La Rochelle-Bayonne en passant par les îles
18 jours
766km
+2056m
/ -2034m
Partir trois semaines en vélo à deux, avec juste le billet aller et décider au fur et à mesure par où bifurquer. L’île de Ré et Oléron comme seuls impératifs.
Activité :
vélo de randonnée
Statut :
réalisé
Distance :
766km
DATE :
18/09/2016
Durée :
18 jours
Dénivelées :
+2056m
/ -2034m
Alti min/max :
0m/429m
Mobilité douce
La Rochelle-Bayonne en passant par les îles
Les étapes :
1
mise à jour : 12 déc. 2016
Partir trois semaines en vélo à deux, avec juste le billet aller et décider au fur et à mesure par où bifurquer. L’île de Ré et Oléron comme seuls impératifs. Du coup, la préparation du voyage est sommaire : nous savons que l’île de Ré est quasiment une piste cyclable et Oléron bien desservie. Entre les deux la Vélodyssée, a priori bien balisée. Nous avions, quand même, les étapes de la Vélodyssée avec nous. Mais mon expérience en 2011 de l’Eurovélo 6 entre Mulhouse et Ulm m’a apprise que des cartes sont faciles à trouver dans les offices de tourisme.
L’idée en partant est aussi de se poser, si, et quand nous en avions envie, et de ne pas planifier la journée du lendemain, plus que de raisons (un bateau à prendre par exemple).
Côté matériel par contre, nous avions bien préparé (Nico dira que non, on a trop pris de choses…et pas testé le « tarp » avant), nous n’avions rien qui nous manquait d’essentiel (enfin si, j’ai oublié de prendre une chambre à air de rechange…mais j’avais des rustines !).
Au début, j’ai eu du mal à lâcher prise et de ne pas être inquiète de trouver et, si oui, où un bivouac. Et cela se transcrit aussi dans mes notes de voyage : si au début je notai chaque détail du déroulé de notre journée, au fil du voyage mes notes sont plus courtes et les images inscrites dans ma tête, des impressions et des superpositions. Au début j’étais spectatrice, au fil des kilomètres je suis devenue le chemin que je suivais. Ce n’est pas autant que j’étais moins stupéfaite...
L’idée en partant est aussi de se poser, si, et quand nous en avions envie, et de ne pas planifier la journée du lendemain, plus que de raisons (un bateau à prendre par exemple).
Côté matériel par contre, nous avions bien préparé (Nico dira que non, on a trop pris de choses…et pas testé le « tarp » avant), nous n’avions rien qui nous manquait d’essentiel (enfin si, j’ai oublié de prendre une chambre à air de rechange…mais j’avais des rustines !).
Au début, j’ai eu du mal à lâcher prise et de ne pas être inquiète de trouver et, si oui, où un bivouac. Et cela se transcrit aussi dans mes notes de voyage : si au début je notai chaque détail du déroulé de notre journée, au fil du voyage mes notes sont plus courtes et les images inscrites dans ma tête, des impressions et des superpositions. Au début j’étais spectatrice, au fil des kilomètres je suis devenue le chemin que je suivais. Ce n’est pas autant que j’étais moins stupéfaite...
2
7.6km
+59m /
-42m
mise à jour : 04 déc. 2016
Le 18 septembre 2016 :
Départ de la maison sous un crachin breton, le train part de Lyon Perrache, plutôt cool, car il est déjà à quai et nous pouvons monter nos vélos tranquillement. Changement à Tours et à Poitiers. 2 heures d’attente à Poitiers où, au café de la gare nous rencontrons une serveuse, adepte du vélo de randonnée, lectrice de carnet d’AV et cliente de cyclo-randonnée.
Arrivée à La Rochelle en train à 23 :40, gare sans ascenseur, et TGV garé sur la voie 1 donc traversée des voies impossible. Traversée de La Rochelle by night, le port est encore très animé, la soirée douce. Très belles pistes cyclables pour aller chez Laurent à Bel Air. La piste pour l’île de Ré passe en bas de chez lui !
Départ de la maison sous un crachin breton, le train part de Lyon Perrache, plutôt cool, car il est déjà à quai et nous pouvons monter nos vélos tranquillement. Changement à Tours et à Poitiers. 2 heures d’attente à Poitiers où, au café de la gare nous rencontrons une serveuse, adepte du vélo de randonnée, lectrice de carnet d’AV et cliente de cyclo-randonnée.
Arrivée à La Rochelle en train à 23 :40, gare sans ascenseur, et TGV garé sur la voie 1 donc traversée des voies impossible. Traversée de La Rochelle by night, le port est encore très animé, la soirée douce. Très belles pistes cyclables pour aller chez Laurent à Bel Air. La piste pour l’île de Ré passe en bas de chez lui !
3
41.3km
+18m /
-26m
mise à jour : 13 févr. 2019
19 septembre 2016
Départ à 9h pétante direction l’île de Ré. La brume se lève et le soleil est déjà radieux. Halte distributeur et pain, une boulangerie qui ne paie pas de mine, mais pain super bon.
Traversée du Pont de Ré, pas trop de vent. Halte à Rivedoux à l’office du tourisme pour prendre les cartes des pistes cyclables. Nous roulerons que (ou presque) sur des pistes cyclables pendant notre séjour sur l’île. Nous n’avons rien décidé avant de partir, nous décidons de partir découvrir l’île dans le sens inverse d’une aiguille d’une montre. Du coup nous partons direction la Flotte, joli traversée de bois et de landes. Un café bien mérité en terrasse à la Flotte, face au port, beaucoup de monde et il fait bon ! Au soleil ! Courses dans un magnifique marché médiéval pavé du XIIème siècle. Excellente charcuterie, palet charentais (épaule rôti au miel) et gratons charentais (rillettes de porc). Des producteurs de légumes de l’île, mais des tomates, on en a encore pleins de chez Franck !
Sur les conseils d’un chaland, on prend le bord de mer, interdit aux vélos, mais tellement beau ! En pleine saison, ça ne doit pas être possible de passer par là…
Arrivée à St Martin, par le pénitencier « Vauban ». Et il est toujours en activité. Traversée rapide de St Martin, ça a l’air mimi, mais c’est blindé partout. On s’échappe par la piste, histoire de trouver un coin où manger en tranquillité. Sur le chemin, pleins de « bars à huitre » entre la Flotte, St Martin et Loix, tout le long...
Départ à 9h pétante direction l’île de Ré. La brume se lève et le soleil est déjà radieux. Halte distributeur et pain, une boulangerie qui ne paie pas de mine, mais pain super bon.
Traversée du Pont de Ré, pas trop de vent. Halte à Rivedoux à l’office du tourisme pour prendre les cartes des pistes cyclables. Nous roulerons que (ou presque) sur des pistes cyclables pendant notre séjour sur l’île. Nous n’avons rien décidé avant de partir, nous décidons de partir découvrir l’île dans le sens inverse d’une aiguille d’une montre. Du coup nous partons direction la Flotte, joli traversée de bois et de landes. Un café bien mérité en terrasse à la Flotte, face au port, beaucoup de monde et il fait bon ! Au soleil ! Courses dans un magnifique marché médiéval pavé du XIIème siècle. Excellente charcuterie, palet charentais (épaule rôti au miel) et gratons charentais (rillettes de porc). Des producteurs de légumes de l’île, mais des tomates, on en a encore pleins de chez Franck !
Sur les conseils d’un chaland, on prend le bord de mer, interdit aux vélos, mais tellement beau ! En pleine saison, ça ne doit pas être possible de passer par là…
Arrivée à St Martin, par le pénitencier « Vauban ». Et il est toujours en activité. Traversée rapide de St Martin, ça a l’air mimi, mais c’est blindé partout. On s’échappe par la piste, histoire de trouver un coin où manger en tranquillité. Sur le chemin, pleins de « bars à huitre » entre la Flotte, St Martin et Loix, tout le long...
