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Les Iles ioniennes en kayak mer fin avril

12 jours
211km
+58m / -60m
Par LucFlo
mis à jour 13 août 2016
2111 lecteurs
Informations générales
Randonnée itinérante, en kayak mer, à deux couples,  pendant une dizaine de jours autour des îles ioniennes avant le début de la saison touristique. Paysages absolument splendides, plages désertes
Activité :
kayak de mer
Statut :
réalisé
Distance :
211km
DATE :
20/04/2015
Durée :
12 jours
Dénivelées :
+58m / -60m
Alti min/max :
0m/13m
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Les Iles ioniennes en kayak mer fin avril

Les étapes :

1
211km
+58m / -60m
mise à jour : 13 août 2016
vendredi 17
Le départ est donné en fin d’après-midi, après nos journées de boulot respectives, nous sommes partis, à bord du HIACE de Joël et Nadine. Les kayaks de mer sanglés sur la galerie et des sacs de courses pleins, remplissent allègrement le coffre. Nous prenons la direction de l’Italie, Ancône, où nous prendrons le ferry pour IGOUMENITSA. Il tombe une pluie fine. Après Naples, vers une heure du matin, nous nous arrêtons sur une rare aire d’autoroute où nous jetons une tente 2’ dans l’herbe déjà très haute. Le ciel s’est dégagé et la température est déjà plus douce qu'en Franche-Comté
Samedi 18 

Nous repartons au petit matin et nous arrivons en milieu de journée à Ancône. Il fait beau et très chaud ;
Nous embarquons avec une heure de retard à bord du ferry SUPERFAST grec. Le personnel fait preuve d’une inorganisation impressionnante : groupes de piétons, poids-lourds, véhicules légers entrent, sortent du bateau, se croisent dans tous les sens… sous une pluie battante. A bord, nous nous installons dans un salon, puis nous allons dormir sur les tables du pont supérieur, à l’abri dans nos duvets mais pas des courants d’air !
Dimanche 19
Nous rejoignons la baie de POROS. C’est un village en fond de baie. Nous squattons pour la nuit l’extrémité de l’impasse, en bout de plage, on the road.
2
mise à jour : 11 août 2016
Le temps est ensoleillé, la mer est calme ce matin. Il est quand même tombé quelques averses cette nuit. Nous passons la matinée à trier et charger les soutes des kayaks pour partir dix jours en autonomie. Nous quittons l’île de  LEFKADA par le sud et nous remontons vers le nord en direction de l’île de SKORPIOS.
A midi, nous mangeons sur l’îlot de THILIA, petit paradis aux eaux turquoises, aux terrasses herbeuses fleuries sous les oliviers, une petite chapelle orthodoxe au sommet et… une chèvre. La vue est splendide à presque 360°. Nous reprenons notre navigation en passant par SKORPIOS, où des panneaux implantés tous les 100m indiquent qu’il faut aller voir ailleurs. Nous prenons la direction du nord de l’ile de MEGANISI avec le vent fraîchement levé qui pousse les bateaux. La côte est particulièrement découpée, avec des baies partout et des baies dans les baies !!! Il est presque 17h et après 19 km de navigation, nous en choisissons une où les terrasses sous les oliviers sont correctes pour installer les tentes. c'est plein d’épines autour de notre campement, il y a plus luxueux. Nous bullons tranquillement jusqu’en début de soirée. 

