Un petit tour en Europe en pédalant
Eh bien voilà, on y est à cette année sabbatique avec l'idée de découvrir une partie de l'Europe et d'aller à la rencontre de ses habitants... et de nous découvrir nous même, aussi.
Un changement de vie pour 10 mois.
Un changement de vie pour 10 mois.
Carnet publié par nico66
le 14 déc. 2018
modifié le 12 nov. 2019
modifié le 12 nov. 2019
Mobilité douce
Précisions :
C'est possible en train bus ferry
Précisions : chaque section peut être jointe et quittée de manière douce. chaque section peut aussi être réalisée seule.
Coup de coeur !
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Vue d'ensemble
Le topo : Sicile et les Pouilles (mise à jour : 12 nov. 2019)
Description :
Palermo à Brindisi 13 janvier au 19 février à vélo
Routes secondaires, pistes, pistes cyclables à Palermo et à Naples, une véloroute en Sicile: de Trapani à Syracuse, la Sibit (http://www.medinbike.eu/en/default.asp), panneautage plus ou moins continu
Circulation dense par endroit, conduite dangereuse des automobilistes, extrême vigilance est de rigueur
Ferrys, attention aux horaires d'hiver, une liaison par semaine entre la Sicile et la Sardaigne. Train et infrastructures de gare adaptés aux vélos chargés
Chiens errants, il faut leur faire face avec le vélo, ils partiront.
Environnement méditerranéen varié, cultures en terrasse, olives, amandes,oranges, zones humides et cultures maraîchères en plaine, moyenne montagne, forêt d'eucalyptus, activité volcanique (îles éoliennes et Naples), culture extensive d'olives dans les Pouilles
Aucun souci d'approvisionnement (eau, fontaines dans tous les villages+nourriture) ni de bivouac
Glanage d'oranges tombées en bord de route
Météo ensoleillée, plus frais que d'habitude d'après les locaux.
Routes secondaires, pistes, pistes cyclables à Palermo et à Naples, une véloroute en Sicile: de Trapani à Syracuse, la Sibit (http://www.medinbike.eu/en/default.asp), panneautage plus ou moins continu
Circulation dense par endroit, conduite dangereuse des automobilistes, extrême vigilance est de rigueur
Ferrys, attention aux horaires d'hiver, une liaison par semaine entre la Sicile et la Sardaigne. Train et infrastructures de gare adaptés aux vélos chargés
Chiens errants, il faut leur faire face avec le vélo, ils partiront.
Environnement méditerranéen varié, cultures en terrasse, olives, amandes,oranges, zones humides et cultures maraîchères en plaine, moyenne montagne, forêt d'eucalyptus, activité volcanique (îles éoliennes et Naples), culture extensive d'olives dans les Pouilles
Aucun souci d'approvisionnement (eau, fontaines dans tous les villages+nourriture) ni de bivouac
Glanage d'oranges tombées en bord de route
Météo ensoleillée, plus frais que d'habitude d'après les locaux.
Le compte-rendu : Sicile et les Pouilles (mise à jour : 12 nov. 2019)
On débarque à Palerme samedi matin 13 janvier 2018 soit 2 mois après nos premiers tours de roues ! Après un café on se met en quête d'un logement pas cher car la ville nous attire drôlement. Non sans mal, on trouve une auberge comme on voulait, en dortoir avec cuisine, en plein centre, nickel. On reste 3 nuits histoire de pouvoir visiter et pour une fois il ne pleut pas.
Départ demain matin, mardi 16 dans le sens ante-horaire avec pour objectif la côte jusqu'à Agrigento et ses vestiges grecs. Palerme en tant que destination tient la palme. C'est un incroyable brassage de cultures et une architecture à couper le souffle avec le passage au cours des siècles des normands, byzantins et arabes, waou.
Après une journée difficile et ventée pour s'extraire de la banlieue palermoise, que de belles surprises ! Une terre fertile, des personnes curieuses et accueillantes et toujours ce brassage culturel qui fait que architecture et... plats culinaires sont un régal. Pour les yeux aussi d'ailleurs c'est un régal, car parfois on s'imaginait être sur des pistes côtières Tunisiennes, parfois dans le golfe du Morbihan ou les marais salants de Guérande. En plus comme ici c'est le printemps... Imaginez des nuages d'étourneaux, des nuits bercées au son du petit duc scops, des réveils aux chants des merles et des pinsons, des hirondelles de rivages, tout cela sur un décor d'oliviers, d'orangers, de mandariniers, de champs d'artichauts, de vignes et ...d'amandiers en fleurs, c'est le bonheur !
Après un bref trajet en train, où on a traversé de belles vallées à la géologie incroyable, nous revoilà à Palerme pour 2 nuits afin ensuite de rejoindre les îles éoliennes Lipari puis Stromboli, en train et ferry. Et devant le théatre Massimo et bien on a croisé et échangé avec une famille française en tandem (dont un recyclette de chez salamandre !!!) avec leur 3 enfants, qui font un tour d'Europe ! Vous pouvez les suivre sur leur blog : https://5a6roues.wixsite.com/voyage. On les recroisera peut-être en Albanie ? Bon vent à eux.
