Un voyage à vélo, chaque année, entre amis, est devenu incontournable. Pour 2020, c’est décidé, nous ne prendrons pas l’avion. L’idée de suivre la via Claudia Augusta entre Allemagne, Autriche et Italie fait son chemin.
L’accès en train avec des vélos semble compliqué depuis Lyon. Nous voulons éviter le démontage des vélos imposé par le train et nous choisissons donc finalement d’utiliser les cars Flixbus. Notre voyage vélo débutera à Munich, ville desservie par Flixbus. Nous sommes 4 au départ de Lyon. L’un de nous devra décaler son départ d’une journée car le bus ne transporte que 3 vélos. Jean-Paul qui part de Metz avec un Flixbus, n’aura pas de problème pour coordonner son arrivée avec la nôtre.
Nous serons donc 5 cyclos (3 femmes et 2 hommes de 67 à 73 ans) avec le projet de faire une boucle d’un peu plus de 1000 km au départ de Munich
La via Claudia Augusta, ancienne voie romaine, permet de traverser les Alpes du nord au sud, au départ de Donauworth en Bavière. Elle rejoint Venise ou la plaine du Po. Nous l’emprunterons jusqu’à Feltre, en Italie. Nous rejoindrons en suite un autre itinéraire cyclable (Via Alpina) pour retourner à Munich.
Nous utilisons des GPS et nous emprunterons des traces trouvées sur internet, en particulier sur le site Visu GPX : Stuttgart - Venise par la Via Claudia Augusta
Pour notre retour à Munich par le col du Brenner, Innsbrück, nous utiliserons la trace trouvée sur my trip : https://www.expemag.com/carnet/traversee-munich-venise-en-velo
Cet itinéraire emprunte la ciclovia Munich-Venise, plus alpine, qui a fait l'objet d'un topo guide :De Munich à Venise et piste cyclable des Dolomites.
Nous avions également un guide allemand pour la Via Claudia : Bikeline Radtourenbuch (distribué par Cartovelo)
L’accès en train avec des vélos semble compliqué depuis Lyon. Nous voulons éviter le démontage des vélos imposé par le train et nous choisissons donc finalement d’utiliser les cars Flixbus. Notre voyage vélo débutera à Munich, ville desservie par Flixbus. Nous sommes 4 au départ de Lyon. L’un de nous devra décaler son départ d’une journée car le bus ne transporte que 3 vélos. Jean-Paul qui part de Metz avec un Flixbus, n’aura pas de problème pour coordonner son arrivée avec la nôtre.
Nous serons donc 5 cyclos (3 femmes et 2 hommes de 67 à 73 ans) avec le projet de faire une boucle d’un peu plus de 1000 km au départ de Munich
La via Claudia Augusta, ancienne voie romaine, permet de traverser les Alpes du nord au sud, au départ de Donauworth en Bavière. Elle rejoint Venise ou la plaine du Po. Nous l’emprunterons jusqu’à Feltre, en Italie. Nous rejoindrons en suite un autre itinéraire cyclable (Via Alpina) pour retourner à Munich.
Nous utilisons des GPS et nous emprunterons des traces trouvées sur internet, en particulier sur le site Visu GPX : Stuttgart - Venise par la Via Claudia Augusta
Pour notre retour à Munich par le col du Brenner, Innsbrück, nous utiliserons la trace trouvée sur my trip : https://www.expemag.com/carnet/traversee-munich-venise-en-velo
Cet itinéraire emprunte la ciclovia Munich-Venise, plus alpine, qui a fait l'objet d'un topo guide :De Munich à Venise et piste cyclable des Dolomites.
Nous avions également un guide allemand pour la Via Claudia : Bikeline Radtourenbuch (distribué par Cartovelo)
Activité :
travel bike
Statut :
done
Distance :
1099km
DATE :
9/1/20
Durée :
17 days
Dénivelées :
+8899m
/ -9092m
Alti min/max :
195m/1519m
Eco travel
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
Possible with
bus
Details :
Au départ de la gare de Lyon Perrache, nous avons réservé un aller-retour avec un car Flixbus équipé de porte vélos assurant la liaison Lyon-Munich. Jean-Paul, qui venait de Metz a pu utiliser également un car Flixbus. Attention,lors de la réserva...
Au départ de la gare de Lyon Perrache, nous avons réservé un aller-retour avec un car Flixbus équipé de porte vélos assurant la liaison Lyon-Munich. Jean-Paul, qui venait de Metz a pu utiliser également un car Flixbus. Attention,lors de la réservation, à choisir un bus équipé de porte-vélos
Boucle Munich
Les étapes :
1
52.5km
+189m /
-157m
updated : 19 Oct 2020
01 septembre de Munich au lac d’Ammersee : 53 km, D+ 350 m
Josiane, Sylvie et moi, embarquons de la gare de Lyon Perrache à 22h30 le lundi 31 août. C’est l’occasion pour nous de tester les toutes nouvelles voies cyclables sur la rive gauche de la Saône. Notre bus n’est pas direct et nous avons un changement à Fribourg à 06h30, ce qui nous laisse le temps de prendre un petit déjeuner près de la gare. Dès notre arrivée en Allemagne, nous remarquons que nous sommes au pays du « vélo roi » par l’importance des pistes cyclables et des parkings à vélos.
Nous retrouvons Jean-Paul et Jean-Pierre à la gare routière de Munich, en fin de matinée. La visite de Munich, ce sera à notre retour. Après un déjeuner dans une pizzéria, nous voici sur les pistes cyclables qui nous permettent de quitter Munich en direction de Füssen. Une petite pluie nous accompagne mais rien de méchant. Notre trace est bien utile pour nous guider sur le véritable labyrinthe de voies cyclables. Nous retrouvons assez vite des zones boisées.
Arrêt courses à un petit supermarché. Installation au camping, près du lac d’Ammersee. La pluie est revenue et nous avons du mal à trouver un abri pour notre repas du soir. Ce sera finalement le local vaisselle qui nous permettra de cuisiner nos pâtes sans se faire mouiller.
Josiane, Sylvie et moi, embarquons de la gare de Lyon Perrache à 22h30 le lundi 31 août. C’est l’occasion pour nous de tester les toutes nouvelles voies cyclables sur la rive gauche de la Saône. Notre bus n’est pas direct et nous avons un changement à Fribourg à 06h30, ce qui nous laisse le temps de prendre un petit déjeuner près de la gare. Dès notre arrivée en Allemagne, nous remarquons que nous sommes au pays du « vélo roi » par l’importance des pistes cyclables et des parkings à vélos.