4
23.4km
+47m /
-46m
mise à jour : 13 févr. 2019
20 septembre 2016
Pliage du bivouac au lever du soleil (8h quoi, c’est les vacances …) un petit déjeuner sur la plage, thé, café et porridge. Départ vers 10h (ce sera le seul jour où on est arrivé à partir si tôt !?!) direction les marais et Ars en Ré, un café avec vu sur le port, du pain sur la place du village. C’est jour de marché, toujours autant de monde. Eau vers la place du marché. Puis direction les Portes par les marais et la maison du Fier. C’est l’autoroute du vélo, mais paysages magnifiques, soleil radieux.
A la maison du Fier nous prenons le chemin en terre histoire de trouver une place pour déjeuner tranquille. Passage au Fier, puis nous longeons le golf. Puis la pointe de Trousse Chemise. Finalement déjeuner sous les pins du bois de Trousse Chemise. Table de picnic et toilette, on repère un coin bivouac, on reviendra ce soir.
Nos destriers nous amènerons pour le café aux Portes, joli petit village. Puis plage du petit bec. Heureusement qu’il y a de la forêt, il fait chaud. Farniente et baignade, un poteau tient nos vélos. Vue sur le phare à gauche et le continent à notre droite. Retour vers 18h30 à la plage de Trousse Chemise, installation de la tente. Repas à l’espace prévu pour, sur un banc avec une table, le luxe. Nuit super agréable avec le ressac et les grillons pour nous bercer.
Pliage du bivouac au lever du soleil (8h quoi, c’est les vacances …) un petit déjeuner sur la plage, thé, café et porridge. Départ vers 10h (ce sera le seul jour où on est arrivé à partir si tôt !?!) direction les marais et Ars en Ré, un café avec vu sur le port, du pain sur la place du village. C’est jour de marché, toujours autant de monde. Eau vers la place du marché. Puis direction les Portes par les marais et la maison du Fier. C’est l’autoroute du vélo, mais paysages magnifiques, soleil radieux.
A la maison du Fier nous prenons le chemin en terre histoire de trouver une place pour déjeuner tranquille. Passage au Fier, puis nous longeons le golf. Puis la pointe de Trousse Chemise. Finalement déjeuner sous les pins du bois de Trousse Chemise. Table de picnic et toilette, on repère un coin bivouac, on reviendra ce soir.
Nos destriers nous amènerons pour le café aux Portes, joli petit village. Puis plage du petit bec. Heureusement qu’il y a de la forêt, il fait chaud. Farniente et baignade, un poteau tient nos vélos. Vue sur le phare à gauche et le continent à notre droite. Retour vers 18h30 à la plage de Trousse Chemise, installation de la tente. Repas à l’espace prévu pour, sur un banc avec une table, le luxe. Nuit super agréable avec le ressac et les grillons pour nous bercer.
5
32.8km
+96m /
-99m
mise à jour : 06 déc. 2016
21 septembre 2016
Réveil aux cris des faucons, lever du soleil à travers les pins de la forêt, pliage du bivouac et à nouveau petit déjeuner sur une plage de rêve, il fait déjà bon, la journée sera chaude. Café aux Portes, marché hebdomadaire, un chaland nous offre une soupe italienne, riz, haricots, il faudra juste de l’eau ! Et au fil des discussions des îliens nous apprenons que depuis dimanche, les passagers de deux paquebots américains amarrés à la Rochelle débarquent à la journée sur l’île de Ré ! Ce qui explique tous ces gens à vélos qui ne savent pas faire du vélo depuis deux jours !
Direction le phare, et nous retrouvons nos touristes, puis St Clément, pain, rencontre et bavardage avec Bernard Prié de …Dinan. Discussion très chaleureuse. Puis petite galère pour trouver la plage pour se sustenter, finalement nous trouvons mais l’accès est difficile avec les vélos (sable…), très belle plage de pêche à pied. Du coup pas de baignade (l’océan est loin, c’est marée basse…).que faire ? Le ventre gronde…et mon humeur se dégrade, comme toujours, le ventre vide. Finalement nous testons de rouler sur l’estran, ça passe. Du coup, nous irons jusqu’à la plage de la Rhadia pour un rapide repas ; nous, on veut se baigner, il fait chaud. Roulage sur l’estran jusqu’à la pointe de Grignon. Je galère un peu avec mes pneus « fins ». Après plus d’estran, obligé de remonter sur le dur. Pas de piste cyclable proche et pas d’envie de prendre la route. Du coup on longe le muret de la dig...
Réveil aux cris des faucons, lever du soleil à travers les pins de la forêt, pliage du bivouac et à nouveau petit déjeuner sur une plage de rêve, il fait déjà bon, la journée sera chaude. Café aux Portes, marché hebdomadaire, un chaland nous offre une soupe italienne, riz, haricots, il faudra juste de l’eau ! Et au fil des discussions des îliens nous apprenons que depuis dimanche, les passagers de deux paquebots américains amarrés à la Rochelle débarquent à la journée sur l’île de Ré ! Ce qui explique tous ces gens à vélos qui ne savent pas faire du vélo depuis deux jours !
Direction le phare, et nous retrouvons nos touristes, puis St Clément, pain, rencontre et bavardage avec Bernard Prié de …Dinan. Discussion très chaleureuse. Puis petite galère pour trouver la plage pour se sustenter, finalement nous trouvons mais l’accès est difficile avec les vélos (sable…), très belle plage de pêche à pied. Du coup pas de baignade (l’océan est loin, c’est marée basse…).que faire ? Le ventre gronde…et mon humeur se dégrade, comme toujours, le ventre vide. Finalement nous testons de rouler sur l’estran, ça passe. Du coup, nous irons jusqu’à la plage de la Rhadia pour un rapide repas ; nous, on veut se baigner, il fait chaud. Roulage sur l’estran jusqu’à la pointe de Grignon. Je galère un peu avec mes pneus « fins ». Après plus d’estran, obligé de remonter sur le dur. Pas de piste cyclable proche et pas d’envie de prendre la route. Du coup on longe le muret de la dig...
6
56.4km
+9m /
-11m
mise à jour : 06 déc. 2016
22 septembre 2016
Lever pour la baignade…sauf qu’il fait tout gris. Ça sera pour plus tard. Nous prenons notre temps, on doit être à la Flotte vers midi pour ce restaurant de fruits de mer… Départ de Bois Plage vers la Flotte par un autre chemin que la veille, on rachète quelques tomates. Super repas en terrasse au soleil, assiette de moules pour Nico, assiette de la mer pour moi. Et une tarte au citron meringué à deux. Une pensée pour Michel qui y venait tous les ans et qui m’en avait conté que du bien. Café arrosé de cognac, pas sûr qu’on va rouler droit après… il est 15h.
Retour à Rivedoux à travers la forêt et petit crochet par la rive sud, histoire de voir le continent de ce côté-là. Vue sur Oléron, notre prochaine destination, l’île d’Aix, un exercice de sauvetage au fil d’un hélicoptère.
Retour sur le continent par le pont, et à nouveau La Rochelle. Mais où est l’office de tourisme ? Il est presque 17h, nous ne trouvons pas le départ de la Vélodyssée. Et le départ se fait à l’OT. Finalement c’est entre le vieux port et le port des Minimes. C’est parti.
Pour sortir de La Rochelle la piste suit le long du port des minimes puis en bord de mer puis des salines, agréable au début puis ça se gâte à partir de Chatillon-Plage. On longe la 2x2 voies pendant des kilomètres. Pas de coin bivouac, à droite des marais avec des roselières, à gauche la route. Indication « camping des frênes » puis plus rien. On passe sous la 2x2 voies, véloroute à droite et…camping aire naturell...
Lever pour la baignade…sauf qu’il fait tout gris. Ça sera pour plus tard. Nous prenons notre temps, on doit être à la Flotte vers midi pour ce restaurant de fruits de mer… Départ de Bois Plage vers la Flotte par un autre chemin que la veille, on rachète quelques tomates. Super repas en terrasse au soleil, assiette de moules pour Nico, assiette de la mer pour moi. Et une tarte au citron meringué à deux. Une pensée pour Michel qui y venait tous les ans et qui m’en avait conté que du bien. Café arrosé de cognac, pas sûr qu’on va rouler droit après… il est 15h.
