Petit-fils et grand-mère pour une échappée complice en France. Voie Bleue, Alsace et Franche-Comté.
C'est avec plaisir que je débute cette boucle du Grand Est avec Gaël mon petit-fils.
Les premiers kilomètres sont toujours difficiles car je dois me réhabituer à tirer ce long attelage dansant de droite et de gauche. Le poids de l'ensemble est considérable pour moi. Avec Gaël, le tout doit peser environ quatre-vingt kilos !
Mais les moments merveilleux partagés, compensent bien les efforts à fournir.
Après quelques étapes je voyagerai seule. Cette boucle m'entraînera à Dôle pour rejoindre la Voie Bleue jusqu'au Luxembourg, puis ce sera l’Allemagne, ensuite Strasbourg et Besançon pour terminer.
Les premiers kilomètres sont toujours difficiles car je dois me réhabituer à tirer ce long attelage dansant de droite et de gauche. Le poids de l'ensemble est considérable pour moi. Avec Gaël, le tout doit peser environ quatre-vingt kilos !
Mais les moments merveilleux partagés, compensent bien les efforts à fournir.
Après quelques étapes je voyagerai seule. Cette boucle m'entraînera à Dôle pour rejoindre la Voie Bleue jusqu'au Luxembourg, puis ce sera l’Allemagne, ensuite Strasbourg et Besançon pour terminer.
Quand : 11/07/2023
Durée : 25 jours
Durée : 25 jours
Carnet publié par Jacqueline25
le 13 juil. 2023
modifié le 10 août 2023
modifié le 10 août 2023
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Vue d'ensemble
Le topo : Section 17 - 3 août 2023 (mise à jour : 03 août 2023)
Description :
Jour 24
Jeudi 3 août 2023
55 Km
Kembs - Montreux-Jeune
Jeudi 3 août 2023
55 Km
Kembs - Montreux-Jeune
Le compte-rendu : Section 17 - 3 août 2023 (mise à jour : 03 août 2023)
Jour 24
Jeudi 3 août 2023
55 Km
Kembs - Montreux-Jeune
Échelle d’écluses
Le vent souffle encore ce matin. Avis de tempête sur le nord de la France. Je ferais bien demi-tour pour qu’il me pousse. Néanmoins avec un pédalage de plus d’un millier de kilomètres depuis mon départ, je peux me confronter à lui, mais je n’avance pas bien vite.
J’arrive en milieu de matinée à Mulhouse pour une petite visite de la ville. Puis je retrouve Dom mon beau-frère, et je fais la connaissance de son amie Françoise. Assurément nous arrosons nos retrouvailles, et déjeunons d’un bon repas. Excellent moment !
Je repars en milieu d’après-midi tout en sachant que je n’atteindrai pas Montbéliard, qui devait être la fin de mon étape de la journée.
De puissantes rafales de vent mobilisent toute mon énergie. Je dois être vigilante car le canal est à portée de main. Je n’aimerais pas faire un plongeon par inadvertance dans cette eau trouble. Fort heureusement,
peu d’arbres bordent la piste, ils sont un risque, le vent peut casser des branches.
Entre Mulhouse et Dannemarie le dénivelé important est compensé par de nombreuses écluses. Là encore je ne sais jamais d’avance si je vais arriver au sommet de l’écluse à cause de ce satané vent.
J’y arrive !
Puis vient l’échelle d’écluses au nombre de douze sur trois kilomètres. Les cyclos venant dans l’autre sens vont à une vitesse folle, ça descend pour eux et de surcroît ils ont le vent qui les pousse.
Je croise un couple de cyclotouristes, Martine et Jean, soixante-dix-huit ans. On ne le dirait pas ! Ils ont descendu la ViaRhona et rentrent chez eux à Colmar. Depuis leur retraite ils ont traversé les États-Unis à vélo et sont allés aussi à vélo en Chine depuis Colmar. Ils se sont un peu calmés ces dernières années, ils suivent les canaux maintenant. Ils ont l’air d’avoir une excellente forme même si Martine me dit qu’ils ont des maladies de vieux depuis quelque temps.
Et ce n’est pas tout ! Je trouve en chemin une chambre à louer dans un village chez Régine et Serge. Récemment ils ont hébergé une cyclotouriste de quatre-vingt-trois ans. Oui !!! Quatre-vingt-trois. Chaque année elle part trois semaines sur les pistes. Elle ne campe pas, et à partir de quinze heures, elle se met à la recherche d’un hébergement. Elle a pour seule contrainte de téléphoner quotidiennement à ses enfants.
Y a de l’espoir !!! C’est une activité que l’on peut prolonger au cours de sa vieillesse.
Jeudi 3 août 2023
55 Km
Kembs - Montreux-Jeune
Échelle d’écluses
Le vent souffle encore ce matin. Avis de tempête sur le nord de la France. Je ferais bien demi-tour pour qu’il me pousse. Néanmoins avec un pédalage de plus d’un millier de kilomètres depuis mon départ, je peux me confronter à lui, mais je n’avance pas bien vite.
J’arrive en milieu de matinée à Mulhouse pour une petite visite de la ville. Puis je retrouve Dom mon beau-frère, et je fais la connaissance de son amie Françoise. Assurément nous arrosons nos retrouvailles, et déjeunons d’un bon repas. Excellent moment !
Je repars en milieu d’après-midi tout en sachant que je n’atteindrai pas Montbéliard, qui devait être la fin de mon étape de la journée.
De puissantes rafales de vent mobilisent toute mon énergie. Je dois être vigilante car le canal est à portée de main. Je n’aimerais pas faire un plongeon par inadvertance dans cette eau trouble. Fort heureusement,
peu d’arbres bordent la piste, ils sont un risque, le vent peut casser des branches.
Entre Mulhouse et Dannemarie le dénivelé important est compensé par de nombreuses écluses. Là encore je ne sais jamais d’avance si je vais arriver au sommet de l’écluse à cause de ce satané vent.
J’y arrive !
Puis vient l’échelle d’écluses au nombre de douze sur trois kilomètres. Les cyclos venant dans l’autre sens vont à une vitesse folle, ça descend pour eux et de surcroît ils ont le vent qui les pousse.
Je croise un couple de cyclotouristes, Martine et Jean, soixante-dix-huit ans. On ne le dirait pas ! Ils ont descendu la ViaRhona et rentrent chez eux à Colmar. Depuis leur retraite ils ont traversé les États-Unis à vélo et sont allés aussi à vélo en Chine depuis Colmar. Ils se sont un peu calmés ces dernières années, ils suivent les canaux maintenant. Ils ont l’air d’avoir une excellente forme même si Martine me dit qu’ils ont des maladies de vieux depuis quelque temps.
Et ce n’est pas tout ! Je trouve en chemin une chambre à louer dans un village chez Régine et Serge. Récemment ils ont hébergé une cyclotouriste de quatre-vingt-trois ans. Oui !!! Quatre-vingt-trois. Chaque année elle part trois semaines sur les pistes. Elle ne campe pas, et à partir de quinze heures, elle se met à la recherche d’un hébergement. Elle a pour seule contrainte de téléphoner quotidiennement à ses enfants.
Y a de l’espoir !!! C’est une activité que l’on peut prolonger au cours de sa vieillesse.