De la France au Cap Nord (Norvège) en vélo et en autonomie
134 days
10174km
+27624m
/ -27562m


Rejoindre le cap Nord (Norvège) à vélo et en autonomie, depuis notre domicile de Morancé dans le Rhône. Nous partirons pour 3 mois et 6 mois d'aventures, selon que nous ferons l'aller ou l'aller et le retour. C'est aussi une parenthèse dans notre vie professionnelle de 6 mois qui arrive au bon moment.
Pour plus détails sur notre voyage et le matériel emporté : https://eddimo.wordpress.com/
Pour plus détails sur notre voyage et le matériel emporté : https://eddimo.wordpress.com/
Activité :
travel bike
Statut :
done
Distance :
10174km
DATE :
5/1/19
Durée :
134 days
Dénivelées :
+27624m
/ -27562m
Alti min/max :
-27m/761m
Eco travel
De la France au Cap Nord (Norvège) en vélo et en autonomie
Les étapes :
1
updated : 27 Apr 2020
Qu'est-ce qui nous prend d'aider à la construction d'un poulailler collectif dans notre village? Qu'est-ce qui nous prend de participer à la réalisation d'un jardin participatif ? Qu'est ce qui nous prend de vouloir rejoindre le Cap Nord à vélo depuis notre domicile Morancé ? Didier, mon mari dira que ça n'a rien à voir, pas si sûre...Et si le lien, c'était l'aventure, la mesure du temps.
C'était d'abord le projet de Didier, faire les quelques 10.000 km aller-retour en vélo, seul, et en autonomie. Il en parlait sans franchir le pas, me laisser seule était inconcevable pour lui, me demander de partir avec lui, c'était me contraindre à le faire, pas possible non plus. Alors je donne un coup de pied au projet, pour son anniversaire, je lui offre la possibilité de réaliser son rêve en 2019 et je lui propose de m'occuper de la partie logistique du voyage. Première chose: faire valider sa demande de congé sabbatique de 6 mois par son employeur. Chose faite assez facilement car celui-ci fait du vélo, de la moto, trouve ce projet formidable. Départ prévu : 1er mai 2019.
Les mois passent, comment allais-je faire pour résister et ne pas partager avec l'homme de ma vie tous ces paysages nordiques, toutes les rencontres et tout ce temps libre, cette fameuse mesure du temps? Car en vélo, on n'avance pas vite, on s'arrête, on pédale, on souffle, on regarde.
Avec nos 3 enfants d'abord, puis ensuite tous les deux, nous sommes la "Crazy french family" qui passe ses vacances d'été au Da...
C'était d'abord le projet de Didier, faire les quelques 10.000 km aller-retour en vélo, seul, et en autonomie. Il en parlait sans franchir le pas, me laisser seule était inconcevable pour lui, me demander de partir avec lui, c'était me contraindre à le faire, pas possible non plus. Alors je donne un coup de pied au projet, pour son anniversaire, je lui offre la possibilité de réaliser son rêve en 2019 et je lui propose de m'occuper de la partie logistique du voyage. Première chose: faire valider sa demande de congé sabbatique de 6 mois par son employeur. Chose faite assez facilement car celui-ci fait du vélo, de la moto, trouve ce projet formidable. Départ prévu : 1er mai 2019.
Les mois passent, comment allais-je faire pour résister et ne pas partager avec l'homme de ma vie tous ces paysages nordiques, toutes les rencontres et tout ce temps libre, cette fameuse mesure du temps? Car en vélo, on n'avance pas vite, on s'arrête, on pédale, on souffle, on regarde.
Avec nos 3 enfants d'abord, puis ensuite tous les deux, nous sommes la "Crazy french family" qui passe ses vacances d'été au Da...
