Un petit tour en Europe en pédalant
Eh bien voilà, on y est à cette année sabbatique avec l'idée de découvrir une partie de l'Europe et d'aller à la rencontre de ses habitants... et de nous découvrir nous même, aussi.
Un changement de vie pour 10 mois.
Un changement de vie pour 10 mois.
Carnet publié par nico66
le 14 déc. 2018
modifié le 12 nov. 2019
modifié le 12 nov. 2019
Mobilité douce
Précisions :
C'est possible en train bus ferry
Précisions : chaque section peut être jointe et quittée de manière douce. chaque section peut aussi être réalisée seule.
Coup de coeur !
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Vue d'ensemble
Le topo : Croatie-Bosnie (mise à jour : 12 nov. 2019)
Description :
Plocice à Rijeka via Mostar du 29 mars au 27 avril à vélo
Petites routes et pistes quand c'est possible, notamment sur les îles, sinon la D8, une nationale, doublée d'une autoroute à partir de Split. En Bosnie, une véloroute existe: la Ciro, qui va de Dubrovnik à Mostar.
Par endroit circulation dense, locaux, transit et touristes, c'est les vacances de pâques. Conduite sportive, la vigilance est de rigueur
Ferrys pour rejoindre les îles avec horaires hors saison, tout n'est pas possible
Environnement méditerranéen, oliveraies, cyprès, maquis, cultures en terrasses en pierres sèches sols karstiques, moyenne montagne à l'intérieur des terres
Aucun souci d'approvisionnement (eau+nourriture) ni de bivouac, attention aux zones non déminées, hostels abordables via le réseau balkan hostel, une solution pour les villes à visiter.
Météo printanière, donc mélange de soleil et averses, températures agréables, pas de Bourra
Avifaune en pleine symphonie printanière, hurlements nocturnes, loups ?
Petites routes et pistes quand c'est possible, notamment sur les îles, sinon la D8, une nationale, doublée d'une autoroute à partir de Split. En Bosnie, une véloroute existe: la Ciro, qui va de Dubrovnik à Mostar.
Par endroit circulation dense, locaux, transit et touristes, c'est les vacances de pâques. Conduite sportive, la vigilance est de rigueur
Ferrys pour rejoindre les îles avec horaires hors saison, tout n'est pas possible
Environnement méditerranéen, oliveraies, cyprès, maquis, cultures en terrasses en pierres sèches sols karstiques, moyenne montagne à l'intérieur des terres
Aucun souci d'approvisionnement (eau+nourriture) ni de bivouac, attention aux zones non déminées, hostels abordables via le réseau balkan hostel, une solution pour les villes à visiter.
Météo printanière, donc mélange de soleil et averses, températures agréables, pas de Bourra
Avifaune en pleine symphonie printanière, hurlements nocturnes, loups ?
Le compte-rendu : Croatie-Bosnie (mise à jour : 12 nov. 2019)
05/04/2018, Croatie, 1ère (im) pression à froid !
Après avoir quitté le monte carlo slave et ses € sur une mauvaise note pour cause d'agent douanier très très obtus, froid et menaçant, nous voilà à nouveau dans l'UE (sans avoir payé d'amende ou de bakchich hein ni avoir eu les menottes aux poignets, merci les passeports Allemands et Français...mais pourquoi il y a des frontières sur le "little rock" comme dit Chuck).
Que la Croatie semble paisible... Que les paysages sont reposants. Des cultures en terrasse et pierres sèches avec tout plein d'oliviers et de vignes. Après un passage rapide dans le "tourist gap" (dixit Chuck encore) de Dubrovnik (hyper blindé pour cause de WE de Pâques), on a trouvé le calme dans la péninsule de Peljesac puis sur l'île de Korčula. Ok, ça doit pas être la même en plein été, mais là, mis à part les bonnes giboulées de mars qui persistent, c'est nickel (j'ai même trouvé des morilles, miam miam !).
Toutefois pour avoir traversé des villages aux nombreuses maisons à l'abandon, on se dit que c'est une ambiance bizarre quand même. Les bergers et la simplicité Albanaise nous manqueraient-ils ? Quelles en sont les raisons ? Pourtant les personnes sont souriantes et gentilles avec nous.
