Trek traversée Islande du Nord au Sud - 400 km
Cela fait quelques temps que nous voulions visiter cette île de feu et de glace. C'est parti pour une traversée de 400 km du Nord au Sud à pieds, en autonomie.
Quand : 09/09/2018
Durée : 12 jours
Durée : 12 jours
Distance globale :
332km
Dénivelées :
+3138m /
-2814m
Alti min/max : 300m/1286m
Carnet publié par les petits pedestres
le 18 févr. 2019
modifié le 20 févr. 2019
modifié le 20 févr. 2019
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Vue d'ensemble
Le compte-rendu : Jour 5 (mise à jour : 18 févr. 2019)
Jour 5: de Dreki à Uroarhàls
39 km
250 mD+
Départ sous la pluie. Sur les conseils des rangers, On cherche à éviter de bivouaquer près du glacier Vatnajokul. On vise alors une journée à 50 km … Ambitieux mais on y croit, c’est notre côté naïf.
39 km
250 mD+
Départ sous la pluie. Sur les conseils des rangers, On cherche à éviter de bivouaquer près du glacier Vatnajokul. On vise alors une journée à 50 km … Ambitieux mais on y croit, c’est notre côté naïf.
Le rythme est bon et nos dos souffrent ! Les sacs sont encore lourds pour nos corps maigres. Heureusement, chaque jour, chacun perd environ 650g dans son sac (nourriture consommée). Notre progression est stoppée par un champ de lave où les roches sont très abrasives et le sol chaotique. Nos semelles et nos vêtements ne tiendraient pas. Après une pause propice à la réflexion, la solution nous vient du GPS qui nous permet de voir par où contourner cette coulée de lave récente (de 2014).
On reprend le chemin, on se sent bien seul dans ces immensités désertiques. Nos réserves d’eau sont justes. On choisit de faire le plein avec l’eau des glaciers. Celle-ci est très turbide, très chargée en sédiments. Elle ressemble un peu à du Smecta, ce médicament contre la diarrhée… Elle ne sera utilisée qu’en cas d’urgence (nécessité de filtrations multiples, etc).
On reprend le chemin, on se sent bien seul dans ces immensités désertiques. Nos réserves d’eau sont justes. On choisit de faire le plein avec l’eau des glaciers. Celle-ci est très turbide, très chargée en sédiments. Elle ressemble un peu à du Smecta, ce médicament contre la diarrhée… Elle ne sera utilisée qu’en cas d’urgence (nécessité de filtrations multiples, etc).

L'eau claire ne coule malheureusement pas partout en Islande ... Il faut savoir faire avec ce qu'on a.
Fatigués, le 40ème kilomètre sonne la fin de la journée. L’objectif des 50 km n’est pas atteint et on se retrouve à dormir dans une vallée au plus près du glacier : pile à l’endroit déconseillé par les rangers…
Il fait déjà -15°C et la nuit n’est pas encore tombée. Le tipi n’a jamais été aussi bien arrimé. Par peur du vent, on a lesté les sardines de lourdes pierres.