2
752km
+1603m /
-1719m
updated : 22 Apr 2020
Premier tronçon: Morancé- Reims - Villers Sire Nicole
Pour cette première partie, nous avons remonté la Saône, les canaux de Bourgogne puis de la Marne. Très agréable, avec peu de dénivelé, les chemins de halage sont loin des routes et très tranquilles. Les haltes fluviales nous ont permis de faire du camping sauvage avec le confort d'une douche ou au moins d'un robinet et de toilettes. On y croise régulièrement des canards et des hérons, ils seront pratiquement les seuls, car en cette période peu avancée de l'année, le parcours est plutôt désert. Les nuits sont fraîches et l'on se réveille régulièrement avec du givre sur la tente (les duvets de qualité se font apprécier). Sur cette première semaine nous aurons aussi le droit a une bonne tempête de neige fondue sur le plateau de Langres pendant plus de 1H 30, nous obligeant à dormir à l'hôtel, pour réchauffer nos vieux os et faire sécher les vêtements.
Nous suivons ensuite des petites parties de l'Eurovélo 3 à partir de Reims, mais surtout dans la vallée de l'Aisne, qui était impraticable à cause de la pluie qui avait transformé les chemins en torrent de boue ou rivière. Nous l'avons quittée préférant les petites routes, avec peu de trafic routier. On s'est quand même égaré plusieurs fois sur cette portion de l'Eurovélo 3 très mal balisée. Les panneaux sont cachés dans les haies !
La mise en jambes se fait progressivement, passé l'euphorie des premiers jours, la fatigue se fait ressentir dans les jambes et l'org...
Pour cette première partie, nous avons remonté la Saône, les canaux de Bourgogne puis de la Marne. Très agréable, avec peu de dénivelé, les chemins de halage sont loin des routes et très tranquilles. Les haltes fluviales nous ont permis de faire du camping sauvage avec le confort d'une douche ou au moins d'un robinet et de toilettes. On y croise régulièrement des canards et des hérons, ils seront pratiquement les seuls, car en cette période peu avancée de l'année, le parcours est plutôt désert. Les nuits sont fraîches et l'on se réveille régulièrement avec du givre sur la tente (les duvets de qualité se font apprécier). Sur cette première semaine nous aurons aussi le droit a une bonne tempête de neige fondue sur le plateau de Langres pendant plus de 1H 30, nous obligeant à dormir à l'hôtel, pour réchauffer nos vieux os et faire sécher les vêtements.
Nous suivons ensuite des petites parties de l'Eurovélo 3 à partir de Reims, mais surtout dans la vallée de l'Aisne, qui était impraticable à cause de la pluie qui avait transformé les chemins en torrent de boue ou rivière. Nous l'avons quittée préférant les petites routes, avec peu de trafic routier. On s'est quand même égaré plusieurs fois sur cette portion de l'Eurovélo 3 très mal balisée. Les panneaux sont cachés dans les haies !
La mise en jambes se fait progressivement, passé l'euphorie des premiers jours, la fatigue se fait ressentir dans les jambes et l'org...
3
1009km
+795m /
-836m
updated : 22 Apr 2020
Deuxième tronçon: Villers sire Nicole à Krusa (Danemark) en passant par la Belgique, les Pays-Bas et le nord ouest de l'Allemagne.
De tout notre voyage, les Pays Bas remportent haut la main la palme pour les infrastructures pour les vélos, qui restent et sont prioritaires sur les voitures/camions. Il y a des tunnels pour les vélos, des ponts pour les vélos, des carrefours et des rond-points où il n'y a que des vélos. Nous sommes passés par la région des Polders vers Gouda, c'est vraiment magnifique, tout est beau, propre, bien entretenu, il y a de l'eau partout.
Ce qui fait un contraste saisissant avec le nord ouest de l'Allemagne, région agricole, les fermes sont beaucoup moins reluisantes. Point positif, on retrouve un peu de forêt et de relief. Le temps est maussade et humide ce qui n'arrange pas le ressenti. Nous traversons l'Elbe à Gluckstadt pour éviter de passer par Hambourg. A vivre tout le temps dehors et au contact de la nature, on en vient à éviter les villes.
De ce tronçon très humide, nous retiendrons que les concepteurs des abris bus feraient bien d'y passer quelques heures à l'intérieur par jour de pluie ou de grand vent froid, ils reverraient peut-être leurs conceptions qui sont tout sauf des abris !
