Du Triglav à la mer : 3500 bornes sans carbone, ni nucléaire.

La genèse et le matériel

Traverser l'arc alpin pour découvrir d'autres montagnes et surtout m'offrir la possibilité de décoller de sommets inconnus, voilà une idée qui depuis longtemps me trottait dans la tête. Partir sur les traces de Patrick BERHAULT, du Triglav jusqu'à Menton, était aussi une belle façon de lui rendre hommage en visitant des lieux où il était passé 15 ans plus tôt. Et évidement faire tout cela de  façon propre et élégante !
Compte tenu de la distance à parcourir et du matériel à emporter, mon choix s'est porté sur vélo et remorque, mais n'étant pas un cycliste dans l'âme, pour tout dire, je n'aime pas vraiment çà (vraiment pas çà) la bicyclette, j'ai choisi un vélo électrique pour m'aider à parcourir les montagnes ; et comme je ne me voyais pas tous les soirs dans un camping ou un hôtel pour recharger mes batteries, j'ai fait le choix d'un vélo solaire.
Comme cela ne se trouve pas (encore) à Décath, il a fallu concevoir et fabriquer tout çà !
Laurent CLUZEL de Aravis Energies à La Giettaz (73) a été le maître d’œuvre de ce projet et m'a aidé tout au long du voyage à résoudre les problèmes qui ont pu se poser ; merci à lui !
Sur la base d'un vélo d'occasion (qui était déjà la propriété de voyageurs qui se reconnaîtront), nous avons greffé un vrai moteur (1000W, contre 250W sur un VAE classique), une batterie de 48V de l'association vecolo (vecolo.org) de Grenoble, deux panneaux solaires sur la remorque et surtout un système de recharge en descent...

Initialement prévue en 12h de train depuis Bardonecchia jusqu'à Trieste, cette "marche d'approche" de 960 kilomètres s'est finalement faite à vélo pour cause de chefs de trains italiens peu sympathiques... l'occasion de tester mon attelage sur le plat avant les cols alpins.

14/07 : montée en refuge
15/07
Départ 6h30
Sommet 8h
Déco : 9h15

15/07
après un après-midi complet à essayer de réparer mon système solaire, sans résultat, je repars à 17h en imaginant passer le col de Vrsic à la fraiche, mais au premier coup de pédale au bas de la côte, le peu d'assistance qu'il me reste sans solaire se coupe... Arrêt au camping qui se trouve là et gros coup de déprime !
16/07
une fois l'assistance réparée, j'attaque le col à l'économie, mais 2kms avant le sommet, la batterie est définitivement vide... 2kms  à plus de 10% avec un attelage de plus de 80kg ; j'arrive à l'agonie au col ! Et suis maintenant bien certain que ce voyage n'est pas envisageable sans assistance solaire.
Descente côté Kranjska Gora : tous les virages sont pavés !

17/07
Départ 6h
Sommet 8h15

17/07

18/07
Départ 6h
Sommet 9h

18/09

19/07
Ce vol, c'était surtout l'occasion de recroiser Yann BORGNET et Yoann JOLY de la Alpine Line, avec qui j'avais bien sympathisé lors de leur passage dans le Dévoluy ou nous étions montés ensembles au Grand Ferrand par les Chorums Olympiques. On s'était promis de se recroiser à la fin de leur voyage et au début du mien ; ce fut chose faite, et bien faite !

19/07
Après Santo Stefano di Cadore, il y a un tunnel de 4kms qu'une vieille route permet aux vélos d'éviter... aux vélos, mais pas aux grosses remorques ! Un éboulement en dévers au dessus de la gorge m'en a en tout cas dissuadé. Ce fut donc 4 bornes à 35km/h pour fuir au plus vite le vacarme assourdissant des Harleys dans le tunnel.
Au col de Cibiana, rencontre sympathique de Robert FURLAN, peintre à Venise, qui me conseille avec un grand enthousiasme de monter à la Civetta par la via Alleghesi et qui m'achète même la carte pour finir de me convaincre !
Et dans la descente qui suit le col, je renverse la remorque dans une épingle : deux montants en bois cassés... mais je peux rouler, et surtout, les panneaux n'ont que quelques micro rayures ; ouf !

