Vers le nord à vélo, sur la côte ouest norvégienne, en quatre semaines
27 jours
1299km
+7523m
/ -7930m
Après avoir déjà roulé à l’intérieur de plusieurs pays du nord, je voulais découvrir à vélo la côte déchiquetée de la Norvège, entre mer et montagnes. Je tenais également à faire un voyage sans prendre l'avion, ce qui est possible pour l'Europe du Nord, mais il faut prendre son temps.
Après avoir rejoint Marie à Oslo, nous démarrons notre périple de Trondheim le 22 juin, et remonterons au plus près de la côte, pour arriver à Oksfjord le 18 juillet après 1700kms environ.
Après avoir rejoint Marie à Oslo, nous démarrons notre périple de Trondheim le 22 juin, et remonterons au plus près de la côte, pour arriver à Oksfjord le 18 juillet après 1700kms environ.
Activité :
vélo de randonnée
Statut :
réalisé
Distance :
1299km
DATE :
23/06/2019
Durée :
27 jours
Dénivelées :
+7523m
/ -7930m
Alti min/max :
0m/589m
Mobilité douce
Précisions :
Aller :
J1 :Train : Grenoble -> Genève / Genève ->Bienne / Bienne -> Bâle / Bâle-> Hambourg. Nuit à Hambourg.
J2 : Train : Hambourg -> Kiel
Ferry : Kiel -> Oslo. Nuit sur le ferry et arrivée J3.
J3 : Train : Oslo -> Trondheim
Retour :
J1 : ferr...
Aller :
J1 :Train : Grenoble -> Genève / Genève ->Bienne / Bienne -> Bâle / Bâle-> Hambourg. Nuit à Hambourg.
J2 : Train : Hambourg -> Kiel
Ferry : Kiel -> Oslo. Nuit sur le ferry et arrivée J3.
J3 : Train : Oslo -> Trondheim
Retour :
J1 : ferry : Oksfjord -> Bodo. Arrivée dans la nuit de J2 à J3
J3 : train : Bodo -> Trondheim / Trondheim -> Oslo. Arrivée à Oslo dans la matinée de J4 : ferry Oslo -> Kiel. Arrivée à Kiel J5
(Nous avons en réalité fait un break à Kiel pour une virée de deux jours à vélo.)
Nuit de J5 : train Kiel -> Bâle.
J6 : Bâle -> Grenoble
Vers le nord à vélo, sur la côte ouest norvégienne, en quatre semaines
Les étapes :
1
mise à jour : 15 août 2019
21 juin : Oslo .N'ayant pas réussi à avoir des places pour nos vélos aujourd'hui pour Trondheim, nous faisons une petite excursion à vélo dans les environs.
A quelques kms de la capitale seulement, se trouvent des sites retranchés hors de l’agitation humaine. Quelques cabanes, près d’un lac, immuables, hors du temps, résistent insensibles aux tracas de la vie.
22 juin : arrivée à Trondheim. Déjà le temps a changé, l’atmosphère s’est rafraîchie, l’humidité et le vent nous souhaitent la bienvenue en Norvège !
Demain commence le voyage à vélo
A quelques kms de la capitale seulement, se trouvent des sites retranchés hors de l’agitation humaine. Quelques cabanes, près d’un lac, immuables, hors du temps, résistent insensibles aux tracas de la vie.
22 juin : arrivée à Trondheim. Déjà le temps a changé, l’atmosphère s’est rafraîchie, l’humidité et le vent nous souhaitent la bienvenue en Norvège !
Demain commence le voyage à vélo
2
162km
+345m /
-497m
mise à jour : 15 août 2019
Aujourd’hui 23 juin, commence la grande remontée vers le nord.
Le ciel est gris, la mer est d’encre, aux reflets d’acier. Ambiance nordique.
Les maisons de couleur, rouges pour la plupart, égayent ce paysage encapuchonné de gris. Parfois un rayon de soleil lumineux éclaire la mer d’un flash éphémère, accentuant le contraste avec l’horizon si sombre.
Nous traversons beaucoup de zones agricoles, un peu monotones, au sein de ces collines verdoyantes. Pas de paysages spectaculaires.
Le paysage sans trop de charme, est une campagne agricole, néanmoins partout habitée.
Dans l’après-midi du dernier jour, le relief commence à se relever, et prendre un peu d’ampleur. Quelques petites falaises se soulèvent de-ci de-là. C’est presque un paysage canadien, de forêts denses et montagnes rocheuses encore de faibles altitudes.