Pour plus détails sur notre voyage et le matériel emporté: https://eddimo.wordpress.com/
De tout notre voyage, les Pays Bas remportent haut la main la palme pour les infrastructures pour les vélos, qui restent et sont prioritaires sur les voitures/camions. Il y a des tunnels pour les vélos, des ponts pour les vélos, des carrefours et des rond-points où il n'y a que des vélos. Nous sommes passés par la région des Polders vers Gouda, c'est vraiment magnifique, tout est beau, propre, bien entretenu, il y a de l'eau partout.
Ce qui fait un contraste saisissant avec le nord ouest de l'Allemagne, région agricole, les fermes sont beaucoup moins reluisantes. Point positif, on retrouve un peu de forêt et de relief. Le temps est maussade et humide ce qui n'arrange pas le ressenti. Nous traversons l'Elbe à Gluckstadt pour éviter de passer par Hambourg. A vivre tout le temps dehors et au contact de la nature, on en vient à éviter les villes.
De ce tronçon très humide, nous retiendrons que les concepteurs des abris bus feraient bien d'y passer quelques heures à l'intérieur par jour de pluie ou de grand vent froid, ils reverraient peut-être leurs conceptions qui sont tout sauf des abris !
Pour plus détails sur notre voyage et le matériel emporté: https://eddimo.wordpress.com/
4
631km
+1264m /
-1299m
updated : 22 Apr 2020
Troisième tronçon: la traversée du Danemark en suivant le chemin des pèlerins (Haervejen) qui est aussi l'Eurovélo 3.
Nous connaissons bien ce pays pour y passer nos vacances d'été mais nous n'avions jamais fait de vélo en itinérance dans ce pays. Nous sommes arrivés avec la pluie, mais qu'importe nous retrouvions un territoire connu.
La route des pèlerins est très agréable, mélange de sentier gravillonné, enherbé, ou bitume, mais toujours sur des chemins ou routes avec peu ou pas de trafic routier.
Et puis les danois savent recevoir: le territoire danois est truffé de shelter, abris en bois avec bien souvent toilettes sèches, un point d'eau, tables et bancs ainsi que du bois pour faire un feu ou à manger. Une mention toute particulière pour celui de Baekke, ville au milieu du Jutland, qui propose une douche chaude et gratuite à l'office du tourisme qui se trouve à 100 mètres du Shelter.
Le Danemark c'est également le pays des Vikings: de nombreux Hoj (tertre qui recouvre un tombeau Viking) ou bien encore des pierres qui matérialisent la forme d'un drakkar Viking ou bien des pierres runiques comme celles de la ville de Jelling (recensées au patrimoine de l'unesco).
Nous avons même fait des détours pour aller à Silkeborg mais à voyager sans se préoccuper du temps, on en oublie les jours fériés et Silkeborg était ville morte le jour où nous y sommes passés. Par contre, la piste cyclable nous y menant, était sur une ancienne voie de chemin de fer, piste goudronnée e...
Nous connaissons bien ce pays pour y passer nos vacances d'été mais nous n'avions jamais fait de vélo en itinérance dans ce pays. Nous sommes arrivés avec la pluie, mais qu'importe nous retrouvions un territoire connu.
La route des pèlerins est très agréable, mélange de sentier gravillonné, enherbé, ou bitume, mais toujours sur des chemins ou routes avec peu ou pas de trafic routier.
Et puis les danois savent recevoir: le territoire danois est truffé de shelter, abris en bois avec bien souvent toilettes sèches, un point d'eau, tables et bancs ainsi que du bois pour faire un feu ou à manger. Une mention toute particulière pour celui de Baekke, ville au milieu du Jutland, qui propose une douche chaude et gratuite à l'office du tourisme qui se trouve à 100 mètres du Shelter.
Le Danemark c'est également le pays des Vikings: de nombreux Hoj (tertre qui recouvre un tombeau Viking) ou bien encore des pierres qui matérialisent la forme d'un drakkar Viking ou bien des pierres runiques comme celles de la ville de Jelling (recensées au patrimoine de l'unesco).
Nous avons même fait des détours pour aller à Silkeborg mais à voyager sans se préoccuper du temps, on en oublie les jours fériés et Silkeborg était ville morte le jour où nous y sommes passés. Par contre, la piste cyclable nous y menant, était sur une ancienne voie de chemin de fer, piste goudronnée e...