20/07
Départ 7h
Sommet 9h

20/07
Dans la montée, je m'arrête sur un chantier où un charpentier me donne les deux morceaux de bois et les vis dont j'ai besoin pour réparer la structure des panneaux ; merci !

20/07 : montée au refuge Coldai
21/07
Départ à 6h45 pour cause de petit déjeuner au refuge à 6h30, alors qu'il fait jour depuis 5h... je m'en veut et m'en voudrais plus encore après de ne pas l'avoir shunté.
Montée par la via Alleghi.
Sommet à 9h15, dans les nuages depuis une bonne heure.
Redescente jusqu'au bas des câbles de la voie normale pour passer sous les nuages.
Décollage à 11h et vol jusqu'à Palafavera.

21/07
Dans la dernière grosse montée de la journée, alors que je profite d'une éclaircie pour recharger ma batterie, mon oreille est interpellée par le silence d'une moto qui passe... et le motard, lui aussi interpellé par mes panneaux solaires fait demi tout un peu plus haut pour revenir discuter : c'est un ingénieur hollandais qui s'est construit une moto électrique ! Un beau moment d'échange sur nos solutions alternatives réciproques.

22/07
départ 4h50
montée par l'arête O
décollage du sommet à 8h30

22/07

23/07
Départ 6h
Sommet 9h

23/07

24/07
Départ 6h15
Dans la montée, en pleine forêt, un vieux paysan me conseille de faire attention aux ours ! 
Sommet à 10h et décollage immédiat en raison d'un nuage qui s'est lachement formé sous le déco et qui a d'un coup tout envahi : 30 secondes de vol à la boussole et je retrouverais la vue.

Du 24 au 26 juillet.

26/07 : montée au refuge Gianetti
27/07
Départ 6h
Sommet 8h30 ; trop de vent et mal orienté pour décoller
Refuge 10h45 ; cette fois, c'est les nuages en vallée qui me dissuadent de décoller
A 1880m, je trouve un beau déco S, alimenté juste comme il faut par la brise, mais le seul attérro en finesse est un mauvais pré en pente à Bagni di Masino, et je n'ose faire le tenter sous les yeux de mon petit frère et de sa famille qui m'attendent en bas. 
Descente à pieds donc.
Bagni di Masino 13h30
Après-midi escalade sur les jolies falaises de la vallée

28/07
Départ du camping à l'O de San Martino : 6h15
Bivouac : 9h15
Déco après moult essais et une rencontre malencontreuse avec un gros cailloux à 11h...

29/07
Sortie en famille avec les petits neveux et nièces ; Raphaël bien gentiment me redescendra mon vélo dans la vallée pour me permettre ce grand vol facile.
Départ : 9h30
Déco : 11h45, entre les nuages ; magnifique !

29/07 ; principalement sous la pluie...

30/07
Départ 5h45
Sommet 8h45

Du 30 juillet au 1° aout.
Petit détour par le Par National du Val Grande où, faute d'attérro à Cicogna, je ne monterais pas promener au dessus, d'autant que la météo n'est pas très belle ; mais la route pour se rendre dans ce fond de vélo perdu vaut le détour !

