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A bicyclette...vers le haut de la carte !

(réalisé)
4 mois à vélocipède (et sans petites roues !), loin, loin là-bas : de la Bretagne au Nord de la Norvège.:)

Et finalement, un demi tour au niveau de Bergen (région des grands fjords, Sud Norvège). Jolie boucle pour rentrer chez moi.
vélo de randonnée
Quand : 01/05/16
Durée : 117 jours
Carnet publié par Marie29 le 22 avr. 2016
modifié le 27 août 2016
9458 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le compte-rendu : Section 10 : la fin du voyage se profile (mise à jour : 27 août 2016)

Ça y est je suis rentrée dans ce petit pays rattaché illégalement à  La Bretagne.
Je passe par Dunkerque et continue vers Gravelines. Je roule sur les D940 et D601 dans la cirulation. La route n'est pas agréable.
Je m'arrête à  Grand Fort Philippe pour la nuit. J'en profite pour déguster une moule frites en compagnie d'un couple belge dans un petit bouiboui. Bonne soirée.
Le lendemain matin je traîne sur la plage. C'est le festival des cerfs volants. 
La plage de Dunkerque
La plage de Dunkerque
Son beffroi
Son beffroi
Le canal séparant Gravelines de Grand Fort Philippe
Le canal séparant Gravelines de Grand Fort Philippe
Gravelines : "les étrangers d'en face"
Gravelines : "les étrangers d'en face"
J'ai un coup de blues depuis ma rentrée en France car la fin est proche. De plus la route n'est pas terrible et ça n'améliore pas mon moral. 
Je continue sur Calais. A l'aller, j'avais soigneusement évité cette ville. En arrivant, je passe devant un camp où est inscrit en grosses lettres : we love you. Une dizaine de personnes s'y lave à un tuyau d'arrosage. Et 4 fourgons de CRS sont garés là. Malaise. J'ai pas de mots pour décrire ce que je ressens, la situation est compliquée. Mais, j'accélère, sans doute pour ne pas voir et de toute manière, je ne peux rien faire. Voilà, je ne dirai rien de plus parce que je n'ai pas très envie de m'étendre sur le sujet.  
Le beffroi de Calais
Le beffroi de Calais
Je ne m'attarde pas à Calais où je me sens mal et continue vers le cap Blanc Nez. Jolie grimpette sur la fin, mais avalée sans pousser le vélo.
Vue depuis le cap Blanc Nez
Vue depuis le cap Blanc Nez
Le cap Gris Nez au fond
Le cap Gris Nez au fond
Les falaises de Douvres en face. OK, la photo n'est pas terrible. Mais les côtes anglaises n'auraient-elles pas reculées depuis le Brexit ?
Les falaises de Douvres en face. OK, la photo n'est pas terrible. Mais les côtes anglaises n'auraient-elles pas reculées depuis le Brexit ?
En haut du cap, je retrouve François un cycliste croisé à  Grand Fort Philippe. Nous décidons de rouler ensemble vers Wissant. Ce sera l'étape du jour autour d'une bonne bière fraîche. Puis 2, puis 3, puis 4. On discute pas mal comme 2 vieux amis alors qu'on ne se connaît même pas. C'est d'ailleurs lui qui me décidera à  écrire 2 lignes sur Calais alors que je ne voulais même pas aborder le sujet. Finalement, nous squatterons le camping complet pour la nuit.
Toujours le cap Blanc Nez vu depuis la plage de Wissant.
Toujours le cap Blanc Nez vu depuis la plage de Wissant.
Le petit village de Wissant
Le petit village de Wissant
Le lendemain, réveil pas très frais. Nous continuons ensemble vers le Cap Gris Nez. Beaucoup mois impressionnant que son confrère. Malgré notre état, nous roulons bien. Puis direction Boulogne. Descente, montée, descente, montée et ainsi de suite.
Le cap Gris Nez. Et toujours en face la perfide Albion.
Le cap Gris Nez. Et toujours en face la perfide Albion.
Pause café au cap.
Pause café au cap.
A travers champs.
A travers champs.
Le fort Vauban à Wimereux.
Le fort Vauban à Wimereux.
Nous arrivons à Boulogne vers midi. Direction la gare où nos routes divergent : lui rentre à  Bruxelles et moi je coupe tout le Nord Ouest pour me rapprocher de la Bretagne. Cette rencontre bien sympathique m'aura remonté le moral.
