Boucle Munich
Un voyage à vélo, chaque année, entre amis, est devenu incontournable. Pour 2020, c’est décidé, nous ne prendrons pas l’avion. L’idée de suivre la via Claudia Augusta entre Allemagne, Autriche et Italie fait son chemin.
L’accès en train avec des vélos semble compliqué depuis Lyon. Nous voulons éviter le démontage des vélos imposé par le train et nous choisissons donc finalement d’utiliser les cars Flixbus. Notre voyage vélo débutera à Munich, ville desservie par Flixbus. Nous sommes 4 au départ de Lyon. L’un de nous devra décaler son départ d’une journée car le bus ne transporte que 3 vélos. Jean-Paul qui part de Metz avec un Flixbus, n’aura pas de problème pour coordonner son arrivée avec la nôtre.
Nous serons donc 5 cyclos (3 femmes et 2 hommes de 67 à 73 ans) avec le projet de faire une boucle d’un peu plus de 1000 km au départ de Munich
La via Claudia Augusta, ancienne voie romaine, permet de traverser les Alpes du nord au sud, au départ de Donauworth en Bavière. Elle rejoint Venise ou la plaine du Po. Nous l’emprunterons jusqu’à Feltre, en Italie. Nous rejoindrons en suite un autre itinéraire cyclable (Via Alpina) pour retourner à Munich.
Nous utilisons des GPS et nous emprunterons des traces trouvées sur internet, en particulier sur le site Visu GPX : Stuttgart - Venise par la Via Claudia Augusta
Pour notre retour à Munich par le col du Brenner, Innsbrück, nous utiliserons la trace trouvée sur my trip : https://www.expemag.com/carnet/traversee-munich-venise-en-velo
Cet itinéraire emprunte la ciclovia Munich-Venise, plus alpine, qui a fait l'objet d'un topo guide :De Munich à Venise et piste cyclable des Dolomites.
Nous avions également un guide allemand pour la Via Claudia : Bikeline Radtourenbuch (distribué par Cartovelo)
L’accès en train avec des vélos semble compliqué depuis Lyon. Nous voulons éviter le démontage des vélos imposé par le train et nous choisissons donc finalement d’utiliser les cars Flixbus. Notre voyage vélo débutera à Munich, ville desservie par Flixbus. Nous sommes 4 au départ de Lyon. L’un de nous devra décaler son départ d’une journée car le bus ne transporte que 3 vélos. Jean-Paul qui part de Metz avec un Flixbus, n’aura pas de problème pour coordonner son arrivée avec la nôtre.
Nous serons donc 5 cyclos (3 femmes et 2 hommes de 67 à 73 ans) avec le projet de faire une boucle d’un peu plus de 1000 km au départ de Munich
La via Claudia Augusta, ancienne voie romaine, permet de traverser les Alpes du nord au sud, au départ de Donauworth en Bavière. Elle rejoint Venise ou la plaine du Po. Nous l’emprunterons jusqu’à Feltre, en Italie. Nous rejoindrons en suite un autre itinéraire cyclable (Via Alpina) pour retourner à Munich.
Nous utilisons des GPS et nous emprunterons des traces trouvées sur internet, en particulier sur le site Visu GPX : Stuttgart - Venise par la Via Claudia Augusta
Pour notre retour à Munich par le col du Brenner, Innsbrück, nous utiliserons la trace trouvée sur my trip : https://www.expemag.com/carnet/traversee-munich-venise-en-velo
Cet itinéraire emprunte la ciclovia Munich-Venise, plus alpine, qui a fait l'objet d'un topo guide :De Munich à Venise et piste cyclable des Dolomites.
Nous avions également un guide allemand pour la Via Claudia : Bikeline Radtourenbuch (distribué par Cartovelo)
Quand : 01/09/2020
Durée : 17 jours
Durée : 17 jours
Distance globale :
1099km
Dénivelées :
+8899m /
-9092m
Alti min/max : 195m/1519m
Carnet publié par la Creuzette
le 19 oct. 2020
modifié le 23 mai 2023
modifié le 23 mai 2023
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
bus
Précisions :
Au départ de la gare de Lyon Perrache, nous avons réservé un aller-retour avec un car Flixbus équipé de porte vélos assurant la liaison Lyon-Munich. Jean-Paul, qui venait de Metz a pu utiliser également un car Flixbus. Attention,lors de la réserva...