2/8
Départ à la première benne à 7h30
Début de la marche à 3260m à 8h30, on remonte le long et facile glacier du Lys jusqu'au Col éponyme à 4230m où on arrive à 11h30. Au pied de la Zumstein vers 13h, j'accuse le coup de l'altitude et du poids du bi alors que Raph est en pleine forme. J’abandonne donc mon sac sur place pour la suite puisque c'est un aller retour. A 13h30 au sommet de la Zumstein à 4563m, la Pointe Dufour semble à portée de main, mais que nenni, elle ne se rend pas si facilement la cime de la Suisse ! Il nous faut d'abord descendre une bien fine arête de neige entrecoupé d'une désescalade "intéressante" puis remonter la longue arête mixte SE. Enfin à 15h nous sommes au sommet dont nous portons le nom à 4634m. Petite photo à la croix puis rapidement nous repartons dans l'autre sens. Au Col du Lys à 4200m où nous accusons le coup conjugué de la fatigue, de l'altitude et et de la déshydratation, une apparition comme un mirage : deux alpinistes d'une soixantaine d'année sont là à discuter perdu au milieu de rien à 18h30, un thermos de thé à la main ! Généreusement ils nous offrent à chacun un verre réconfortant : jamais je crois avoir autant savouré un thé tiède ! Merci encore à vous. Ragaillardis, on repart vers le bas, mais en passant au pied de la Pyramide Vincent, son sommet décollable et surtout l'absence totale de vent nous incite à faire l'effort de remonter à 4515m. On y arrive à 19h15 : tout est parfait : une pente douce et peu expo, pas de vent, l'env...

3/8
Après un repas d'adieu avec la famille à Pont Saint Martin, je repère une balade possible au dessus de Brusson. Il est 16h30 quand je quitte le fond de la vallée et il reste 1000m à faire

04/08
Départ 7h,
initialement parti pour la face E de la pointe de Goa, une intermède vaches pénibles sur le parcours, puis une bonne discussion avec le vacher m'arrêteront finalement au lac à 9h45 au regard des nuages qui commençaient déjà à former partout.n

04/08
A Champoluc où je m'arrête pour changer mes patins de frein, une belle et riche rencontre me conduit à repartir sur mon vélo à 16h sans avoir déjeuné, mais nourri d'un bon moment partagé et aussi de quelques liquides autorisés quoique euphorisants...

05/08
Longue mais magnifique montée au refuge Guide d'Ayas, dans l'après-midi car la matinée aa été consacrée à la première vraie lessive du voyage et au séchage du linge... après un mois, çà devenait nécessaire !
06/08
Départ 5h45
Sur la première partie, commune avec l'accès à Pollux, je chemine un moment avec un guide avec qui j'ai sympathisé la veille, et sur la corde de qui je peux me greffer si les ponts me semblent trop aléatoires, mais çà va. Je les quitte un peu plus haut pour une longue traversée sous les Breithorn qui m'ammène au pied du dernier raidillon qui conduit au sommet occidental. Sur la crête sommitale à 8h15, c'est la déception : le vent annoncé S est en fait léger NE, pas méchant, mais interdisant le déco un peu raide classique. Je patiente jusqu'à 10h en baladant entre le sommet central et occidental et en papotant avec les nombreux alpinistes présents, mais rien n'y fait, aucune brise ne vient remonter ce versant glaciaire. Je descend alors d'un étage pour aller chercher un déco un peu abrité sur le plateau à 3850m, bien motivé pour ne pas retraverser toute la partie glaciaire à une heure avancée. Ayant repéré un espace courable, sans crevasse, je m'élance à fond pour contrecarrer le léger vent de cul, et après plus de 100m de sprint en crampons, ma gentille Masala au dessus de la tête, c'est enfin le décollage, à la rupture de pente, juste au dessus d'une énorme crevasse que je regarde 1 seconde au fond des yeux, penché en avant que je suis dans mon...

06/08
Après le magnifique vol du Breithorn le matin, je prends à regret le chemin de la descente vers la vallée d'Aoste, mais, alors que je me retourne une dernière fois pour contempler ce magnifique Val d'Ayas, je me dit que c'est vraiment trop dommage de ne pas en profiter encore un peu, et donc demi-tour ! Je remonte un peu chercher un attérro pour le lendemain.

07/08
Aujourd'hui, c'est mon anniversaire ! Alors certes, je me suis déjà fait un joli cadeau hier, mais quand même, il faut marquer le coup : le Bec de Nana me semble tout indiqué pour cette occasion, mais la seule représentante de la gente féminine que j'aurais l'occasion de croiser au long de cette magnifique balade sera une jolie étagne le long de la crête sommitale.
Départ 6h45, sommet 10h.