Je prends le train pour Rouen. Et durant le trajet, la chaleur aidant, la gueule de bois s'installe. Je me sens très déshydratée en fin de journée. A la gare de Rouen l'ascenseur et l'escalator sont en panne. Il faut monter l'escalier sans rampe avec le vélo et tout le barda. C'est dans ces moments là que l'envie me prend de balancer la moitié du matériel. Dans l'effort, je me fais un tour de rein. Aïe ! Bon ça passera en pédalant.
Les rues du vieux Rouen
Les rues du vieux Rouen
La cathédrale
La cathédrale
Quoi c'est ?
Quoi c'est ?
Je m'aperçois le lendemain que lors des manipulations, un  rayon s'est cassé. Bizarre, c'est mon rayon norvégien celui qui avait déjà lâché vers Stavanger. Je prends encore un train pour Caen cette fois. J'y fais réparer mon rayon. Paraît qu'il était trop court. Puis je pars sur les rives de l'Orne afin de m'éloigner de la ville pour bivouaquer. Je reviens vers la gare au matin en longeant le canal Caen-Ouistreham. Je franchis le même pont qu'il y a 3 mois mais en sens inverse. Dernier train cette fois pour Foligny. On sent que c'est la saison des cyclistes, j'en croise plein dans les TER. Ça y est je réenfourche le vélo pour rejoindre Granville la cousine de Cancale pour les régates de bisquines.
J'assiste à la manoeuvre d'un cargo sur le canal de Caen. Sacré demi tour sur place !
J'assiste à la manoeuvre d'un cargo sur le canal de Caen. Sacré demi tour sur place !
Réponse du "c'est quoi ?" : la tour Jeanne d'Arc à  Rouen. 
Le port de Granville n'a rien d'exceptionnel. Il est entouré de très hautes jetées, gros marnage de marée oblige. Je continue le long de la côte. Malheureusement, le temps s'est dégradé et je ne vois pas les îles Chausey. Tant pis. En contre partie la température est redescendue et ça fait du bien. Je finis par camper dans un champ à  côté d'une cabane Vauban. De là, on peut admirer le Mont St Michel.
Cabane Vauban en bord de falaise. Gris sur gris, tout est dit.
Cabane Vauban en bord de falaise. Gris sur gris, tout est dit.
Vue depuis la cabane
Vue depuis la cabane
Nous sommes juste avant le we des grosses marées. Le Mont St Michel est au fond, derrière les bancs de vase.
Nous sommes juste avant le we des grosses marées. Le Mont St Michel est au fond, derrière les bancs de vase.
Je passe  par la pointe de Grouin Sud, beaucoup plus petite que celle magnifique côté Bretagne. Arrivée à  Pontaubault, je retrouve la même route qu'à l'aller et le même bistrot pour boire un café. Je poursuis le long de la baie. Mais, j'avance moins vite car il pleut tous les matins en ce moment. L'après midi est meilleur. Je traverse le fameux Couesnon et ... voilà je suis en Bretagne, chez moi (ou presque).
Pour rentrer, je vais dépasser la date que je m'étais fixée au début. Pas grave, je n'ai pas envie que le voyage s'arrête, tout en ayant envie de retrouver ma famille et mes amis. 
Lorsque le voile nuageux se déchire, les couleurs se révèlent.
Lorsque le voile nuageux se déchire, les couleurs se révèlent.
Le Vivier sur mer. Juste avant de bifurquer vers Dol de Bretagne.
C'est confirmé, j'ai de gros problèmes avec l'horizontale quand je prends des photos.
Le Vivier sur mer. Juste avant de bifurquer vers Dol de Bretagne.
C'est confirmé, j'ai de gros problèmes avec l'horizontale quand je prends des photos.
La route passe au pied du mont Dol qui ressemble franchement à  un mamelon posé sur les champs plats. Je finis la journée à  Dol de Bretagne. Sa cathédrale, ses remparts, son château, sa place Chateaubriand ... Cest quand même très touristique. On y trouve aussi un "cathédralOscope". Si, si ça s'appelle comme ça. Jimagine que c'est le seul et unique musée au monde à porter ce nom. Devinez  quel est le thème du musée. Ai-Je vraiment besoin de le préciser ?
Quoi c'est ?
Quoi c'est ?
