Petit-fils et grand-mère pour une échappée complice en France. Voie Bleue, Alsace et Franche-Comté.
C'est avec plaisir que je débute cette boucle du Grand Est avec Gaël mon petit-fils.
Les premiers kilomètres sont toujours difficiles car je dois me réhabituer à tirer ce long attelage dansant de droite et de gauche. Le poids de l'ensemble est considérable pour moi. Avec Gaël, le tout doit peser environ quatre-vingt kilos !
Mais les moments merveilleux partagés, compensent bien les efforts à fournir.
Après quelques étapes je voyagerai seule. Cette boucle m'entraînera à Dôle pour rejoindre la Voie Bleue jusqu'au Luxembourg, puis ce sera l’Allemagne, ensuite Strasbourg et Besançon pour terminer.
Les premiers kilomètres sont toujours difficiles car je dois me réhabituer à tirer ce long attelage dansant de droite et de gauche. Le poids de l'ensemble est considérable pour moi. Avec Gaël, le tout doit peser environ quatre-vingt kilos !
Mais les moments merveilleux partagés, compensent bien les efforts à fournir.
Après quelques étapes je voyagerai seule. Cette boucle m'entraînera à Dôle pour rejoindre la Voie Bleue jusqu'au Luxembourg, puis ce sera l’Allemagne, ensuite Strasbourg et Besançon pour terminer.
Quand : 11/07/2023
Durée : 25 jours
Durée : 25 jours
Carnet publié par Jacqueline25
le 13 juil. 2023
modifié le 10 août 2023
modifié le 10 août 2023
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Vue d'ensemble
Le topo : Section cure (mise à jour : 23 juil. 2023)
Description :
À Bains-les-Bains
Cure Jour 6 à Jour 11
Du dimanche 16 juillet au vendredi 21 juillet 2023
Cure Jour 6 à Jour 11
Du dimanche 16 juillet au vendredi 21 juillet 2023
Le compte-rendu : Section cure (mise à jour : 23 juil. 2023)
Jours de vacances
Petit-déjeuner servi à ma tente. Je vais décrire ce petit-déjeuner pour sept euros… thé, jus de fruits, pomme, croissant, pain, beurre, confiture, Nutella. Je pense que ce camping est idéal !
Pour mon petit séjour je loue une grande tente dans laquelle je tiens debout. Ce sera plus confort que ma petite tente canadienne !!!
Dans l’après-midi je m’élance à l’assaut du Massif vosgien pour la découverte de la source de la Saône à Vioménil.
Je fais vingt kilomètres, envoyée sur la route des voitures par mon GPS.
Je dois avouer que j’en bave et pourtant mon vélo est déchargé de toutes ses sacoches. Je mets plus de deux heures et pense que je ne suis pas au bout de mes peines pour mon retour.
La source est un peu ridicule par son filet d’eau mais heureusement mise en valeur par un environnement bien aménagé.
Je reviens par un autre chemin et j’évite grandement les dénivelés du Massif ; plat, et descentes que je n’aurais pas voulu grimper.
Je suis satisfaite ! J’ai ainsi rendu hommage à la Saône, rivière bien souvent longée lors de mes voyages de cyclotouriste.
Rencontres
Je rencontre au camping deux curistes Martine (72 ans) cyclotouriste sui partira
sur la vélo Francette en septembre. C’est une baroudeuse qui a voyagé à travers le monde. Ici elle circule avec son vélo électrique. Elle a rejoint Constanta en Roumanie à vélo quelques années avant ma propre expédition ;
Laurence (61 ans) toute menue qui tente de soigner une sciatique chronique. Elle évite de s’asseoir et se tient debout sur une jambe, l’autre repliée, un vrai héron. Elle rit tout le temps, c’est une vraie boute-en-train, très marrante.
