Pédaler sous un beau soleil méditerranéen, à mi-chemin entre l’Europe et l’Afrique, humant les douces odeurs d’eucalyptus et d’olivier tout en profitant de magnifiques panoramas sur des côtes rocheuses et montagneuses … Tel est le projet 2019 de Didier, cyclovoyageur landais. Petite particularité pour cette nouvelle aventure : son fils aîné, Loïc, va l’accompagner pour son premier biketrip. Loïc, c’est moi, jeune ingénieur de 25 ans qui s’apprête à découvrir le monde de la randonnée à vélo. Année après année, j’ai toujours suivi les voyages de mon père par conversations familiales WhatsApp pendant que je terminais mes études et que lui parcourait le littoral atlantique le long de la Vélodyssée, le Lot et le Tarn ou encore la Dordogne. Aussitôt installé en région parisienne avec un poste d’ingénieur débutant, je me lance ! Je commence à préparer mes premières vacances d’été en tant que jeune travailleur : ce sera deux semaines à arpenter le littoral sarde. Et en mai 2019, malgré un accident avec une voiture alors que je circulais à vélo trois mois avant le voyage, c’est bien sur le ferry à Toulon que j’embarque avec mon père (avec un vélo tout juste réparé !). Direction Porto Torres, au Nord-Ouest de la Sardaigne !
Parce que c'est une opportunité trop rarement donnée de se retrouver avec soi-même, le voyage à vélo est une magnifique façon de découvrir de nouveaux paysages. Le relief sarde bien plus escarpé que je ne le croyais m'a permis de réaliser que la véritable beauté de la nature reposait dans la façon que l'on avait de l'aborder. C'est de ce cheminement de pensée et de sentiment le long des côtes de la Sardaigne dont parle notre récit.
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