Retour à Rivedoux à travers la forêt et petit crochet par la rive sud, histoire de voir le continent de ce côté-là. Vue sur Oléron, notre prochaine destination, l’île d’Aix, un exercice de sauvetage au fil d’un hélicoptère.
Retour sur le continent par le pont, et à nouveau La Rochelle. Mais où est l’office de tourisme ? Il est presque 17h, nous ne trouvons pas le départ de la Vélodyssée. Et le départ se fait à l’OT. Finalement c’est entre le vieux port et le port des Minimes. C’est parti.
Pour sortir de La Rochelle la piste suit le long du port des minimes puis en bord de mer puis des salines, agréable au début puis ça se gâte à partir de Chatillon-Plage. On longe la 2x2 voies pendant des kilomètres. Pas de coin bivouac, à droite des marais avec des roselières, à gauche la route. Indication « camping des frênes » puis plus rien. On passe sous la 2x2 voies, véloroute à droite et…camping aire naturell...
7
47.1km
+156m /
-157m
mise à jour : 04 déc. 2016
23 septembre 2016
Réveil sous un soleil resplendissant. Lessive & douche. Achats de quelques légumes du jardin de Serge. Test de montage de l’abri, ça fonctionne au cas où. Départ tardif, le camping, cela ne nous va pas, on traîne…encore 12h. Bon on va essayer d’aller le plus loin possible. Oléron, ça ne sera pas pour aujourd’hui, c’est à 100 km d’après Serge.
A Rochefort, direction la gare, car aux gares il y a toujours un panneau « office de tourisme » et un autre « centre-ville ». En effet, Vélodyssée ne passe que rarement dans les centres villes ou villages, il faut se donner des repères. Rochefort est une ville de Marine et nous avons aussi un panneau « Hermione ». Et c’est donc au pied de ce magnifique bateau que nous allons déjeuner, c’est une bonne surprise. Rencontre avec un allemand étonnant, qui met Nico en garde des mauvaises surprises de routes à vélo sur la côte est espagnole. Un sacré personnage.
Plein de pain, un bon café chez un torréfacteur et c’est parti direction St Aignant, par les bords de la Charente puis belle voie verte sur un ancien chemin de fer, puis le long d’un joli canal. Halte eau à St Aignant puis on se donne 30 min pour trouver un bivouac. On quitte le canal par la voie verte, et là au milieu du marais un bel emplacement. Pourvu que les chasseurs ne viendront pas se garer le lendemain matin. Repas légumes (courgettes, aubergines, tomates), quelques moustiques, ciel étoilé incroyable et bonne nuit sur le foin.
Réveil sous un soleil resplendissant. Lessive & douche. Achats de quelques légumes du jardin de Serge. Test de montage de l’abri, ça fonctionne au cas où. Départ tardif, le camping, cela ne nous va pas, on traîne…encore 12h. Bon on va essayer d’aller le plus loin possible. Oléron, ça ne sera pas pour aujourd’hui, c’est à 100 km d’après Serge.
A Rochefort, direction la gare, car aux gares il y a toujours un panneau « office de tourisme » et un autre « centre-ville ». En effet, Vélodyssée ne passe que rarement dans les centres villes ou villages, il faut se donner des repères. Rochefort est une ville de Marine et nous avons aussi un panneau « Hermione ». Et c’est donc au pied de ce magnifique bateau que nous allons déjeuner, c’est une bonne surprise. Rencontre avec un allemand étonnant, qui met Nico en garde des mauvaises surprises de routes à vélo sur la côte est espagnole. Un sacré personnage.
Plein de pain, un bon café chez un torréfacteur et c’est parti direction St Aignant, par les bords de la Charente puis belle voie verte sur un ancien chemin de fer, puis le long d’un joli canal. Halte eau à St Aignant puis on se donne 30 min pour trouver un bivouac. On quitte le canal par la voie verte, et là au milieu du marais un bel emplacement. Pourvu que les chasseurs ne viendront pas se garer le lendemain matin. Repas légumes (courgettes, aubergines, tomates), quelques moustiques, ciel étoilé incroyable et bonne nuit sur le foin.
8
35.8km
+25m /
-22m
mise à jour : 13 févr. 2019
24 septembre 2016
Réveil par un lever de soleil en face de nous, petit déjeuner sur le chemin, l’herbe est détrempée. Et séchage de la tente, pleine d’eau de rosée. Départ pour la place forte d'Hiers Brouage qui est finalement juste à côté, oui hier nous avons encore fait presque 60 km.
Café à Brouage, visite rapide puis direction Marennes pour le marché. Toujours à travers des marais. Rencontre avec une cistude et des oiseaux bizarres, après coup identifiés comme Ibis sacrés, des martins pêcheurs, ragondins.
On arrive trop tard pour le marché. Marennes c’est bien plus petit que je pensais. On trouve du pain et des pâtes. Sinon c’est la pause midi. Il fait très chaud, 29°C, pas de vent, rouler est pénible.
Passage du pont d’Oléron, pas très rassurant, vitesse "limitée" à 90kmh pour les voitures, pas de séparation de la piste cyclable.
On arrive sur l’île à 15h. Village d’Ors, Nico trouve des poires, goûter à Château d’Oléron, séchage final de la tente, pas d’eau au cimetière, mais à la halte Camping-car. Jolis paysages, encore des marais salants. Coin bivouac aux Bradières, abeilles pas loin. On plante tôt, il doit pleuvoir dans la nuit.
Pas de chasseurs dans notre bois cette nuit.
Réveil par un lever de soleil en face de nous, petit déjeuner sur le chemin, l’herbe est détrempée. Et séchage de la tente, pleine d’eau de rosée. Départ pour la place forte d'Hiers Brouage qui est finalement juste à côté, oui hier nous avons encore fait presque 60 km.
Café à Brouage, visite rapide puis direction Marennes pour le marché. Toujours à travers des marais. Rencontre avec une cistude et des oiseaux bizarres, après coup identifiés comme Ibis sacrés, des martins pêcheurs, ragondins.
On arrive trop tard pour le marché. Marennes c’est bien plus petit que je pensais. On trouve du pain et des pâtes. Sinon c’est la pause midi. Il fait très chaud, 29°C, pas de vent, rouler est pénible.
Passage du pont d’Oléron, pas très rassurant, vitesse "limitée" à 90kmh pour les voitures, pas de séparation de la piste cyclable.
On arrive sur l’île à 15h. Village d’Ors, Nico trouve des poires, goûter à Château d’Oléron, séchage final de la tente, pas d’eau au cimetière, mais à la halte Camping-car. Jolis paysages, encore des marais salants. Coin bivouac aux Bradières, abeilles pas loin. On plante tôt, il doit pleuvoir dans la nuit.
Pas de chasseurs dans notre bois cette nuit.
9
17.5km
+34m /
-33m
mise à jour : 13 févr. 2019
25 septembre 2016
Réveil tôt. On plie rapidement, c’est menaçant. A peine tout plié, il se met à pleuvoir ! Direction Dolus sous la pluie. On se boit un café (ou deux), sur la seule terrasse ouverte hors saison. C'est l'heure de la messe, et les notables se font voir...et nous ne sommes pas les seuls spectateurs...cela tient presque de la caricature.
Pain et charcuterie (le lard fumé, extra !), le soleil revient. Le pain est super, le grillon aussi. Plein d’eau au cimetière.
On part vers la route des huîtres à travers la campagne. Puis marais salants. Paysages superbes. Des figues à gogo. Aux Allards on flâne, et on tombe sur un coin idyllique, la plage de Bellevue. Pique-nique et rencontre avec Adam qui nous donne deux, trois tuyaux et anecdotes sur l'île.
Bain de mer pour Nico, sur la plage déserte avec vue sur Boyardville, l’île d’Aix. Puis à travers les marais (Arceaux, Eguilles) direction Boyardville. En route, une fête dans une vieille cabane, il est 15:00 ! Et des figues partout, à quand les pommes ?