Je décide de rallier le canal Ille et Rance à  Montreuil sur Ille. Cest parti à  travers la campagne par les petites routes. Bonnemain, Combourg, Dingé, Montreuil. Et enfin le canal, le même qu' à l'aller. Ça roule tout seul. Repas du soir à  St Grégoire juste avant Rennes. Un chien me chipe une tranche de rôti de porc directement sur la table de picnic. Pas de rôti de porc ce soir, mais à la place, une longue conversation avec sa maîtresse. On  parle de voyages, de vélo, mais aussi de tiques et de maladie de lime.  Elle est atteinte par cette maladie et se sent constamment faible et fatiguée. Malgré tout, elle essaye d'aller de l'avant et le chien l'aide beaucoup.
Au matin, en sortant de la tente, je vois un ragondin sur le chemin du canal. 
Le château de Combourg.
Le château de Combourg.
Le manoir de Lanrigan
Le manoir de Lanrigan
Ginger, Ping-pong, où êtes -vous ? Plus de commentaires, c'est l'abandon total. 
Où vont-elles ?
Où vont-elles ?
"Pensée nomade" à Betton sur le lac. Expo de l'artiste Guy Lorgeret
"Pensée nomade" à Betton sur le lac. Expo de l'artiste Guy Lorgeret
Réponse du "Quoi c'est  ?" : c'est une grue médiévale qui servait à  monter de lourdes charges. Son fonctionnement nécessitait une armée de hamsters pour faire tourner la roue. Bon d'accord, j'avoue que je ne suis pas certaine de la véracité du dernier point. J'aurais mieux fait de visiter cathédralOscope pour vérifier cette information.
A Rennes, je continue le long de la Vilaine, pas si vilaine que ça d'ailleurs. 
Le moulin du Boel
Le moulin du Boel
J'apprends que la vallée de la Vilaine est une vallée glaciaire en U. Eh oui, même en Bretagne !
J'apprends que la vallée de la Vilaine est une vallée glaciaire en U. Eh oui, même en Bretagne !
Le bivouac sauvage : sous tente, avec un tarp, ou comme sur la photo en hamac suspendu.
Le bivouac sauvage : sous tente, avec un tarp, ou comme sur la photo en hamac suspendu.
Au coucher du soleil, 2 chevreuils viennent me souhaiter bonne nuit, vite effarouchés par des coups de fusils. Serait-ce l'ouverture de la chasse ? 
Au petit matin, le soleil perce au-dessus d'un léger voile de brume recouvrant le fleuve. Et à  ce moment-là, la Vilaine m'offre un cadeau magnifique. J'aperçois  un petit animal sombre s'approcher en bondissant. Elle ne s'étonne même pas de ma présence, me dépasse et se laisse couler le long du talus jusqu'à la rivière où elle disparaît.Je viens de voir une loutre cendrée d'Asie. Je n'y croyais pas sur le coup, mais j'ai vérifié sur internet et sa présence est avérée dans cette vallée. Merci la Vilaine, pour cet  instant rare et précieux.
A défaut de l'outre, je vous mets les signes. Ecrit tel quel par ma tablette.
A défaut de l'outre, je vous mets les signes. Ecrit tel quel par ma tablette.
Redon : barre à  tribord, toute ! 
Virage vers l'ouest sur le canal de Nantes à  Brest. Souvenir ému de ce canal qui a été mon 1er itinéraire en randovélo, il y a 2 ans. Partie sur un coup de tête avec un vélo et une tente prêtés par des amis ; des sacoches de ville achetées 20 euros et des grands sacs poubelles pour rendre le tout étanche. 6 jours de bonheur et de petites galères aussi, c'est cette expérience qui m'a lancée dans le cyclotourisme.
Ecluse fleurie du Guélin.
Ecluse fleurie du Guélin.
Malestroit la perle de l'Oust.
Malestroit la perle de l'Oust.
L'église est ornée de sculptures et de bas reliefs symboliques représentant la débauche, la luxure, la contestation, l'ivrogne ... et autres joyeusetés de la vie.
L'église est ornée de sculptures et de bas reliefs symboliques représentant la débauche, la luxure, la contestation, l'ivrogne ... et autres joyeusetés de la vie.
Il reste pas mal de petites maisons à colombage dans le centre village.
Il reste pas mal de petites maisons à colombage dans le centre village.
Maman, les p'tits bateaux qui vont sur l'eau ont-ils des jambes ?
