Le long du canal de Bourgogne
Quand : 18/08/23
Durée : 10 jours
Durée : 10 jours
Carnet publié par Jacqueline25
le 19 août 2023
modifié le 31 août 2023
modifié le 31 août 2023
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Vue d'ensemble
Le topo : Section 4 - Vandenesse-en-Auxo.. (mise à jour : 31 août 2023)
Description :
Jour 4
Mardi 22 août 2023
Vandenesse-en-Auxois / Marigny-le-Cahouët
50 km
Mardi 22 août 2023
Vandenesse-en-Auxois / Marigny-le-Cahouët
50 km
Le compte-rendu : Section 4 - Vandenesse-en-Auxo.. (mise à jour : 31 août 2023)
Jour 4
Mardi 22 août 2023
Vandenesse-en-Auxois / Marigny-le-Cahouët
50 km
Après un sympathique petit-déjeuner offert et partagé avec nos voisins logés en mobil-home, il est temps de nous mettre en route.
De nombreuses marques de considération nous sont témoignées au cours de nos journées ; sur la piste, dans les villages, dans les campings…
Parfois certaines personnes nous regardent du haut des ponts ou des écluses. Ça nous stimule ! Nous redoublons d’efforts pour atteindre le sommet. Gaël m’implore de ne pas poser le pied au sol. Mais parfois la petite côte est trop raide et nous terminons en poussant tous les deux notre attelage.
D’ailleurs nous devons nous arrêter systématiquement lorsque nous arrivons aux ponts car la route nous coupe le passage, et il est plus prudent de faire la traversée à pied.
Après une bonne cueillette de mûres nous arrivons au souterrain du canal de Bourgogne reliant les versants de la Seine et du Rhône. 3333 mètres. Quel calcul !
Nous pédalons sur sa voûte et comptons les puits d’air : quatorze, leurs margelles sont exhaussées de trois mètres.
C’est au niveau du tunnel que se fait le partage des eaux. Ce qui veut dire que les écluses seront dans le sens descendant.
Super !
Plus de grimpettes !
Seuls quelques ponts viennent encore nous embarrasser. Gaël veut connaître notre vitesse dans les descentes de ponts ou d’écluses… 26 km/h dans le meilleur des cas ! 22km/h dans le pire lorsque la descente est moindre. Mais ces vitesses sont suffisantes pour le poids colossal de notre bolide.
Pour terminer notre étape, onze écluses sur quatre kilomètres nous permettent de réaliser un temps exemplaire pour nous. Ces écluses font partie d’une échelle d’une quarantaine sur quelques kilomètres.
Nous arrivons au « Camping au jardin » chez Marie et Bernard à Marigny-le-Cahouët.
À l’entrée du jardin une pancarte en bois « Camping Gaulois, interdit aux camping-cars et aux Romains », nous annonce la couleur ! (clin d’œil au temps du peuple Mandubien dans la région d’Alésia).
Les anciens prés ont été paysagés et transformés en un spacieux jardin. Nous sommes les seuls campeurs !
Passionné par l’histoire, Bernard est un véritable personnage, il s’exclame à plusieurs reprises : « je suis un Gaulois ! ».
Nous allons de surprise en surprise ! Une immense table circulaire pour vingt convives, de dix mètres de circonférence, occupe une salle à côté de l’ancienne étable. Elle a été fabriquée par le père de Bernard. Les mariniers de l’époque venaient s’y restaurer. Bernard se plaît à dire que c’est la table des Gaulois.
Une affichette sur les toilettes informe que par mesure d’économie d’eau, les enfants sont autorisés à uriner dans la nature. On doit faire aussi le propre calcul de sa note d’après une affichette assez marrante, et déposer l’argent dans une boîte ou faire un virement à notre retour de vacances.
Dans la grange se trouvent les toilettes, la douche et un coin cuisine avec un frigo rempli de pain et de boissons.
Gaël m’avise que la salle d’eau ressemble à une cave ; les toiles d’araignée ravivent sa peur des insectes et des araignées évidemment.
Pour terminer la soirée, je propose à Gaël une nuit à la belle étoile. C’est une première pour cet enfant de six ans, et il est absolument ravi.