Nous retrouvons Jean-Paul et Jean-Pierre à la gare routière de Munich, en fin de matinée. La visite de Munich, ce sera à notre retour. Après un déjeuner dans une pizzéria, nous voici sur les pistes cyclables qui nous permettent de quitter Munich en direction de Füssen. Une petite pluie nous accompagne mais rien de méchant. Notre trace est bien utile pour nous guider sur le véritable labyrinthe de voies cyclables. Nous retrouvons assez vite des zones boisées.
Arrêt courses à un petit supermarché. Installation au camping, près du lac d’Ammersee. La pluie est revenue et nous avons du mal à trouver un abri pour notre repas du soir. Ce sera finalement le local vaisselle qui nous permettra de cuisiner nos pâtes sans se faire mouiller.
2
85.8km
+562m /
-303m
updated : 19 Oct 2020
02 septembre du lac d’Ammersee à Füssen : 85 km, D+ 730 m
C’est beaucoup plus vallonné que la veille. Nous nous approchons des montagnes. Traversée de petits villages bien proprets aux maisons très fleuries et souvent ornées de très belles fresques. Nous longeons la rivière Lech.
Arrêt dans un village pour goûter notre premier strudel aux pommes et à la crème fraîche. Nous sommes majoritairement sur des voies cyclables sans circulation car avons rejoint la via Claudia Augusta. Nous rencontrons de nombreux cyclistes avec sacoches. Il y a aussi pas mal de vélos à assistance électrique.
Arrivés près de Füssen, nous apercevons les châteaux (Neuschwanstein et Hohenschwangau). Nous nous en approcherons demain matin. Il faut chercher un camping car celui que nous avions repéré sur notre carte est fermé. Nous nous éloignons donc un peu pour nous installer au camping près du lac Forggensee. Jean-Paul et Jean- Pierre qui maîtrisent la langue allemande, font connaissance avec une sympathique cyclotte de Munich installée près de nos tentes. Repas et soirée sur le ponton du lac.
C’est beaucoup plus vallonné que la veille. Nous nous approchons des montagnes. Traversée de petits villages bien proprets aux maisons très fleuries et souvent ornées de très belles fresques. Nous longeons la rivière Lech.
Arrêt dans un village pour goûter notre premier strudel aux pommes et à la crème fraîche. Nous sommes majoritairement sur des voies cyclables sans circulation car avons rejoint la via Claudia Augusta. Nous rencontrons de nombreux cyclistes avec sacoches. Il y a aussi pas mal de vélos à assistance électrique.
Arrivés près de Füssen, nous apercevons les châteaux (Neuschwanstein et Hohenschwangau). Nous nous en approcherons demain matin. Il faut chercher un camping car celui que nous avions repéré sur notre carte est fermé. Nous nous éloignons donc un peu pour nous installer au camping près du lac Forggensee. Jean-Paul et Jean- Pierre qui maîtrisent la langue allemande, font connaissance avec une sympathique cyclotte de Munich installée près de nos tentes. Repas et soirée sur le ponton du lac.
3
42.1km
+592m /
-467m
updated : 19 Oct 2020
03 septembre de Füssen à Lermoos : 43 km, D+ 670 m
Petit détour pour nous approcher des châteaux. Le Neuschwanstein se mérite. Il faut abandonner les vélos et grimper à pied sur un sentier escarpé qui longe un torrent. Nombreuses marches et passerelles métalliques mais cela ne décourage pas les visiteurs. Il faut dire qu’il a de l’allure ce château perché sur son éperon rocheux qui domine les sapins et offre une vue imprenable sur la vallée et sur les Alpes au loin.
Nous filons ensuite vers le village d’Hohenschwangau et son château du même nom. Il y a beaucoup de touristes et de voitures. Nous quittons la circulation pour emprunter la piste forestière au départ du lac d’Alpsee. La piste est bien sinueuse avec de belles grimpettes et descentes mais nous permet de rejoindre la via Claudia.
Nous voilà en Autriche. Pique-nique au bord de la Lech avec les canards et cygnes pour seule compagnie. Traversée de Pflach et de Reutte. Les façades des maisons sont de plus en plus souvent ornées de fresques et les jardinières débordent de fleurs. Aïe, les pistes gravier sont bien pentues et nous obligent à pousser nos vélos. Jean-Paul, qui est le seul à rouler en VTT, s’en sort un peu mieux.
Courses au village de Bichlbach avant de rejoindre Lermoos et son camping. Déception car il s’agit d’un camping plein à craquer de camping-cars et caravanes. Nos petites tentes sont coincées entre 2 bungalows Pour la soirée nous choisissons de dîner au restaurant du camping c...
Petit détour pour nous approcher des châteaux. Le Neuschwanstein se mérite. Il faut abandonner les vélos et grimper à pied sur un sentier escarpé qui longe un torrent. Nombreuses marches et passerelles métalliques mais cela ne décourage pas les visiteurs. Il faut dire qu’il a de l’allure ce château perché sur son éperon rocheux qui domine les sapins et offre une vue imprenable sur la vallée et sur les Alpes au loin.
Nous filons ensuite vers le village d’Hohenschwangau et son château du même nom. Il y a beaucoup de touristes et de voitures. Nous quittons la circulation pour emprunter la piste forestière au départ du lac d’Alpsee. La piste est bien sinueuse avec de belles grimpettes et descentes mais nous permet de rejoindre la via Claudia.
Nous voilà en Autriche. Pique-nique au bord de la Lech avec les canards et cygnes pour seule compagnie. Traversée de Pflach et de Reutte. Les façades des maisons sont de plus en plus souvent ornées de fresques et les jardinières débordent de fleurs. Aïe, les pistes gravier sont bien pentues et nous obligent à pousser nos vélos. Jean-Paul, qui est le seul à rouler en VTT, s’en sort un peu mieux.
Courses au village de Bichlbach avant de rejoindre Lermoos et son camping. Déception car il s’agit d’un camping plein à craquer de camping-cars et caravanes. Nos petites tentes sont coincées entre 2 bungalows Pour la soirée nous choisissons de dîner au restaurant du camping c...
4
73.4km
+555m /
-643m
updated : 19 Oct 2020
04 septembre de Lermoos à Ried : 75 km, D+ 750 m
C’est un grand jour car nous devons franchir le Fernpass. Nous suivons la via Claudia. Les pistes sont parfois très relevées mais avec de beaux panoramas. Les pâturages très verts sont parsemés de granges à foin. Comme nous voulons éviter les graviers, nous rejoignons la route juste en dessous du col. Quelques lacets et nous voici arrivés au col en fin de matinée (alt 1207 m).
Nous n’aurons pas trop souffert de la circulation dans la montée. Descente sur Nassereith, petite ville très agréable. Pause- café avant de reprendre la piste pour Imst. Pique-nique dans un parc à Imst. Traversée du centre de la ville sous les parapluies multicolores.