Maman, les p'tits bateaux qui vont sur l'eau ont-ils des jambes ?
La température augmente, jusqu'à 33°C. J'avale toute la poussière du chemin. Départ de plus en plus tôt pour profiter de la fraîcheur du matin. 
Josselin et son château
Josselin et son château
Côté pile
Côté pile
Côté face
Côté face
Basilique Notre Dame du Roncier
Basilique Notre Dame du Roncier
Ses gargouilles se riant des touristes.
Ses gargouilles se riant des touristes.
Le lavoir, parfait comme pédiluve.
Le lavoir, parfait comme pédiluve.
Les écluses se succèdent et les km défilent.
Les écluses se succèdent et les km défilent.
Après Royan, j'attaque l'échelle d'écluses montantes et ensuite celle descendante vers Pontivy.  Entre les 2, le bief de partage d'Hilvern qui relie la vallée de l'Oust et celle du Blavet. J'arrive à  Pontivy un peu en surchauffe avec cette canicule. 
Le château de Pontivy. Malheureusement un pan de muraille s'est effondré il y a 2 ans.
Le château de Pontivy. Malheureusement un pan de muraille s'est effondré il y a 2 ans.
Barre à  bâbord, toute ! Je sors du canal de Nantes à  Brest pour suivre le Blavet vers le Sud. Je le quitte aussi au niveau de St Nicolas Des Eaux pour rejoindre le village de l'an Mille près de Melrand. 10 km dans la campagne à  travers champs et vallons et une pause crêpe beurre sucre à  Melrand ("parce que je le vaux bien.") 
Le village de l'an Mille est un site archéologique où ont été retrouvés les vestiges d'un village rural médiéval. Juste à côté, les maisons ont été reconstituées avec leurs toits de chaumes. Dans le jardin présentant les hetbes,  céréales et légumes  cultivés à l'époque je tombe sur un carré de chanvre de bien petite taille comparé aux champs néerlandais.
Puis, je récupère la vallée du Blavet un peu plus bas. Le temps est lourd et le ciel se couvre ; l'orage est dans l'air. Mais finalement il n'éclatera pas, seukement de la pluie durant  la nuit. Dailleurs, c'est la dernière nuit sous tente,  le lendemain je serai chez moi.
Le Blavet vu depuis le promontoire rocheux dans la boucle de St Nicolas Des Eaux
Le Blavet vu depuis le promontoire rocheux dans la boucle de St Nicolas Des Eaux
Lumière du matin
Lumière du matin
Voilà, c'est fini !
J'ai suivi le Blavet jusqu'à  Hennebont, puis une amie m'a récupérée à Rosporden. 
Le 25 août j'étais de retour chez moi. J'ai parcouru environ 5800 km (au compteur) à  travers l'Europe du Nord. Aucune crevaison, 0 poissons pêchés  (mais la canne à  pêche à bien fait l'aller retour), 2 rayons cassés, aucune chute, quelques coups de soleil, un arceau de tente fendu et des millions de coups de pédale. A quoi m'ont servis les gants mappa ? A cueillir les orties pour la soupe. 
Pour un prochain voyage à vélo, je changerai ma fourche avant suspendue pour une normale avec de bonnes fixations pour le porte bagages et je dégagerai le système de dynamo dans le moyeu. J'emporterai des outils digne de ce nom qui ne se referment pas sur mes doigts quand je visse.
Impossible de tirer une conclusion sur ce voyage car les mots ne suffisent pas. Un dernier au revoir à  tous ceux que j'ai croisé sur ma route et à  ceux qui m'ont suivie sur ce carnet. J espère que ce récit  vous aura bien fait rire ou sourire, moi j'ai pris plaisir à  l'écrire. L'orthographe est certe un peu libre, ma tablette a voulu participer activement en imposant ses mots, mais cela confère un style particulier à  ce carnet.
Voici enfin les résultats du jeu "Quoi c'est ? ". La grande gagnante est évidement Mireille qui a tout trouvé presque sans erreur (si je ne la désigne pas gagnante, elle me déshérite). Et le coup de coeur du jury va à  Ping-pong qui s'est bien remuée les méninges pour chercher des explications farfelues.
Bon vent à tous ceux qui sont encore sur la route et à  ceux qui vont la prendre bientôt.
Kenavo
 