07/08
Après la jolie balade du matin, la suite en vélo est des plus agréables : agréable descente jusqu'à Brusson, remontée tranquille au Col de Joux où je pic nique au bord du canal qui amenait l'eau des glaciers du Mont Rose vers les secs adrets de Saint Vincent, puis longue et agréable redescente jusqu'au fond de la vallée. A 17h à Chambave (le nom me fera rigoler toute la montée...) je repère un joli lac 1000m plus haut où je pense pouvoir me baigner, ainsi qu'un joli sommet juste au dessus pour une balade volée le lendemain ; feu ! Il n'y a plus qu'à remonter là haut avec l'espoir de se rafraichir à l'arrivée, mais à 20h45 quand j'arrive enfin après une rude bagarre contre la l'énorme brise de vallée, qui un lacet sur deux me clouait sur place, je découvre que le lac tant espéré n'est qu'un immense marais sans une parcelle d'eau libre accessible... Baste, le coin est joli, la fontaine à proximité me fournit l'eau pour la douche et un doux mélézin m'accueille pour une bonne nuit bien méritée.

08/08
Aujourd'hui, c'est grasse mat : départ à 7h30 !
Sommet à 9h30 après une agréable montée.

08 et 10/08
le 9 aout, passage pluvieux et repos total à l'hotel à Aoste : juste 100m de marche jusqu'au supermarché en face pour aller acheter des fruits, des légumes et du chocolat !

10/08 : montée au refuge sous une bruine marqué ; comme d'habitude, je suis parti en short et torse nu du parking où il y avait un rayon de soleil, et plus haut, ma tenue peu orthodoxe ne manque pas d'interpeller tout les randonneurs en ponchos et autre gore-tex... mais au refuge, je suis sec en un coup de serviette et mes habits le sont aussi !
11/08
Départ à 4h45 dans la foule qui balise cet itinéraire que je n'ai pas eu le temps de repérer hier soir à cause des nuages ; plus haut, sur la moraine, quand j'y vois clair, j'accélère un peu et me retrouve vite tout seul, tranquille sur la via ferrata, loin au dessus des cordées sur le glacier que je ne voulais pas emprunter décordé. A 7h45, après la dernière petite escalade, je suis au sommet, tout seul, ce qui est bien agréable, mais le vent météo annoncé de secteur S est en fait NE et m'interdit tout déco du sommet. Tant pis, je redescend par mon itinéraire de montée en croisant les nombreuses cordées qui arrivent et vais décoller tout en bas de la moraine sur une petite pelouse. Attérro grand luxe à côté du parking.

11/08
La route pour monter dans le Val Veni après Courmayeur monte fort, et la piste après la barrière n'est pas toujours facile, mais le bivouac au dessus vaut vraiment les efforts consentis pour y arriver !

12/08
Départ 6h, sommet 9h30.
Juste après le déco, et pendant 500m de ligne droite, çà monte tout seul dans de l'huile. Moi qui ne suis pas du tout fan du vol en thermique, je ne peux m'empêcher de jeter un œil gourmand vers le vrai Mont Blanc derrière, puis le bon sens reprend le dessus : je suis en mode light, sans secours, et dans une zone théoriquement interdite au vol cet été. Je file donc rapidement droit devant vers l'air autorisé, et descendant...

12/08
Après le beau vol du matin, le Col du Petit Saint Bernard est au programme pour l'après-midi. Mais quelques kilomètres avant le sommet, je reprends la météo dans un bar et la prévision annoncée est confirmée : 3 jours de mauvais à venir, autant dire pour moi l'impossibilité de passer les grands cols français de la Vanoise initialement prévus. La décision est assez vite prise : ne souhaitant pas rester immobile à attendre le beau temps, je décide de redescendre côté italien pour passer par Turin, et rejoindre le Queyras par le Col Agnel. Mais avant, je peux encore profiter d'une matinée de temps correct dans le secteur. Je monte quand même au Col voir la France que j'ai quitté depuis plus d'un mois, et sans regret, fais demi-tour...

