Nord de la Sardaigne en Tandem
14 jours
1027km
+9553m
/ -9845m

Tour, en tandem, du nord de la Sardaigne pendant deux semaines ensoleillées du mois d'avril. 700km parcourus pour 10.000m de dénivelé.
Aucun parcours n'est défini au départ, le vague objectif étant de parcourir une cinquantaine de kilomètres chaque jour avant de commencer à chercher un bivouac.
Aucun parcours n'est défini au départ, le vague objectif étant de parcourir une cinquantaine de kilomètres chaque jour avant de commencer à chercher un bivouac.
Activité :
tandem
Statut :
réalisé
Distance :
1027km
DATE :
08/04/2017
Durée :
14 jours
Dénivelées :
+9553m
/ -9845m
Alti min/max :
2m/806m
Mobilité douce
Nord de la Sardaigne en Tandem
Les étapes :
1
416km
+2541m /
-2613m
mise à jour : 12 juin 2017
Le voyage itinérant en tandem est une première pour nous. Route en VW depuis la Franche Comté en passant par le tunnel du Grand St Bernard jusqu'à GENES en Italie le samedi 8 avril.
Nous allons directement au camping La Villa Doria où nous avions réservé un emplacement mort pour notre véhicule pour quinze jours, histoire de le retrouver avec ses roues au retour...
La remorque Cannondale qui va nous suivre est un peu surchargée et j'ai quelques doutes quant à sa résistance, il faut dire qu'elle a presque 25ans. Va-t-elle tenir le coup avec 45 kg de chargement???
Nous allons directement au camping La Villa Doria où nous avions réservé un emplacement mort pour notre véhicule pour quinze jours, histoire de le retrouver avec ses roues au retour...
La remorque Cannondale qui va nous suivre est un peu surchargée et j'ai quelques doutes quant à sa résistance, il faut dire qu'elle a presque 25ans. Va-t-elle tenir le coup avec 45 kg de chargement???
2
36.2km
+782m /
-242m
mise à jour : 12 juin 2017
Le ferry de la compagnie Tirrenia met un temps infini pour se rapprocher du port, avance lentement à grands coups de corne de brume en raison d'un épais brouillard à Porto Torres. Le temps d'accoster, la brume s'est levée et il fait beau. Nous partons petit déjeuner à l'extérieur de la ville avant de revenir sur Porto Torres. Nous n'avons aucun itinéraire particulier, le seul impératif étant de nous trouver ici à Porto Torres ou Olbia dans deux semaines pour reprendre un ferry. Nous prenons la direction du nord, le long d'une étroite piste cyclable, qui s'étrécit entre deux barrières et devient un sentier descendant très étroit et pentu... virage à la sortie. La remorque se retourne, capote percée. Nous rejoignons la route. Peu agréable, car il y a une certaine circulation automobile, un peu rapide, le paysage n'a pas un grand intérêt. Nous rejoignons SORSO, puis SENNORI deux petites villes côte à côte. Nous apprenons concrètement ce que le mot "dénivelé" signifie, ça grimpe et la température est estivale.
3
51km
+360m /
-874m
mise à jour : 19 mai 2017
Lundi. La nuit a été calme et un peu fraîche, altitude et saison obligent. Mis à part le voisin qui galopait en tapant du sabot à côté de notre bivouac dans la pâture d'à côté, nous avons bien dormi. Le soleil à peine levé, il chauffe déjà comme en juin chez nous. Nous décidons de continuer vers le littoral plein nord. Nous commençons par 17 km de descente. Au passage d'une fontaine, petit échange avec un autochtone sympathique. Nous traversons le village de SAN LORENZO, tout en virages, entouré de jolies falaises. Nous traversons ensuite une zone de vignoble avant de rouler sur la route SS200, sans intérêt, en ligne droite et pas mal de voitures.
4
59.1km
+1269m /
-700m
mise à jour : 15 juin 2017
Mardi 11. Des chiens ont aboyé toute la nuit! C'est dommage, car le site était tranquille. Nous quittons cette petite ville où nous nous ravitaillons, puis passons à VIDDALBA, où nous trouvons du fromage exquis sur le marché local, et du saucisson... nous goûtons à tout... ou presque!
5
54.1km
+164m /
-718m
mise à jour : 23 mai 2017
Le "new petit hôtel ***" de TEMPIO PAUSANIA n'est pas désagréable du tout. Après un copieux petit déjeuner, nous récupérons le tandem qui a dormi au sous-sol de l'hôtel. Première mission de la journée, acheter de l'eau pour aujourd'hui et de quoi manger à midi. Nous nous dirigeons vers un Conad tout proche.