La dernière journée s’achève avec un temps magnifique, une température juste fraîche. Combien de temps allons-nous porter cette bonne étoile ?
Le ciel est gris, la mer est d’encre, aux reflets d’acier. Ambiance nordique.
Les maisons de couleur, rouges pour la plupart, égayent ce paysage encapuchonné de gris. Parfois un rayon de soleil lumineux éclaire la mer d’un flash éphémère, accentuant le contraste avec l’horizon si sombre.
Nous traversons beaucoup de zones agricoles, un peu monotones, au sein de ces collines verdoyantes. Pas de paysages spectaculaires.
Le paysage sans trop de charme, est une campagne agricole, néanmoins partout habitée.
Dans l’après-midi du dernier jour, le relief commence à se relever, et prendre un peu d’ampleur. Quelques petites falaises se soulèvent de-ci de-là. C’est presque un paysage canadien, de forêts denses et montagnes rocheuses encore de faibles altitudes.
La dernière journée s’achève avec un temps magnifique, une température juste fraîche. Combien de temps allons-nous porter cette bonne étoile ?
3
148km
+971m /
-366m
mise à jour : 15 août 2019
Cette première étape démarre avec un temps froid.
Le paysage commence à devenir vraiment intéressant. Des bras de mer s’enfoncent dans une terre de Causses rocheuses et boisées. Les chalets rouges disséminés le long de cette côte rompent gaiement l’équilibre des couleurs naturelles.
Le relief maintenant assez mouvementé, nous oblige à grimper de nombreuses petites côtes.
Nous arrivons à Lund juste à temps pour embarquer sur le ferry qui ferme sa grosse mâchoire juste derrière nous. Nous excellerons dans cette manière d'embarquer à la dernière minute, au prix de sprints imprévus au programme.
La deuxième journée sera agrémentée d’averses régulières.
Au détour d’un virage, un renne solitaire se laisse surprendre, le premier du voyage.
Le relief s’agite maintenant ; avec la pluie, des cascades en profitent pour jouer dans les falaises au pied des montagnes. Nous passons ainsi au pied du Heilhornet (1063m) le sommet local qui nous tend des bras, que nous déclinerons, la météo n’étant pas de la partie aujourd’hui.
La météo annonce pour les jours suivants une pluie continue et des températures en chute. Les difficultés vont commencer.
Effectivement le temps pluvieux, bruineux se poursuit, et nous décidons le lendemain de nous arrêter un jour complet dans un petit camping à deux kms de Bronnoysund.
Ce camping vaut le détour :
La propriétaire est une collectionneuse hors pair, et a aménagé une grange en véritable musée d’objets hétéroclites du patrimoine norvégien. Des objets ...
Le paysage commence à devenir vraiment intéressant. Des bras de mer s’enfoncent dans une terre de Causses rocheuses et boisées. Les chalets rouges disséminés le long de cette côte rompent gaiement l’équilibre des couleurs naturelles.
Le relief maintenant assez mouvementé, nous oblige à grimper de nombreuses petites côtes.
Nous arrivons à Lund juste à temps pour embarquer sur le ferry qui ferme sa grosse mâchoire juste derrière nous. Nous excellerons dans cette manière d'embarquer à la dernière minute, au prix de sprints imprévus au programme.
La deuxième journée sera agrémentée d’averses régulières.
Au détour d’un virage, un renne solitaire se laisse surprendre, le premier du voyage.
Le relief s’agite maintenant ; avec la pluie, des cascades en profitent pour jouer dans les falaises au pied des montagnes. Nous passons ainsi au pied du Heilhornet (1063m) le sommet local qui nous tend des bras, que nous déclinerons, la météo n’étant pas de la partie aujourd’hui.
La météo annonce pour les jours suivants une pluie continue et des températures en chute. Les difficultés vont commencer.
Effectivement le temps pluvieux, bruineux se poursuit, et nous décidons le lendemain de nous arrêter un jour complet dans un petit camping à deux kms de Bronnoysund.
Ce camping vaut le détour :
La propriétaire est une collectionneuse hors pair, et a aménagé une grange en véritable musée d’objets hétéroclites du patrimoine norvégien. Des objets ...
4
163km
+895m /
-859m
mise à jour : 15 août 2019
Départ de Bronnoysund pour une journée magnifique sous un ciel bleu intense.