Sa grande tente est agencée comme un appartement. La chambre est équipée d’un sommier gonflable avec un bon matelas. Sur un petit tabouret table de nuit, repose une vraie lampe de chevet avec abat-jour fleuri. Les vêtements ont trouvé également leur place. À l’entrée une cuisine avec garde-manger et glacière électrique permet de cuisiner comme à la maison. Un bureau est aussi installé à l’entrée avec un siège assis-genoux. La lampe de bureau et tout un fatras de documents pour préparer les cours à venir de Laurence rendent cet espace de travail très vivant.
Je me demande bien comment tout ce matériel entre dans sa voiture break !!!
Cinq jours de cure
Ravie, je suis ravie !
Ce sont des thermes que je peux qualifier de familiales. La plupart des curistes sont âgés, voire très âgés. Certains ont perdu toute souplesse, leurs articulations arthritiques les font souffrir. D’autres ont un surpoids notoire ou alors souffrent de troubles affectant leur cœur. Je peux constater que ce n’est pas du luxe pour la plupart de recevoir les soins thermaux.
Une minorité présente des corps encore minces, parfois bronzés. Quelques jeunes personnes soignent aussi quelques affections.
Quant à moi je pense revenir ici pour une cure médicale de trois semaines au printemps prochain.
Je rencontre aussi les « vieux »animateurs de la MJC au cours d’une marche qui se termine par un apéro-dînatoire. Moment super sympa ! Je suis vivement invitée à venir présenter à la MJC de Bains-les-Bains mon voyage à vélo « de Besançon au cap Nord » déjà plusieurs fois présenté dans les environs de Besançon.
C’est à un peu plus de cent kilomètres de Besançon en voiture. À vélo, mon chemin des écoliers m’a fait parcourir trois cents kilomètres… je reviendrai ici, mais en vouture !
Pour continuer à agrémenter ma semaine de cure, je me rends à la Manufacture royale (1733) pour une visite du parc du château (32 pièces) du maître de forge, renfermant de nombreuses variétés d'arbres dont plusieurs espèces rares. Je découvre le fameux hêtre tortillard classé à l’Unesco, et les essences rares qui témoignent du riche passé industriel du domaine ; Ginkgo Biloba ; Catalpa ; Tulipier de Virginie…
J’aurais apprécié visiter la Manufacture, mais ce n’est pas le jour. Elle comprenait à l'origine plusieurs bâtiments ; ateliers d'étamage, halle au charbon, logements ouvriers, potagers en terrasses, maison des contremaîtres, chapelle, glacière, étables, château ; édifiés tout au long du XVIIIe siècle. En 1764, six cents ouvriers travaillaient et logeaient à la manufacture.
Treize bistrots étaient implantés à l’époque sur le site me précise le propriétaire actuel, mais il n’a pas encore eu le temps de lire les archives qui occupent une immense pièce…
Enfin voilà ! Mais je ne connais pas encore la vie ouvrière du lieu.
Et demain, je repars sur les pistes, vélo chargé, en direction du Luxembourg.
Mes vacances de curiste sont terminées.
Petit-déjeuner servi à ma tente. Je vais décrire ce petit-déjeuner pour sept euros… thé, jus de fruits, pomme, croissant, pain, beurre, confiture, Nutella. Je pense que ce camping est idéal !
Pour mon petit séjour je loue une grande tente dans laquelle je tiens debout. Ce sera plus confort que ma petite tente canadienne !!!
Dans l’après-midi je m’élance à l’assaut du Massif vosgien pour la découverte de la source de la Saône à Vioménil.
Je fais vingt kilomètres, envoyée sur la route des voitures par mon GPS.
Je dois avouer que j’en bave et pourtant mon vélo est déchargé de toutes ses sacoches. Je mets plus de deux heures et pense que je ne suis pas au bout de mes peines pour mon retour.
La source est un peu ridicule par son filet d’eau mais heureusement mise en valeur par un environnement bien aménagé.