Une nuit et un petit tour de Lipari à vélo et au loin un gros bateau qui est à destination de Naples mais passe par les îles...si la météo le permet... On prend le risque et on embarque pour Stromboli in extremis, si le vent et la mer sont conciliants... Après deux tentatives de débarquement de nuit, on y est enfin, au pied de ce volcan tant convoité.
Après 3 nuits et des journées de rando magiques sur cette île, sans avoir eu le droit de monter jusqu'au cratère, on a plus envie de retourner sur la grande île... Ciao Sicilia, direction Italia et Napoli pour 8 heures de transit et ensuite train jusqu' à Tarento où on reste bloqué 2 nuits par la méteo...
Après cet intermède, on reprend le vélo sur la côte d'argent qui petit à petit devient jolie. Finis les Lidos et stations balnéaires, bonjour les réserves naturelles, les champs cultivés et les jolies bourgades. La région des Pouilles c'est sympa. On a aimé Gallipoli, Galatina et Lecce, les murets de pierres, les oliviers, la terre rouge, les édifices avec voûtes en étoile...et même les églises.
Bilan : On a été verni en Sicile, terre historiquement très convoitée et donc riche culturellement parlant. On s'est régalé de paysages, de gourmandises, de rencontres, merci ! On a quand même eu du mal avec la gestion et le côté bordélique de la situation sur l'île à tous les niveaux, poubelles, constructions, discontinuité territoriale etc.
Stop, on va pas gâché le tableau, et on a bien fait de terminer par les îles éoliennes et Stromboli en particulier même si, on y a trouvé une décharge sauvage aussi...
Départ demain matin, mardi 16 dans le sens ante-horaire avec pour objectif la côte jusqu'à Agrigento et ses vestiges grecs. Palerme en tant que destination tient la palme. C'est un incroyable brassage de cultures et une architecture à couper le souffle avec le passage au cours des siècles des normands, byzantins et arabes, waou.
Après une journée difficile et ventée pour s'extraire de la banlieue palermoise, que de belles surprises ! Une terre fertile, des personnes curieuses et accueillantes et toujours ce brassage culturel qui fait que architecture et... plats culinaires sont un régal. Pour les yeux aussi d'ailleurs c'est un régal, car parfois on s'imaginait être sur des pistes côtières Tunisiennes, parfois dans le golfe du Morbihan ou les marais salants de Guérande. En plus comme ici c'est le printemps... Imaginez des nuages d'étourneaux, des nuits bercées au son du petit duc scops, des réveils aux chants des merles et des pinsons, des hirondelles de rivages, tout cela sur un décor d'oliviers, d'orangers, de mandariniers, de champs d'artichauts, de vignes et ...d'amandiers en fleurs, c'est le bonheur !
Après un bref trajet en train, où on a traversé de belles vallées à la géologie incroyable, nous revoilà à Palerme pour 2 nuits afin ensuite de rejoindre les îles éoliennes Lipari puis Stromboli, en train et ferry. Et devant le théatre Massimo et bien on a croisé et échangé avec une famille française en tandem (dont un recyclette de chez salamandre !!!) avec leur 3 enfants, qui font un tour d'Europe ! Vous pouvez les suivre sur leur blog : https://5a6roues.wixsite.com/voyage. On les recroisera peut-être en Albanie ? Bon vent à eux.
Une nuit et un petit tour de Lipari à vélo et au loin un gros bateau qui est à destination de Naples mais passe par les îles...si la météo le permet... On prend le risque et on embarque pour Stromboli in extremis, si le vent et la mer sont conciliants... Après deux tentatives de débarquement de nuit, on y est enfin, au pied de ce volcan tant convoité.
Après 3 nuits et des journées de rando magiques sur cette île, sans avoir eu le droit de monter jusqu'au cratère, on a plus envie de retourner sur la grande île... Ciao Sicilia, direction Italia et Napoli pour 8 heures de transit et ensuite train jusqu' à Tarento où on reste bloqué 2 nuits par la méteo...
Après cet intermède, on reprend le vélo sur la côte d'argent qui petit à petit devient jolie. Finis les Lidos et stations balnéaires, bonjour les réserves naturelles, les champs cultivés et les jolies bourgades. La région des Pouilles c'est sympa. On a aimé Gallipoli, Galatina et Lecce, les murets de pierres, les oliviers, la terre rouge, les édifices avec voûtes en étoile...et même les églises.
Bilan : On a été verni en Sicile, terre historiquement très convoitée et donc riche culturellement parlant. On s'est régalé de paysages, de gourmandises, de rencontres, merci ! On a quand même eu du mal avec la gestion et le côté bordélique de la situation sur l'île à tous les niveaux, poubelles, constructions, discontinuité territoriale etc.
Stop, on va pas gâché le tableau, et on a bien fait de terminer par les îles éoliennes et Stromboli en particulier même si, on y a trouvé une décharge sauvage aussi...