À mais oui, c'est peut-être cela alors. C'était il y a pas si longtemps... L'Horreur... Et la Bêtise Humaine... (Tiens au fait, tu as fait quoi avant d'être affecté dans ton poste frontière isolé agent obtus du Monténégro ?...)
On resterait bien explorer le coin encore mais le soleil manque, alors autant avancer un peu et faire un bref passage à Mostar en Bosnie, histoire de. C'est prévu d'ici 3/4 jours, alors à bientôt pour une 2ème im pression à chaud.
19h30, lundi 16 avril. Après une journée de 99km, Old Town, Split, enfin !
Cinq mois pile-poil que nous sommes partis de la maison et roulons à "contre courant" de notre vie citadine et traversons une variété incroyable de paysages. Ce matin nous nous sommes réveillés au son du gazouillis d'une variété inimaginable de Piaf dans le petit hameau de Grabovci, où, depuis la 2ème guerre, il n'y a plus âmes qui vivent. Quel contraste avec notre arrivée sur Split !
Pourtant dans cet Eko-Selo eco-village, une famille a repris le flambeau et le reconstruit petit à petit. Un restaurant saisonnier a ouvert, tenu par la nouvelle génération. Quand nous arrivons en fin de journée ce dimanche, il y a fête de famille. On demande un peu d'eau et où on peut planter éventuellement la tente. On nous dit ici même, une fois que tout le monde sera parti et ils nous offrent moultes victuailles, nous laissent les clefs des sanitaires. Quel accueil encore, hvala.
Il y a une semaine, nous quittions la superbe île de Korćula pour rejoindre par de petites routes Mostar en Bosnie. Rendez-vous avec l'Histoire. On y est resté plus que prévu la faute à un ATM gourmand et à des petits soucis matériels. Rien par rapport à ce que l'on ressent en arrivant tout au long de cette vallée. C'est vraiment con la guerre. Surtout quand les civils trinquent. Politiques, religieux, militaires, organisez vos petits arrangements entre vous, loin de nous, avec votre sale argent dont on ne veut plus. Laissez nous vivre en paix, à cultiver notre jardin, à nous entraider et vivre de troc et de broc...
Cette pause en banlieue de Mostar nous a permis de rencontrer un autre Mostar que celui des échoppes de souvenirs, restaurants et tourisme selfis. Le Mostar jeune alterno-associatif comme on en trouve heureusement dans chaque ville de cette planète. Un contre pouvoir punk-rock alternatif et Solidaire. Comme il y'a dans les campagnes une vie agricole vivrière et non industrielle... Un souci de préserver la terre, l´eau, les méthodes ancestrales. N´allons pas trop vite, instruisons nous, éduquons nous...
Croatie, 2ème pression à chaud... Au pays des automates...
Bon, plus on remonte la côte, plus c'est touristique, normal me direz vous, mais quand même. Déjà que les banques on aime pas trop à la base et que je fais une allergie des ATM gloutons depuis Mostar, là, il y en a trois à chaque angle de rue des vieilles villes... Trop c'est trop ! Heureusement les campagnes sont toujours belles et la côte pas trop bétonnée et les personnes rencontrées sympas. Le soleil est aussi enfin de la partie et cela fait vraiment du bien.
Vu le timing, on va sans doute prendre un train pour rejoindre Vienne afin d'être à Berlin pour l'anniversaire de Monna dans un mois pile.
Après avoir quitté le monte carlo slave et ses € sur une mauvaise note pour cause d'agent douanier très très obtus, froid et menaçant, nous voilà à nouveau dans l'UE (sans avoir payé d'amende ou de bakchich hein ni avoir eu les menottes aux poignets, merci les passeports Allemands et Français...mais pourquoi il y a des frontières sur le "little rock" comme dit Chuck).