Nous passons le long de falaises granitiques arrosées par des cascades généreusement alimentées par les pluies de la veille. Les bords de mer, jonchés de boules granitiques sortent tout droit d’albums de bandes dessinées. Et toujours ces maisons rouges abritant la solitude de leurs habitants. La lumière éclatante renforce encore la beauté de ces paysages.
Des deux bacs pris au cours de cette étape ( Horn -> Andalsvag et Fovik -> Tjotta) nous observons ce relief montagneux depuis la mer. La forme de ces montagnes commence à s’agiter. Des grandes Causses rondes, nous sommes passés à des pics granitiques s’élevant en oreilles de chat vers le ciel.
Une immense envie me parcourt d’aller courir sur ces arêtes bordant une longue échine de granite. J’invente des voies d’escalade faciles ou plus dures qui partent de la mer pour s’élancer vers le point culminant. Ces montagnes suscitent des rêves qui ne s’accompliront pas.
Nous bivouaquons après l’immense pont de Helgelhand.
Le lendemain sera notre étape la plus longue, parcourue sous la bruine, pluie et brouillard.
Mais la récompense viendra le soir venu ; les nuages laissent la place à un ciel clair et découvrent devant nous des montagnes aux allures Groenlandaises.
La montée vers le nord est une véritable montée en puissance.
Nous passons le long de falaises granitiques arrosées par des cascades généreusement alimentées par les pluies de la veille. Les bords de mer, jonchés de boules granitiques sortent tout droit d’albums de bandes dessinées. Et toujours ces maisons rouges abritant la solitude de leurs habitants. La lumière éclatante renforce encore la beauté de ces paysages.
Des deux bacs pris au cours de cette étape ( Horn -> Andalsvag et Fovik -> Tjotta) nous observons ce relief montagneux depuis la mer. La forme de ces montagnes commence à s’agiter. Des grandes Causses rondes, nous sommes passés à des pics granitiques s’élevant en oreilles de chat vers le ciel.
Une immense envie me parcourt d’aller courir sur ces arêtes bordant une longue échine de granite. J’invente des voies d’escalade faciles ou plus dures qui partent de la mer pour s’élancer vers le point culminant. Ces montagnes suscitent des rêves qui ne s’accompliront pas.
Nous bivouaquons après l’immense pont de Helgelhand.
Le lendemain sera notre étape la plus longue, parcourue sous la bruine, pluie et brouillard.
Mais la récompense viendra le soir venu ; les nuages laissent la place à un ciel clair et découvrent devant nous des montagnes aux allures Groenlandaises.
La montée vers le nord est une véritable montée en puissance.
5
187km
+1111m /
-1907m
mise à jour : 15 août 2019
Départ de Stokkvagen pour une journée d’averses. La routine s’installe : nous partons en pantalon et surbottes de pluie.
Le ciel reste bouché, mais apparaissent des falaises granitiques de plus en plus élancées. Le décor est grandiose, ces faces de granite s’enchaînent sans répit. Sous d’autres latitudes, elles seraient le bonheur de grimpeurs. Ici elles sont ruisselantes d’eau glaciale, et ne seront probablement jamais visitées. Mais elles témoignent de la puissance des forces terrestres.
La route reste parsemée de maisons très isolées, au pied de ces géants de granite, ou au bord de la mer. Quelle foi pousse donc les norvégiens, certains hommes et femmes à décider de vivre isolés aussi loin du monde ? Quelle vie mènent-ils en hiver lorsque le jour disparaît pour de longs mois ?
Nous venons de dépasser le cercle polaire lors d’une connexion en ferry.
Le lendemain, le soleil matinal ouvre en fête une belle journée de lumière pure.
Paysages de falaises et d’îlots montagneux granitiques surgis des mers. L’air est serein, la lumière redonne à la vie sa douceur première.
L'arrivée sur Bodo le lendemain est harassante, la longue banlieue parsemée de travaux est interminable.
Cette ville est une étape importante pour de nombreux cyclistes que nous rencontrons au camping de Bodo, débarquant de l'avion. L'aéroport voisin dessert Oslo.
Le ciel reste bouché, mais apparaissent des falaises granitiques de plus en plus élancées. Le décor est grandiose, ces faces de granite s’enchaînent sans répit. Sous d’autres latitudes, elles seraient le bonheur de grimpeurs. Ici elles sont ruisselantes d’eau glaciale, et ne seront probablement jamais visitées. Mais elles témoignent de la puissance des forces terrestres.
