Le long du canal de Bourgogne
Quand : 18/08/2023
Durée : 10 jours
Durée : 10 jours
Carnet publié par Jacqueline25
le 19 août 2023
modifié le 31 août 2023
modifié le 31 août 2023
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Vue d'ensemble
Le topo : Section 3 - Dijon / Vande.. (mise à jour : 27 août 2023)
Description :
Jour 3 - lundi 21 août 2023
Dijon - Vandenesse-en-Auxois
45 km
Dijon - Vandenesse-en-Auxois
45 km
Le compte-rendu : Section 3 - Dijon / Vande.. (mise à jour : 27 août 2023)
Jour 3 - lundi 21 août 2023
Dijon - Vandenesse-en-Auxois
45 km
Tout est prêt ! Mes bagages se sont alourdis avec ceux de Gaël.
À partir d’aujourd’hui ce ne sont plus quarante-cinq kilos à tracter mais quatre-vingts (les deux vélos, les bagages, le poids de Gaël et je ne compte pas le mien).
Notre étape de soixante kilomètres pour rejoindre le lac du Panthier sous une chaleur accablante est trop longue. Caroline nous avance de vingt kilomètres.
Quelques zigzags au départ afin de reprendre le convoi en main et c’est reparti pour suivre cette fois-ci les courbes du canal de Bourgogne très fréquenté par d’immenses bateaux de plaisance occupant l’intégralité des écluses.
Le fonctionnement des écluses n’a plus de secret pour Gaël. Depuis plusieurs années nos échappées complices nous conduisent à vélo à longer les canaux.
Et puis nous discutons un bon moment avec Daniel parti de Bretagne pour rejoindre Epinal. Il est ravi de rencontrer une mamie à vélo avec son petit-fils car ce n’est pas un fait coutumier m’indique-t-il.
Auparavant il partait à pied avec sa jument et sa mule pour quatre-cents kilomètres à travers la France. Laisser les animaux à l’étable et partir à vélo est plus gérable : « Je peux m’arrêter boire une bière maintenant ! Ce qui n’était pas envisageable accompagné de mes animaux ! », me confie-t-il.
Il prend part aussi à une meilleure répartition de mes bagages. En effet je ne peux rien déposer sur le porte-bagages arrière, sinon le bras du vélo de Gaël ne peut se déplacer dans les virages. Et accrochés sur la remorque de Gaël le bagage amplifie le balancement du notre convoi.
Gourdes toujours bien remplies nous progressons, certes lentement ; tant de paysages sont à admirer, tant de jolies maisons éclusières bien fleuries nous regardent passer et nous éblouissent, tant de coucous aux autres cyclotouristes, tant de merci lorsqu’on nous applaudit à notre passage, tant de mots échangés avec les gens…
Puis après 26 écluses dans le sens ascendant et un bon nombre de ponts se mettant en travers de notre piste, nous arrivons enfin au camping du réservoir de Panthier en fin de journée à la grande joie de Gaël car des piscines sont au rendez-vous. Nous préférons celle qui est couverte nous mettant hors de portée du soleil.
Les prix pratiqués par le camping sont prohibitifs : 34 euros pour quelques mètres carrés nécessaires à notre minuscule tente.
Le Panthier est le plus grand lac de la Côte-d'Or et l'un des cinq réservoirs créés pour permettre d'alimenter le canal de Bourgogne.
Le site est magnifique !
Dijon - Vandenesse-en-Auxois
45 km
Tout est prêt ! Mes bagages se sont alourdis avec ceux de Gaël.
À partir d’aujourd’hui ce ne sont plus quarante-cinq kilos à tracter mais quatre-vingts (les deux vélos, les bagages, le poids de Gaël et je ne compte pas le mien).
Notre étape de soixante kilomètres pour rejoindre le lac du Panthier sous une chaleur accablante est trop longue. Caroline nous avance de vingt kilomètres.
Quelques zigzags au départ afin de reprendre le convoi en main et c’est reparti pour suivre cette fois-ci les courbes du canal de Bourgogne très fréquenté par d’immenses bateaux de plaisance occupant l’intégralité des écluses.
Le fonctionnement des écluses n’a plus de secret pour Gaël. Depuis plusieurs années nos échappées complices nous conduisent à vélo à longer les canaux.
Et puis nous discutons un bon moment avec Daniel parti de Bretagne pour rejoindre Epinal. Il est ravi de rencontrer une mamie à vélo avec son petit-fils car ce n’est pas un fait coutumier m’indique-t-il.
Auparavant il partait à pied avec sa jument et sa mule pour quatre-cents kilomètres à travers la France. Laisser les animaux à l’étable et partir à vélo est plus gérable : « Je peux m’arrêter boire une bière maintenant ! Ce qui n’était pas envisageable accompagné de mes animaux ! », me confie-t-il.
Il prend part aussi à une meilleure répartition de mes bagages. En effet je ne peux rien déposer sur le porte-bagages arrière, sinon le bras du vélo de Gaël ne peut se déplacer dans les virages. Et accrochés sur la remorque de Gaël le bagage amplifie le balancement du notre convoi.
Gourdes toujours bien remplies nous progressons, certes lentement ; tant de paysages sont à admirer, tant de jolies maisons éclusières bien fleuries nous regardent passer et nous éblouissent, tant de coucous aux autres cyclotouristes, tant de merci lorsqu’on nous applaudit à notre passage, tant de mots échangés avec les gens…
Puis après 26 écluses dans le sens ascendant et un bon nombre de ponts se mettant en travers de notre piste, nous arrivons enfin au camping du réservoir de Panthier en fin de journée à la grande joie de Gaël car des piscines sont au rendez-vous. Nous préférons celle qui est couverte nous mettant hors de portée du soleil.
Les prix pratiqués par le camping sont prohibitifs : 34 euros pour quelques mètres carrés nécessaires à notre minuscule tente.
Le Panthier est le plus grand lac de la Côte-d'Or et l'un des cinq réservoirs créés pour permettre d'alimenter le canal de Bourgogne.
Le site est magnifique !