Boyardville, comment dire ? Un autre monde, par rapport à ce que nous avons pu voir jusque-là. On se croirait dans une caricature de Vuillemin ou de Reiser. Posés sur un banc, à défaut de café (il n’y en a pas), on observe, et on se dit qu’il y a vraiment un fossé, une fracture dans cette société. Sans juger. Juste voir. L'île est pleine de contrastes, pas seulement paysagers.
Puis un rapide tour à Fort Royer, des cabanes d’artistes, encore un contraste avec Boyardv...
Réveil tôt. On plie rapidement, c’est menaçant. A peine tout plié, il se met à pleuvoir ! Direction Dolus sous la pluie. On se boit un café (ou deux), sur la seule terrasse ouverte hors saison. C'est l'heure de la messe, et les notables se font voir...et nous ne sommes pas les seuls spectateurs...cela tient presque de la caricature.
Pain et charcuterie (le lard fumé, extra !), le soleil revient. Le pain est super, le grillon aussi. Plein d’eau au cimetière.
On part vers la route des huîtres à travers la campagne. Puis marais salants. Paysages superbes. Des figues à gogo. Aux Allards on flâne, et on tombe sur un coin idyllique, la plage de Bellevue. Pique-nique et rencontre avec Adam qui nous donne deux, trois tuyaux et anecdotes sur l'île.
Bain de mer pour Nico, sur la plage déserte avec vue sur Boyardville, l’île d’Aix. Puis à travers les marais (Arceaux, Eguilles) direction Boyardville. En route, une fête dans une vieille cabane, il est 15:00 ! Et des figues partout, à quand les pommes ?
Boyardville, comment dire ? Un autre monde, par rapport à ce que nous avons pu voir jusque-là. On se croirait dans une caricature de Vuillemin ou de Reiser. Posés sur un banc, à défaut de café (il n’y en a pas), on observe, et on se dit qu’il y a vraiment un fossé, une fracture dans cette société. Sans juger. Juste voir. L'île est pleine de contrastes, pas seulement paysagers.
Puis un rapide tour à Fort Royer, des cabanes d’artistes, encore un contraste avec Boyardv...
10
39.6km
+92m /
-92m
mise à jour : 06 déc. 2016
26 septembre 2016
Au réveil, la question : on va où ? Bivouac ? Camping ? Et si on laisse le camp de base ici et si on voyage léger à la journée ? Oui !
Rencontre au camping avec deux suisses qui ont notre future maison, LA tente pour laquelle nous nous sommes décidés. La voir en vrai nous conforte de notre choix.
Une douche et c’est parti dans le nord de l’île, la Brée et St Denis, par la piste forestière. Magnifique, toute seule (ou presque nous sommes deux !) au milieu de toute cette forêt.
Un petit tour à la plage de temps à autre pour la vue. Café à Doluet. Puis Brée avec quelques belles maisons. En été, ça doit être l’enfer…
Pique-nique à St Denis sur la plage. Passage de « marcheurs d’eau » de la Thalasso toute proche, oui, marcher dans l'eau peut être payant...pff.
Bain de soleil. Puis direction le phare de Chaussiron par le chemin côtier. Côté paysage, ça sent la Bretagne, petits falaises et l’île de Ré en face. Un temps exceptionnel. Site du Phare sympa, encore vue sur l’île de Ré. J’achète un petit potimarron.
Côté atlantique, une belle lande toute rase, avec des falaises. Retour par des pistes cyclables, paysages superbes. Oléron c’est très varié. Puis la piste cyclable des Saumonnards qui est …une autre piste forestière.
Au réveil, la question : on va où ? Bivouac ? Camping ? Et si on laisse le camp de base ici et si on voyage léger à la journée ? Oui !
Rencontre au camping avec deux suisses qui ont notre future maison, LA tente pour laquelle nous nous sommes décidés. La voir en vrai nous conforte de notre choix.
Une douche et c’est parti dans le nord de l’île, la Brée et St Denis, par la piste forestière. Magnifique, toute seule (ou presque nous sommes deux !) au milieu de toute cette forêt.
Un petit tour à la plage de temps à autre pour la vue. Café à Doluet. Puis Brée avec quelques belles maisons. En été, ça doit être l’enfer…
Pique-nique à St Denis sur la plage. Passage de « marcheurs d’eau » de la Thalasso toute proche, oui, marcher dans l'eau peut être payant...pff.
Bain de soleil. Puis direction le phare de Chaussiron par le chemin côtier. Côté paysage, ça sent la Bretagne, petits falaises et l’île de Ré en face. Un temps exceptionnel. Site du Phare sympa, encore vue sur l’île de Ré. J’achète un petit potimarron.
Côté atlantique, une belle lande toute rase, avec des falaises. Retour par des pistes cyclables, paysages superbes. Oléron c’est très varié. Puis la piste cyclable des Saumonnards qui est …une autre piste forestière.
11
33.9km
+90m /
-88m
mise à jour : 06 déc. 2016
27 septembre 2016
Nous sommes bien au camping, pour rayonner c’est bien, on prolonge.
Départ pour la côte ouest, en passant par St Georges. Jour de marché, joli halle de marché ouverte avec un toit d’ardoise, qui, paraît-t-il refroidit le tout en été. Rencontre avec Caroline, maraîchère, pleins de bonnes tomates, et le fameux oignon rouge de St Trujan. Un café rituel.
St Georges est un très joli village avec des maisons anciennes.
Pistes cyclables à travers des paysages verdoyants, sans soleil ce jour. Domino, rien à voir ; le nom dit tout. On trouve un coin malgré tout agréable, et à l’abri du vent, sur la plage pour déguster nos sandwichs.
Piste cyclable jusqu’à la Cotinière qui longe la route tout du long, ainsi que des pavillons de vacances. Décevant par rapport à la côte est. Petite halte au port de pêche de la Cotinière et bien sûr au comptoir maritime.
Retour au camping par St Pierre, la « capital ». Achat de moules pour le repas du soir. Puis à nouveau à travers les marais. Le soir le repas sera « gastronomique » : fricassée de potimarron aux moules. Oui, la cuisine de camping n’est pas monotone. Dernière nuit aux Saumonnards, toujours avec nos grillons et le ressac de l’océan.
Nous sommes bien au camping, pour rayonner c’est bien, on prolonge.
Départ pour la côte ouest, en passant par St Georges. Jour de marché, joli halle de marché ouverte avec un toit d’ardoise, qui, paraît-t-il refroidit le tout en été. Rencontre avec Caroline, maraîchère, pleins de bonnes tomates, et le fameux oignon rouge de St Trujan. Un café rituel.
St Georges est un très joli village avec des maisons anciennes.
Pistes cyclables à travers des paysages verdoyants, sans soleil ce jour. Domino, rien à voir ; le nom dit tout. On trouve un coin malgré tout agréable, et à l’abri du vent, sur la plage pour déguster nos sandwichs.
Piste cyclable jusqu’à la Cotinière qui longe la route tout du long, ainsi que des pavillons de vacances. Décevant par rapport à la côte est. Petite halte au port de pêche de la Cotinière et bien sûr au comptoir maritime.
Retour au camping par St Pierre, la « capital ». Achat de moules pour le repas du soir. Puis à nouveau à travers les marais. Le soir le repas sera « gastronomique » : fricassée de potimarron aux moules. Oui, la cuisine de camping n’est pas monotone. Dernière nuit aux Saumonnards, toujours avec nos grillons et le ressac de l’océan.
12
25.9km
+28m /
-26m
mise à jour : 07 déc. 2016
28 septembre 2016
Pliage et tri des affaires, une douche et un dernier papotage avec les suisses. Petit cadeau de leur part, un vrai couteau suisse …de cuisine. Parfait pour couper du pain !
Direction Tetaud, cabane à huîtres conseillé par Adam pour des huîtres donc et une eglade de moules au milieu des marais parcs à huîtres. C’est très bon.