Je reviens par un autre chemin et j’évite grandement les dénivelés du Massif ; plat, et descentes que je n’aurais pas voulu grimper.
Je suis satisfaite ! J’ai ainsi rendu hommage à la Saône, rivière bien souvent longée lors de mes voyages de cyclotouriste.
Rencontres
Je rencontre au camping deux curistes Martine (72 ans) cyclotouriste sui partira
sur la vélo Francette en septembre. C’est une baroudeuse qui a voyagé à travers le monde. Ici elle circule avec son vélo électrique. Elle a rejoint Constanta en Roumanie à vélo quelques années avant ma propre expédition ;
Laurence (61 ans) toute menue qui tente de soigner une sciatique chronique. Elle évite de s’asseoir et se tient debout sur une jambe, l’autre repliée, un vrai héron. Elle rit tout le temps, c’est une vraie boute-en-train, très marrante.
Sa grande tente est agencée comme un appartement. La chambre est équipée d’un sommier gonflable avec un bon matelas. Sur un petit tabouret table de nuit, repose une vraie lampe de chevet avec abat-jour fleuri. Les vêtements ont trouvé également leur place. À l’entrée une cuisine avec garde-manger et glacière électrique permet de cuisiner comme à la maison. Un bureau est aussi installé à l’entrée avec un siège assis-genoux. La lampe de bureau et tout un fatras de documents pour préparer les cours à venir de Laurence rendent cet espace de travail très vivant.
Je me demande bien comment tout ce matériel entre dans sa voiture break !!!
Cinq jours de cure
Ravie, je suis ravie !
Ce sont des thermes que je peux qualifier de familiales. La plupart des curistes sont âgés, voire très âgés. Certains ont perdu toute souplesse, leurs articulations arthritiques les font souffrir. D’autres ont un surpoids notoire ou alors souffrent de troubles affectant leur cœur. Je peux constater que ce n’est pas du luxe pour la plupart de recevoir les soins thermaux.
Une minorité présente des corps encore minces, parfois bronzés. Quelques jeunes personnes soignent aussi quelques affections.
Quant à moi je pense revenir ici pour une cure médicale de trois semaines au printemps prochain.
Je rencontre aussi les « vieux »animateurs de la MJC au cours d’une marche qui se termine par un apéro-dînatoire. Moment super sympa ! Je suis vivement invitée à venir présenter à la MJC de Bains-les-Bains mon voyage à vélo « de Besançon au cap Nord » déjà plusieurs fois présenté dans les environs de Besançon.
C’est à un peu plus de cent kilomètres de Besançon en voiture. À vélo, mon chemin des écoliers m’a fait parcourir trois cents kilomètres… je reviendrai ici, mais en vouture !
Pour continuer à agrémenter ma semaine de cure, je me rends à la Manufacture royale (1733) pour une visite du parc du château (32 pièces) du maître de forge, renfermant de nombreuses variétés d'arbres dont plusieurs espèces rares. Je découvre le fameux hêtre tortillard classé à l’Unesco, et les essences rares qui témoignent du riche passé industriel du domaine ; Ginkgo Biloba ; Catalpa ; Tulipier de Virginie…
J’aurais apprécié visiter la Manufacture, mais ce n’est pas le jour. Elle comprenait à l'origine plusieurs bâtiments ; ateliers d'étamage, halle au charbon, logements ouvriers, potagers en terrasses, maison des contremaîtres, chapelle, glacière, étables, château ; édifiés tout au long du XVIIIe siècle. En 1764, six cents ouvriers travaillaient et logeaient à la manufacture.
Treize bistrots étaient implantés à l’époque sur le site me précise le propriétaire actuel, mais il n’a pas encore eu le temps de lire les archives qui occupent une immense pièce…
Enfin voilà ! Mais je ne connais pas encore la vie ouvrière du lieu.
Et demain, je repars sur les pistes, vélo chargé, en direction du Luxembourg.
Mes vacances de curiste sont terminées.