Petit-fils et grand-mère pour une échappée complice en France. Voie Bleue, Alsace et Franche-Comté.
C'est avec plaisir que je débute cette boucle du Grand Est avec Gaël mon petit-fils.
Les premiers kilomètres sont toujours difficiles car je dois me réhabituer à tirer ce long attelage dansant de droite et de gauche. Le poids de l'ensemble est considérable pour moi. Avec Gaël, le tout doit peser environ quatre-vingt kilos !
Mais les moments merveilleux partagés, compensent bien les efforts à fournir.
Après quelques étapes je voyagerai seule. Cette boucle m'entraînera à Dôle pour rejoindre la Voie Bleue jusqu'au Luxembourg, puis ce sera l’Allemagne, ensuite Strasbourg et Besançon pour terminer.
Les premiers kilomètres sont toujours difficiles car je dois me réhabituer à tirer ce long attelage dansant de droite et de gauche. Le poids de l'ensemble est considérable pour moi. Avec Gaël, le tout doit peser environ quatre-vingt kilos !
Mais les moments merveilleux partagés, compensent bien les efforts à fournir.
Après quelques étapes je voyagerai seule. Cette boucle m'entraînera à Dôle pour rejoindre la Voie Bleue jusqu'au Luxembourg, puis ce sera l’Allemagne, ensuite Strasbourg et Besançon pour terminer.
Quand : 11/07/2023
Durée : 25 jours
Durée : 25 jours
Carnet publié par Jacqueline25
le 13 juil. 2023
modifié le 10 août 2023
modifié le 10 août 2023
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Vue d'ensemble
Le topo : Section 1 du 11 juillet 2023 (mise à jour : 17 juil. 2023)
Description :
Jour 1
Mardi 11 juillet 2023
Besançon- Dôle
Mardi 11 juillet 2023
Besançon- Dôle
Le compte-rendu : Section 1 du 11 juillet 2023 (mise à jour : 17 juil. 2023)
Un étrange convoi
Aujourd’hui c’est le top départ pour le Grand-Est de la France. Gaël commencera le voyage avec moi, puis après quelques jours il partira pour d’autres aventures avec sa maman.
Je ne suis absolument pas entraînée pour ce voyage ! Ce fut pour moi un hiver et un printemps parfaitement sédentaires avec quelques bénéfices secondaires au niveau corporel.
De surcroît, une blessure à l’articulation d’un genou me fait souffrir.
Je fais fi de ça…
Un improbable voyage à vélo m’a entraînée en 2022 de Besançon au Cap Nord, alors franchement ! un tour du Grand-Est de mille deux-cents kilomètres, ne devrait pas être la mer à boire !
Vaille que vaille les sacoches sont accrochées, la remorque à pédales est fixée sous la selle, Gaël bien installé, et nous voilà partis.
Les premiers mètres sont toujours difficiles car le mono-roue a tendance à tanguer derrière moi. Je dois donc mobiliser une grande force pour maintenir ce long attelage dans une bonne trajectoire rectiligne.
Vais-je réussir à grimper la première petite côte à cinquante mètres de chez moi afin d’accéder au pont Canot ?
À l’interjection « hop ! Hop ! Hop ! Gaël sait que nous devons tous les deux appuyer fermement sur les pédales. Nous ne sommes pas à notre première échappée complice et lorsque nous arrivons en haut d’une côte sans que je pose le pied au sol, c’est une victoire pour nous deux, et Gaël crie « on a réussi ! ».
Un camion de pompiers nous suit pour cette première petite grimpette. Le chauffeur à régler sa vitesse à la notre, si l’on peut parler de vitesse ! 5 km/h. Cet étrange convoi arrive au pont Canot à la vitesse d’une tortue… mais pour nous, c’est notre première victoire !
Heureux, nous pouvons continuer pour notre étape de soixante kilomètres avec des arrêts à chacun des jeux d’enfants rencontrés, c’est le contrat !
Je m’aperçois que la forme est là, malgré mes doutes.