Retour sur la via Claudia qui longe la rivière Inn. Très belles traversées de forêts. Courses à Landeck puis installation au camping de Ried. Cette fois, il y a un bel espace pour nos tentes, un excellent accueil et de la bonne bière au bar. La gérante nous propose d’utiliser un salon extérieur couvert avec tables et chaises pour notre repas du soir. Demain nous serons en Italie.
C’est un grand jour car nous devons franchir le Fernpass. Nous suivons la via Claudia. Les pistes sont parfois très relevées mais avec de beaux panoramas. Les pâturages très verts sont parsemés de granges à foin. Comme nous voulons éviter les graviers, nous rejoignons la route juste en dessous du col. Quelques lacets et nous voici arrivés au col en fin de matinée (alt 1207 m).
Nous n’aurons pas trop souffert de la circulation dans la montée. Descente sur Nassereith, petite ville très agréable. Pause- café avant de reprendre la piste pour Imst. Pique-nique dans un parc à Imst. Traversée du centre de la ville sous les parapluies multicolores.
Retour sur la via Claudia qui longe la rivière Inn. Très belles traversées de forêts. Courses à Landeck puis installation au camping de Ried. Cette fois, il y a un bel espace pour nos tentes, un excellent accueil et de la bonne bière au bar. La gérante nous propose d’utiliser un salon extérieur couvert avec tables et chaises pour notre repas du soir. Demain nous serons en Italie.
5
66.3km
+809m /
-785m
updated : 19 Oct 2020
05 septembre de Ried à Glorenza : 68 km, D+ 906 m
Départ matinal en direction du Reschenpass. Nous suivons la rivière Inn jusqu’à Martina. Nous sommes proches de la frontière avec la Suisse. Nous empruntons une piste caillouteuse bien accidentée le long de la rivière. Dans une gorge encaissée, nous découvrons les anciens bâtiments de la douane suisse.
A partir de Martina, nous reprenons la route et ses lacets pour rejoindre Nauders. Les pourcentages sont importants et nous comprenons pourquoi il y a des navettes bus avec porte vélos. Depuis Martina, il faut avaler 400 m de dénivelé sur quelques km et cela compte pour des vélos chargés. Pause pique-nique bien méritée avant de descendre sur Nauders.
La route remonte d’ailleurs à partir de Nauders où nous retrouvons la via Claudia. Nous avons un petit vent de face qui sape un peu le moral. De nombreux VTT de descente et trottinettes nous croisent Ils viennent de la station de ski et ils sont dans le bon sens. Pour la montée, ils utilisent le télésiège. Nous voici enfin au Reschenpass ou paso di Resia (alt 1504 m).
Nous sommes en Italie ! La route ne descend pas beaucoup après le col mais le magnifique lac de Resia est vite atteint. La piste longe le bord du lac. C’est très touristique. Il y a des baigneurs, des kite surfeurs, beaucoup de randonneurs et de cyclistes. Vue magnifique sur des sommets enneigés (glaciers suisses ?) et sur le clocher de l’église Ste Anne, dernier vestige du village de Graun, englout...
Départ matinal en direction du Reschenpass. Nous suivons la rivière Inn jusqu’à Martina. Nous sommes proches de la frontière avec la Suisse. Nous empruntons une piste caillouteuse bien accidentée le long de la rivière. Dans une gorge encaissée, nous découvrons les anciens bâtiments de la douane suisse.
A partir de Martina, nous reprenons la route et ses lacets pour rejoindre Nauders. Les pourcentages sont importants et nous comprenons pourquoi il y a des navettes bus avec porte vélos. Depuis Martina, il faut avaler 400 m de dénivelé sur quelques km et cela compte pour des vélos chargés. Pause pique-nique bien méritée avant de descendre sur Nauders.
La route remonte d’ailleurs à partir de Nauders où nous retrouvons la via Claudia. Nous avons un petit vent de face qui sape un peu le moral. De nombreux VTT de descente et trottinettes nous croisent Ils viennent de la station de ski et ils sont dans le bon sens. Pour la montée, ils utilisent le télésiège. Nous voici enfin au Reschenpass ou paso di Resia (alt 1504 m).
Nous sommes en Italie ! La route ne descend pas beaucoup après le col mais le magnifique lac de Resia est vite atteint. La piste longe le bord du lac. C’est très touristique. Il y a des baigneurs, des kite surfeurs, beaucoup de randonneurs et de cyclistes. Vue magnifique sur des sommets enneigés (glaciers suisses ?) et sur le clocher de l’église Ste Anne, dernier vestige du village de Graun, englout...
6
102km
+111m /
-797m
updated : 19 Oct 2020
06 septembre de Glorenza à Bolzano : 103 km, D+ 200 m
Nous suivons l’Adige jusqu’à Bolzano. Les pistes cyclables sont descendantes et parfois, c’est un vrai régal. C’est dimanche et nous sommes à la recherche d’une boulangerie ouverte pour acheter du pain. Traversée d’une plaine couverte de vergers. Jean-Pierre en profite pour faire de belles provisions de pommes avec uniquement les fruits cueillis sous les arbres. Les pommiers laissent progressivement la place aux vignobles, sans doute pour la production de Prosecco, vin blanc pétillant très apprécié pour la préparation des apéritifs italiens mais aussi allemands et autrichiens. Quelques passages en forêt.
De nombreux châteaux surveillent la vallée. Avant Merano, c’est la fête pour les vélos car de belles descentes nous attendent avec des portions à plus de 15 %. Il faut rester vigilants car il y a beaucoup de cyclistes. La vitesse est d’ailleurs limitée à 30 km/h et des panneaux s’éclairent avec affichage de notre vitesse lorsque nous lâchons les freins. La vallée se resserre vers Merano et la pluie s’invite pour notre arrivée dans cette belle ville de thermes. Pique-nique à l’abri devant le théâtre.
Visite à pied de la ville qui ressemble plus à une ville autrichienne qu’Italienne. Les panneaux sont d’ailleurs écrits en autrichien et en italien. Balade à pied le long de l’Adige qui traverse la ville et l’ouvre vers la vallée qui conduit à Bolzano, Trento et plus au sud à la plaine du Po. Traversée d’un ...
Nous suivons l’Adige jusqu’à Bolzano. Les pistes cyclables sont descendantes et parfois, c’est un vrai régal. C’est dimanche et nous sommes à la recherche d’une boulangerie ouverte pour acheter du pain. Traversée d’une plaine couverte de vergers. Jean-Pierre en profite pour faire de belles provisions de pommes avec uniquement les fruits cueillis sous les arbres. Les pommiers laissent progressivement la place aux vignobles, sans doute pour la production de Prosecco, vin blanc pétillant très apprécié pour la préparation des apéritifs italiens mais aussi allemands et autrichiens. Quelques passages en forêt.