Au départ de la gare de Lyon Perrache, nous avons réservé un aller-retour avec un car Flixbus équipé de porte vélos assurant la liaison Lyon-Munich. Jean-Paul, qui venait de Metz a pu utiliser également un car Flixbus. Attention,lors de la réservation, à choisir un bus équipé de porte-vélos
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Vue d'ensemble
Le topo : Section 6 (mise à jour : 19 oct. 2020)
Distance section :
102km
Dénivelées section :
+111m /
-797m
Section Alti min/max : 258m/985m
Le compte-rendu : Section 6 (mise à jour : 19 oct. 2020)
06 septembre de Glorenza à Bolzano : 103 km, D+ 200 m
Nous suivons l’Adige jusqu’à Bolzano. Les pistes cyclables sont descendantes et parfois, c’est un vrai régal. C’est dimanche et nous sommes à la recherche d’une boulangerie ouverte pour acheter du pain. Traversée d’une plaine couverte de vergers. Jean-Pierre en profite pour faire de belles provisions de pommes avec uniquement les fruits cueillis sous les arbres. Les pommiers laissent progressivement la place aux vignobles, sans doute pour la production de Prosecco, vin blanc pétillant très apprécié pour la préparation des apéritifs italiens mais aussi allemands et autrichiens. Quelques passages en forêt.
De nombreux châteaux surveillent la vallée. Avant Merano, c’est la fête pour les vélos car de belles descentes nous attendent avec des portions à plus de 15 %. Il faut rester vigilants car il y a beaucoup de cyclistes. La vitesse est d’ailleurs limitée à 30 km/h et des panneaux s’éclairent avec affichage de notre vitesse lorsque nous lâchons les freins. La vallée se resserre vers Merano et la pluie s’invite pour notre arrivée dans cette belle ville de thermes. Pique-nique à l’abri devant le théâtre.
Visite à pied de la ville qui ressemble plus à une ville autrichienne qu’Italienne. Les panneaux sont d’ailleurs écrits en autrichien et en italien. Balade à pied le long de l’Adige qui traverse la ville et l’ouvre vers la vallée qui conduit à Bolzano, Trento et plus au sud à la plaine du Po. Traversée d’un magnifique parc qui permet d’avoir une vue d’ensemble sur la ville, ses églises et châteaux médiévaux.
Nous repartons pour Bolzano accompagnés par la pluie. La piste n’est pas très intéressante car elle longe la voie ferrée mais comme c’est tout plat, nous pouvons avancer assez vite. Mon pédalier donne des signes de fatigue avec un grincement inquiétant. Il faudra chercher un vélociste à Bolzano. C’est tout d’abord la recherche du camping situé à 3 km au nord de la ville qui nous occupe, pour finalement nous entendre dire qu’il est complet. Retour vers la ville à la recherche de l’auberge de jeunesse. Ouf, ils veulent bien nous accepter et nous serons 5 dans une chambre.
C’est mon jour de chance car à côté de l’auberge de jeunesse il y a un loueur de vélos (Matéo) qui veut bien examiner mon pédalier. Le sympathique Matéo va fermer la boutique (il est 19h). Il nous donne l’adresse d’un atelier de réparation pour le lendemain mais nous signale qu’il pourrait faire la réparation le soir même chez lui. Evidemment, nous sommes d’accord ! Jean-Pierre m’accompagne (c’est mon interprète) et nous suivons tant bien que mal son scooter à travers la ville. Au sous- sol de son immeuble, Matéo a effectivement un petit atelier bien équipé. C’est un passionné de vélo. Il a dû abandonner la compétition en raison de problèmes de santé mais il fait toujours beaucoup de vélo et il aime rendre service. Le pédalier est vite démonté et le diagnostic est vite fait : les roulements à bille sont HS et l’axe bien rouillé au niveau de la pédale droite. Matéo connaît bien les vélos Fahrrad et il déniche une pièce qui convient dans son stock. Tout est vite remonté, graissé, réglé. Un grand merci Matéo !