La route reste parsemée de maisons très isolées, au pied de ces géants de granite, ou au bord de la mer. Quelle foi pousse donc les norvégiens, certains hommes et femmes à décider de vivre isolés aussi loin du monde ? Quelle vie mènent-ils en hiver lorsque le jour disparaît pour de longs mois ?
Nous venons de dépasser le cercle polaire lors d’une connexion en ferry.
Le lendemain, le soleil matinal ouvre en fête une belle journée de lumière pure.
Paysages de falaises et d’îlots montagneux granitiques surgis des mers. L’air est serein, la lumière redonne à la vie sa douceur première.
L'arrivée sur Bodo le lendemain est harassante, la longue banlieue parsemée de travaux est interminable.
Cette ville est une étape importante pour de nombreux cyclistes que nous rencontrons au camping de Bodo, débarquant de l'avion. L'aéroport voisin dessert Oslo.
6
145km
+582m /
-962m
mise à jour : 15 août 2019
La mer est calme pour cette traversée, mais le ciel gris ne se déchirera qu’à notre arrivée à Moskenes.
Vue de la mer, cette île est une tempête de montagnes s’élevant violemment vers l’espace. Les villages côtiers, semblent dominés, mais peut-être aussi protégés par des divinités de granite. Encore une fois, ces grandes lames granitiques qui descendent des sommets, tracent des lignes pures jusqu’en plaine. On se plaît à imaginer les forces naturelles qui les ont érigées, et qui laissent l’imagination des grimpeurs tracer de purs itinéraires.
En débarquant, nous souhaitons partir vers l'ouest jusqu'au village du bout de l’île : Å. Quel drôle de nom !
Puis nous revenons vers Reine, coquet à souhait, bâti entre mer du Nord et falaises granitiques, et trouverons à la sortie du village un bivouac idyllique, face à la mer, le soleil (au nord !) dans le dos.
Je reste fascinée assise une demi-heure à contempler le vol des mouettes et écouter la mer qui s’échoue. Il y a des moments que l’on voudrait figer, pour qu’ils durent encore après le retour. Puisque ces moments se perdent, qu'est-il plus important ? Vivre ces instants éphémères, ou simplement de les avoir vécus ?
Puis suivra un moment d’exception : trois orques dont deux adultes et un jeune, passent près de la côte vers une destination connue que d’eux-mêmes. Première expérience émouvante pour moi d’un tel spectacle.
Il fait beau ce soir. Si le temps se maintient, les Lofoten tiendront leur promesse d’une terre d’excep...
Vue de la mer, cette île est une tempête de montagnes s’élevant violemment vers l’espace. Les villages côtiers, semblent dominés, mais peut-être aussi protégés par des divinités de granite. Encore une fois, ces grandes lames granitiques qui descendent des sommets, tracent des lignes pures jusqu’en plaine. On se plaît à imaginer les forces naturelles qui les ont érigées, et qui laissent l’imagination des grimpeurs tracer de purs itinéraires.
En débarquant, nous souhaitons partir vers l'ouest jusqu'au village du bout de l’île : Å. Quel drôle de nom !
Puis nous revenons vers Reine, coquet à souhait, bâti entre mer du Nord et falaises granitiques, et trouverons à la sortie du village un bivouac idyllique, face à la mer, le soleil (au nord !) dans le dos.
Je reste fascinée assise une demi-heure à contempler le vol des mouettes et écouter la mer qui s’échoue. Il y a des moments que l’on voudrait figer, pour qu’ils durent encore après le retour. Puisque ces moments se perdent, qu'est-il plus important ? Vivre ces instants éphémères, ou simplement de les avoir vécus ?
Puis suivra un moment d’exception : trois orques dont deux adultes et un jeune, passent près de la côte vers une destination connue que d’eux-mêmes. Première expérience émouvante pour moi d’un tel spectacle.
Il fait beau ce soir. Si le temps se maintient, les Lofoten tiendront leur promesse d’une terre d’excep...
7
124km
+515m /
-270m
mise à jour : 15 août 2019
Sur le pont du bateau, lors de la traversée en ferry de cette langue de mer vers les Vesteralen, je suis subjuguée par les montagnes acérées des Lofoten que nous laissons derrière nous, et des montagnes entre douceur et verticalité qui se dressent devant nous.
Les premiers paysages sont larges, ouvrant de grands horizons sur les montagnes. Nous passons ensuite en versant ouest de l’île centrale. Montagnes rondes, cols ouverts… Que de randonnées pédestres ou à ski nous attendent ici !