3
mise à jour : 10 août 2016
La température de la nuit a été douce, pas de bruits autour, si ce n’est un oiseau au cri bizarre qui nous rappelait que nous étions chez lui. Ce matin le soleil est là, le vent semble discret. Nous démontons le bivouac et embarquons pour tourner autour de l’île de MEGANISI dans le sens horaire, jusqu’à sa pointe sud, ce qui nous prend la matinée. Nous mangeons sur dans une crique, sous des falaises blanches en tranches. C’est un paysage de carte postale. Le soleil chauffe agréablement.  Nous reprenons la mer, en direction de l’île de KALAMOS ; une première traversée de 5,5km vers l’Est, par vent ¾ arrière, force 3 à 4 Beaufort. La mer commence gentiment à se former et les vagues déferlent de temps à autre. Nous passons la pointe sud de l’île de KALAMOS, puis nous remontons sa côte Est vers le nord à la recherche d’un bivouac pour la nuit prochaine. Nous nous engageons dans une baie à l’abri du vent, protégée par une tour en ruine au fond de laquelle se trouvent un site à l’abandon ; seul un édifice religieux est  rénové, tout le reste, pressoirs à olives, divers bâtiments,  sont en ruine. Une piste de plusieurs kilomètres relie le site au village. Une terrasse très accueillante, plate, fleurie sous un très vieil olivier au tronc troué de 7 ou 8 mètres de haut nous tend ses branches pour installer les tentes. Seul bémol, de cet endroit, c’est l’accumulation d’ordures plastiques rejetées par la mer sur la plage en contrebas. 25 km de navigation aujourd’hui.[/justif...
4
mise à jour : 10 août 2016
Encore doux et ensoleillé ce matin… 
Nous levons le camp et rejoignons le village de KALAMOS. Nous pénétrons dans le port, occupé par quelques petits bateaux de pêcheur locaux et quelques autochtones. Nous ravitaillons en pain, tomates et eau en bouteille à l’une des deux épiceries sur le port.
Nous reprenons la navigation, direction l’île de KASTOS, distante de quelques centaines de mètres,  côte Est, plein sud. A midi, nous faisons la pause sur une plage magnifique, où nous sommes une fois de plus entièrement seuls. Un petit feu au sol pour chauffer l’eau du café, une petite sieste dans le hamac s’impose… Joël découvre un crâne de bouc magnifique qui terminera toutes les vacances avec nous, sur le pont du bateau. Il nous trouve aussi une tortue terrestre de belle taille, coincée dans un grillage en fer à béton, les pattes arrières qui patinent dans le vide…  contrairement aux vaches qui se trouvent à l’intérieur l’enclos-passoire et qui se carapatent notre vue. La plage suivante nous invite à y passer la nuit suivante mais nous résistons et reprenons la navigation vers KASTOS, puis vers la pointe sud de l’île.  Nous stoppons après 17 km de navigation au fond d’une baie encore bien envahie par les ordures en plastique. Derrière l’étroite plage, il y a un enclos sur terrain plat avec de l’herbe et un puits ; nous remontons de l’eau douce du puits pour nous dessaler et rincer certaines affaires. 
Au milieu de la nuit, un troupe...
5
mise à jour : 10 août 2016
Le vent s’est mis à souffler en milieu de nuit, des vagues arrivent sur la plage pourtant en fond de baie abritée. Ce matin, nous avons une traversée de 8km au programme et si les conditions le permettent une seconde après midi de 12 km. Il fait beau le matin, puis le ciel se voile. Vers 10h00, nous embarquons, nous dirigeant vers le sud, puis à la pointe de l’île, direction sud-ouest, l’île d’ATOKOS, inhabitée, et effectuons la traversée dans de très bonnes conditions. 1h30 plus tard, nous posons le pied sur ATOKOS où nous cassons la croûte. La météo annonce un vent plus fort et nous décidons de rejoindre l’île d’ITHAC avant que la mer ne se forme, sans trop tarder. 
6
mise à jour : 10 août 2016
Comme la météo l’avait annoncé, le temps est nuageux ce matin, mais il se dégage progressivement. Nous prenons donc notre temps pour embarquer. Nous faisons une petite pause dans le village voisin de FRIKES, où il y a bien des maisons à vendre. Trois bistrots, deux superettes et de l’activité pour les autochtones qui s’activent autour de pots de peinture pour certains ou maçonnent pour d’autres, avec l’impression qu’ils se mettent à travailler huit jours avant l’arrivée prévue des touristes. Nous nous arrêtons déjeuner sous des oliviers pas très loin d’une plage sans couleurs, il faut dire que le ciel est légèrement menaçant et il frais plutôt frais. Un feu a tôt fait de nous réchauffer. Au retour aux bateaux, le ciel s’est dégagé, laissant le soleil éclairer et chauffer la plage où l’eau est finalement d’un bleu turquoise étonnant ; avec les eucalyptus sur la plage, on dirait un tableau… Nous reprenons la navigation jusqu’à un bon kilomètre de la pointe nord de l’île, où une baie toute fleurie et une tripotée de biquettes nous attendent. La soirée est un peu fraîche, on s’habille ! 11km de navigation.
 

7
mise à jour : 10 août 2016
Encore un matin couvert, qui se dégage rapidement. Nous quittons ce joli bivouac en direction du nord. En passant le cap, nous passons d’une houle sensible avec un vent sensible aussi, à pas de vent du tout et une houle avec des longues ondes qui viennent du large, sans vagues. La mer est lisse.
Le paysage que nous découvrons dans la baie est une succession de plages de petits galets blancs, avec une eau couleur turquoise, voire, bleu cobalt, endroit de toute beauté, certainement le plus beau de nos vacances. 
8
mise à jour : 11 août 2016
Une journée chaude et ensoleillée, sans vent nous attend. Nous pagayons une vingtaine de kilomètres en direction de SAMI, petite ville touristique, sans touriste évidemment, mais avec serveurs devant les terrasses. En nous approchant du fond de la baie que nous traversons depuis un moment, nous avons le plaisir d’apercevoir à deux ou trois cents mètres devant nous un dauphin, qui évolue tranquillement. Petit plaisir gratuit.
Nous débarquons sur le port et nous nous asseyons à une terrasse pour manger des Giros. Après-midi, nous continuons jusqu’à ANTISAMOS, derrière la colline que nous longeons. Après 25 kilomètres, nous installons le camp à l’extrémité de la longue plage de gros galets blancs d’Antisamos.
 