5
+3169m /
-3125m
updated : 20 Apr 2020
Quatrième tronçon: Oslo -Trondheim.
On a choisi volontairement de ne pas suivre l'Eurovélo 3 pour limiter le dénivelé. Notre parcours passe à l'est de la Norvège: Elverum, Alvdal, Kvikne et Trondheim, nous en sommes à 3000 km effectués depuis notre domicile. Le dénivelé est bien présent même si nous ne montons jamais très haut, les tunnels sont là pour éviter de monter. Beaucoup de torrents, il y a de l'eau de partout en Norvège, des forêts, des pistes qui ressemblent parfois à des pistes de vtt mais aussi des routes avec beaucoup de trafic.
Pause à Trondheim même si c'est la troisième fois que nous visitons cette ville. Les maisons de couleur le long du fleuve Nidelva, en font un quartier plaisant à visiter.
La Norvège est le pays des voitures électriques et autres hybrides. La Tesla est la plus représentée, mais il y a aussi des Zoé (plus qu'en France en proportion), des Nissan Leaf, des Peugeot ion, des Hyundai Ioniq, des BMW. Les carburants classiques étant à des prix similaires aux nôtres.
La vie est chère ici, les taxes sur l'alimentation sont de 15% et de 20% sur la bière mais cela n'explique pas toute la différence, nos courses de la journée sont facilement 30% à 40% plus chères à produits comparables à ce que l'on payait au Danemark (qui n'est déjà pas réputé pour ses prix bas), seuls les camping sont moins chers. Au prix du sandwich 79 NOK on mâche lentement😉.
Pour plus détails sur notre voyage et le matériel emporté : [url=https://eddimo.wordpress.com...
On a choisi volontairement de ne pas suivre l'Eurovélo 3 pour limiter le dénivelé. Notre parcours passe à l'est de la Norvège: Elverum, Alvdal, Kvikne et Trondheim, nous en sommes à 3000 km effectués depuis notre domicile. Le dénivelé est bien présent même si nous ne montons jamais très haut, les tunnels sont là pour éviter de monter. Beaucoup de torrents, il y a de l'eau de partout en Norvège, des forêts, des pistes qui ressemblent parfois à des pistes de vtt mais aussi des routes avec beaucoup de trafic.
Pause à Trondheim même si c'est la troisième fois que nous visitons cette ville. Les maisons de couleur le long du fleuve Nidelva, en font un quartier plaisant à visiter.
La Norvège est le pays des voitures électriques et autres hybrides. La Tesla est la plus représentée, mais il y a aussi des Zoé (plus qu'en France en proportion), des Nissan Leaf, des Peugeot ion, des Hyundai Ioniq, des BMW. Les carburants classiques étant à des prix similaires aux nôtres.
La vie est chère ici, les taxes sur l'alimentation sont de 15% et de 20% sur la bière mais cela n'explique pas toute la différence, nos courses de la journée sont facilement 30% à 40% plus chères à produits comparables à ce que l'on payait au Danemark (qui n'est déjà pas réputé pour ses prix bas), seuls les camping sont moins chers. Au prix du sandwich 79 NOK on mâche lentement😉.
Pour plus détails sur notre voyage et le matériel emporté : [url=https://eddimo.wordpress.com...
6
952km
+3982m /
-3973m
updated : 20 Apr 2020
Cinquième tronçon: Trondheim - Bodø
La température est basse 7-8 degrés pour la saison, voire 5 degrés pour certaines nuits où il a neigé sur les sommets, , le vent et les averses n'arrangent rien. Nous ferons pas mal de camping pour avoir une douche chaude et parfois la possibilité de faire un feu pour nous réchauffer malgré les montées à 8- 10% pendant plusieurs km ! Et puis il y a les descentes, fantastiques mais glaciales avec ce temps.
Des travaux gigantesques entaillent la montagne sur le tracé de la route 715, petite route qui sillonne parmi les montagnes, les torrents et les forêts avec des tours et des détours pour chaque fjord.
Le tronçon est intéressant à plus d'un titre, paysages, dénivelé, les fjords, la forêt, les moutons sur la route, le glacier Svartisen, le Saltstraumen, les tunnels et les ferrys mais épuisant car ça change tout le temps !