De nombreux châteaux surveillent la vallée. Avant Merano, c’est la fête pour les vélos car de belles descentes nous attendent avec des portions à plus de 15 %. Il faut rester vigilants car il y a beaucoup de cyclistes. La vitesse est d’ailleurs limitée à 30 km/h et des panneaux s’éclairent avec affichage de notre vitesse lorsque nous lâchons les freins. La vallée se resserre vers Merano et la pluie s’invite pour notre arrivée dans cette belle ville de thermes. Pique-nique à l’abri devant le théâtre.
Visite à pied de la ville qui ressemble plus à une ville autrichienne qu’Italienne. Les panneaux sont d’ailleurs écrits en autrichien et en italien. Balade à pied le long de l’Adige qui traverse la ville et l’ouvre vers la vallée qui conduit à Bolzano, Trento et plus au sud à la plaine du Po. Traversée d’un ...
7
84.7km
+476m /
-155m
updated : 19 Oct 2020
07 septembre de Bolzano à Povo : 87 km, D+ 580 m
Petit déjeuner royal à l’auberge de jeunesse (c’est un buffet et nous n’avons que l’embarras du choix). Visite à pied de la ville de Bolzano, son marché, ses ruelles aux façades décorées. Bolzano est une ville qui respire la tranquillité. Porte d’entrée à la chaîne des Dolomites, elle est située dans une vallée viticole. Les vignes sont cultivées en terrasses accrochées aux collines. De nombreux panneaux invitent les touristes à visiter le musée archéologique qui abrite la curiosité locale : Ötzi, la momie du néolithique découverte en bas d’un glacier.
Traversée à vélo pour retrouver notre trace et la piste qui doit nous conduire à Trento. Nous suivons toujours l’Adige. Pique-nique au petit village de Magrè où nous trouvons un banc abrité de la pluie.
La pluie cesse mais l’arrivée au centre de Trento est un peu laborieuse car l’absence de pont oblige la piste cyclable à faire de nombreux détours. Pause bière en centre-ville et déambulation dans les ruelles piétonnes qui nous permet de constater qu’il s’agit d’une très belle ville qui abrite des joyaux architecturaux comme sa cathédrale et son château.
Le départ de Trento va s’avérer encore plus laborieux que l’arrivée. Nous essayons de retrouver notre trace (prise sur le site Visu GPX). Surprise : la trace passe par la voie ferrée en activité. Notre objectif étant de rejoindre le lac di Caldonazzo, il faut remonter en direction de Pergine. Trento étant en f...
Petit déjeuner royal à l’auberge de jeunesse (c’est un buffet et nous n’avons que l’embarras du choix). Visite à pied de la ville de Bolzano, son marché, ses ruelles aux façades décorées. Bolzano est une ville qui respire la tranquillité. Porte d’entrée à la chaîne des Dolomites, elle est située dans une vallée viticole. Les vignes sont cultivées en terrasses accrochées aux collines. De nombreux panneaux invitent les touristes à visiter le musée archéologique qui abrite la curiosité locale : Ötzi, la momie du néolithique découverte en bas d’un glacier.
Traversée à vélo pour retrouver notre trace et la piste qui doit nous conduire à Trento. Nous suivons toujours l’Adige. Pique-nique au petit village de Magrè où nous trouvons un banc abrité de la pluie.
La pluie cesse mais l’arrivée au centre de Trento est un peu laborieuse car l’absence de pont oblige la piste cyclable à faire de nombreux détours. Pause bière en centre-ville et déambulation dans les ruelles piétonnes qui nous permet de constater qu’il s’agit d’une très belle ville qui abrite des joyaux architecturaux comme sa cathédrale et son château.
Le départ de Trento va s’avérer encore plus laborieux que l’arrivée. Nous essayons de retrouver notre trace (prise sur le site Visu GPX). Surprise : la trace passe par la voie ferrée en activité. Notre objectif étant de rejoindre le lac di Caldonazzo, il faut remonter en direction de Pergine. Trento étant en f...
8
56.8km
+1024m /
-840m
updated : 19 Oct 2020
08 septembre : de Povo à Castello Tesino : 58 km, D+ 1116 m
Départ matinal pour la fin de l’ascension du col de Cimirlo (alt. 730 m) après un petit déjeuner grand confort. En plus, nous n’avons pas de tentes à démonter ! Cela grimpe toujours très fort. Photo en haut du col et nous nous embarquons dans la descente (chemin pavé bien raide) indiqué par le VTTiste de Povo.
Après une traversée de petits villages, une erreur d’aiguillage (un aller-retour vers le village de Zava sur une petite route à fort pourcentage !) nous retrouvons la route de la vallée qui mène au Lago di Caldonazzo. Nous empruntons une petite route qui permet de longer le lac en direction de Levico Terme. Pique-nique près d’un cimetière après la ville.
Nous rejoignons la piste cyclable pour traverser le fond de vallée. C’est agréable car il y a de l’ombre. Passage à Borgo, Castel Ivano, avant la montée très redoutée du col de Forcella à 910 m. Passage à Strigno, Bieno. Nous nous arrêtons plusieurs fois dans la montée pour prendre de l’eau fraîche aux fontaines et nous mettre à l’ombre. Les derniers km sont moins soutenus et nous pouvons admirer le paysage.
Descente sur Pieve Tesino avant de prendre une petite route qui nous conduit au camping de Castello Tesino. Le camping est situé juste en dessous du village. Surprise, le camping est désert. Le bar et le restaurant sont fermés car c’est jour férié en Italie. La personne qui nous accueille nous félicite pour notre ascension du col de ...
Départ matinal pour la fin de l’ascension du col de Cimirlo (alt. 730 m) après un petit déjeuner grand confort. En plus, nous n’avons pas de tentes à démonter ! Cela grimpe toujours très fort. Photo en haut du col et nous nous embarquons dans la descente (chemin pavé bien raide) indiqué par le VTTiste de Povo.
Après une traversée de petits villages, une erreur d’aiguillage (un aller-retour vers le village de Zava sur une petite route à fort pourcentage !) nous retrouvons la route de la vallée qui mène au Lago di Caldonazzo. Nous empruntons une petite route qui permet de longer le lac en direction de Levico Terme. Pique-nique près d’un cimetière après la ville.
Nous rejoignons la piste cyclable pour traverser le fond de vallée. C’est agréable car il y a de l’ombre. Passage à Borgo, Castel Ivano, avant la montée très redoutée du col de Forcella à 910 m. Passage à Strigno, Bieno. Nous nous arrêtons plusieurs fois dans la montée pour prendre de l’eau fraîche aux fontaines et nous mettre à l’ombre. Les derniers km sont moins soutenus et nous pouvons admirer le paysage.
Descente sur Pieve Tesino avant de prendre une petite route qui nous conduit au camping de Castello Tesino. Le camping est situé juste en dessous du village. Surprise, le camping est désert. Le bar et le restaurant sont fermés car c’est jour férié en Italie. La personne qui nous accueille nous félicite pour notre ascension du col de ...