Nous poursuivons sur le versant ouest par une route secondaire, sinuant au milieu de landes immenses, désertiques ; un paysage du bout du monde et une ambiance d’hiver feutrée.
A 8 kms d’Andenes, lorsque nous posons un de nos bivouacs juste au-dessus de la mer, un phoque sort son museau de l’eau à plusieurs reprises, comme pour saluer notre arrivée sur son territoire.
Les premiers paysages sont larges, ouvrant de grands horizons sur les montagnes. Nous passons ensuite en versant ouest de l’île centrale. Montagnes rondes, cols ouverts… Que de randonnées pédestres ou à ski nous attendent ici !
Nous poursuivons sur le versant ouest par une route secondaire, sinuant au milieu de landes immenses, désertiques ; un paysage du bout du monde et une ambiance d’hiver feutrée.
A 8 kms d’Andenes, lorsque nous posons un de nos bivouacs juste au-dessus de la mer, un phoque sort son museau de l’eau à plusieurs reprises, comme pour saluer notre arrivée sur son territoire.
8
66km
+972m /
-1321m
mise à jour : 15 août 2019
Nous traversons la mer par un ferry du matin pour débarquer sur l'île de Senja. Le ton est de suite donné ; cette île provient de secousses de la terre qui ont fait émerger ici des montagnes puissantes, grandioses. On gagne encore une étoile par rapport à ce que l’on avait vu. Partout, des montagnes de rocs s'élèvent au-dessus de falaises géantes de granite. Ici se trouvent des merveilles de ce que la Nature a pu construire. Des aiguilles ou immenses faces de granite sortent directement de la mer. C’est un rassemblement de géants de pierre. On pense avoir vu le clou du spectacle, mais derrière un col, apparaissent à nouveau des faces rocheuses immenses à vous couper le souffle. Les Seigneurs de la terre sont ici.
9
117km
+676m /
-617m
mise à jour : 15 août 2019
Après la traversée en ferry qui nous dépose sur la presqu'île de Kvaloy, nous traversons un petit massif splendide, encore bien enneigé, à quelques encablures de Tromsø. Nous pique-niquons au voisinage d’un col, dominé par plusieurs montagnes au sein desquelles nous imaginons facilement des courses à ski ou d’alpinisme. Nous avons du mal à quitter cet endroit paisible, avant de descendre sur Tromsø.
L’arrivée sur Tromsø est émouvante ; les tremplins de ski, ou la cathédrale Artique qui se détachent clairement, réveillent en moi des souvenirs inscrits lors d'un précédent voyage une quinzaine d'années plus tôt. Pour honorer notre arrivée, un renne totalement indifférent au trafic qui l’entoure, nous accueille sur la route principale.
Le contournement de Tromsø nous prendra une bonne heure avant d’arriver au camping.
Le surlendemain, nous poursuivons vers l'Est et traverserons en ferry l'Ullsfjorden pour atteindre les Alpes de Lyngen, un autre joyau de la Norvège.
L’arrivée sur Tromsø est émouvante ; les tremplins de ski, ou la cathédrale Artique qui se détachent clairement, réveillent en moi des souvenirs inscrits lors d'un précédent voyage une quinzaine d'années plus tôt. Pour honorer notre arrivée, un renne totalement indifférent au trafic qui l’entoure, nous accueille sur la route principale.
Le contournement de Tromsø nous prendra une bonne heure avant d’arriver au camping.
Le surlendemain, nous poursuivons vers l'Est et traverserons en ferry l'Ullsfjorden pour atteindre les Alpes de Lyngen, un autre joyau de la Norvège.
10
187km
+1456m /
-1131m
mise à jour : 16 août 2019
Depuis le ferry qui nous débarquera à Olderdalen, nous profitons avec le recul, d'une vue plus globales des Alpes de Lyngen : ces montagnes ressemblent ici aux nôtres, mais culminent encore plus haut que celles visitées sur la côte ouest. Il fait froid ; la neige d’été se fait plus abondante. Plusieurs glaciers sont visibles, mais ne tombent plus dans la mer depuis longtemps déjà.
Grande récompense au sommet du col qui nous fera basculer vers de fjord de Kvaenagen, un troupeau de plus d’une centaine de rennes se repose sur un névé proche de la route pour prendre le frais. Les rennes blancs du Père Noël sont parmi eux.
Le fjord qui s'étend devant nous ensuite au nord, est de toute beauté avec ses îles sauvages dérivant ça et là ; pourtant un habitat discret s’y est installé. Ambiance nordique et grandiose.