13/08
Départ 8h15, sommet 10h.

13/08
Après la balade du matin, je redescends tout le col puis file le long de la vallée d'Aoste. En fin d'après-midi, je me pose sur un potentiel attérro pour le lendemain avec une balade de 1800m de déniv' au dessus de la tête.

14/08
Mais pendant la nuit, il a plu et au matin, tous les sommets alentours sont pris dans les nuages : pas de vol ce matin ! Sur la route, je m'arrête au Fort de Bart, magnifique lieu d'expo, où je profite d'abord des photos de Walter BONATTI, puis de celles d'animaux de Stefano UNTERTHINER, un artiste de grand talent avec qui on se rend compte qu'on s'est croisé une semaine plus tôt en montagne... Le monde est bien petit ! Le soir, après une course avec l'orage, je finis complètement trempé dans une cour intérieure d'une maison de Scala où le propriétaire m'autorise à squatter pour la nuit.

15/08
La traversée intégrale de Turin, du Nord au Sud, m'inquiétait un peu, mais en cette matinée de jour férié, ce fut un jeu d'enfant : je me trouvais tout seul au milieu des 4 voies menant au centre ville... trop facile ! Le soir, à la recherche d'un hypothétique hôtel  pour me mettre à l'abri, je me prends pendant plus d'une demi-heure le plus beau déluge de pluie de l'été.

16/08
Après avoir erré pendant une heure dans un hôtel désert où j'étais le seul client, j'arrive enfin à prendre le départ. Objectif aujourd'hui, m'approcher le plus possible du Col Agnel, 2400m plus haut. Entre les nuages et quelques gouttes, je parviens jusqu'à Pontechianale  à...

16/08
Montée à pieds au refuge Agnel depuis Pontechianale

17/08
Départ 7h45
Sommet 9h45
J'envisage un temps de décoller en E face à une petite brise de pente, mais celle ci s'arrêtant d'un coup (alors que je suis prêt à décoller) le déco m'apparaît soudain bien engagé. J'opte donc pour un déco dos voile en SO dans pétole.

17/08

18/08
Départ 6h45, sommet 9h45

18/08
Après la balade du matin, je suis invité à passer boire le café chez ma collègue Maryse à Souliers ; et bien çà monte pour y arriver ! Et la descente ensuite vers Guillestre ensuite n'est pas de tout repos : une telle brise souffle dans ces gorges étroites que je suis obligé de pédaler pour avancer en descente ! Le même phénomène se reproduira après le Col de Vars dans la descente vers Jausiers où j'arriverai bien fatigué à 20h45, mais heureux de retrouver mon ami Pierrick avec qui nous irons promener demain.

19/08
Après une nuit dans le camion de Pierrick (le luxe !), départ tranquille à 8h45.
Sommet à 11hOn envisage un moment de décoller sur le météo en NO, mais, alors qu'on s'est installé, prêts à décoller, il se calme brusquement, laissant la place à la brise en E : on change donc de côté pour se mettre en l'air. Le début du vol est de toute beauté puisqu'on survole de très près la Crête des Barraus jusqu'à son terme ;sur les marnes noires, la voile verte de Pierrick est magnifique, et quel plaisir de partager un joli vol avec un ami !

19/08
dans la montée du Col de la Bonette, une photographe pro me fait de belles images ; merci !