Puis en passant par Dolus et la forêt, nous rejoignons Vert-Bois et sa plage incroyable. Une fois de plus un soleil plus que radieux nous accompagne. Bain de mer sur cette plage à perte de vue. Chemin vers le Grand-Bois et sa forêt immense. Halte bière-diabolo, achat de gaz et carte IGN. Plein d’eau au cimetière (eau non potable, pour les pâtes ça ira).
Traversée de la forêt domaniale de St Trojan, bivouac vers la plage de la Giraudière. Coucher du soleil magnifique. Plantage de la tente de nuit, ça y est, on est au point. Encore une nuit avec le ressac de l’océan, incroyable de l’entendre à quelques centaines de mètres …
Pliage et tri des affaires, une douche et un dernier papotage avec les suisses. Petit cadeau de leur part, un vrai couteau suisse …de cuisine. Parfait pour couper du pain !
Direction Tetaud, cabane à huîtres conseillé par Adam pour des huîtres donc et une eglade de moules au milieu des marais parcs à huîtres. C’est très bon.
Puis en passant par Dolus et la forêt, nous rejoignons Vert-Bois et sa plage incroyable. Une fois de plus un soleil plus que radieux nous accompagne. Bain de mer sur cette plage à perte de vue. Chemin vers le Grand-Bois et sa forêt immense. Halte bière-diabolo, achat de gaz et carte IGN. Plein d’eau au cimetière (eau non potable, pour les pâtes ça ira).
Traversée de la forêt domaniale de St Trojan, bivouac vers la plage de la Giraudière. Coucher du soleil magnifique. Plantage de la tente de nuit, ça y est, on est au point. Encore une nuit avec le ressac de l’océan, incroyable de l’entendre à quelques centaines de mètres …
13
71.3km
+168m /
-170m
mise à jour : 31 janv. 2020
29 septembre 2016
Réveil tôt et déplantage rapide, la tente est toute trempée de rosée. Petit-déjeuner sur la plage avec trois classes d’écoliers venus en classe verte. Encore une plage immense et vu l’heure et marée basse, pas trop d’embrun. L’immensité nous rappelle notre statut de fourmi.
Café et marché dans le joli village de St Trojan. Pique-nique vers la plage du Gatseau avec vue sur le continent. Et s’il y avait un bateau pour traverser ? Après vérification au port de plaisance, le bac s’arrête le 15 septembre. Dommage. Du coup direction le pont par les salines. Traversée du pont avec vent de face, pas terrible, en plus il y a plein de circulation.
Après, route agréable le long de la Seudre pour rejoindre le pont de Marennes bien mieux aménagé pour les cyclos.
Au rond point de la Tremblade, on se trompe de route, il faut bien prendre la direction de St Ronce les bains…et non la Trembalde. Et faire le pleins d’eau avant de s’engager sur la Véloroute car la piste traverse 20 km de forêt avant d’arriver à la Palmyre, sans aucun point d’eau. Et il y a un coin bivouac 3km en amont de la Palmyre qui est bien sympa, mais faute d’eau, pas pris.
Arrivée à la Palmyre vers 18:30, une bière, difficile à trouver car hors saison. Elle sera finalement accompagné d’un menu galette, il est déjà 19:30. On trouvera bien un coin bivouac un peu plus loin, on a presque 6km de forêt devant nous…quenini.
Requinqués par le repas et sans trouver de bivouac, nous roulerons jusqu’à Roya...
Réveil tôt et déplantage rapide, la tente est toute trempée de rosée. Petit-déjeuner sur la plage avec trois classes d’écoliers venus en classe verte. Encore une plage immense et vu l’heure et marée basse, pas trop d’embrun. L’immensité nous rappelle notre statut de fourmi.
Café et marché dans le joli village de St Trojan. Pique-nique vers la plage du Gatseau avec vue sur le continent. Et s’il y avait un bateau pour traverser ? Après vérification au port de plaisance, le bac s’arrête le 15 septembre. Dommage. Du coup direction le pont par les salines. Traversée du pont avec vent de face, pas terrible, en plus il y a plein de circulation.
Après, route agréable le long de la Seudre pour rejoindre le pont de Marennes bien mieux aménagé pour les cyclos.
Au rond point de la Tremblade, on se trompe de route, il faut bien prendre la direction de St Ronce les bains…et non la Trembalde. Et faire le pleins d’eau avant de s’engager sur la Véloroute car la piste traverse 20 km de forêt avant d’arriver à la Palmyre, sans aucun point d’eau. Et il y a un coin bivouac 3km en amont de la Palmyre qui est bien sympa, mais faute d’eau, pas pris.
Arrivée à la Palmyre vers 18:30, une bière, difficile à trouver car hors saison. Elle sera finalement accompagné d’un menu galette, il est déjà 19:30. On trouvera bien un coin bivouac un peu plus loin, on a presque 6km de forêt devant nous…quenini.
Requinqués par le repas et sans trouver de bivouac, nous roulerons jusqu’à Roya...
14
67.1km
+136m /
-122m
mise à jour : 07 déc. 2016
30 septembre 2016
Après une très courte nuit, premier Bac pour traverser la Gironde et quitter la Charente Maritime. Il fait frais, le soleil est timide. Nous retrouvons nos forêts de pins qui avaient jalonné notre première sortie en vélo avec notre fille, quelques 10 ans en arrière.
L’objectif du jour : Carcans Plage. Avant cela, une halte à Soulac sur mer, pour un petit déjeuner bien mérité. La ville se réveille. Que de belles maisons fin du XIXème siècle.
Petit tour au marché, on fait le plein de tomates, et je résiste à la tentation du foie gras et Nico à celle des huîtres !
Rencontre avec des cyclos polonais en mode léger en route pour Bordeaux, mais avec le même short que Nico
. Halte pain et là nous tombons sur Jacques Terreaux qui remonte la rue piétonne sur son cyclo direction la gare après un long périple à travers l’Europe cet été. On ira voir son blog sur la Patagonie, une fois rentrés.
Direction de plein sud, des grandes lignes droites pas toujours très plaisantes, avec un revêtement pas toujours au point. Juste après Euronat, une station essence pour faire le plein d’air de nos montures.
Et encore des lignes droites…et enfin notre forêt d’ Hourtin, ça monte et ça descend, ça tourne et au détour : une averse ! Le temps de se protéger, ça s’arrête, pour reprendre 200 m plus loin. Et dans la précipitation, j’ai fait tomber mes lunettes, sans m’en rendre compte…et les retrouve sans problème. C’est aussi le manque de sommeil, j’en suis sûre.
Au bout d’une...
Après une très courte nuit, premier Bac pour traverser la Gironde et quitter la Charente Maritime. Il fait frais, le soleil est timide. Nous retrouvons nos forêts de pins qui avaient jalonné notre première sortie en vélo avec notre fille, quelques 10 ans en arrière.
L’objectif du jour : Carcans Plage. Avant cela, une halte à Soulac sur mer, pour un petit déjeuner bien mérité. La ville se réveille. Que de belles maisons fin du XIXème siècle.
Petit tour au marché, on fait le plein de tomates, et je résiste à la tentation du foie gras et Nico à celle des huîtres !
Rencontre avec des cyclos polonais en mode léger en route pour Bordeaux, mais avec le même short que Nico
Direction de plein sud, des grandes lignes droites pas toujours très plaisantes, avec un revêtement pas toujours au point. Juste après Euronat, une station essence pour faire le plein d’air de nos montures.
Et encore des lignes droites…et enfin notre forêt d’ Hourtin, ça monte et ça descend, ça tourne et au détour : une averse ! Le temps de se protéger, ça s’arrête, pour reprendre 200 m plus loin. Et dans la précipitation, j’ai fait tomber mes lunettes, sans m’en rendre compte…et les retrouve sans problème. C’est aussi le manque de sommeil, j’en suis sûre.
Au bout d’une...
15
45.3km
+199m /
-202m
mise à jour : 13 déc. 2016
1er octobre 2016
Après la pluie, le soleil.