En attendant Florence devant le supermarché, le tandem et sa remorque facilitant l'échange, je sympathise brièvement avec un trio d'ivoiriens, (francophones évidement) vendeurs ambulants d'articles à touristes ; et me voilà parti à tourner en rond en tandem sur l'espladade, avec l'un d'eux comme stocker qui veut absolument essayer la bête. Nous avons tous bien ri! J'aurais juste voulu voir la tête de Florence qui observait la scène depuis le magasin...
Nous quittons nos éphémères amis et nous reprenons la route plein nord, direction Palau. De belles courbes, un profil est descendant et quasiment pas de voitures, l'idéal. A midi, nous faisons une pause au pied d'un joli site d'escalade, à l'ombre d'un chêne. Le paysage est athypique, des gros cailloux sont posés un peu partout entre les chênes liège. certains blocs sont d'ailleurs utilisés par leur propriétaire...
En attendant Florence devant le supermarché, le tandem et sa remorque facilitant l'échange, je sympathise brièvement avec un trio d'ivoiriens, (francophones évidement) vendeurs ambulants d'articles à touristes ; et me voilà parti à tourner en rond en tandem sur l'espladade, avec l'un d'eux comme stocker qui veut absolument essayer la bête. Nous avons tous bien ri! J'aurais juste voulu voir la tête de Florence qui observait la scène depuis le magasin...
Nous quittons nos éphémères amis et nous reprenons la route plein nord, direction Palau. De belles courbes, un profil est descendant et quasiment pas de voitures, l'idéal. A midi, nous faisons une pause au pied d'un joli site d'escalade, à l'ombre d'un chêne. Le paysage est athypique, des gros cailloux sont posés un peu partout entre les chênes liège. certains blocs sont d'ailleurs utilisés par leur propriétaire...
6
20km
+226m /
-335m
mise à jour : 25 mai 2017
Jeudi matin. Nous sommes invités par notre hôte à partager un gâteau et prendre un café sur le balcon de sa maison. Rencontre accueillante vraiment sympathique. Nous levons le camp et partons visiter l'île de CAPRERA.
7
37.9km
+469m /
-539m
mise à jour : 13 juin 2017
Vendredi. Cette nuit, la tente était trempée par l’humidité ambiante. Le séchage dure le temps de notre petit déjeuner ; le soleil toujours présent dans le quartier chauffe gentiment dès le matin. Nous chargeons à nouveau la remorque et après avoir pédalé une centaine de mètres, la route s’arrête en cul de sac derrière un virage…
Nous faisons demi-tour direction le port de La Maddalena. Les sempiternels problèmes de transmission nous conduisent chez un marchand de vélo. Nous en trouvons un en ville, mais il n’a pas du tout l’air motivé pour nous dépanner… d’ailleurs il ne peut rien pour nous. Nous réglerons le problème demain à OLBIA. Nous traversons la baie en fin de matinée et nous nous offrons des pizzas en terrasse, accompagnées de bières pression sur le port à Palau. Nous voici en début d’après-midi, il fait bien assez chaud pour la saison. A peine sortis de La Palau, nous croisons le chemin de notre première tortue, qui traverse la route en plein virage l’inconsciente ! Ensuite, jusqu’ à ARZACHENA, c’est une succession de bosses, assez sérieuses en terme de pente. De chaque côté, des rochers sont posés au milieu des champs. Chaque accès ou chemin de terre est fermé généralement par une grille et un cadenas. Et c’est ainsi sur tout le nord de l’île !
A ARZACHENA, nous achetons de l’eau et continuons vers OLBIA. La route devient peu agréable, en de l’importance du trafic routier. Nous sommes un peu coincés entre glissiè...
Nous faisons demi-tour direction le port de La Maddalena. Les sempiternels problèmes de transmission nous conduisent chez un marchand de vélo. Nous en trouvons un en ville, mais il n’a pas du tout l’air motivé pour nous dépanner… d’ailleurs il ne peut rien pour nous. Nous réglerons le problème demain à OLBIA. Nous traversons la baie en fin de matinée et nous nous offrons des pizzas en terrasse, accompagnées de bières pression sur le port à Palau. Nous voici en début d’après-midi, il fait bien assez chaud pour la saison. A peine sortis de La Palau, nous croisons le chemin de notre première tortue, qui traverse la route en plein virage l’inconsciente ! Ensuite, jusqu’ à ARZACHENA, c’est une succession de bosses, assez sérieuses en terme de pente. De chaque côté, des rochers sont posés au milieu des champs. Chaque accès ou chemin de terre est fermé généralement par une grille et un cadenas. Et c’est ainsi sur tout le nord de l’île !