20/08
Départ 7h, sommet 10h30

20/08

21/08
Départ 6h45, sommet 9h30

21/08

Départ 8h, sommet 10h30

22/08

23-08, où comment finir en beauté !
Le vol du Col du Berceau, c'est un peu la cerise sur le gateau à la fin d'une traversée de l'arc alpin.
Après une belle rencontre sur le port hier soir, j'ai passé une courte nuit sur le voilier de Alain et Catherine ; comme l'attérro sur la plage n'est pas des plus autorisé en cette fin d'été, je compte me poser bien tôt, avant que les estivants n'étalent leurs serviettes.
Départ très tôt donc, à 4h30, sous une légère bruine. A 6h30, je suis au col, mais il bruine encore un peu et le vent est mal orienté. Je monte faire un tour à la Cime du Restaud toute proche pour admirer les magnifiques lumières du lever de soleil sur l'Italie. A 7h, de retour au col, il ne pleut plus, et il n'y a qu'un très léger vent de cul au déco. J'étale donc ma voile sur la seule petite tache d'herbe du coin, en pestant un peu car les pins au dessus ont tendance à s'égoutter dessus. Une bonne course bien dynamique plus tard, et je me retrouve étalé dans le champ de cailloux en contre-bas, contusioné de partout et assez incapable d'expliquer pourquoi la voile d'est reposée. Pendant 10', c'est quand même une grosse bagarre pour ne pas tomber dans les pommes. Reprenant peu à peu mes esprits, je constate qu'une toute petite brise s'est installée et je remonte étaler proprement ma voile, mais alors que je réfléchis au bien fondé de cette idée, il se met à pleuvoir... décidément, quand çà ne veut pas ! Redescente au milieu des chasseurs, longue et humide ; arrivé au ...

24/08
Petite balade en mer avec ma Compagne qui m'a rejoint, pour tester son nouveau kayak gonflable : un seawawe de 4.5m pontable ; une tuerie, c'est stable, çà file, et on reste au sec même quand çà bouge !

25/08
Petite liaison vite faite à vélo pour rejoindre un autre spot de kayak.
L'anecdote du jour : traversant Monaco, je me retrouve par mégarde dans un tunnel sans lumière ; à la sortie, les policiers, qui forcément m'arrêtent... Contrôle d'identité, aucune remarque sur mon absence de phare, mais par contre, "Monsieur, avant de vous laisser repartir, nous vous demandons de vêtir un tee-shirt ou une chemise ; il est interdit de circuler torse nu dans la Principauté." Ouf, si ce n'est que çà...

25/08
Encore une petite balade en kayak avec Daphnée, au milieu des yacht de luxe

25/08
Un petit détour en fin de journée pour passer une soirée avec mon cousin Marc et sa famille, en vacances dans le coin.
26/08
Petit détour par Levens à midi et à Entrevaux le soir : 2 jolies petites bourgades

27/08
Petite balade pour un biplace avec Daphnée. Si le déco est évident (il y a de la place !), l'attérro travers pente avec une brise capricieuse et une petite clé sur le frein droit est bien plus technique. On finira l'un sur l'autre dans un gros fou rire après une belle glissade sur l'herbe humide.

27/08
Un petit coup de vélo pour aller pagayer sur le lac de Castillon

27/08
Belle petite balade avec Daphnée, en eaux calmes cette fois, pour visiter un lac qu'on ne connaissait pas encore.

27/08
Et un dernier petit coup de vélo pour rejoindre l'attérro de notre balade volée de demain.

28/08
Après l'attérro un peu rock n roll de la veille, j'avais à cœur d'offrir un vol tranquille à Daphnée. Comme je ne connaissait pas le site de Saint André, c'était l'occasion de découvrir en rando un célèbre spot avec les garanties d'un site officiel. Et bien, si on a pas été volé pour l'attérro (on doit pouvoir poser un avion !), j'ai trouvé le déco E bien peu pentu, et j'ai bien cru qu'on allait s'essuyer les pieds sur la cime des arbres !

28/08
Un peu avant d'arriver à Seynes, je repense à deux anciens élèves du lycée que j'appréciais beaucoup, que je sais habiter dans le coin, et je me demande comment je pourrais les contacter ; et d'un seul coup, dans un champ juste au bord de la route, je les découvre en train de rentrer ensemble leur paille ! Belles retrouvailles

29/08
Pour ce dernier vol, Agnès m'a rejoint pour partager la balade. Merci pour les photos !

29/08
Derniers coups de pédales pour rentrer à la maison... si le plaisir de retrouver des lieux connus est là, la nostalgie d'interrompre un si beau voyage alors qu'il y a encore tant de montagnes à parcourir me tient aussi compagnie.