Douche, lessive, tour sur la plage, café et c’est parti sur un chemin de gemmeurs. Que de souvenirs ! Mais vu l’état des chemins, ils ne sont plus entretenus, alors que lors de notre premier passage c’était le top pour traverser ces forêts de pins de de dunes.
Nous retrouvons la Vélodyssée au carrefour de l’Alexandre puis cela serpente à travers la forêt. Halte provisions à Lacanau Océan. Le ciel est menaçant mais nous n’aurons pas de pluie. Les pinèdes sont différentes à chaque détour, par contre, je ne reconnais pas grand-chose. Séchage de la tente dans l’après-midi, un couple nous conseille de goûter les arbouses. C’est vrai que c’est bon.
Arrivée au camping du Truc Vert et accueil par la gérante en allemand, mes saccoches orange Globetrotteur y sont pour quelque chose je crois. Camping normalement fermé, mais pour une nuit, nous sommes les bienvenus. On visite le camping vide, qui finalement est immense. Des arbousiers partout, le porridge du matin sera bon ! Mais ce soir un plat de pâtes, agrémenté du court bouillon de l’île d’Oléron.
Petit tour sur la plage. Pas un nuage, pas une lune, pas une lumière(ou presque) du coup un ciel étoilé exceptionnel. Du haut de la dune, nous apercevons la voie lactée d’un bout à l’autre. Magique. Demain matin, s’il fait beau, on ira voir le lever du soleil !
Après la pluie, le soleil.
Douche, lessive, tour sur la plage, café et c’est parti sur un chemin de gemmeurs. Que de souvenirs ! Mais vu l’état des chemins, ils ne sont plus entretenus, alors que lors de notre premier passage c’était le top pour traverser ces forêts de pins de de dunes.
Nous retrouvons la Vélodyssée au carrefour de l’Alexandre puis cela serpente à travers la forêt. Halte provisions à Lacanau Océan. Le ciel est menaçant mais nous n’aurons pas de pluie. Les pinèdes sont différentes à chaque détour, par contre, je ne reconnais pas grand-chose. Séchage de la tente dans l’après-midi, un couple nous conseille de goûter les arbouses. C’est vrai que c’est bon.
Arrivée au camping du Truc Vert et accueil par la gérante en allemand, mes saccoches orange Globetrotteur y sont pour quelque chose je crois. Camping normalement fermé, mais pour une nuit, nous sommes les bienvenus. On visite le camping vide, qui finalement est immense. Des arbousiers partout, le porridge du matin sera bon ! Mais ce soir un plat de pâtes, agrémenté du court bouillon de l’île d’Oléron.
Petit tour sur la plage. Pas un nuage, pas une lune, pas une lumière(ou presque) du coup un ciel étoilé exceptionnel. Du haut de la dune, nous apercevons la voie lactée d’un bout à l’autre. Magique. Demain matin, s’il fait beau, on ira voir le lever du soleil !
16
23.8km
+145m /
-111m
mise à jour : 13 déc. 2016
2 octobre 1016
Pas de soleil au réveil, pas de lever de soleil sur la dune. Douche et puis direction le village de l’Herbe pour une douzaine d’huîtres.
Quelque part on se trompe de chemin et on se retrouve sur la grande route circulante du Cap Ferret. Ce qui nous permet de nous arrêter à une boucherie-charcuterie avec, une fois de plus, du bon jambon cru.
Puis nous allons manger nos huîtres et là, le soleil revient. Vue sur le bassin d’Arcachon, c’est très sympa. Mais on ne s’attarde pas, on a encore un Bac à prendre et si on ne veut pas arriver trop tard à Arcachon…c’est celui de 14h. Et nous sommes dimanche, du coup c’est blindé. A éviter.
Passage à la gare pour voir les horaires de mon retour de Hendaye. Pas terrible, très tôt. Au moins j’ai confirmation des horaires que j’ai trouvés sur Internet.
Goûter à Arcachon puis direction la dune du Pyla, un autre incontournable de notre liste.
Sur le chemin, encore des belles maisons balnéaires d’un autre siècle; du monde sur les plages et pistes, il fait très beau en ce dimanche. Belles pistes cyclables aussi.
La chance nous sourit, le camping au pied de la dune du Pyla est encore ouvert. Installation de la tente, puis ascension de la dune par un accès direct du camping.
C’est une espèce d’escalier-échelle en métal posé sur le sable, et je ne suis pas du tout rassurée. Puis c’est raide. Et le dernier tiers c’est dans le sable, sans rien. Alors on enlève ses chaussures. C’est comme marcher dans la poudreuse, on monte un ...
Pas de soleil au réveil, pas de lever de soleil sur la dune. Douche et puis direction le village de l’Herbe pour une douzaine d’huîtres.
Quelque part on se trompe de chemin et on se retrouve sur la grande route circulante du Cap Ferret. Ce qui nous permet de nous arrêter à une boucherie-charcuterie avec, une fois de plus, du bon jambon cru.
Puis nous allons manger nos huîtres et là, le soleil revient. Vue sur le bassin d’Arcachon, c’est très sympa. Mais on ne s’attarde pas, on a encore un Bac à prendre et si on ne veut pas arriver trop tard à Arcachon…c’est celui de 14h. Et nous sommes dimanche, du coup c’est blindé. A éviter.
Passage à la gare pour voir les horaires de mon retour de Hendaye. Pas terrible, très tôt. Au moins j’ai confirmation des horaires que j’ai trouvés sur Internet.
Goûter à Arcachon puis direction la dune du Pyla, un autre incontournable de notre liste.
Sur le chemin, encore des belles maisons balnéaires d’un autre siècle; du monde sur les plages et pistes, il fait très beau en ce dimanche. Belles pistes cyclables aussi.
La chance nous sourit, le camping au pied de la dune du Pyla est encore ouvert. Installation de la tente, puis ascension de la dune par un accès direct du camping.
C’est une espèce d’escalier-échelle en métal posé sur le sable, et je ne suis pas du tout rassurée. Puis c’est raide. Et le dernier tiers c’est dans le sable, sans rien. Alors on enlève ses chaussures. C’est comme marcher dans la poudreuse, on monte un ...
17
52.5km
+278m /
-297m
mise à jour : 11 déc. 2016
3 octobre 2016
Réveil au réveil 7:30. Et en route pour le lever du soleil en haut de la dune, en pyjama. Montée plus à l’aise, mais qu’est-ce qu’il fait froid ! Impressionnant ce que le vent a effacé les traces de la veille. Et sur le dernier tiers, le vent ascendant nous fouette le sable sur nos petits pieds…magique de voir le réveil de la nature du haut de cette dune immense.
Départ sous notre ami le soleil. Fin de montée pour se mettre en jambe puis une belle descente, et la première fois que Nico va dépasser les 50 kmh.
Et toujours à travers les forêts de pins nous entrons dans les Landes. Biscarosse Plage avec un café et une glace. Puis direction l’intérieur des terres, car une base militaire nous coupe la route le long de l’océan. Belles montées à 10% pour traverser le cordon de dunes. Pourquoi ? Pourquoi la piste passe par là et non ailleurs ? Sur la fin, petits lacets tranquilles. C’est beau. Descente sur le l’étang de Biscarosse, c’est magique et immense.
Arrivée pour l’heure du goûter à Biscarosse village, on tombe sur un magasin Bio pour faire le plein de lentilles et de pâte. Puis plein d’eau au terrain de pétanque. Grande ligne droite qui suit la nationale. Moins joli, surtout avec le vent de face. Puis piste direction Parentis en Born où, une fois de plus nous nous trompons de route.
L’heure de trouver un bivouac approche. Finalement nous nous engageons sur une petite route. Pour trouver un coin bivouac d’un autre monde : sur une plage au bord du lac, tr...
Réveil au réveil 7:30. Et en route pour le lever du soleil en haut de la dune, en pyjama. Montée plus à l’aise, mais qu’est-ce qu’il fait froid ! Impressionnant ce que le vent a effacé les traces de la veille. Et sur le dernier tiers, le vent ascendant nous fouette le sable sur nos petits pieds…magique de voir le réveil de la nature du haut de cette dune immense.
