Allez cette année on fait un break, une pause, pour refaire le plein de rencontres, de paysages et d'idées toutes fraiches !!
...
Pour tout dire, c'est surtout d'un gros gros break que j'avais besoin, de ceux dont on revient different, dans un univers devenu trop souvent incomprehensible, et pour lequel je n'avais plus les bonnes cles.
La maladie, puis le deces subit de mon pere debut mars 2020 a seulement 69 ans, a peu pres a l'age de ma future retraite, ont ete declencheurs.
L'envie de changer d'air est devenue prioritaire, la decision d'un break en 2022 a ete prise lors du solitaire deuxieme confinement, en novembre 2020, apres une enieme journee de teletravail, confortable mais tellement anesthesiante.
Alors un vieux reve d'ado a trouve l'opportunite trop belle pour revenir sur le devant de la scene, tout simplement "Aller en Mongolie a velo". Il a pris toute sa place, les planetes se sont alignees, et mon chef de service a accepte un conge sabbatique de 11mois jusqu'au 2 janvier 2023.
Donc l'idee de depart est assez simple : partir en velo de chez moi, fermer la porte et aller en Mongolie. Par voie terrestre uniquement, y compris le retour.
De facon plus detaillee, atteindre la vallee d'Orkhon, ou je suis deja alle en 2016, une dizaine de jours en itinerance a cheval.
Pour le retour prendre le train Transsiberien au lac Baikal, et rentrer via Moscou et Bruxelles.
A fin mai, la situation geopolitique m'empeche de penser serieusement (enfin surtout en securite) a depasser la mer Caspienne.
Ma direction reste donc cette fameuse vallee, je surveille l'evolution geopolitique au quotidien, et croise les doigts.
Parfois je me disperse, l'itineraire s'egare dans des contrees touristiques comme la cote amalfitaine, j'y passe du temps... l'option train est prevue pour accelerer la marche si la route mongole s'ouvrait a nouveau, notamment dans l'immense et difficilement contournable Kazakstan.
Un coup de pedale apres l'autre, les paysages defilent, et les 3 mois passes sont deja une grande reussite
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Pour tout dire, c'est surtout d'un gros gros break que j'avais besoin, de ceux dont on revient different, dans un univers devenu trop souvent incomprehensible, et pour lequel je n'avais plus les bonnes cles.
La maladie, puis le deces subit de mon pere debut mars 2020 a seulement 69 ans, a peu pres a l'age de ma future retraite, ont ete declencheurs.
L'envie de changer d'air est devenue prioritaire, la decision d'un break en 2022 a ete prise lors du solitaire deuxieme confinement, en novembre 2020, apres une enieme journee de teletravail, confortable mais tellement anesthesiante.
Alors un vieux reve d'ado a trouve l'opportunite trop belle pour revenir sur le devant de la scene, tout simplement "Aller en Mongolie a velo". Il a pris toute sa place, les planetes se sont alignees, et mon chef de service a accepte un conge sabbatique de 11mois jusqu'au 2 janvier 2023.
Donc l'idee de depart est assez simple : partir en velo de chez moi, fermer la porte et aller en Mongolie. Par voie terrestre uniquement, y compris le retour.
De facon plus detaillee, atteindre la vallee d'Orkhon, ou je suis deja alle en 2016, une dizaine de jours en itinerance a cheval.
Pour le retour prendre le train Transsiberien au lac Baikal, et rentrer via Moscou et Bruxelles.
A fin mai, la situation geopolitique m'empeche de penser serieusement (enfin surtout en securite) a depasser la mer Caspienne.
Ma direction reste donc cette fameuse vallee, je surveille l'evolution geopolitique au quotidien, et croise les doigts.
Parfois je me disperse, l'itineraire s'egare dans des contrees touristiques comme la cote amalfitaine, j'y passe du temps... l'option train est prevue pour accelerer la marche si la route mongole s'ouvrait a nouveau, notamment dans l'immense et difficilement contournable Kazakstan.
Un coup de pedale apres l'autre, les paysages defilent, et les 3 mois passes sont deja une grande reussite