9
75.5km
+647m /
-1127m
updated : 21 Oct 2020
09 septembre de Castello Tesino à Belluno : 77km, D+ 770 m
Petit déjeuner confortablement installés au salon du camping. Départ pour Feltre où nous devons quitter la via Claudia pour une traversée vers Belluno. Nous empruntons une petite route qui monte et descend, très agréable.
Nous nous séparons des garçons à l’embranchement de Sovramonte. Ils veulent emprunter une variante de la via Claudia plus cabossée pour rejoindre Feltre. Les 3 filles vont la jouer plus cool en rejoignant directement Feltre par une gorge avec de belles falaises et de petites routes traversant les villages. Passage chez le vélociste à l’entrée de Feltre pour faire régler mon dérailleur un peu récalcitrant. Visite de la ville haute de Feltre avec ses rues pavées, ses palais du XVI ème siècle, sa citadelle. Installation à la terrasse d’un café pour attendre les garçons. Ils arrivent avec un grand sourire au bout de 2 heures d’attente. Ils avaient oublié d’étudier la carte avant de choisir leur variante et ils ont fait l’ascension d’un col : le Paso Croce d’Aune à 1026 m ! De quoi donner des regrets à Josiane, notre chasseuse de cols.
Départ pour Belluno. Nous laissons la route de la vallée pour emprunter ce que nous croyons être une petite route avec piste cyclable et qui s’avère être une route avec pas mal de circulation. Nous essayons d’échapper à la circulation en grimpant sur les collines : passage à Piz, Ponte Mas, Libano.
Arrivée à Belluno en fin d’après-midi. Cette ville s...
Petit déjeuner confortablement installés au salon du camping. Départ pour Feltre où nous devons quitter la via Claudia pour une traversée vers Belluno. Nous empruntons une petite route qui monte et descend, très agréable.
Nous nous séparons des garçons à l’embranchement de Sovramonte. Ils veulent emprunter une variante de la via Claudia plus cabossée pour rejoindre Feltre. Les 3 filles vont la jouer plus cool en rejoignant directement Feltre par une gorge avec de belles falaises et de petites routes traversant les villages. Passage chez le vélociste à l’entrée de Feltre pour faire régler mon dérailleur un peu récalcitrant. Visite de la ville haute de Feltre avec ses rues pavées, ses palais du XVI ème siècle, sa citadelle. Installation à la terrasse d’un café pour attendre les garçons. Ils arrivent avec un grand sourire au bout de 2 heures d’attente. Ils avaient oublié d’étudier la carte avant de choisir leur variante et ils ont fait l’ascension d’un col : le Paso Croce d’Aune à 1026 m ! De quoi donner des regrets à Josiane, notre chasseuse de cols.
Départ pour Belluno. Nous laissons la route de la vallée pour emprunter ce que nous croyons être une petite route avec piste cyclable et qui s’avère être une route avec pas mal de circulation. Nous essayons d’échapper à la circulation en grimpant sur les collines : passage à Piz, Ponte Mas, Libano.
Arrivée à Belluno en fin d’après-midi. Cette ville s...
10
53.6km
+754m /
-252m
updated : 19 Oct 2020
10 septembre de Belluno à Valle di Cadore : 55 km, D+ 947 m
Nous repartons du bord du Piave et bien entendu, il faut remonter puisque nous n’allons pas vers la plaine du Po mais vers les Dolomites. Cela commence très fort par de petites routes étroites très relevées. Nous sommes désormais sur l’itinéraire vélo Munich-Venise qui emprunte majoritairement des pistes cyclables. Malheureusement il y a des travaux et nous devons quitter la piste à plusieurs reprises.
Toute la journée, nous cherchons l’ombre car il fait très chaud. Pique-nique à l’ombre près d’un lavoir. L’après-midi, notre route prend des allures de cols avec de beaux lacets. En fin d’après-midi, nous arrivons au village perché de Pieve di Cadore.
Impossible de faire des courses car les commerces sont fermés. Nous continuons jusqu’à Tai où nous trouvons l’épicerie recherchée et la terrasse de café au centre du village pour nous rafraîchir. Cette fois, nous recherchons le lieu idéal de bivouac car il n’y a pas de camping dans la vallée di Cadore. Nous décidons de nous arrêter au petit village de Valle di Cadore. Près d’une ancienne gare, Il y a une table avec des bancs, une fontaine, un espace herbeux plat et de taille suffisante pour accueillir nos tentes, une vue panoramique sur la vallée et sur les montagnes. Il nous suffit d’attendre que les 3 jeunes lycéens installés sur la table pour faire leur travail scolaire nous laissent la place.
Nous repartons du bord du Piave et bien entendu, il faut remonter puisque nous n’allons pas vers la plaine du Po mais vers les Dolomites. Cela commence très fort par de petites routes étroites très relevées. Nous sommes désormais sur l’itinéraire vélo Munich-Venise qui emprunte majoritairement des pistes cyclables. Malheureusement il y a des travaux et nous devons quitter la piste à plusieurs reprises.
Toute la journée, nous cherchons l’ombre car il fait très chaud. Pique-nique à l’ombre près d’un lavoir. L’après-midi, notre route prend des allures de cols avec de beaux lacets. En fin d’après-midi, nous arrivons au village perché de Pieve di Cadore.
Impossible de faire des courses car les commerces sont fermés. Nous continuons jusqu’à Tai où nous trouvons l’épicerie recherchée et la terrasse de café au centre du village pour nous rafraîchir. Cette fois, nous recherchons le lieu idéal de bivouac car il n’y a pas de camping dans la vallée di Cadore. Nous décidons de nous arrêter au petit village de Valle di Cadore. Près d’une ancienne gare, Il y a une table avec des bancs, une fontaine, un espace herbeux plat et de taille suffisante pour accueillir nos tentes, une vue panoramique sur la vallée et sur les montagnes. Il nous suffit d’attendre que les 3 jeunes lycéens installés sur la table pour faire leur travail scolaire nous laissent la place.
11
55.4km
+727m /
-332m
updated : 19 Oct 2020
11 septembre de Valle di Cadore au lac de Dobbiaco : 55 km, D+ 785 m
Petit déjeuner tranquille. Nous quittons notre lieu de bivouac sympathique pour rejoindre Cortina d’Ampezzo. Nous rejoignons la piste cyclable qui monte et qui descend. Plusieurs interruptions liées à des travaux nous obligent à faire des détours. Nous rencontrons beaucoup de vélos mais ils vont majoritairement en sens inverse. C’est sans doute plus facile d’emprunter cette voie alpine dans le sens Munich- Venise ! La piste n’est pas toujours goudronnée et elle est parfois bien « secouante » avec du gros gravier.