Départ sous notre ami le soleil. Fin de montée pour se mettre en jambe puis une belle descente, et la première fois que Nico va dépasser les 50 kmh.
Et toujours à travers les forêts de pins nous entrons dans les Landes. Biscarosse Plage avec un café et une glace. Puis direction l’intérieur des terres, car une base militaire nous coupe la route le long de l’océan. Belles montées à 10% pour traverser le cordon de dunes. Pourquoi ? Pourquoi la piste passe par là et non ailleurs ? Sur la fin, petits lacets tranquilles. C’est beau. Descente sur le l’étang de Biscarosse, c’est magique et immense.
Arrivée pour l’heure du goûter à Biscarosse village, on tombe sur un magasin Bio pour faire le plein de lentilles et de pâte. Puis plein d’eau au terrain de pétanque. Grande ligne droite qui suit la nationale. Moins joli, surtout avec le vent de face. Puis piste direction Parentis en Born où, une fois de plus nous nous trompons de route.
L’heure de trouver un bivouac approche. Finalement nous nous engageons sur une petite route. Pour trouver un coin bivouac d’un autre monde : sur une plage au bord du lac, tr...
18
56km
+201m /
-214m
mise à jour : 12 déc. 2016
4 octobre 2016
Réveil sous le soleil. Tente sèche, alors que le lac est à 3m. Génial. Toujours ce petit clapotis de l’eau. Puis le survol à 3 reprises d’un hélicoptère de la gendarmerie. A oui, il y a une enquête publique ce matin, cela peut expliquer cela.
Nous rejoignons la piste et je me rends compte que j’ai crevé à l’avant, à peine 800m de fait. Forcément j’ai roulé dans un nid d’arbustes piquants, c’est même encore accroché sur le pneu. Rustine et c’est reparti pour un café à St Eulalie. Plage au bord du lac sympa. Par contre, la pompe à vélo installée le long de la piste est hors service. On rejoint Mimizan Village, la traversée du cordon de dunes est doux cette fois-ci. Halte boulangerie, et picnic dans le parc de la ville. Enfin des sandwichs à la sardine et un pastis landais, gâteau brioché délicieux. Le soleil se voile. Point d’eau. Détour par Mimizan-plage et pensée pour mes frères qui y sont passés il y a longtemps avec Rudi&Angela. Il ne fait pas assez beau pour se baigner, mais j’ai quand même mis les pieds dans l’eau. Et le sable est tellement fin qu’en marchant il couine. Puis, à travers de belles forêts direction Contis. Détour par la plage et photo pour les frangins. On en profite pour faire le plein d’eau. Un vrai village d’été, un peu comme Gruissan-plage. Le temps est de plus en plus gris. Le vent du large se lève. On trace direction le cap de l’Homy, où, partait-il, le camping est encore ouvert. Et bien non. Rencontre avec des surfers berlinois qui...
Réveil sous le soleil. Tente sèche, alors que le lac est à 3m. Génial. Toujours ce petit clapotis de l’eau. Puis le survol à 3 reprises d’un hélicoptère de la gendarmerie. A oui, il y a une enquête publique ce matin, cela peut expliquer cela.
Nous rejoignons la piste et je me rends compte que j’ai crevé à l’avant, à peine 800m de fait. Forcément j’ai roulé dans un nid d’arbustes piquants, c’est même encore accroché sur le pneu. Rustine et c’est reparti pour un café à St Eulalie. Plage au bord du lac sympa. Par contre, la pompe à vélo installée le long de la piste est hors service. On rejoint Mimizan Village, la traversée du cordon de dunes est doux cette fois-ci. Halte boulangerie, et picnic dans le parc de la ville. Enfin des sandwichs à la sardine et un pastis landais, gâteau brioché délicieux. Le soleil se voile. Point d’eau. Détour par Mimizan-plage et pensée pour mes frères qui y sont passés il y a longtemps avec Rudi&Angela. Il ne fait pas assez beau pour se baigner, mais j’ai quand même mis les pieds dans l’eau. Et le sable est tellement fin qu’en marchant il couine. Puis, à travers de belles forêts direction Contis. Détour par la plage et photo pour les frangins. On en profite pour faire le plein d’eau. Un vrai village d’été, un peu comme Gruissan-plage. Le temps est de plus en plus gris. Le vent du large se lève. On trace direction le cap de l’Homy, où, partait-il, le camping est encore ouvert. Et bien non. Rencontre avec des surfers berlinois qui...
19
63.6km
+198m /
-206m
mise à jour : 13 févr. 2019
5 octobre 2016
Réveil par un agent de l’ONF. Un bonjour avec le sourire et nous avons juste droit au sermon de l’interdiction de dormir où on a dormi. Petit déjeuner face à l’océan, tout gris, venté et avec des grains au large. Et les grains sont vers sud, là où nous allons. Il ne faudra pas rouler trop vite, sinon on ratrappe la pluie. Pour partir, on repasse par le camping, et en fait on aurait pu planter la tente sur l’aire des camping car. A savoir pour une prochaine fois. Direction St Girons plage. Tout est fermé, on espérait trouver à boire un café. A défaut, on a rattrapé la pluie ! Sous une galerie Nico testera sa cape de pluie, qui ne sera pas nécessaire, l’averse ne dure pas. A travers des forêts encore différentes nous voilà reparti. Plus de chênes, et des chênes lièges en plus. Des odeurs indescriptibles, avec la pluie en plus. C’est beau. Puis un crachin s’installe qui nous accompagnera jusqu’à Léon. Les paysages changent, de belles fermes landaises sur la route. A Léon, plein de pain et de goûter. Et on a envie de manger assis et chaud. Alors on se dirige vers Léon-lac. Pour s’arrêter « Chez Pol » pour une salade. Petit bouiboui qui nous amène dans un autre monde. Première salade en presque trois semaines. On décide de pousser jusqu’à Cap Breton. Allez, 30km d’une traite (ou presque) ! Le temps est toujours maussade, mais il ne pleut plus. Halte à l’office de tourisme de Seignosse. Premier camping à …Cap Breton. Traversée de Seignosse et de Hossegore. La tra...
Réveil par un agent de l’ONF. Un bonjour avec le sourire et nous avons juste droit au sermon de l’interdiction de dormir où on a dormi. Petit déjeuner face à l’océan, tout gris, venté et avec des grains au large. Et les grains sont vers sud, là où nous allons. Il ne faudra pas rouler trop vite, sinon on ratrappe la pluie. Pour partir, on repasse par le camping, et en fait on aurait pu planter la tente sur l’aire des camping car. A savoir pour une prochaine fois. Direction St Girons plage. Tout est fermé, on espérait trouver à boire un café. A défaut, on a rattrapé la pluie ! Sous une galerie Nico testera sa cape de pluie, qui ne sera pas nécessaire, l’averse ne dure pas. A travers des forêts encore différentes nous voilà reparti. Plus de chênes, et des chênes lièges en plus. Des odeurs indescriptibles, avec la pluie en plus. C’est beau. Puis un crachin s’installe qui nous accompagnera jusqu’à Léon. Les paysages changent, de belles fermes landaises sur la route. A Léon, plein de pain et de goûter. Et on a envie de manger assis et chaud. Alors on se dirige vers Léon-lac. Pour s’arrêter « Chez Pol » pour une salade. Petit bouiboui qui nous amène dans un autre monde. Première salade en presque trois semaines. On décide de pousser jusqu’à Cap Breton. Allez, 30km d’une traite (ou presque) ! Le temps est toujours maussade, mais il ne pleut plus. Halte à l’office de tourisme de Seignosse. Premier camping à …Cap Breton. Traversée de Seignosse et de Hossegore. La tra...
20
25.7km
+77m /
-70m
mise à jour : 13 déc. 2016
6 octobre 2016
Douche, et c’est reparti. On longe un joli canal et passons devant deux campings à 4 km du nôtre. A choisir, le cadre du camping municipal de Labenne est plus sympa.