Comme à chaque fois que le temps est correct, nous en prenons plein les yeux. La mer et les montagnes enneigées en même temps. Du bleu profond au vert tendre de l'herbe et de la mousse (avec tout ce qui tombe c'est forcément vert
), en passant par toutes les nuances de gris des roches au blanc des sommets enneigés.
Des ponts magnifiques et impressionnants tels que le Sandnessjøen et puis on passera le cercle polaire sur un ferry.
A 400 km de Bodø, on commence à voir le Torghatten en ligne de mire (montagne percée).
Et la nourriture dans tout ça: en mode itinérance, il est difficile de faire de la cuisine mêm...
La température est basse 7-8 degrés pour la saison, voire 5 degrés pour certaines nuits où il a neigé sur les sommets, , le vent et les averses n'arrangent rien. Nous ferons pas mal de camping pour avoir une douche chaude et parfois la possibilité de faire un feu pour nous réchauffer malgré les montées à 8- 10% pendant plusieurs km ! Et puis il y a les descentes, fantastiques mais glaciales avec ce temps.
Des travaux gigantesques entaillent la montagne sur le tracé de la route 715, petite route qui sillonne parmi les montagnes, les torrents et les forêts avec des tours et des détours pour chaque fjord.
Le tronçon est intéressant à plus d'un titre, paysages, dénivelé, les fjords, la forêt, les moutons sur la route, le glacier Svartisen, le Saltstraumen, les tunnels et les ferrys mais épuisant car ça change tout le temps !
Comme à chaque fois que le temps est correct, nous en prenons plein les yeux. La mer et les montagnes enneigées en même temps. Du bleu profond au vert tendre de l'herbe et de la mousse (avec tout ce qui tombe c'est forcément vert

Des ponts magnifiques et impressionnants tels que le Sandnessjøen et puis on passera le cercle polaire sur un ferry.
A 400 km de Bodø, on commence à voir le Torghatten en ligne de mire (montagne percée).
Et la nourriture dans tout ça: en mode itinérance, il est difficile de faire de la cuisine mêm...
7
+1676m /
-1679m
updated : 20 Apr 2020
Sixième tronçon: les Lofoten- Vesterålen - jusqu'à Tromsø
Des Lofoten, nous ne verrons quasi rien car le plafond nuageux est très bas, nous ne verrons jamais le sommet des montagnes. Passons directement aux Vesterålen où le temps s'est montré plus clément: des plages magnifiques de sable blanc, de l'eau turquoise, des montagnes plus rondes et du soleil
, on en prend plein les yeux.
A part les camping car qui sont légion en Norvège, les routes sont tranquilles pour les cyclistes, peu de relief.
On va en retrouver (du relief) sur l'île de Senja !
Tromsø, ville que nous avions déjà visitée, pas spécialement remarquable si ce n'est son église très connue et les sauts à ski quasiment dans la ville.
Pour plus détails sur notre voyage et le matériel emporté : https://eddimo.wordpress.com/
Des Lofoten, nous ne verrons quasi rien car le plafond nuageux est très bas, nous ne verrons jamais le sommet des montagnes. Passons directement aux Vesterålen où le temps s'est montré plus clément: des plages magnifiques de sable blanc, de l'eau turquoise, des montagnes plus rondes et du soleil

A part les camping car qui sont légion en Norvège, les routes sont tranquilles pour les cyclistes, peu de relief.
On va en retrouver (du relief) sur l'île de Senja !
Tromsø, ville que nous avions déjà visitée, pas spécialement remarquable si ce n'est son église très connue et les sauts à ski quasiment dans la ville.
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8
569km
+3139m /
-2954m
updated : 20 Apr 2020
Dernier tronçon: Tromsø au Cap Nord
Paysages de sommets enneigés, vues magnifiques sur les fjords de Lyngen et Kvaenangen, les montagnes et les glaciers, l'eau est partout, les fjords, les torrents, la neige.
Nous voyons les premiers rennes qui ne sont plus sauvages dans cette région.