Nous sortons pour rejoindre Cortina. Courses, traversée du centre-ville et pique-nique près de l’église. Nous en profitons pour faire sécher nos tentes car il y a eu une averse dans la nuit. C’est très touristique mais, covid oblige, ce n’est pas bondé. La plupart des hôtels sont fermés. La ville n’a pas de cachet mais l’environnement montagne est exceptionnel.
Après-midi : montée vers le col de Cimabanche par la piste, à travers bois. C’est plutôt tranquille et bien ombragé. Josiane et moi décidons de rejoindre la route juste avant le col. Erreur car celle-ci est en travaux et c’est pire que la piste. Nous rejoignons le reste de l’équipe juste avant le col. Cela tombe bien, il y a un bar juste au col.
Ensuite, c’est la récompense avec une grande descente vers le lac de Dobbiaco. Arrêt photos vers le lac di Landro. Le décor montagne est somptueux. Nous pouvons même apercevoir les...
Petit déjeuner tranquille. Nous quittons notre lieu de bivouac sympathique pour rejoindre Cortina d’Ampezzo. Nous rejoignons la piste cyclable qui monte et qui descend. Plusieurs interruptions liées à des travaux nous obligent à faire des détours. Nous rencontrons beaucoup de vélos mais ils vont majoritairement en sens inverse. C’est sans doute plus facile d’emprunter cette voie alpine dans le sens Munich- Venise ! La piste n’est pas toujours goudronnée et elle est parfois bien « secouante » avec du gros gravier.
Nous sortons pour rejoindre Cortina. Courses, traversée du centre-ville et pique-nique près de l’église. Nous en profitons pour faire sécher nos tentes car il y a eu une averse dans la nuit. C’est très touristique mais, covid oblige, ce n’est pas bondé. La plupart des hôtels sont fermés. La ville n’a pas de cachet mais l’environnement montagne est exceptionnel.
Après-midi : montée vers le col de Cimabanche par la piste, à travers bois. C’est plutôt tranquille et bien ombragé. Josiane et moi décidons de rejoindre la route juste avant le col. Erreur car celle-ci est en travaux et c’est pire que la piste. Nous rejoignons le reste de l’équipe juste avant le col. Cela tombe bien, il y a un bar juste au col.
Ensuite, c’est la récompense avec une grande descente vers le lac de Dobbiaco. Arrêt photos vers le lac di Landro. Le décor montagne est somptueux. Nous pouvons même apercevoir les...
12
94.4km
+583m /
-895m
updated : 20 Oct 2020
12 septembre du lac de Dobbiaco à Vipiteno : 97 km, D+ 910 m
Petit détour par Dobbiaco. Nous avons un peu du mal à retrouver la piste qui suit la rivière Rienza. Nous traversons une plaine (le val Pusteria) qui nous conduit à Brunico. Courses en centre-ville. Rencontre avec des candidats à une élection locale, l’un d’entre eux parlant parfaitement français. Il nous explique qu’ici seulement 15 % de la population parle et comprend l’italien. La langue locale est plus proche de l’autrichien. Traversée à pied de la vieille ville qui vaut le détour.
Arrêt pique-nique près de Brunico. Nous sommes un peu inquiets car à la mi-journée, nous n’avons pratiquement pas fait de dénivelé alors que le site openrunner nous indiquait un dénivelé de 1000 m pour rejoindre Vipiteno.
Nous allons vite comprendre dans l’après-midi car dès que nous rejoignons la vallée qui mène au col du Brenner, cela monte très fort.
La piste est étroite et il faut être vigilant car de nombreux cyclistes descendent pendant que nous zigzaguons dans la montée. Nous laissons des litres de sueur près d’Aicha et de l’imposant fort (Franzensfeste Fortezza) qui garde la vallée. Le tracé de la piste est compliqué car il faut éviter la route, l’autoroute et la voie de chemin de fer qui mènent à Innsbrück.
Nous apprécions d’emprunter un parcours qui évite tout cela. La piste sera tantôt forestière, tantôt bucolique avec des traversées de hameaux agricoles. Peu de répit pour nos mollets car les passag...
Petit détour par Dobbiaco. Nous avons un peu du mal à retrouver la piste qui suit la rivière Rienza. Nous traversons une plaine (le val Pusteria) qui nous conduit à Brunico. Courses en centre-ville. Rencontre avec des candidats à une élection locale, l’un d’entre eux parlant parfaitement français. Il nous explique qu’ici seulement 15 % de la population parle et comprend l’italien. La langue locale est plus proche de l’autrichien. Traversée à pied de la vieille ville qui vaut le détour.
Arrêt pique-nique près de Brunico. Nous sommes un peu inquiets car à la mi-journée, nous n’avons pratiquement pas fait de dénivelé alors que le site openrunner nous indiquait un dénivelé de 1000 m pour rejoindre Vipiteno.
Nous allons vite comprendre dans l’après-midi car dès que nous rejoignons la vallée qui mène au col du Brenner, cela monte très fort.
La piste est étroite et il faut être vigilant car de nombreux cyclistes descendent pendant que nous zigzaguons dans la montée. Nous laissons des litres de sueur près d’Aicha et de l’imposant fort (Franzensfeste Fortezza) qui garde la vallée. Le tracé de la piste est compliqué car il faut éviter la route, l’autoroute et la voie de chemin de fer qui mènent à Innsbrück.
Nous apprécions d’emprunter un parcours qui évite tout cela. La piste sera tantôt forestière, tantôt bucolique avec des traversées de hameaux agricoles. Peu de répit pour nos mollets car les passag...
13
77.1km
+703m /
-1095m
updated : 20 Oct 2020
13 septembre de Vipiteno à Innsbrück : 80 km, D+ 728 m
Notre défi du jour c’est le col du Brenner mais qui ne devrait pas être si terrible que ça puisque nous sommes déjà à 950 m d’altitude. Traversée à pied du centre de Vipiteno qui s’ajoute à notre collection de belles villes italiennes.
Nous retrouvons la piste cyclable qui débute avec de fortes montées. Heureusement cela se calme. Les derniers 200 m de dénivelé se feront presque sur une piste plate. Cela nous laisse le temps d’admirer le bel environnement de montagnes. Arrivée au col du Brenner (alt 1375 m) en fin de matinée. Beaucoup de monde au col mais nous trouvons tout de même une terrasse accueillante.
Nous reprenons la piste pour le début de la descente loin des voitures (voie cyclable Innbrück Brenner). Pique-nique au calme près d’un village. Nous retrouvons la route pour la fin de la descente sur Innsbrück. Certains vont trop vite et n’ont pas le temps de voir l’embranchement qu’il faut prendre pour arriver tranquillement au centre-ville. Petit retour en arrière et notre trace nous conduit tranquillement au centre d’Innsbrück où nous retrouvons Josiane.
