas d ambiance sonore touristique mais bien du petit singe mascote du parc naturel Mono sagarate (probablement en francais le singe hurleur ou sinon c est comme ca qu il faut l appeler). Des iguanes de 50 cm de long se font griller au soleil. Des chauves-souris dorment dans les temples.

Apres avoir gravi une 10aine de pyramides (chaque marche fait au moins 40 cm de haut, et il y en a un certain nombre), nous faisons une petite balade d 1h dans la jungle sur un pseudo sentier. On est au coeur d une foret magnifique ou les arbres sont extremement haut. tout est verdoyant. On espere apercevoir les singes. On voit des lezards qui courent sur 2 pattes, d autres sur 4, d autres avec des couleurs bariolees. Toujours les papillons enormes rouge, vert, bleu...

Pour finir la journee de repos, nous partons...

Reveille par les hurlements des singes et les glouglou des dindons du camping nous en profitons pour partir tot et rouler a la fraiche... ce sera desormais notre rythme... depart vers 6h30-7h arret vers 12h puis reprise de la route vers 14-16h jusqu a 18-19 avant la nuit qui tombe a 20h.

Nous traversons Palenque. Il y a deja de l activite. Les ecoliers en uniforme se rendent a l ecole. Les travailleurs sont la le travail des routes a egalement repris... Nous avons decide de quitter la route principale qui est trop passante pour des routes plus petites... seulement, ces petites routes n existent pas toutes sur nos cartes... on demandera donc au fur et a mesure des besoins notre chemin. Nous partons en direction de la ville de La Liberdad. Petite route tres qgreqble. le goudron est assez bon ca roule... ca va mieux! La Selva laisse place a de grandes patures ou se trouvent chevaux et vaches. Il y a aussi des sortent de peupleraies (sans peupliers), des palmeraies (huile??), des champs de mais. Fini la montagne. Ca defile. Vers midi on s arrete dans un comedor economico on mange un morceau et on fait une sieste.

Nous repartons sur des petites routes, puis nous empruntons la route qui part vers l est en direction du Guatemala. C est une petite route ou il y a pas mal de trafic. C est toujours plat, on avance bien. Il y a un peu des nuages ca aide... Sur le bord du chemin Myrtille voit un singe qui grimpe dans un arbre. Le voici enfin! Nous passons dans une zone avec beaucoup...

L etape du jour c est decide la veille au soir : on esperait passer par de petites routes qui n existaient pas sur nos cartes, mais nous sommes tombes sur LA personne qui savait. Cette personne est ne la ou la route disparait : El triumfo !

Nous nous y arretons pour le repas de midi (a 10h, ici on commence tot vu la chaleur). Apres avoir tres bien mage et discute de nouveau avec les locaux, on repart sur la route qui n existe pas mais qui s avere excellente !!!

Par contre les nuages persistent et deviennent d une noirceur inquietante, aujourd hui c est pour nous ! Apres une premiere averse, on enfile les ponchos, et c est le deluge, pas d abris. On attend sous la pluie, mais au vu du ciel, on se decide a continuer quelques kilometres pour rouver un abris : On la trouvera a la tolva, la croisee des chemins, sous un arret de bus, avec quelques autres mexicains !

Le deluge prend fin, bapteme de pluie tropicale, et on avale les derniers kilometres jusqu a la calanderia, ville sans charme ou nous passons la nuit. On se decide pour aller vers chetumal, rejoindre la cote Est !

Nous avons quitte les petites routes de traverse pour la route federale qui traverse l Etat du Campeche, la route 186. Une grosse route pas ultra frequentee mais peu interessante d un point de vu payager. La route est assez plate avec quelques bosses de temps a autre. Nous sommes doubles par des motos, des pickup, les voitures, et les semi-remorques... des enormes trucks qui vibrent un peu. Les gens continuent a klaksonner, a nous faire des signes.

Jeudi donc etape: la candelaria, fransisco escarsega (d ou nous avons actualise les articles precedents) et Silvituc.La chaleur de la journee a ete ecrasante. 2h dans un ciber climatise nous ont repare et nous avons encore beaucoup pedale l aprem. Plus de 110 km parcourus recompenses par un bivouac tres sympa au bord d un etang magnifique. Dommage nous sommes arrives tard et partis tot et les oiseaux etaient invisibles ou au dortoir.

vendredi petite etape jusqu a l entree de la reserve de biosfera de Calakmul. Une soixantaine de kilometre.

La federale longe une grande foret qui s etend dans tout le sur de la peninsule du Yucatan. Calakmul est la partie protegee de l iceberg. C est egalement un site archelologique au coeur de la jungle. Le site est desservi par une route payante de 60 km. Nous avons donc decide de nous y rendre. L eloignement du site nous garanti la tranquilite cependant il necessite egalement un peu d organisation logistique pour le campement et la nourriture puisqu il n y a rien dans le parc a part les "gard...

Calakmul, la nature sous l embleme du Jaguar (prononce "RAGOUAR" a la mexicana). Patrimoine mondial de l UNESCO.