Le plateau après Alta ne nous laisse pas un souvenir impérissable à part des orchidées sauvages, le plateau est aride, on dirait de la toundra, peuplé par les Samis qui vendent de la viande de renne, mais nous n'en voyons pas un seul.
Passé ce plateau on longe plus ou moins le Porsangerfjorden jusqu'à Honninsvåg, dernière ville avant le cap nord, dernier tunnel qui passe sous la mer, de près de 7 km dont la moitié se fait en montant à plus de 9%.
Enfin la récompense, nous arriverons la larme à l'oeil, le 19 juillet au Cap Nord, journée ensoleillée, nous y resterons pour assister au soleil de minuit. Le Cap Nord est un catalyseur car nous y retrouverons des cyclo-touristes que nous avons rencontré en cours de route sans pour autant nous donner rendez-vous ce jour là.
Je rentrerai en bateaux et en trains, mon mari rentrera en vélo en passant par la Finlande, la Suède, le Danemark, l'Allemagne.
Premier bilan chiffré de ce voyage aller:
5100 km de vélo
80 jours de voyage
347 heures 26 minutes 15 secondes de pédalage pour être précis.
Dénivelé positif: 30 442 m ( plus de 6 fois le mont blanc, 100 fois la Tour Eiffel, 183 fois la tour du crédit Lyonnais)
141 573 calories dépensées (ind...
Paysages de sommets enneigés, vues magnifiques sur les fjords de Lyngen et Kvaenangen, les montagnes et les glaciers, l'eau est partout, les fjords, les torrents, la neige.
Nous voyons les premiers rennes qui ne sont plus sauvages dans cette région.
Le plateau après Alta ne nous laisse pas un souvenir impérissable à part des orchidées sauvages, le plateau est aride, on dirait de la toundra, peuplé par les Samis qui vendent de la viande de renne, mais nous n'en voyons pas un seul.
Passé ce plateau on longe plus ou moins le Porsangerfjorden jusqu'à Honninsvåg, dernière ville avant le cap nord, dernier tunnel qui passe sous la mer, de près de 7 km dont la moitié se fait en montant à plus de 9%.
Enfin la récompense, nous arriverons la larme à l'oeil, le 19 juillet au Cap Nord, journée ensoleillée, nous y resterons pour assister au soleil de minuit. Le Cap Nord est un catalyseur car nous y retrouverons des cyclo-touristes que nous avons rencontré en cours de route sans pour autant nous donner rendez-vous ce jour là.
Je rentrerai en bateaux et en trains, mon mari rentrera en vélo en passant par la Finlande, la Suède, le Danemark, l'Allemagne.
Premier bilan chiffré de ce voyage aller:
5100 km de vélo
80 jours de voyage
347 heures 26 minutes 15 secondes de pédalage pour être précis.
Dénivelé positif: 30 442 m ( plus de 6 fois le mont blanc, 100 fois la Tour Eiffel, 183 fois la tour du crédit Lyonnais)
141 573 calories dépensées (ind...
9
666km
+2617m /
-2702m
updated : 20 Apr 2020
Premier tronçon du voyage retour en solitaire: Honninsvag à Pajala
ça y est, je voyage seul, c’est un départ à l’aube (enfin presque, vu que le soleil ne se lève pas) avec la gorge serrée pendant plusieurs kilomètres après avoir quitté Edith à 5h30 quand elle a embarqué sur le MS Richard With.
Les 99 km de cette première journée en solitaire sont long après cette nuit sans sommeil, mais ils se font en territoire connu car déjà parcourus il y a quelques jour sur le trajet aller.
Une deuxième journée très chaude, plus de 25 °c sur la majorité du parcours. J’ai suivi la côte jusqu’à Lakselv et quitté définitivement les mers Norvégiennes pour me diriger vers la Laponie Finlandaise.
Ici le nom des villes sont en trois langues sur les panneaux.
Avec ce beau temps, les moustiques sont de sortie, la réputation de la Laponie à ce sujet n'est pas usurpée.
Les paysages sont une alternances de petits lacs et de forêts clairsemées plantées de petits bouleaux.