Traversée d’Innsbrück et pause apéro dans la vieille ville. La capitale du Tyrol a su conserver les traces du passé avec ses belle façades, le fameux toit doré, son palais impérial, son château au-dessus de l’Inn. Nous sommes aussi impressionnés par les montagnes qui entourent la ville. Après la pause apéro dans la vieille ville, nous rejoignons no...
Notre défi du jour c’est le col du Brenner mais qui ne devrait pas être si terrible que ça puisque nous sommes déjà à 950 m d’altitude. Traversée à pied du centre de Vipiteno qui s’ajoute à notre collection de belles villes italiennes.
Nous retrouvons la piste cyclable qui débute avec de fortes montées. Heureusement cela se calme. Les derniers 200 m de dénivelé se feront presque sur une piste plate. Cela nous laisse le temps d’admirer le bel environnement de montagnes. Arrivée au col du Brenner (alt 1375 m) en fin de matinée. Beaucoup de monde au col mais nous trouvons tout de même une terrasse accueillante.
Nous reprenons la piste pour le début de la descente loin des voitures (voie cyclable Innbrück Brenner). Pique-nique au calme près d’un village. Nous retrouvons la route pour la fin de la descente sur Innsbrück. Certains vont trop vite et n’ont pas le temps de voir l’embranchement qu’il faut prendre pour arriver tranquillement au centre-ville. Petit retour en arrière et notre trace nous conduit tranquillement au centre d’Innsbrück où nous retrouvons Josiane.
Traversée d’Innsbrück et pause apéro dans la vieille ville. La capitale du Tyrol a su conserver les traces du passé avec ses belle façades, le fameux toit doré, son palais impérial, son château au-dessus de l’Inn. Nous sommes aussi impressionnés par les montagnes qui entourent la ville. Après la pause apéro dans la vieille ville, nous rejoignons no...
14
41.1km
+470m /
-116m
updated : 19 Oct 2020
14 septembre d’Innsbrück au lac d’Achenzee : 42 km, D+ 507 m
Petit détour par le village d’Hall et de sa très belle rue centrale. Passage à la boulangerie et nous reprenons la piste cyclable. Les 30 premiers km sont tranquilles car nous traversons une plaine agricole en bordure de l’Inn. A partir d’Achenzee Zillertall, changement de décor car il faut grimper tout d’abord sur une petite route puis sur une piste caillouteuse avec des pourcentages qui frôlent les 15%. C’est une belle séance de « poussette » qui nous attend. Nous faisons la pause pique-nique dans la montée, près d’une ferme. Nous ne sommes pas les seuls cyclistes mais les autres n’ont pas de sacoches et ils roulent en VTT avec majoritairement une assistance électrique.
Courses à Maurach où nous fêtons notre 1000 ème km avec une bière. Nous filons vers le lac qui nous semble propice à une soirée et à un bivouac tranquilles. Nous sommes loin de la route, les rares promeneurs de chiens ne s’intéressent pas à nous et seules quelques vaches broutent paisiblement dans un champ voisin. Côté confort : nous avons des bancs, de l’eau, des toilettes et un somptueux décor.
Petit détour par le village d’Hall et de sa très belle rue centrale. Passage à la boulangerie et nous reprenons la piste cyclable. Les 30 premiers km sont tranquilles car nous traversons une plaine agricole en bordure de l’Inn. A partir d’Achenzee Zillertall, changement de décor car il faut grimper tout d’abord sur une petite route puis sur une piste caillouteuse avec des pourcentages qui frôlent les 15%. C’est une belle séance de « poussette » qui nous attend. Nous faisons la pause pique-nique dans la montée, près d’une ferme. Nous ne sommes pas les seuls cyclistes mais les autres n’ont pas de sacoches et ils roulent en VTT avec majoritairement une assistance électrique.
Courses à Maurach où nous fêtons notre 1000 ème km avec une bière. Nous filons vers le lac qui nous semble propice à une soirée et à un bivouac tranquilles. Nous sommes loin de la route, les rares promeneurs de chiens ne s’intéressent pas à nous et seules quelques vaches broutent paisiblement dans un champ voisin. Côté confort : nous avons des bancs, de l’eau, des toilettes et un somptueux décor.
15
69.3km
+379m /
-706m
updated : 19 Oct 2020
15septembre du lac d’Achenzee à Bad Tölz : 71 km, D+ 555 m
Au petit déjeuner, nous assistons à la baignade de 2 dames dans le plus simple appareil, en harmonie avec la nature. Jean-Pierre voudrait bien les rejoindre mais nous lui disons qu’il n’a pas le temps ! La piste longe le lac. La température est fraîche mais il y a une belle lumière qui incite à faire de la photo. Passage près de 2 campings (au milieu et au bout du lac) archi bondés et nous ne regrettons pas notre choix de camping sauvage.
Au passage de la frontière avec l’Allemagne, Josiane nous quitte car elle veut faire un col (Achenpass) qui se trouve sur la route. Elle rejoindra ensuite la piste.
Nous continuons sur l’itinéraire vélo qui emprunte la vallée de l’Isar. Beaux passages en forêt, mais c’est une piste caillouteuse et bien vallonnée qui s’avère une fois de plus difficile pour des VTC chargés, d’autant plus qu’il nous faut souvent laisser la place aux VTT qui descendent. Passage près de belles gorges et d’un petit lac. Arrêt pique-nique près de la caserne des pompiers de Fall (il y a de l’ombre, des bancs et une table). Josiane nous rejoint. Elle a aussi été ralentie par la difficulté de la piste.
L’après-midi, la piste suit toujours l’Isar mais devient plus facile. Arrêt à un « Bier Garten » dans un village. Passage à Bad Tölz pour faire les courses. Très belle place centrale pavée. Cette petite ville a su conserver ses bâtiments anciens.
Retour sur les bords de l’Isar pour nous ins...
Au petit déjeuner, nous assistons à la baignade de 2 dames dans le plus simple appareil, en harmonie avec la nature. Jean-Pierre voudrait bien les rejoindre mais nous lui disons qu’il n’a pas le temps ! La piste longe le lac. La température est fraîche mais il y a une belle lumière qui incite à faire de la photo. Passage près de 2 campings (au milieu et au bout du lac) archi bondés et nous ne regrettons pas notre choix de camping sauvage.
Au passage de la frontière avec l’Allemagne, Josiane nous quitte car elle veut faire un col (Achenpass) qui se trouve sur la route. Elle rejoindra ensuite la piste.