Ce soir nous pouvons manger nos pâtes à l’abri dans la salle de restauration de l’auberge de jeunesse. C’est le luxe mais ce sera notre seule nuit dans un lit de tout notre voyage.
Nous suivons l’Adige jusqu’à Bolzano. Les pistes cyclables sont descendantes et parfois, c’est un vrai régal. C’est dimanche et nous sommes à la recherche d’une boulangerie ouverte pour acheter du pain. Traversée d’une plaine couverte de vergers. Jean-Pierre en profite pour faire de belles provisions de pommes avec uniquement les fruits cueillis sous les arbres. Les pommiers laissent progressivement la place aux vignobles, sans doute pour la production de Prosecco, vin blanc pétillant très apprécié pour la préparation des apéritifs italiens mais aussi allemands et autrichiens. Quelques passages en forêt.
De nombreux châteaux surveillent la vallée. Avant Merano, c’est la fête pour les vélos car de belles descentes nous attendent avec des portions à plus de 15 %. Il faut rester vigilants car il y a beaucoup de cyclistes. La vitesse est d’ailleurs limitée à 30 km/h et des panneaux s’éclairent avec affichage de notre vitesse lorsque nous lâchons les freins. La vallée se resserre vers Merano et la pluie s’invite pour notre arrivée dans cette belle ville de thermes. Pique-nique à l’abri devant le théâtre.
Visite à pied de la ville qui ressemble plus à une ville autrichienne qu’Italienne. Les panneaux sont d’ailleurs écrits en autrichien et en italien. Balade à pied le long de l’Adige qui traverse la ville et l’ouvre vers la vallée qui conduit à Bolzano, Trento et plus au sud à la plaine du Po. Traversée d’un magnifique parc qui permet d’avoir une vue d’ensemble sur la ville, ses églises et châteaux médiévaux.
Nous repartons pour Bolzano accompagnés par la pluie. La piste n’est pas très intéressante car elle longe la voie ferrée mais comme c’est tout plat, nous pouvons avancer assez vite. Mon pédalier donne des signes de fatigue avec un grincement inquiétant. Il faudra chercher un vélociste à Bolzano. C’est tout d’abord la recherche du camping situé à 3 km au nord de la ville qui nous occupe, pour finalement nous entendre dire qu’il est complet. Retour vers la ville à la recherche de l’auberge de jeunesse. Ouf, ils veulent bien nous accepter et nous serons 5 dans une chambre.
C’est mon jour de chance car à côté de l’auberge de jeunesse il y a un loueur de vélos (Matéo) qui veut bien examiner mon pédalier. Le sympathique Matéo va fermer la boutique (il est 19h). Il nous donne l’adresse d’un atelier de réparation pour le lendemain mais nous signale qu’il pourrait faire la réparation le soir même chez lui. Evidemment, nous sommes d’accord ! Jean-Pierre m’accompagne (c’est mon interprète) et nous suivons tant bien que mal son scooter à travers la ville. Au sous- sol de son immeuble, Matéo a effectivement un petit atelier bien équipé. C’est un passionné de vélo. Il a dû abandonner la compétition en raison de problèmes de santé mais il fait toujours beaucoup de vélo et il aime rendre service. Le pédalier est vite démonté et le diagnostic est vite fait : les roulements à bille sont HS et l’axe bien rouillé au niveau de la pédale droite. Matéo connaît bien les vélos Fahrrad et il déniche une pièce qui convient dans son stock. Tout est vite remonté, graissé, réglé. Un grand merci Matéo !
Ce soir nous pouvons manger nos pâtes à l’abri dans la salle de restauration de l’auberge de jeunesse. C’est le luxe mais ce sera notre seule nuit dans un lit de tout notre voyage.