Pour ma dernière nuit en Norvège, dans le camping de Kautokeino,il y a une petite soirée feu de bois et discution avec un randonneur Norvégien sous le Lavvu (lavvu = tipi Samis),la fumée du feu a l'avantage d'éloigner les moustiques particulièrement virulent.
Première nuit en Finlande au camping de Hetta ou je quitte définitivement le cycliste Allemand rencontré il y a plusieurs semaines juste avant Kolvereid dans le Trondelag et croisé mainte fois au gré des étapes.
La route est plutôt très roulante , avec des pa...
ça y est, je voyage seul, c’est un départ à l’aube (enfin presque, vu que le soleil ne se lève pas) avec la gorge serrée pendant plusieurs kilomètres après avoir quitté Edith à 5h30 quand elle a embarqué sur le MS Richard With.
Les 99 km de cette première journée en solitaire sont long après cette nuit sans sommeil, mais ils se font en territoire connu car déjà parcourus il y a quelques jour sur le trajet aller.
Une deuxième journée très chaude, plus de 25 °c sur la majorité du parcours. J’ai suivi la côte jusqu’à Lakselv et quitté définitivement les mers Norvégiennes pour me diriger vers la Laponie Finlandaise.
Ici le nom des villes sont en trois langues sur les panneaux.
Avec ce beau temps, les moustiques sont de sortie, la réputation de la Laponie à ce sujet n'est pas usurpée.
Les paysages sont une alternances de petits lacs et de forêts clairsemées plantées de petits bouleaux.
Pour ma dernière nuit en Norvège, dans le camping de Kautokeino,il y a une petite soirée feu de bois et discution avec un randonneur Norvégien sous le Lavvu (lavvu = tipi Samis),la fumée du feu a l'avantage d'éloigner les moustiques particulièrement virulent.
Première nuit en Finlande au camping de Hetta ou je quitte définitivement le cycliste Allemand rencontré il y a plusieurs semaines juste avant Kolvereid dans le Trondelag et croisé mainte fois au gré des étapes.
La route est plutôt très roulante , avec des pa...
10
1877km
+5959m /
-6141m
updated : 27 Apr 2020
En partant de Pajala, je rattrape l'Eurovelo 7 à Overkalix, puis le bord de mer à Lulea. Le temps chaud présent depuis le Cap Nord ne me quittera pas jusqu’à Lulea.
Ici au bord de la route, les vaches ont remplacé les rennes de la Laponie.
Je pédale sur mes premières pistes forestières Suédoises juste après Töre, cela fait du bien de se retrouver quasiment seul pendant des kilomètres en pleine nature et c’est plutôt bien roulant.
L’Eurovelo 7 évite la route E4, une voie rapide qui descend vers le Sud et interdite au vélo, je croise la E4 à maintes reprises, mais finalement moi qui croyait longer la côte plus régulièrement, c’est plutôt raté.
Les rencontres avec les cyclistes se font très rares car ce n’est plus la route emprunté par ceux qui vont au cap Nord. Même dans les camping, je suis souvent le seul campeur.
A Sundsvall, je quitte définitivement la côte direction Falun, pour naviguer entre forêts, lacs et cultures céréalières, de plus en plus présentes au fur et à mesure que je progresse vers le sud.
À plusieurs reprises, je vois des oies sauvages et des grues cendrées. les forêts sont pleines de myrtilles (je m'en goinfre régulièrement) et de champignons (chanterelles).
A Skinskatteberg arrêt au siège social de mon entreprise qui est Suédoise pour une visite et aussi une nuit de repos dans un vrai lit.
La Suède du sud est plus agricole, avec des grandes exploitations et nettement moins de forêts, c'est beaucoup moins sauvage au fur et à mesure que j'approche de...
Ici au bord de la route, les vaches ont remplacé les rennes de la Laponie.
Je pédale sur mes premières pistes forestières Suédoises juste après Töre, cela fait du bien de se retrouver quasiment seul pendant des kilomètres en pleine nature et c’est plutôt bien roulant.
L’Eurovelo 7 évite la route E4, une voie rapide qui descend vers le Sud et interdite au vélo, je croise la E4 à maintes reprises, mais finalement moi qui croyait longer la côte plus régulièrement, c’est plutôt raté.