Quand : 22/02/22
Durée : 200 jours
Durée : 200 jours
Distance globale :
3605km
Dénivelées :
+24145m /
-24425m
Alti min/max : 0m/2052m
1405 lecteur(s)
-
Vue d'ensemble
Le topo : Florence à Naples (mise à jour : 30 avr.)
Distance section :
667km
Dénivelées section :
+3671m /
-3720m
Section Alti min/max : 2m/851m
Description :
De Florence, ville musée remarquable qui habrite des oeuvres mondialement connues, mais trop envahie de touristes pour moi, on part traverser la Toscane à travers les coteaux de Chianti ("meilleur vin du monde" pour mon collègue italien Enrico ). C'est parti pour les petites routes qui serpentent, des rudes montées dont certaines finissent à pied, et des descentes aussi vertigineuses. On partage ces routes avec nombre de motards, aussi attirés que nous par ces virolos que les bonnes caves locales.
Sur cette partie, on bivouaque un peu mais surtout on dort dans des gites d'étape de la Via Francigena, chemin de pélerinage entre l'Angleterre et Rome, qui va jusqu'aux ports du sud pour embarquer vers la terre Sainte. Le gite est variable, du dortoir à la chambre en couvent, on y dort bien, au calme et pour pas cher. Et ces lieux historiques sont toujours aussi agréables à découvrir, certains accueillant des voyageurs depuis plusieurs centaines d'années.
Sienne est une ville hors du temps, superbe.
La montée au village perché Radicofani est mémorable, la petite route de crete retenue jouant aux montagnes russes.... arrivée en coucher de soleil sur les collines toscanes, les souvenirs s'impriment dans le corps et dans la tete
Ensuite on longe les grands lacs du nord de Rome, le superbe Bolsena qui nous gratifie d'un coucher de soleil, le discret Vico dans son cratère volcanique et celui de Bracciano sous la pluie.
L'option "entrée dans Rome en ligne droite directe" par la route n'était pas la bonne, on s'est retrouvés sur une route étroite trés trés circulée et trop dangereuse à mon gout, un bon détour par la Via della Storta a été nécessaire et salutaire.
A partir de Rome et pour les prochaines grandes villes, le déplacement à vélo devient difficile en centre ville, et d'ailleurs on est quasi les seuls cyclistes... Trop de pavés mal calés, de circulation, de scooters, et quasi aucune piste cyclable. La palme est remise à Naples, où on change de dimension cycliste! C'est une experience.... vivifiante
Mais entre la circulation difficile, tous les sens unique, les escaliers, et la peur du vol quand on le laisse 5 minutes pour faire des courses, il vaut vraiment mieux le laisser au garage, et découvrir la ville à pied.
On a traversé ici les règions Toscane avec Florence et Sienne, Latium avec Rome, nous voici dans Campanie napolitaine. L'ambiance devient trés méditerrannéene, plantes grasses, soleil, et des champs entiers de fruitiers, kiwis, noisetiers, légumes.... quel climat privilégié.
Je prends 4 jours pour me reposer à Naples, il était temps car la fatigue s'est tout de meme accumulée.
Un rapide bilan en chiffres depuis mon départ : 2 mois sont passés, près de 3000km parcourus, une distance moyenne tous jours confondus de 45km par jour. 0 crevaison (!), 0 remplacement de plaquettes, 2 simples "re-tendage" de rayons arrière, et quasi aucun soucis mécanique... l'intéret d'un vélo fiable qui n'avait que 500km au compteur au départ. pourvu que ça dure !
Un très rapide bilan subjectif.... le vélo chargé comme une mule est bien un formidable outil de voyage, de rencontres, chacun à son rythme, sans se faire mal. J'ai l'impression souvent d'avoir vécu 3 journées en une seule.
Je suis surpris de voir si peu d'autres cyclo touristes depuis le départ, excepté en mode rapide, ultra léger - gravel. Peut etre qu' ils arriveront avec l'approche de l'été
.
Allez, repos !
Et grosses bises à tous ceux qui suivent ces quelques pages de carnet de voyage, vos retours par commentaire ici ou ailleurs font bien plaisir.
Et un grand merci à Carnets d'Aventures qui héberge mes photos et états d'ames vagabonds
carte
Sur cette partie, on bivouaque un peu mais surtout on dort dans des gites d'étape de la Via Francigena, chemin de pélerinage entre l'Angleterre et Rome, qui va jusqu'aux ports du sud pour embarquer vers la terre Sainte. Le gite est variable, du dortoir à la chambre en couvent, on y dort bien, au calme et pour pas cher. Et ces lieux historiques sont toujours aussi agréables à découvrir, certains accueillant des voyageurs depuis plusieurs centaines d'années.
Sienne est une ville hors du temps, superbe.
La montée au village perché Radicofani est mémorable, la petite route de crete retenue jouant aux montagnes russes.... arrivée en coucher de soleil sur les collines toscanes, les souvenirs s'impriment dans le corps et dans la tete

Ensuite on longe les grands lacs du nord de Rome, le superbe Bolsena qui nous gratifie d'un coucher de soleil, le discret Vico dans son cratère volcanique et celui de Bracciano sous la pluie.
L'option "entrée dans Rome en ligne droite directe" par la route n'était pas la bonne, on s'est retrouvés sur une route étroite trés trés circulée et trop dangereuse à mon gout, un bon détour par la Via della Storta a été nécessaire et salutaire.
A partir de Rome et pour les prochaines grandes villes, le déplacement à vélo devient difficile en centre ville, et d'ailleurs on est quasi les seuls cyclistes... Trop de pavés mal calés, de circulation, de scooters, et quasi aucune piste cyclable. La palme est remise à Naples, où on change de dimension cycliste! C'est une experience.... vivifiante

On a traversé ici les règions Toscane avec Florence et Sienne, Latium avec Rome, nous voici dans Campanie napolitaine. L'ambiance devient trés méditerrannéene, plantes grasses, soleil, et des champs entiers de fruitiers, kiwis, noisetiers, légumes.... quel climat privilégié.
Je prends 4 jours pour me reposer à Naples, il était temps car la fatigue s'est tout de meme accumulée.
Un rapide bilan en chiffres depuis mon départ : 2 mois sont passés, près de 3000km parcourus, une distance moyenne tous jours confondus de 45km par jour. 0 crevaison (!), 0 remplacement de plaquettes, 2 simples "re-tendage" de rayons arrière, et quasi aucun soucis mécanique... l'intéret d'un vélo fiable qui n'avait que 500km au compteur au départ. pourvu que ça dure !
Un très rapide bilan subjectif.... le vélo chargé comme une mule est bien un formidable outil de voyage, de rencontres, chacun à son rythme, sans se faire mal. J'ai l'impression souvent d'avoir vécu 3 journées en une seule.
Je suis surpris de voir si peu d'autres cyclo touristes depuis le départ, excepté en mode rapide, ultra léger - gravel. Peut etre qu' ils arriveront avec l'approche de l'été

Allez, repos !
Et grosses bises à tous ceux qui suivent ces quelques pages de carnet de voyage, vos retours par commentaire ici ou ailleurs font bien plaisir.
Et un grand merci à Carnets d'Aventures qui héberge mes photos et états d'ames vagabonds