A ARZACHENA, nous achetons de l’eau et continuons vers OLBIA. La route devient peu agréable, en de l’importance du trafic routier. Nous sommes un peu coincés entre glissiè...
8
57.1km
+436m /
-396m
mise à jour : 27 mai 2017
Samedi . La nuit a été bonne ; la tranquillité du site n’y est pas pour rien. Ce sera encore du soleil pour la journée. Nous reprenons la route d’Olbia que nous avons quittée hier. Nous pénétrons dans la ville jusqu’au centre par une longue avenue bordée de commerces. Toujours à la recherche de pièces de vélo, nous rendons visite successivement à trois magasins spécialisés. Les sardes sont vraiment accueillants : l’un d’eux nous accompagne sur son vélo jusqu’au vélociste susceptible de nous dépanner. Nos recherches restant néanmoins vaines, nous finirons sans utiliser le plateau du milieu…
A midi, nous mangeons sur la terrasse d’un restaurant du centre-ville. En début d’après-midi, nous repartons, et pédalons jusqu'à BUDONI. Le profil est relativement plat , la route assez large pour circuler dans de bonnes conditions. Après un énième ravitaillement à Budoni, nous bifurquons plein ouest pour rejoindre la côte à hauteur d’ALGHERO. Nous attaquons une zone montagneuse pour au moins trois jours, recherchant dès à présent un bivouac pour la nuit.
Vers San Pietro, après plusieurs tentatives non concluantes, Florence s’engage en éclaireuse dans un chemin et revient dix minutes plus tard en indiquant que c’est « bivouaquable ». Le seul soucis, c’est l’accès : les 100 premiers mètres, ça roule. Les 50 suivants, la pente est tellement raide que même en poussant , il est difficile d’avancer, mais ça passe ! Les 200m qui suivent, descente pentue, seul sur le tandem façon bulldozer...
A midi, nous mangeons sur la terrasse d’un restaurant du centre-ville. En début d’après-midi, nous repartons, et pédalons jusqu'à BUDONI. Le profil est relativement plat , la route assez large pour circuler dans de bonnes conditions. Après un énième ravitaillement à Budoni, nous bifurquons plein ouest pour rejoindre la côte à hauteur d’ALGHERO. Nous attaquons une zone montagneuse pour au moins trois jours, recherchant dès à présent un bivouac pour la nuit.
Vers San Pietro, après plusieurs tentatives non concluantes, Florence s’engage en éclaireuse dans un chemin et revient dix minutes plus tard en indiquant que c’est « bivouaquable ». Le seul soucis, c’est l’accès : les 100 premiers mètres, ça roule. Les 50 suivants, la pente est tellement raide que même en poussant , il est difficile d’avancer, mais ça passe ! Les 200m qui suivent, descente pentue, seul sur le tandem façon bulldozer...
9
32.3km
+796m /
-365m
mise à jour : 27 mai 2017
Dimanche. Cette nuit, nous avons eu une belle tempête, je suis quand même sorti de la tente pour planter toutes les sardines disponibles pour fixer sérieusement la Big Agnès qui n’apprécie pas trop les coups de vents : le plus étonnant, c’est qu’il n’est pas tombé une seule goutte d’eau. Par contre, le hasard fait que nous étions particulièrement bien abrités par la végétation. Nous sommes presque étonnés de voir le soleil au petit matin. Aujourd’hui, c’est Pâques et nous déjeunons copieusement avec les fruits frais achetés la veille et des espèces de pitas locales.
Pour rejoindre la route, nous effectuons plusieurs voyages, les sacs, la remorque, le vélo, en prenant garde d’éviter les branches épineuses qui jonchent le sol.
Pour rejoindre la route, nous effectuons plusieurs voyages, les sacs, la remorque, le vélo, en prenant garde d’éviter les branches épineuses qui jonchent le sol.
10
49.7km
+766m /
-938m
mise à jour : 27 mai 2017
Lundi. (de Pâques) Je précise, car il n’y aura que très peu de monde dans les villages traversés aujourd’hui et sur les routes. Nous avons encore eu droit à un coup de vent cette nuit mais il ne nous a pas empêché de dormir. Ce matin, petit déjeuner aux céréales, nous n’avons plus grand-chose d’autre en réserve.