Caroline, la maman de Gaël fait le trajet en voiture. Elle nous attend pour un joyeux pique-nique, quarante kilomètres plus loin.
Gaël est aguerri à nos échappées complices de cyclotouristes, mais soixante kilomètres, c’est un peu long pour un enfant, surtout en avançant si lentement. Il fait très chaud aussi, plus de trente degrés.
Nous arrivons enfin au camping de Dôle, et surprise ! Caroline a réservé une roulotte. Nous sommes ravis.
Tout le monde est en état d’agitation au camping, la préfecture a envoyé un état d’alerte tonitruant sur nos téléphones, la police est là aussi. Décidément !!!
Un seul coup de tonnerre ; un bruit énorme ; un craquement tonitruant comme je n’avais jamais entendu de ma vie, provoque une grande frayeur à Gaël. C’est le seul signe signifiant que l’orage est au-dessus de nous.
Puis la nuit est là pour reposer nos corps mis à rude épreuve durant la journée.
Aujourd’hui c’est le top départ pour le Grand-Est de la France. Gaël commencera le voyage avec moi, puis après quelques jours il partira pour d’autres aventures avec sa maman.
Je ne suis absolument pas entraînée pour ce voyage ! Ce fut pour moi un hiver et un printemps parfaitement sédentaires avec quelques bénéfices secondaires au niveau corporel.
De surcroît, une blessure à l’articulation d’un genou me fait souffrir.
Je fais fi de ça…
Un improbable voyage à vélo m’a entraînée en 2022 de Besançon au Cap Nord, alors franchement ! un tour du Grand-Est de mille deux-cents kilomètres, ne devrait pas être la mer à boire !
Vaille que vaille les sacoches sont accrochées, la remorque à pédales est fixée sous la selle, Gaël bien installé, et nous voilà partis.
Les premiers mètres sont toujours difficiles car le mono-roue a tendance à tanguer derrière moi. Je dois donc mobiliser une grande force pour maintenir ce long attelage dans une bonne trajectoire rectiligne.
Vais-je réussir à grimper la première petite côte à cinquante mètres de chez moi afin d’accéder au pont Canot ?
À l’interjection « hop ! Hop ! Hop ! Gaël sait que nous devons tous les deux appuyer fermement sur les pédales. Nous ne sommes pas à notre première échappée complice et lorsque nous arrivons en haut d’une côte sans que je pose le pied au sol, c’est une victoire pour nous deux, et Gaël crie « on a réussi ! ».
Un camion de pompiers nous suit pour cette première petite grimpette. Le chauffeur à régler sa vitesse à la notre, si l’on peut parler de vitesse ! 5 km/h. Cet étrange convoi arrive au pont Canot à la vitesse d’une tortue… mais pour nous, c’est notre première victoire !
Heureux, nous pouvons continuer pour notre étape de soixante kilomètres avec des arrêts à chacun des jeux d’enfants rencontrés, c’est le contrat !
Je m’aperçois que la forme est là, malgré mes doutes.
Caroline, la maman de Gaël fait le trajet en voiture. Elle nous attend pour un joyeux pique-nique, quarante kilomètres plus loin.
Gaël est aguerri à nos échappées complices de cyclotouristes, mais soixante kilomètres, c’est un peu long pour un enfant, surtout en avançant si lentement. Il fait très chaud aussi, plus de trente degrés.
Nous arrivons enfin au camping de Dôle, et surprise ! Caroline a réservé une roulotte. Nous sommes ravis.
Tout le monde est en état d’agitation au camping, la préfecture a envoyé un état d’alerte tonitruant sur nos téléphones, la police est là aussi. Décidément !!!
Un seul coup de tonnerre ; un bruit énorme ; un craquement tonitruant comme je n’avais jamais entendu de ma vie, provoque une grande frayeur à Gaël. C’est le seul signe signifiant que l’orage est au-dessus de nous.
Puis la nuit est là pour reposer nos corps mis à rude épreuve durant la journée.