Puis nous choisissons de rallonger un peu l'itinéraire en allant faire une incursion au fond du fjord Sørstraumen qui s’ouvre devant nous vers le sud. Nous pénétrons dans une nature abritée, plus sauvage encore, habitée épisodiquement sans doute, par quelques pêcheurs.
Depuis le fond de ce fjord confidentiel, nous rejoindrons tranquillement en deux jours notre point final du voyage à vélo : Oksfjord.
Le ferry ne partant que dans l'après-midi du 19 juillet, nous laissons nos bicyclettes se reposer ensemble près d'un lac, pour grimper à pied sur le sommet dominant ce petit port.
Grande récompense au sommet du col qui nous fera basculer vers de fjord de Kvaenagen, un troupeau de plus d’une centaine de rennes se repose sur un névé proche de la route pour prendre le frais. Les rennes blancs du Père Noël sont parmi eux.
Le fjord qui s'étend devant nous ensuite au nord, est de toute beauté avec ses îles sauvages dérivant ça et là ; pourtant un habitat discret s’y est installé. Ambiance nordique et grandiose.
Puis nous choisissons de rallonger un peu l'itinéraire en allant faire une incursion au fond du fjord Sørstraumen qui s’ouvre devant nous vers le sud. Nous pénétrons dans une nature abritée, plus sauvage encore, habitée épisodiquement sans doute, par quelques pêcheurs.
Depuis le fond de ce fjord confidentiel, nous rejoindrons tranquillement en deux jours notre point final du voyage à vélo : Oksfjord.
Le ferry ne partant que dans l'après-midi du 19 juillet, nous laissons nos bicyclettes se reposer ensemble près d'un lac, pour grimper à pied sur le sommet dominant ce petit port.
11
mise à jour : 15 août 2019
En Norvège, la gare la plus proche redescendant vers Oslo, se trouve à Bodo. Plutôt que faire ce trajet en bus, nous choisissons la voie maritime du Hurtigruten, ce ferry qui parcourt intégralement la côte Ouest norvégienne. Nous ne le regretterons pas.
Ce 19 juillet, le Hurtigruten est parti vers 16h sous un ciel parfaitement dégagé. La côte est magnifique depuis la mer, et file lentement sous nos yeux dévoilant tant de territoires à explorer. La Terre est un trésor !
Ce bateau est comme le temps qui passe : impassible, à petite allure, il suit son voyage imperturbable. Et les montagnes qui apparaissaient loin devant nous, s’approchent en se découvrant totalement, puis, lentement, s’éloignent derrière nous sans qu’il soit possible d’arrêter leur fuite et disparaissent exactement à la même allure.
Elles étaient une promesse, elles étaient là, elles ne sont plus.
Lors du passage dans les Lofoten, le Hurtigruten s’est offert une incursion dans le Trollfjorden, un fjord extrêmement étroit, bordé de falaises granitiques plongeant verticalement à quelques mètres de nous. Spectacle à couper le souffle ! Jamais nous n’aurions pu voir cela de nos vélos.
Nous débarquons à Bodo le 21 juillet à 2h30 du matin.
Après quelques heures de repos au camping de Bodo, nous reprendrons un train en début d'après-midi vers Trondheim, et referons le trajet à l'envers en quelques jours pour Grenoble.
Ce 19 juillet, le Hurtigruten est parti vers 16h sous un ciel parfaitement dégagé. La côte est magnifique depuis la mer, et file lentement sous nos yeux dévoilant tant de territoires à explorer. La Terre est un trésor !
Ce bateau est comme le temps qui passe : impassible, à petite allure, il suit son voyage imperturbable. Et les montagnes qui apparaissaient loin devant nous, s’approchent en se découvrant totalement, puis, lentement, s’éloignent derrière nous sans qu’il soit possible d’arrêter leur fuite et disparaissent exactement à la même allure.
Elles étaient une promesse, elles étaient là, elles ne sont plus.
Lors du passage dans les Lofoten, le Hurtigruten s’est offert une incursion dans le Trollfjorden, un fjord extrêmement étroit, bordé de falaises granitiques plongeant verticalement à quelques mètres de nous. Spectacle à couper le souffle ! Jamais nous n’aurions pu voir cela de nos vélos.
Nous débarquons à Bodo le 21 juillet à 2h30 du matin.
Après quelques heures de repos au camping de Bodo, nous reprendrons un train en début d'après-midi vers Trondheim, et referons le trajet à l'envers en quelques jours pour Grenoble.