Petit-fils et grand-mère pour une échappée complice en France. Voie Bleue, Alsace et Franche-Comté.
C'est avec plaisir que je débute cette boucle du Grand Est avec Gaël mon petit-fils.
Les premiers kilomètres sont toujours difficiles car je dois me réhabituer à tirer ce long attelage dansant de droite et de gauche. Le poids de l'ensemble est considérable pour moi. Avec Gaël, le tout doit peser environ quatre-vingt kilos !
Mais les moments merveilleux partagés, compensent bien les efforts à fournir.
Après quelques étapes je voyagerai seule. Cette boucle m'entraînera à Dôle pour rejoindre la Voie Bleue jusqu'au Luxembourg, puis ce sera l’Allemagne, ensuite Strasbourg et Besançon pour terminer.
Les premiers kilomètres sont toujours difficiles car je dois me réhabituer à tirer ce long attelage dansant de droite et de gauche. Le poids de l'ensemble est considérable pour moi. Avec Gaël, le tout doit peser environ quatre-vingt kilos !
Mais les moments merveilleux partagés, compensent bien les efforts à fournir.
Après quelques étapes je voyagerai seule. Cette boucle m'entraînera à Dôle pour rejoindre la Voie Bleue jusqu'au Luxembourg, puis ce sera l’Allemagne, ensuite Strasbourg et Besançon pour terminer.
Quand : 11/07/2023
Durée : 25 jours
Durée : 25 jours
Carnet publié par Jacqueline25
le 13 juil. 2023
modifié le 10 août 2023
modifié le 10 août 2023
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Vue d'ensemble
Le topo : Section 2 du 12 juillet 2023 (mise à jour : 17 juil. 2023)
Description :
Jour 2
Mercredi 12 juillet 2023
Dôle - Perrigny sur l'Ognon
Mercredi 12 juillet 2023
Dôle - Perrigny sur l'Ognon
Le compte-rendu : Section 2 du 12 juillet 2023 (mise à jour : 17 juil. 2023)
« À nous la liberté ! »
Gaël est fier ce matin car il doit effectuer une tâche, et pas des moindres, pour laquelle il annonce satisfait : « c’est la première fois de ma vie que je vais faire les courses ! ».
Argent en poche, le voilà parti à l’épicerie du camping. Il n’oublie rien, et nous permet de commencer la journée par un délicieux petit-déjeuner bien complet.
La petite piscine du camping nous tend les bras. Il est donc certain que nous ne partirons pas dès potron minet.
Caroline et moi admirons Gaël dans la cinquième technique de nage, c’est-à-dire du petit chien, un peu désarticulé. Nage, pédalage la lenteur est de mise, avec le plaisir en sus.
Puis nous enfourchons nos bicyclettes. Nous longeons le Doubs au sud de la jolie ville de Dole. Nous faisons coucou à Louis Pasteur. Sur la rive animée du Doubs au sud de la ville nous sommes applaudis par quelques personnes à l’exclamation « bravo ! ». Nous leur crions « merci ! ». Gaël ne comprend pas pourquoi on nous manifeste tant d’engouement. Je lui fais remarquer qu’une grand-mère à vélo tirant son petit-fils installé dans une remorque à pédales, avec des montures chargées comme des mulets, forcent l’admiration car c’est inhabituel.
Après ce petit intermède, la leçon de choses s’impose. Les cultures céréalières nous permettent de découvrir le maïs. Le blé dans certains champs est déjà arrivé à maturité car il ne reste que la paille.
D’autres champs attirent notre regard, ce doit être des pommes de terre. Je n’ai pas bien écouté ma maîtresse de Damprichard lors des fameuses leçons, mais c’était jadis, et je n’ai pas rattrapé mon retard.
Une exquise fragrance nous arrête sous un tilleul. Nous cueillons une poignée de fleurs pour en faire une tisane. Avant la préparation, Gaël retire et jette toutes les bractées, pensant que l’on n’utilise que la fleur. Il nous faudra recommencer la récolte.