Commentaires
Olivier - 21 août 2016
2251 messages
Bonjour à tous, les commentaires ne fonctionnaient plus depuis quelques jours. A priori c'est corrigé. Sinon signalez le problème à l'aide du petit bouton en bas à droite, on essaye d'être réactifs... Merci de votre compréhension.
Et sinon bon voyage Marie ! :)

SupervagabondS - 21 août 2016
73 messages
Nous sommes revenus et ce fut l'occasion de parcourir et de découvrir la suite de ton carnet et de ton aventure...
Tout comme le carnet de Laurenceb, ça force le respect de vous voir mener votre bout de chemin jour après jour.
On s’identifie parfois et ainsi on savoure mieux notre place, parce que le vélo, c'est dur.
Et même si le corps s'adapte et permet de fournir les efforts quotidiens, c'est aussi le mental qui vous permets à toutes les deux d'en aligner autant sans broncher !
Puis les aventures féminines c'est toujours moins sur le ton de la testostérone, on y trouve une sincérité agréable.
Hugo disait :
"On s'en va parce qu'on a besoin de distraction, et l'on revient parce qu'on a besoin de bonheur."
...Et le blues se change en rock’n’roll !
Bon retour.

Ginger. - 22 août 2016
5 messages
Hello Marie !
Mais non, on ne t'oublie pas ! C'était pas faute d'essayer, mais visiblement la messagerie a joué l'exclusivité avec toi. Pour le "Quoi c'est", je sais je sais : un outil qui servait aux bâtisseurs de cathédrale, pour lever les pierres... On y est allé en famille il y a quelques années. C'est ça maîtresseuuuu ?!
J'espère que tu tiens bon sur la route. Bientôt le confort, la famille et les amis retrouvés ! Biises !

Marie29 - 23 août 2016
51 messages
Ah des commentaires, ça fait plaisir.
Ginger, maintenant le confort pour moi c'est ma tente, mon matelas gonflable, mon rechaud et mon café du matin. Le retour au quotidien et au boulot vont être rudes. Mais ça va aller car j'ai une super forme et je vois la vie en rose ou plutôt multicolore.
Supervagabonds, welcome ! Je suis très contente de te retrouvet sur le site. J'espère que le périple en Suède s'est bien déroulé et j'ai hâte d'en lire le carnet sur Mytrip.
Je ne sais pas si nos voyages forcent le respect car pour ma part je ne le vit pas comme un exploit sportif mais juste comme un besoin d'aller voir ce qu'il y a derrière l'horizon. Voilà les vacances se terminent et j'ai déjà envie de rêver à mon prochain départ.
Bonnes fin de vacances à tous.

AT - 24 août 2016
5 messages
Bonjour Marie,, bravo pour ton voyage et merci pour le partage. Je suis déçue que ton voyage soit déjà quasiment fini, j'ai adoré lire ton reportage tout au long de l'été, c'est comme une bonne série qui se termine avec la rentrée... Tu vas être obligée de remettre ça pour les vacances de la Toussaint, tu ne peux pas abandonner tes fans si brutalement:)
Non, vraiment, superbe voyage, très chouette compte rendu. Bon courage pour la reprise, pour la rentrée, pour le retour à la réalité. Mais comme tu le dis, tes projets vont t'aider à garder le moral.

SupervagabondS - 24 août 2016
73 messages
On a tous le droit de voyager avec ses doutes !
Je maintiens que cela force mon respect parce que pour ma part, je sais que je ne le ferai pas !
On ne jalouse pas ton voyage qui n 'appartiens qu'à toi et que tu partages avec savoir faire, cependant, il reste remarquable de constater que le mental reste volontaire, d'attaque, et que seule la fin qui se présente, semble capable de t'atteindre, et ce n'est pas tous les gens que tu as pu faire rire tout au long de tes publications, qui pourraient croire que tu es insensible.
Un mélange de force et d'humanité !
Notre voyage s'est terminé prématurément, les conditions furent difficiles, si difficiles que nous n'avons fait qu'une partie de ce qui fut prévu, il faut dire que le reste n’était pas faisable.
D'ailleurs peu importe, c'est le chemin qui compte et nous avons navigué.
En tous cas, ton voyage semble avoir été le coup de cœur de beaucoup de lecteurs.... à quand celui d'expemag !
Et si tu passes par le lac de Guerlédan, dirige toi vers Trégnanton (berge nord ) tu y trouveras un superbe bivouac : pelouse au bord de l 'eau !
Si tu arrives par la berge sud, c'est à l'anse de Sordan que tu pourras trouver bivouac et même un camping très cool juste à coté d'une petite plage....l'eau du lac est carrément chaude en ce moment.
Encore Bravo pour avoir partagé ton voyage de la sorte.
On ne peut pas plaire à tout le monde, et c'est tant mieux !

françois BXL - 25 août 2016
1 messages
Super cool de t'avoir recontré, chouette moment dans ce nord de la France pas évident!,
mais à observer et surtout en traverser le territoire par étape, comme celle ou l'on s'est VU.
J'ai une photo de toi ridant le paysage avant d'arriver à Boulogne,.
Sympa le camping baskeT de Wissant.
En tout cas tu pédalais à un bon rythme, solide.
T'avais du kilomètre dans les Gambettes! d'office.

Bonne suite de pédalage.