Nous continuons sur l’itinéraire vélo qui emprunte la vallée de l’Isar. Beaux passages en forêt, mais c’est une piste caillouteuse et bien vallonnée qui s’avère une fois de plus difficile pour des VTC chargés, d’autant plus qu’il nous faut souvent laisser la place aux VTT qui descendent. Passage près de belles gorges et d’un petit lac. Arrêt pique-nique près de la caserne des pompiers de Fall (il y a de l’ombre, des bancs et une table). Josiane nous rejoint. Elle a aussi été ralentie par la difficulté de la piste.
L’après-midi, la piste suit toujours l’Isar mais devient plus facile. Arrêt à un « Bier Garten » dans un village. Passage à Bad Tölz pour faire les courses. Très belle place centrale pavée. Cette petite ville a su conserver ses bâtiments anciens.
Retour sur les bords de l’Isar pour nous ins...
16
51.5km
+281m /
-402m
updated : 19 Oct 2020
16 septembre : de Bad-Tölz à Munich : 52 km, 318 m
C’est notre dernière demie- journée de vélo pour un parcours sur piste cyclable, tantôt en forêt, tantôt sur les collines près des fermes. Nous admirons d’ailleurs le côté « propret » des fermes avec jardinières de fleurs, panneaux solaires sur les toits des granges. Encore quelques portions de pistes bien caillouteuses. Pique-nique en forêt au-dessus de l’Isar. Arrivée tranquille en début d’après-midi au camping de Thalkirchen. Notre voyage à vélo se termine mais nous avons hâte de découvrir Munich.
Notre camping est idéalement situé, au bord d’une rivière dont les remous font la joie des surfeurs et à moins de 10 km du centre de Munich. Après la douche, l’installation des tentes, nous partons pour notre première soirée à Munich. Nous empruntons la piste cyclable qui longe la rivière Isar et cela vaut le détour. Beaucoup de vélos sur la piste mais aussi beaucoup de monde, au bord de l’eau, sur les rochers ou sur les pelouses. Les munichois savent profiter de leur bel environnement nature.
Arrivée facile par une succession de pistes au centre-ville. Coup d’œil à Marienplatz, avec son nouvel hôtel de ville impressionnant, sa façade sculptée ornée de fleurs, son beffroi de 85 m de haut. L’ancien hôtel de ville, en retrait de la place est plus discret mais il a son charme.
Pour notre première soirée, nous choisissons du typique : ce sera un diner au Biergarten de l’Hofbräuhaus. Cette brasserie est une véri...
C’est notre dernière demie- journée de vélo pour un parcours sur piste cyclable, tantôt en forêt, tantôt sur les collines près des fermes. Nous admirons d’ailleurs le côté « propret » des fermes avec jardinières de fleurs, panneaux solaires sur les toits des granges. Encore quelques portions de pistes bien caillouteuses. Pique-nique en forêt au-dessus de l’Isar. Arrivée tranquille en début d’après-midi au camping de Thalkirchen. Notre voyage à vélo se termine mais nous avons hâte de découvrir Munich.
Notre camping est idéalement situé, au bord d’une rivière dont les remous font la joie des surfeurs et à moins de 10 km du centre de Munich. Après la douche, l’installation des tentes, nous partons pour notre première soirée à Munich. Nous empruntons la piste cyclable qui longe la rivière Isar et cela vaut le détour. Beaucoup de vélos sur la piste mais aussi beaucoup de monde, au bord de l’eau, sur les rochers ou sur les pelouses. Les munichois savent profiter de leur bel environnement nature.
Arrivée facile par une succession de pistes au centre-ville. Coup d’œil à Marienplatz, avec son nouvel hôtel de ville impressionnant, sa façade sculptée ornée de fleurs, son beffroi de 85 m de haut. L’ancien hôtel de ville, en retrait de la place est plus discret mais il a son charme.
Pour notre première soirée, nous choisissons du typique : ce sera un diner au Biergarten de l’Hofbräuhaus. Cette brasserie est une véri...
17
18.3km
+37m /
-20m
updated : 19 Oct 2020
17 septembre : Munich
Nos retours en France avec Flixbus, seront décalés en fonction des annulations, et changements d’horaires des bus. Nous profitons de cette dernière journée tous ensemble pour flâner à la découverte de Munich. Pas de soucis pour stationner nos vélos qui sont anonymes parmi les nombreux autres vélos.
Le centre historique de Munich a été bombardé en 1945 mais reconstruit à l’identique. Marienplatz et son carillon dont les personnages s’animent deux fois par jour, est le centre d’attraction principal mais attention, il faut impérativement descendre du vélo car la police verbalise les cyclistes qui ne respectent pas cet espace piéton. Les brasseries et le marché du centre-ville sont typiques et sympathiques.
L’après-midi : balade au jardin anglais. Il y a du monde mais beaucoup d’espace et du spectacle avec les surfeurs en combinaison néoprène et les baigneurs qui luttent contre le courant de l’Eisbach. Certains baigneurs se laissent emporter par le courant et reviennent en bus ! Ce jardin long de 5 km est traversé par divers cours d’eau et c’est l’un des plus grands parcs urbains d’Europe. On comprend pourquoi c’est le rendez-vous favori des jeunes Munichois.
Jean-Paul nous quittera en fin d’après-midi. Pour les 3 filles, retour à Lyon le lendemain après-midi. Jean-Pierre jouera les prolongations une journée supplémentaire, histoire de nouer encore de nombreux contacts et d’avoir un petit aperçu des animations habituelles à l’occasion de l’Okto...
Nos retours en France avec Flixbus, seront décalés en fonction des annulations, et changements d’horaires des bus. Nous profitons de cette dernière journée tous ensemble pour flâner à la découverte de Munich. Pas de soucis pour stationner nos vélos qui sont anonymes parmi les nombreux autres vélos.
Le centre historique de Munich a été bombardé en 1945 mais reconstruit à l’identique. Marienplatz et son carillon dont les personnages s’animent deux fois par jour, est le centre d’attraction principal mais attention, il faut impérativement descendre du vélo car la police verbalise les cyclistes qui ne respectent pas cet espace piéton. Les brasseries et le marché du centre-ville sont typiques et sympathiques.
L’après-midi : balade au jardin anglais. Il y a du monde mais beaucoup d’espace et du spectacle avec les surfeurs en combinaison néoprène et les baigneurs qui luttent contre le courant de l’Eisbach. Certains baigneurs se laissent emporter par le courant et reviennent en bus ! Ce jardin long de 5 km est traversé par divers cours d’eau et c’est l’un des plus grands parcs urbains d’Europe. On comprend pourquoi c’est le rendez-vous favori des jeunes Munichois.
Jean-Paul nous quittera en fin d’après-midi. Pour les 3 filles, retour à Lyon le lendemain après-midi. Jean-Pierre jouera les prolongations une journée supplémentaire, histoire de nouer encore de nombreux contacts et d’avoir un petit aperçu des animations habituelles à l’occasion de l’Okto...