Puis arrive ce que nous adorons plus que tout… une longue descente de plusieurs kilomètres. Nous pédalons pour aller encore plus vite et crions : « Vive la liberté ! » « À nous la liberté ! ».
Après plus de soixante kilomètres nous arrivons fourbus au camping de Perrigny-sur-l’Ognon.
Je rencontre au camping Nathalie, cyclotouriste de cinquante-trois ans. En 1998 elle a fait le tour du monde à vélo avec son mari. Leur voyage a duré six ans et à leur retour ils étaient quatre. Deux enfants sont nés pendant leur expédition. Ce n’était pas encore l’ère des téléphones portables et de la wifi. Ils communiquaient par fax avec leur famille.
Nous sommes donc intarissables sur nos expériences de cyclonomades. Après m’avoir demandé mon âge elle me dit lui donner du baume au cœur. Décidément il ne se passe pas une journée sans que l’on me rappelle mon âge.
Gaël est fier ce matin car il doit effectuer une tâche, et pas des moindres, pour laquelle il annonce satisfait : « c’est la première fois de ma vie que je vais faire les courses ! ».
Argent en poche, le voilà parti à l’épicerie du camping. Il n’oublie rien, et nous permet de commencer la journée par un délicieux petit-déjeuner bien complet.
La petite piscine du camping nous tend les bras. Il est donc certain que nous ne partirons pas dès potron minet.
Caroline et moi admirons Gaël dans la cinquième technique de nage, c’est-à-dire du petit chien, un peu désarticulé. Nage, pédalage la lenteur est de mise, avec le plaisir en sus.
Puis nous enfourchons nos bicyclettes. Nous longeons le Doubs au sud de la jolie ville de Dole. Nous faisons coucou à Louis Pasteur. Sur la rive animée du Doubs au sud de la ville nous sommes applaudis par quelques personnes à l’exclamation « bravo ! ». Nous leur crions « merci ! ». Gaël ne comprend pas pourquoi on nous manifeste tant d’engouement. Je lui fais remarquer qu’une grand-mère à vélo tirant son petit-fils installé dans une remorque à pédales, avec des montures chargées comme des mulets, forcent l’admiration car c’est inhabituel.
Après ce petit intermède, la leçon de choses s’impose. Les cultures céréalières nous permettent de découvrir le maïs. Le blé dans certains champs est déjà arrivé à maturité car il ne reste que la paille.
D’autres champs attirent notre regard, ce doit être des pommes de terre. Je n’ai pas bien écouté ma maîtresse de Damprichard lors des fameuses leçons, mais c’était jadis, et je n’ai pas rattrapé mon retard.
Une exquise fragrance nous arrête sous un tilleul. Nous cueillons une poignée de fleurs pour en faire une tisane. Avant la préparation, Gaël retire et jette toutes les bractées, pensant que l’on n’utilise que la fleur. Il nous faudra recommencer la récolte.
Puis arrive ce que nous adorons plus que tout… une longue descente de plusieurs kilomètres. Nous pédalons pour aller encore plus vite et crions : « Vive la liberté ! » « À nous la liberté ! ».
Après plus de soixante kilomètres nous arrivons fourbus au camping de Perrigny-sur-l’Ognon.
Je rencontre au camping Nathalie, cyclotouriste de cinquante-trois ans. En 1998 elle a fait le tour du monde à vélo avec son mari. Leur voyage a duré six ans et à leur retour ils étaient quatre. Deux enfants sont nés pendant leur expédition. Ce n’était pas encore l’ère des téléphones portables et de la wifi. Ils communiquaient par fax avec leur famille.
Nous sommes donc intarissables sur nos expériences de cyclonomades. Après m’avoir demandé mon âge elle me dit lui donner du baume au cœur. Décidément il ne se passe pas une journée sans que l’on me rappelle mon âge.