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Voie du Puy et Camino francés à vélo (Chemins de Compostelle)

(réalisé)
Parce l’évasion n’est pas toujours synonyme d’éloignement et d’isolement de la civilisation, je suis parti de chez moi à Dijon à vélo, en mai 2021 pour rejoindre le Puy-en-Velay et parcourir la voie du Puy. Peu après, en octobre 2021, je me suis lancé dans la continuité sur le Camino francés en Espagne. Il s’agit de chemins de Compostelle, mais par respect des opinions et des croyances, l’aspect religieux n’est jamais abordé ici sans préciser d’ailleurs si moi-même je suis croyant ou non.  Hormis les premières sections du début du voyage, les photos sont toutes commentées.

Film - Reportage Dijon – Puy-en-Velay (mai 2021) : youtu.be/MutErhKAWKg
Film - Reportage Camino francés : https://youtu.be/QiVsZJJBMIk

Facebook : facebook.com/72rayonsdespoir
 
« 72 rayons d’espoir contre la maladie de Crohn », c’est aussi d’autres itinérances à pied, à vélo, en kayak, passées et à venir.
vélo de randonnée
Quand : 13/05/21
Durée : 44 jours
Carnet publié par JB_Dijon le 31 mai 2022
modifié le 24 févr. 2023
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Vue d'ensemble

Le compte-rendu : Mai J1-J2 (mise à jour : 24 févr. 2023)

Premier coup de pédales, l'excitation est à son comble car voilà deux années que je n'avais pas chevauché Pégase bâté de ses sacoches. L'idée de débuter ce périple du seuil de ma porte a quelque chose de savoureux. Dijon Paray-le-Monial c'est le souvenir de mon tour de Bourgogne 2019, à contre-sens : ambiance viticole à travers de prestigieux domaines Bourguignons, puis vient le canal du Centre avec ses petites routes bucoliques. En comparaison à mon initiation aux bivouacs hivernaux où froid et isolement font planer une menace omniprésente, sur ma selle l'insouciance du voyageur est permise, et je compte bien en profiter et vous en faire profiter.

Je fais étape au camping de Santenay où l'euphorie est palpable. Chacun semble jouir d'une paisible quiétude à savourer un sentiment de liberté recouvré au lendemain de ce troisième confinement. Le deuxième jour est marqué par mon entrée en Saône-et-Loire avec des espaces vallonnés tantôt boisés, tantôt en pâture, et de magnifiques petites routes d'autant plus charmantes qu'elles viennent casser la monotonie des véloroutes parfaitement aménagées et à usage exclusif du vélo. La constante depuis le départ reste la pluie intense et épisodique. Une fois mouillé les nuages me laissent le temps de sécher suffisamment entre deux averses pour ne pas attraper froid. Au camping de Palinges je suis littéralement emporté par le sommeil, en victime de la bonne fatigue qui troque le stress et le sédentarisme de ma vie citadine, contre le bonheur et le nomadisme de l'accomplissement de mes rêves.
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