La plus grande foret tropicale de la peninsule du Yucatan (Campeche, Yucatan, Quintana Roo, Guatemala, Belize) qui heberge une grande diversite de faune, de flore et egalement de nombreux sites archeologiques mayas de l epoque classique (Calakmul, Becan, Balakan, Xpuril, Hormigero, etc...). Les especes phares sont les felins: Il y en a 5 sur les 8 presents au Mexique: le juaguar, le puma, le tigrillo, le leoncillo, l ocelote. 92 mammiferes au total (dont 45 chauves-souris¡)

Nous passons donc vers 13h vendredi la barriere au kilometre 0... pour une vingtaine de bornes vers le lieu ou nous pourrons camper en securite. La route est bordee d arbres ce qui nous ombrage et nous raffraichit. Il y a plein de bruits, des animaux qui s enfuient a notre arrivee. Au kilometre 20, se trouve l entree du parc. Nous sommes accueillis par 3 personnes ... on est un peu rince par la chaleur. Le bivouac est tres sympa et il n y a personne d autre. Nos affaires dechargees, nous allons visiter le petit musee  du site et profitons de notre arrivee tot pour se promener autour du camp. Nous sommes emerveilles par le balet des toucans avec leur grand bec multicolor, la bataille de jeunes coatis (sorte de blaireau), les arbres, les chemins de fournis enormes, les papillons toujours colores... Nous sympathisons avec les gardiens du lieu qui nous donnent des conseils pour le lendemain, po...

Nous avons quitte tot la reserve de Calakmul ce dimanche matin. Le camp plie et nos velos charges nous nous elancons sur cette petite route bordee par la selva (foret) pour avaler les 20 km qui nous separe de la carretera federale. Nous avons dejeune light car nous n avions pas prevu ce repas... le break petit dej est donc prevu une fois la civilisation retrouvee. La route se fait bien. On avance. Vers 10 h nous sommes a la cabane de peage. Yves part chercher quelques vivres a une epicerie 1 km avant le carrefour et Myrtille discute avec les gardes-barriere. Nous faisons le point sur le nom des animaux que nous anons rencontres pendant ces 2j et ecoutons attentivement les histoires de jaguars.

Notre snack avale, nous repartons. Il ne fait pas trop chaud. Le ciel est voile. Ca avance bien malgre un petit vent de face. Om avance, on vise la ville de Xpujil (Chpouril). Vers 13h on commence a avoir faim et on lorgne les comedors du bord de la route... Myrtille semble ne plus vouloir s arreter... elle fonce tete baissee... Yves a vu les nuages, il s inquiete. 15 min plus tard nous nous abritons dans un abri bus... il pleut. Inutile d aller plus loin. Nous en profitons pour faire un brin de causette avec un monsieur dont la voiture est en panne sur le bord de la route. "Pourquoi faites vous ce voyage en velo? Pourquoi ne prenez vous pas le bus ou une voiture??" . Le monsieur depanne, l averse passe nous repartons avec nos ponchos vers Xpujil que nous atteignons vers 14h-15h. ...

Les 25 km nous separant de Chetumal nous ont encore bien a l epreuve. Nous avions un vent fort de face... partis un peu plus tard qu a l habitude, la chaleur nous a bien surpris... mais bon vers 10h nous etions au bord de la Bahia de Chetumal accueillis par un vol de fregates et de pelicans gris et une eau laiteuse turquoise. La mer!... Pas emcore tout a fait puisque la baie de Chetumal est un melange d eau douce et d eau salee.

Apres un breve tour de la ville nous avons trouve une petite aire de camping a 6 km au nord dans la ville de la calderitas. C est grand luxe¡¡ Il y a piscine et ca donne sur la mer. Un vrai bonheur pour se raffraichir. On se pose donc un peu. On fait de petits reglages mecaniques, la lessive, la sieste.... le soir nous repartons avec nos velos pour profiter des marisquerias (resto de fruits de mer). Nous dinons d un riche repas de poissons et poulpes pour Yves.  C est jour de repos. Nous decidons de rester 1 j de plus pour nous reposer. Au programme aller au fond de la baie voir des villages,  petite balade en velo d une 50 de km A/R.

Mercredi donc,

Nous nous levons tot pour profiter de la fraiche et partons vers la Raudales. 25 km. Une petite route agreable "a la fraiche". Nous souhaitons visiter le centre des Manati. Nous arrivons le centre est ferme... il ouvre un peu plus tard. Nous allons nous baigner en attendant dans cette eau turquoise, pas tres limpide car il y a toujours du vent et qui doit bien faire 30-35 degre... ca ne raffraichit pas quand on rentre dedans... le seul raffraichissement vient du fait que l eau s evapore sur la peau en sortant. Ca fait tout de meme du bien¡¡

Nous retournons au village de Laguna Guerrero pour trouver la personne en charge du sanctuaire des Manati. On nous indique une petite maison. Nous partons donc avec un jeune vers le centre.... et la nous rencontrons Daniel, (Dany pour ses amis proches). Daniel est un bon vivant. Il aime manger (vegetarien), il aime la compagnie... c est un manati qui pese 500 kg et que les habitants du pueblo ont recueilli quand il avait qlq jours. Daniel est un manati. C est a dire un lamentin en francais (ou une vache de mer). Nous avons donne a manger a Dany qui aime la laitue et le Jicama et avons tout appris sur la vie des Manati. La baie de Chetumal est un sanctuaire ou ces animaux, en voie de disparition sont proteges. Le centre espere sensibiliser les visiteurs a la conservation du Manati mais aussi a la conservation de la nature locale. Il est tenu par des benevoles du village, comme le nourrissage (4 fois par jour) et les soin...