Que la Croatie semble paisible... Que les paysages sont reposants. Des cultures en terrasse et pierres sèches avec tout plein d'oliviers et de vignes. Après un passage rapide dans le "tourist gap" (dixit Chuck encore) de Dubrovnik (hyper blindé pour cause de WE de Pâques), on a trouvé le calme dans la péninsule de Peljesac puis sur l'île de Korčula. Ok, ça doit pas être la même en plein été, mais là, mis à part les bonnes giboulées de mars qui persistent, c'est nickel (j'ai même trouvé des morilles, miam miam !).
Toutefois pour avoir traversé des villages aux nombreuses maisons à l'abandon, on se dit que c'est une ambiance bizarre quand même. Les bergers et la simplicité Albanaise nous manqueraient-ils ? Quelles en sont les raisons ? Pourtant les personnes sont souriantes et gentilles avec nous.
À mais oui, c'est peut-être cela alors. C'était il y a pas si longtemps... L'Horreur... Et la Bêtise Humaine... (Tiens au fait, tu as fait quoi avant d'être affecté dans ton poste frontière isolé agent obtus du Monténégro ?...)
On resterait bien explorer le coin encore mais le soleil manque, alors autant avancer un peu et faire un bref passage à Mostar en Bosnie, histoire de. C'est prévu d'ici 3/4 jours, alors à bientôt pour une 2ème im pression à chaud.
19h30, lundi 16 avril. Après une journée de 99km, Old Town, Split, enfin !
Cinq mois pile-poil que nous sommes partis de la maison et roulons à "contre courant" de notre vie citadine et traversons une variété incroyable de paysages. Ce matin nous nous sommes réveillés au son du gazouillis d'une variété inimaginable de Piaf dans le petit hameau de Grabovci, où, depuis la 2ème guerre, il n'y a plus âmes qui vivent. Quel contraste avec notre arrivée sur Split !
Pourtant dans cet Eko-Selo eco-village, une famille a repris le flambeau et le reconstruit petit à petit. Un restaurant saisonnier a ouvert, tenu par la nouvelle génération. Quand nous arrivons en fin de journée ce dimanche, il y a fête de famille. On demande un peu d'eau et où on peut planter éventuellement la tente. On nous dit ici même, une fois que tout le monde sera parti et ils nous offrent moultes victuailles, nous laissent les clefs des sanitaires. Quel accueil encore, hvala.
Il y a une semaine, nous quittions la superbe île de Korćula pour rejoindre par de petites routes Mostar en Bosnie. Rendez-vous avec l'Histoire. On y est resté plus que prévu la faute à un ATM gourmand et à des petits soucis matériels. Rien par rapport à ce que l'on ressent en arrivant tout au long de cette vallée. C'est vraiment con la guerre. Surtout quand les civils trinquent. Politiques, religieux, militaires, organisez vos petits arrangements entre vous, loin de nous, avec votre sale argent dont on ne veut plus. Laissez nous vivre en paix, à cultiver notre jardin, à nous entraider et vivre de troc et de broc...
Cette pause en banlieue de Mostar nous a permis de rencontrer un autre Mostar que celui des échoppes de souvenirs, restaurants et tourisme selfis. Le Mostar jeune alterno-associatif comme on en trouve heureusement dans chaque ville de cette planète. Un contre pouvoir punk-rock alternatif et Solidaire. Comme il y'a dans les campagnes une vie agricole vivrière et non industrielle... Un souci de préserver la terre, l´eau, les méthodes ancestrales. N´allons pas trop vite, instruisons nous, éduquons nous...
Croatie, 2ème pression à chaud... Au pays des automates...
Bon, plus on remonte la côte, plus c'est touristique, normal me direz vous, mais quand même. Déjà que les banques on aime pas trop à la base et que je fais une allergie des ATM gloutons depuis Mostar, là, il y en a trois à chaque angle de rue des vieilles villes... Trop c'est trop ! Heureusement les campagnes sont toujours belles et la côte pas trop bétonnée et les personnes rencontrées sympas. Le soleil est aussi enfin de la partie et cela fait vraiment du bien.
Vu le timing, on va sans doute prendre un train pour rejoindre Vienne afin d'être à Berlin pour l'anniversaire de Monna dans un mois pile.