9
mise à jour : 10 août 2016
Nuit un rien mouvementée : A partir de quatre heures du matin, un tractopelle est venu construire la plage un peu bosselée, étaler les tas de galets, rendre l’endroit accueillant pour les touristes qui vont arriver ; sauf que… à quatre heures, Joël s’est levé pour récupérer sa grille à barbecue qui était restée au pied du gros tas de galets où nous avions cuisiné les poissons, tout près d’un pin d’ailleurs ; celui-ci était toujours en place , mais la grille avait la marque « JCB » du tractopelle imprimée dessus. C’est dommage, elle était en inox...
Du coup, le pilote du tractopelle a œuvré jusqu’à huit heures du matin et bien empêché de dormir quand même. Nous embarquons pour une traversée de six kilomètres, à destination de l’île d’ITHAC, pour la remonter par la côte Est. Petite pause dans une crique à midi.
Nous continuons sur une mer d’huile jusqu’à hauteur de la plage de GIDAKI, où nous avons à nouveau le plaisir de voir évoluer une demi-douzaine de dauphins pendant quelques minutes. Nous squattons la paillotte inoccupée sur cette plage magnifique (encore une !).
Un peu de nettoyage s’impose pour utiliser le mobilier et la terrasse. Avec Florence, nous montons prendre un peu de hauteur sur la colline : la végétation nous donne l’impression de nous promener dans un jardin botanique ! Nous mangeons en terrasse, en attendant le coup de vent force 7 Beaufort annoncé pour la nuit. 23 kilomètres de navigation....
10
mise à jour : 10 août 2016
Il n’y a pas eu de coup de vent, juste quelques rafales sont venues remuer les feuilles sèches de bambous. Pas d’humidité ce matin non plus, le plancher sur pilotis sur lequel nous avons dormi n’y est pas pour rien. Après remise des lieux dans un état plus propre qu’à notre arrivée, nous pénétrons au fond de la baie de VAASI, petite ville pittoresque. Nous y faisons une petite pause avec pâtisserie aux épinards (goûteuse) et continuons notre chemin vers le nord. A midi, nous pique-niquons à KIONI, puis nous repartons jusqu’à la plage aux biquettes où nous avions dormi il y a quatre jours. 24 kilomètres de navigation.
11
mise à jour : 11 août 2016
5:30 ; oui, cinq heures et demi du matin, Joël nous propose de lever le camp pour effectuer la traversée qui nous reste avant le gros vent annoncé dès le matin, force V, VI Beaufort avec creux de 1m à 1,50 ; Le ciel est plombé, il fait encore nuit, la mer est noiiiiiiiire…
12
mise à jour : 11 août 2016
Grand bleu ce matin ; Joël s’occupe de la première tétée du matin ! Nous quittons avec regret ce superbe petit coin en direction du retour, soit une heure de kayak, 7 kilomètres. 
Nous séchons, rangeons, chargeons le camion et nous prenons la direction de VASSILIKI, petite ville sur la côte Ouest de LEFKAD, jusque vers KALAMITSI. Nous descendons ensuite par une petite route sinueuse, pentue et étroite jusqu’au bord de mer, plage de KAVALIKEVTA. La mer est bien plus exposée et agitée de ce côté Ouest de la côte ; elle est d’une couleur étonnante, il sera inutile de retoucher les photos… Nous assistons à un coucher de soleil, au moment où un ferry passe devant. Dès la tombée de la nuit, des centaines de lucioles clignotent de partout, c’est noël ici !
13
mise à jour : 11 août 2016
Après un petit déjeuner pris en terrasse,  Florence et Nadine vont faire de la bronzette/lecture sur la plage, tandis que je vais explorer l’extrémité de la plage à trois kilomètres de là, où des gros blocs trempent dans l’océan. A midi nous déjeunons encore sur la terrasse ; la mer est d’un bleu azur à plusieurs centaines de mètres de la plage.
Nous reprenons la direction de LEFKAD.  Nous rejoignons IGOUMENITSA, à une centaine de kilomètres.  Nous posons une tente à l’extérieur de la ville pour la dernière nuit.  Joël vient à notre secours,  quand nous sommes attaqués par une meute de (deux) chiens, qui en veulent à notre tente.

retour en France  samedi/dimanche, la tête pleine de souvenirs.