11
47.9km
+577m /
-545m
mise à jour : 13 juin 2017
Mardi. Au petit matin, en plein petit déjeuner, sous le soleil évidement, arrive par le chemin d’accès un troupeau de 100 ou 200 moutons. Ils ne font que passer mais envahissent progressivement le bas de la parcelle. Le problème, c’est qu’ils sont accompagnés de quatre chiens patous peu courtois pour ceux que nous avons croisé jusqu’ici. Nous nous sommes déjà fait courser deux fois en une semaine par ces chiens qui en veulent à notre remorque !!! Ce matin, la chance est avec nous, la végétation nous cache en partie, et le vent vient dans notre direction, ils ne nous ont pas senti et nous passons inaperçus. Ouf. Nous ne nous éternisons pas et levons le camp une fois le petit déjeuner terminé.
Nous prenons la direction de San Nicola, profil descendant, agréable car nous n’avons pas trop de jambes, ni l’un ni l’autre. Nous payons les raidards que nous avons pris hier pour monter à Pattada.
San Nicola est un village, qui ressemble plus à une petite cité de banlieue qu’à un village isolé. A la recherche du supermercato qui nous permettra de nous ravitailler, deux bambinos d’une douzaine d’années nous emmènent jusqu’au magasin en courant à côté du tandem, tout heureux de nous rendre ce service !
Nous prenons la direction de San Nicola, profil descendant, agréable car nous n’avons pas trop de jambes, ni l’un ni l’autre. Nous payons les raidards que nous avons pris hier pour monter à Pattada.
San Nicola est un village, qui ressemble plus à une petite cité de banlieue qu’à un village isolé. A la recherche du supermercato qui nous permettra de nous ravitailler, deux bambinos d’une douzaine d’années nous emmènent jusqu’au magasin en courant à côté du tandem, tout heureux de nous rendre ce service !
12
54.4km
+468m /
-872m
mise à jour : 12 juin 2017
Mercredi. Trois gouttes de pluie, pas plus, tombent sur la tenda vers 7h00, puis le soleil arrive. La toile est sèche d’ailleurs. Nous terminons la côte que nous n’avons pas terminée hier soir, pour atteindre BANARI, village pittoresque perché sur la montagne, avec une jolie vue sur SILIGO, d’où nous venons. Une demi-douzaine de kilomètres de descente, interrompus par une crevaison sur la remorque. En fait, les pneus sont tellement usés, qu’ils sont à la toile. (Ils étaient neufs au départ, mais le parallelisme n’est pas très bon sur la chariotte…) Je les remplace par la paire de pneus que j’ai acheté à OLBIA en prévision il y a quelques jours. En nous approchant de la commune d’ITTIRI, la géologie change et le terrain est calcaire, nous remontons maintenant une jolie vallée entourée de plateaux.
13
46.4km
+460m /
-325m
mise à jour : 12 juin 2017
Jeudi. Nous remontons le long du littoral jusqu’au parc naturel de Porto Conte.
Nous réglons le droit d’entrée de 3 euros, déposons la remorque vers le bureau à l’entrée et parcourons une partie du parc en tandem. Quelques belles falaises se jettent dans la mer, des jolies couleurs et personne à l’horizon. Le courage nous manque pour grimper au sommet.
Nous réglons le droit d’entrée de 3 euros, déposons la remorque vers le bureau à l’entrée et parcourons une partie du parc en tandem. Quelques belles falaises se jettent dans la mer, des jolies couleurs et personne à l’horizon. Le courage nous manque pour grimper au sommet.
14
40.1km
+144m /
-269m
mise à jour : 12 juin 2017
Vendredi. Cela commence à sentir la fin des vacances. Le temps est ensoleillé mais plus frais ce matin. Mis à part quelques chiens qui dorment peu et le font savoir, nous récupérons correctement cette nuit. Nous avançons tranquillement vers la pointe de PELOSA, le dénivelé a disparu. Au détour d’un chemin, nous croisons la route d’un couple de canadiens en tandem avec lesquels nous échangeons sur nos projets. A midi, nous mangeons côte Est sur la magnifique plage Delle Solene, avec vue sur la Corse et le nord de la Sardaigne. Nous allons jusqu’à la pointe nord, village de PELOSA, hautement touristique, où la couleur bleu turquoise de la mer est étonnant. La réserve en face doit être très jolie, mais ce sera pour une autre fois.
15
24.7km
+95m /
-114m
mise à jour : 12 juin 2017
Encore une bonne heure de vélo pour rejoindre PORTO TORRES. Nous passons cette dernière journée entre restaurant à midi et plage l’après- midi. Le ferry quitte le port vers 22h00, à la nuit tombante.