Détour par Labenne-Plage pour un café et un pique-nique sur la plage. Des rouleaux impressionnant et un soleil radieux qui nous permet d’apercevoir Biarritz et les contreforts des Pyrénées au loin. J’ai du mal à partir de cette plage, je sais que c’est la dernière avant mon retour sur Lyon.
On flâne sur la piste entre Labenne et Bayonne, d’autant que nous ne sommes pas pressés de retrouver la ville et la civilisation, après 300 et quelques kilomètres de forêts. Arrivée sur Tarnos où la piste s’arrête d’un coup. On rebrousse chemin et on est induit en erreur par des autochtones…il faut suivre son instinct des fois.
Arrivée à Bayonne, passage à l’Office de Tourisme. On a de la chance, il y a deux hôtels pas chers du côté de la gare. Le premier ne nous inspire pas, car il n’y a pas moyen de récupérer mon vélo le samedi matin. Puisque nous sommes en face de la gare, je me dis que la SNCF a peut-être une solution pour garer mon vélo pour une nuit. Et oui. Je peux le garer. On décide quand même d’aller voir l’autre hôtel, qui est complet, d'apès l'office de tourisme, pour ce soir. Et surprise, il nous propose une chambre de bonne « non rénové » pour ce soir. Finalement on restera les deux nuits dans cette chambre d'un autre temps, avec un papier peint et un aménagement des années 50. La literie pa...
Douche, et c’est reparti. On longe un joli canal et passons devant deux campings à 4 km du nôtre. A choisir, le cadre du camping municipal de Labenne est plus sympa.
Détour par Labenne-Plage pour un café et un pique-nique sur la plage. Des rouleaux impressionnant et un soleil radieux qui nous permet d’apercevoir Biarritz et les contreforts des Pyrénées au loin. J’ai du mal à partir de cette plage, je sais que c’est la dernière avant mon retour sur Lyon.
On flâne sur la piste entre Labenne et Bayonne, d’autant que nous ne sommes pas pressés de retrouver la ville et la civilisation, après 300 et quelques kilomètres de forêts. Arrivée sur Tarnos où la piste s’arrête d’un coup. On rebrousse chemin et on est induit en erreur par des autochtones…il faut suivre son instinct des fois.
Arrivée à Bayonne, passage à l’Office de Tourisme. On a de la chance, il y a deux hôtels pas chers du côté de la gare. Le premier ne nous inspire pas, car il n’y a pas moyen de récupérer mon vélo le samedi matin. Puisque nous sommes en face de la gare, je me dis que la SNCF a peut-être une solution pour garer mon vélo pour une nuit. Et oui. Je peux le garer. On décide quand même d’aller voir l’autre hôtel, qui est complet, d'apès l'office de tourisme, pour ce soir. Et surprise, il nous propose une chambre de bonne « non rénové » pour ce soir. Finalement on restera les deux nuits dans cette chambre d'un autre temps, avec un papier peint et un aménagement des années 50. La literie pa...
21
mise à jour : 13 févr. 2019
7 octobre 2016
Réveil tôt, à notre habitude. Magnifique lever de soleil sur les toits de Bayonne, tout rose-rouge. Il fera très beau ce jour, je sors ma robe !
Petit déjeuner copieux à l’hôtel, passage à la gare pour mon billet, passage à la laverie pour Nico puis ballade en ville. D’abord rive droite puis rive gauche.
Pique-nique au bord de l’Adour. Visite de la vielle ville, c’est très chouette. Retour à l’hôtel, il faut faire un tri pour les sacoches. Je ramènerai le surplus de Nico, il récupère le stock de nourriture.
On pose mon vélo dans son garage à la gare, merci encore à Nadège. On se pose à l’hôtel, et finalement on décide de remanger des crêpes. Les victuailles pour le train sont rangées. Dernière nuit à deux pendant longtemps.
8 octobre 2016
Départ de Bayonne en train à 7:04, il fait encore nuit, je ne verrai rien des paysages basques. J’ai laissé mon homme sur un quai de gare et je n’ai pas envie de rentrer. Du coup, j’écoute de la musique. Changement à Pau, où j’apprends que le train de nuit Hendaye-Paris circule encore…mais ne s’affiche pas avec transport vélo dans le système informatique de la SNCF. Tant pis.
Le soleil se cache et c’est sous un ciel triste, comme moi, que je longe les Pyrénées jusqu’à Toulouse. Puis en partant de la ville rose, le soleil revient et entre Carcassonne et Sète,puis après mon changement à Narbonne, je suis plusieurs fois tentée de descendre du train et de repartir à vélo.
Je profite du dernier train d’Avignon à Lyon pour f...
Réveil tôt, à notre habitude. Magnifique lever de soleil sur les toits de Bayonne, tout rose-rouge. Il fera très beau ce jour, je sors ma robe !
Petit déjeuner copieux à l’hôtel, passage à la gare pour mon billet, passage à la laverie pour Nico puis ballade en ville. D’abord rive droite puis rive gauche.
Pique-nique au bord de l’Adour. Visite de la vielle ville, c’est très chouette. Retour à l’hôtel, il faut faire un tri pour les sacoches. Je ramènerai le surplus de Nico, il récupère le stock de nourriture.
On pose mon vélo dans son garage à la gare, merci encore à Nadège. On se pose à l’hôtel, et finalement on décide de remanger des crêpes. Les victuailles pour le train sont rangées. Dernière nuit à deux pendant longtemps.
8 octobre 2016
Départ de Bayonne en train à 7:04, il fait encore nuit, je ne verrai rien des paysages basques. J’ai laissé mon homme sur un quai de gare et je n’ai pas envie de rentrer. Du coup, j’écoute de la musique. Changement à Pau, où j’apprends que le train de nuit Hendaye-Paris circule encore…mais ne s’affiche pas avec transport vélo dans le système informatique de la SNCF. Tant pis.
Le soleil se cache et c’est sous un ciel triste, comme moi, que je longe les Pyrénées jusqu’à Toulouse. Puis en partant de la ville rose, le soleil revient et entre Carcassonne et Sète,puis après mon changement à Narbonne, je suis plusieurs fois tentée de descendre du train et de repartir à vélo.
Je profite du dernier train d’Avignon à Lyon pour f...
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mise à jour : 12 déc. 2016
940km de La Rochelle à Bayonne, en passant par l’île de Ré et l’île d’Oléron. 500 km parcourus à la sortie des îles en franchissant le pont de la Seudre. 17 nuits sous la tente. Une nuit de pluie à Carcans-Océan. Une matinée de pluie entre St Girons Plage et Léon. Que du bonheur. Et une belle ville d’arrivée qu’est Bayonne. 1kg de beurre salé, du jambon cru de tous les « pays » traversés, des huîtres, des pains divers et variés et toujours bons, des figues, des poires, des arbouses. Trois semaines sans livres, sans journaux, pas d’internet (ou presque), pas de musique. Un autre bonheur quotidien : le bruit de l’océan, le vent dans la forêt, les grillons, mes pieds sur le sable infiniment fin de Mimizan, la force des vagues un peu partout. 24h/24 dehors, le soleil, sur ma peau, le sel sur mes lèvres et un ciel étoilé infini sur la plage du Truc Vert. Des grenouilles sur le chemin de La Palmyre à Royan et même un crabe tout blanc. Des rencontres furtives avec des chevreuils tout au long du voyage. Et le bruit des sangliers la nuit. Déconnexion du monde quotidien, pour un autre quotidien, rythmé par la nature : lever avec le soleil, coucher avec le soleil. Sentir encore la chaleur du soleil sur la peau, une fois glissée dans le sac de couchage. Rituels nouveaux, du lever (avec son thé, pliage du bivouac) au soir (trouver de l’eau puis un endroit ou pas), perdre l’angoisse de l’heure qui tourne au fil des kilomètres. Regarder le coucher de soleil devient plus important que le ...