Nous repérons Sirius la plus lumineuse ; la grande ourse ; une étoile filante, nous formulons vite un vœu… et nous regardons les feux des avions sillonnant le ciel.
À deux heures du matin je tente en vain de réveiller Gaël, je le porte donc et nous nous rapatrions dans notre tente car la rosée a déjà bien trempé notre duvet.
Voilà encore un excellent moment !
Mardi 22 août 2023
Vandenesse-en-Auxois / Marigny-le-Cahouët
50 km
Après un sympathique petit-déjeuner offert et partagé avec nos voisins logés en mobil-home, il est temps de nous mettre en route.
De nombreuses marques de considération nous sont témoignées au cours de nos journées ; sur la piste, dans les villages, dans les campings…
Parfois certaines personnes nous regardent du haut des ponts ou des écluses. Ça nous stimule ! Nous redoublons d’efforts pour atteindre le sommet. Gaël m’implore de ne pas poser le pied au sol. Mais parfois la petite côte est trop raide et nous terminons en poussant tous les deux notre attelage.
D’ailleurs nous devons nous arrêter systématiquement lorsque nous arrivons aux ponts car la route nous coupe le passage, et il est plus prudent de faire la traversée à pied.
Après une bonne cueillette de mûres nous arrivons au souterrain du canal de Bourgogne reliant les versants de la Seine et du Rhône. 3333 mètres. Quel calcul !
Nous pédalons sur sa voûte et comptons les puits d’air : quatorze, leurs margelles sont exhaussées de trois mètres.
C’est au niveau du tunnel que se fait le partage des eaux. Ce qui veut dire que les écluses seront dans le sens descendant.
Super !
Plus de grimpettes !
Seuls quelques ponts viennent encore nous embarrasser. Gaël veut connaître notre vitesse dans les descentes de ponts ou d’écluses… 26 km/h dans le meilleur des cas ! 22km/h dans le pire lorsque la descente est moindre. Mais ces vitesses sont suffisantes pour le poids colossal de notre bolide.
Pour terminer notre étape, onze écluses sur quatre kilomètres nous permettent de réaliser un temps exemplaire pour nous. Ces écluses font partie d’une échelle d’une quarantaine sur quelques kilomètres.
Nous arrivons au « Camping au jardin » chez Marie et Bernard à Marigny-le-Cahouët.
À l’entrée du jardin une pancarte en bois « Camping Gaulois, interdit aux camping-cars et aux Romains », nous annonce la couleur ! (clin d’œil au temps du peuple Mandubien dans la région d’Alésia).
Les anciens prés ont été paysagés et transformés en un spacieux jardin. Nous sommes les seuls campeurs !
Passionné par l’histoire, Bernard est un véritable personnage, il s’exclame à plusieurs reprises : « je suis un Gaulois ! ».
Nous allons de surprise en surprise ! Une immense table circulaire pour vingt convives, de dix mètres de circonférence, occupe une salle à côté de l’ancienne étable. Elle a été fabriquée par le père de Bernard. Les mariniers de l’époque venaient s’y restaurer. Bernard se plaît à dire que c’est la table des Gaulois.
Une affichette sur les toilettes informe que par mesure d’économie d’eau, les enfants sont autorisés à uriner dans la nature. On doit faire aussi le propre calcul de sa note d’après une affichette assez marrante, et déposer l’argent dans une boîte ou faire un virement à notre retour de vacances.
Dans la grange se trouvent les toilettes, la douche et un coin cuisine avec un frigo rempli de pain et de boissons.
Gaël m’avise que la salle d’eau ressemble à une cave ; les toiles d’araignée ravivent sa peur des insectes et des araignées évidemment.
Pour terminer la soirée, je propose à Gaël une nuit à la belle étoile. C’est une première pour cet enfant de six ans, et il est absolument ravi.
Nous repérons Sirius la plus lumineuse ; la grande ourse ; une étoile filante, nous formulons vite un vœu… et nous regardons les feux des avions sillonnant le ciel.
À deux heures du matin je tente en vain de réveiller Gaël, je le porte donc et nous nous rapatrions dans notre tente car la rosée a déjà bien trempé notre duvet.
Voilà encore un excellent moment !