Quand nous ecrivons ces lignes, nous sommes a Tulum sur la cote Caraibe mexicaine.

Nous avons mis 5 j depuis Chetumal. Partis jeudi dernier, nous avons fait une petite etape d une quarantaine de kilometres sur la route federale pour nous rendre a Bacalar. Une petite ville tres mignone au bord de la laguna azule. Une des lagunes d eau douce,legerement saumatre, au couleur  extraordinaire et de seulement 2 m de profond au max. Une etape agreable pour se raffraichir apres l effort, meme si l eau est tellement chaude que le contrast n est pas saississant...32-33 degre? Nous avons pu camper au bord de l eau, sur lespace municipal.

Le lendemain nous avons pris loption des petites routes.La federale 307 nous fait avancer vite mais on voit peu d animaux,peu de village. Nous partons donc pour Chaccoben (chatchoben),Chan Santa Cruz... pas d objectif de destination puisqu aucun pueblo n existe sur nos cartes. Nous retrouvons le plaisir des petites routes et cette fois encore plus petites routes... 1 voie... ca ressemble unpeu a la route de la pia a Tende. On croise une mamie qui mene son troupeau de moutons, un renard,... Vers 11h la chaleur est telle que nous faisons une halte dans un village pour nous restaurer. Yves finira par s endormir sur la table apres lerepas pendant que je regarde l US open en decouvrant la pitaya. La Pitaya? c est rose fluo, ca a des sortes de tentacules et ca se mange... c est trop bon en agua des saveur (au mexique tous les fruits finissent mixes et mel...

Jeudi 11 je crois aujourd hui. Je crois que ca fait 3 semaines pleine que nous sommes partis, n est-ce-pas? euh, oui... peut étre. Le temps n a plus d echelle. Je crois (a nouveau) que c est ca le voyage itinerant ou on a le temps, ou l on prend le temps... bref jeudi 11 donc. Nous sommes ce soir arrives a Valladolid, une des plus grandes villes de l ETat du Yucatan... ville d aspect paisible pour le peu que nous en avons vu avant la nuit.

Apres une petite etape Tulum - Coba - San Juan de Dios, nous avons pris l option "petites routes" pour entrer au Yucatan par la petite porte.

La journee d Hier s est bien passee avec un peu de pluie. La visite du site archeologique de Coba sous la pluie puis notre installation dans le kiosque de la place publique de San Juan pour la nuit. Place de choix au coeur du village avec toit et vu sur la rue . Les gens nous en avaient parle... nous l avons donc fait. Bien contents d ailleurs car la pluie a lave le pave toute la nuit. Il semblerait que nous soyons dans une petite perturbation.

Aujourd hui jeudi rebelotte avec la pluie... toute la journee cependant alors que jusqu a maintenant elle n etait que intermittente. Nous esperons des jours "meilleurs". L avantage c est qu il ne fait pas trop chaud... je dirai meme qu on a quelques petits frissons memes... sensation pas ressentie depuis longtemps. La matinee a commence par une petite quinzaine de bornes pour nous rendre a un cenote. Un cenote c est une grotte, une grande doline ou se t...

Nous nous approchons doucement de Merida. Le beau temps est revenu et le vent nous est favorable. La journee d hier s est bien passee avec une petite visite a pied (ca repose les fesses) de la ville. Nous avons rencontre un jardinier passionne de plantes dans une cours qui nous a decide sur notre visite de l apres-midi: changement de plan. Nous n allons plus a Chichen-Itza mais a Ekbalam (le jaguar noir en maya) pas pour voir le jaguar cette fois mais pour les basreliefs quasi intacts et un site vide de touriste (a la difference de chichen). Valladolid est une tres jolie ville et elle vaut le detour. Il y a des maisons basses de toutes les couleurs. Le zocalo (place centrale) est typique de l architecture coloniale avec ses archades entourant le kiosque et surveille par la cathedrale. Apres cette visite culturelle et une reparation de creuvaison, nous filons au nord vers EkBalam. 25 km plus loin se trouve le site. Nous arrivons comme d hab avec nos velos devant la caisse pour que les guichetiers nous gardent nos affaires. Cette fois ci c est un peu plus complique mais on y arrive quand meme. On profite donc de ce site connu depuis 1880 mais qui ne fait l objet de restauration que depuis 15 ans environs. Le point fort du site: la facade du temple principal haut de 30 m qui a ete miraculeusement conserve par la terre deposee par les habitants en 1500 avant que la cite ne tombe entre les mains d un envahisseur. Sur cette facade une enorme bouche de jaguar entoure une porte......