Les rencontres avec les cyclistes se font très rares car ce n’est plus la route emprunté par ceux qui vont au cap Nord. Même dans les camping, je suis souvent le seul campeur.
A Sundsvall, je quitte définitivement la côte direction Falun, pour naviguer entre forêts, lacs et cultures céréalières, de plus en plus présentes au fur et à mesure que je progresse vers le sud.
À plusieurs reprises, je vois des oies sauvages et des grues cendrées. les forêts sont pleines de myrtilles (je m'en goinfre régulièrement) et de champignons (chanterelles).
A Skinskatteberg arrêt au siège social de mon entreprise qui est Suédoise pour une visite et aussi une nuit de repos dans un vrai lit.
La Suède du sud est plus agricole, avec des grandes exploitations et nettement moins de forêts, c'est beaucoup moins sauvage au fur et à mesure que j'approche de...
11
+471m /
-472m
updated : 27 Apr 2020
La boucle est bouclée en pratiquement 2 mois, après avoir quitté le Danemark le 13 juin au matin, je le retrouve le 17 aout au soir au même endroit.
Cela commence par un jour de repos, car il pleut des cordes, j’en profite pour lire, faire un tour à la piscine couverte chauffée à 28°c, faire les courses et acheter des bières dignes de ce nom (car de nouveau en vente libre). Mes voisins sont un couple de cycliste Allemand qui vienne de faire le tour de l’Islande et un Anglais qui à traversé la Norvège de Kirkenes à Oslo en passant par le cap nord.
La première étape commence tôt, par un réveil à 6H20 mais, c’est enfin reparti, direction Ålbæk sur une belle piste cyclable, puis Hulsig pour rattraper l’Eurovelo 12 (ou plutôt route vélo 1 pour les Danois) avec des panneaux à pratiquement tous les changements de direction possible, même en forêt. La route 1 commence par du chemin très roulant, au niveau de la Råbjerg Mile (Dune géante qui se déplace de la côte nord ouest à la côte est depuis des centaines, voire des milliers d’années). Avant Tversted sur le bord de la route une échoppe libre service (comme il y en plein au Danemark) de légumes, miel et confitures, les prix sont marqués sur les articles, tu prends et tu mets l’argent dans la caisse (c’est beau un pays où il y a encore de la confiance). Ensuite direction Hirtshals à la pointe nord ouest du Danemark, c’est aussi le point de départ des bateaux vers la Norvège, les Iles Féroé, l’Islande. Je retrouve les shelters...
Cela commence par un jour de repos, car il pleut des cordes, j’en profite pour lire, faire un tour à la piscine couverte chauffée à 28°c, faire les courses et acheter des bières dignes de ce nom (car de nouveau en vente libre). Mes voisins sont un couple de cycliste Allemand qui vienne de faire le tour de l’Islande et un Anglais qui à traversé la Norvège de Kirkenes à Oslo en passant par le cap nord.
La première étape commence tôt, par un réveil à 6H20 mais, c’est enfin reparti, direction Ålbæk sur une belle piste cyclable, puis Hulsig pour rattraper l’Eurovelo 12 (ou plutôt route vélo 1 pour les Danois) avec des panneaux à pratiquement tous les changements de direction possible, même en forêt. La route 1 commence par du chemin très roulant, au niveau de la Råbjerg Mile (Dune géante qui se déplace de la côte nord ouest à la côte est depuis des centaines, voire des milliers d’années). Avant Tversted sur le bord de la route une échoppe libre service (comme il y en plein au Danemark) de légumes, miel et confitures, les prix sont marqués sur les articles, tu prends et tu mets l’argent dans la caisse (c’est beau un pays où il y a encore de la confiance). Ensuite direction Hirtshals à la pointe nord ouest du Danemark, c’est aussi le point de départ des bateaux vers la Norvège, les Iles Féroé, l’Islande. Je retrouve les shelters...
12
+2103m /
-1980m
updated : 10 May 2020
La traversée de l'Allemagne Nord Sud par l'Eurovelo 12, 3 et 15
13
+846m /
-682m
updated : 10 May 2020
Retour en France par l'Eurovelo 15, 6 et la voie Bleue