CUBA: Plongée, Tourisme et vélo.
7 jours
287km
+885m
/ -1031m


Playa Giron est sur la mer des caraïbes, sur les rives de la baie des cochons, site d'exception pour la pratique de plongée sous-marine, belle entrée en matière pour découvrir Cuba. Mais pour nous, le voyage à vélo reste une passion. Nous ne pouvons résister à l'envie de pénétrer au cœur de ce pays authentique et séduisant.
Activité :
vélo de randonnée
plongée
Statut :
réalisé
Distance :
287km
DATE :
01/12/2015
Durée :
7 jours
Dénivelées :
+885m
/ -1031m
Alti min/max :
0m/173m
CUBA: Plongée, Tourisme et vélo.
Les étapes :
1
49.1km
+176m /
-325m
mise à jour : 26 janv. 2016
Dimanche 29 novembre 2015
Vinales-La Palma( Playa Pajarito). 55 km
Nous décidons de quitter le groupe ce matin, pour débuter notre semaine à vélo. Notre mission première est de trouver des « bikes » en bon état, chose pas évidente du tout. Nous menons des négociations chacun de notre côté de manière à optimiser nos chances. Nous trouvons un accord avec Riccardo à 40 CUC par vélo pour 5 jours. Le deal n'est pas très bon mais les vélos sont très corrects et nous n'avons pas le choix .
Nous prenons la route en direction de Cap Espéranza à 11h30 et quittons Vinalés sans aucun regret. La route serpente dans une jungle luxuriante entre les mogotes, collines calcaires de formes arrondies érodées par la pluie et le temps. Ça monte puis ça redescend au rythme du relief. Nous passons la 'Cueva de l' Indio' site touristique très visité sans nous y arrêter, rebutés par la présence sur le parking de bus de la compagnie Viazul. A l'entrée de San Vicente nous faisons une pause à un arrêt de bus pour améliorer la fixation de nos sacs à dos sur les portes bagages , c'est aussi l'occasion de grignoter les petits sandwichs préparés à la 'habitacion'. Nous voici à La Palma, petite cité sans grand intérêt, la région survit de l'agriculture de l'élevage, nous croisons sur la route de nombreux chars à bœufs et quelques tracteurs délabrés. Des échoppes de fruits tropicaux offrent aux passants un ...
Vinales-La Palma( Playa Pajarito). 55 km
Nous décidons de quitter le groupe ce matin, pour débuter notre semaine à vélo. Notre mission première est de trouver des « bikes » en bon état, chose pas évidente du tout. Nous menons des négociations chacun de notre côté de manière à optimiser nos chances. Nous trouvons un accord avec Riccardo à 40 CUC par vélo pour 5 jours. Le deal n'est pas très bon mais les vélos sont très corrects et nous n'avons pas le choix .
Nous prenons la route en direction de Cap Espéranza à 11h30 et quittons Vinalés sans aucun regret. La route serpente dans une jungle luxuriante entre les mogotes, collines calcaires de formes arrondies érodées par la pluie et le temps. Ça monte puis ça redescend au rythme du relief. Nous passons la 'Cueva de l' Indio' site touristique très visité sans nous y arrêter, rebutés par la présence sur le parking de bus de la compagnie Viazul. A l'entrée de San Vicente nous faisons une pause à un arrêt de bus pour améliorer la fixation de nos sacs à dos sur les portes bagages , c'est aussi l'occasion de grignoter les petits sandwichs préparés à la 'habitacion'. Nous voici à La Palma, petite cité sans grand intérêt, la région survit de l'agriculture de l'élevage, nous croisons sur la route de nombreux chars à bœufs et quelques tracteurs délabrés. Des échoppes de fruits tropicaux offrent aux passants un ...
2
55km
+201m /
-193m
mise à jour : 25 janv. 2016
Lundi 30 novembre'
La Palma Playa Pajorito - Santa Lucia. 58 km.
L'orage de la nuit a rendu le sol boueux. Ce matin, la surface de l'eau ressemble à un lac, le niveau est un peu descendu, laissant un peu de répit aux pilotis de bois rongés par le sel. Patricia ballade avec Maria, arpente le ponton puis vont rendre visite à une voisine. Umberto tente en lançant son filet plombé de remonter en vain quelques poissons. L'eau troublée par l'orage rend la tâche difficile. Umberto père discute avec ses voisins en scrutant la surface de l'eau. Maria a préparé un petit déjeuner, œufs durs, galettes sèches et deux petites tasses de café sucré.
Il est temps de quitter nos hôtes d'une nuit. Nous proposons quelques pesos pour payer les frais de notre pension. Maria refuse des larmes aux yeux, «grande colason, esta Maria » mais on insiste car elle en a besoin. Jj donne une chemise Rip Curl à Umberto. Nous partons le cœur gros. Un peu plus loin nous croisons sur la route principale parsemée de grandes flaques d'eau Milka, Juan et leur fille qui viennent à notre rencontre. S’en suivent de chaleureuses embrassades.
Nous envisageons de rejoindre Puerto Esperanza à mi-journée en passant par El Rosario. Maria et Umberto nous ont déconseillé de prendre cette route incertaine. La route est coupé par un 'rio' , le pont est cassé, il faut traverser à guet et il y a des caïmans. De plus, il y a plei...
La Palma Playa Pajorito - Santa Lucia. 58 km.
L'orage de la nuit a rendu le sol boueux. Ce matin, la surface de l'eau ressemble à un lac, le niveau est un peu descendu, laissant un peu de répit aux pilotis de bois rongés par le sel. Patricia ballade avec Maria, arpente le ponton puis vont rendre visite à une voisine. Umberto tente en lançant son filet plombé de remonter en vain quelques poissons. L'eau troublée par l'orage rend la tâche difficile. Umberto père discute avec ses voisins en scrutant la surface de l'eau. Maria a préparé un petit déjeuner, œufs durs, galettes sèches et deux petites tasses de café sucré.
Il est temps de quitter nos hôtes d'une nuit. Nous proposons quelques pesos pour payer les frais de notre pension. Maria refuse des larmes aux yeux, «grande colason, esta Maria » mais on insiste car elle en a besoin. Jj donne une chemise Rip Curl à Umberto. Nous partons le cœur gros. Un peu plus loin nous croisons sur la route principale parsemée de grandes flaques d'eau Milka, Juan et leur fille qui viennent à notre rencontre. S’en suivent de chaleureuses embrassades.
Nous envisageons de rejoindre Puerto Esperanza à mi-journée en passant par El Rosario. Maria et Umberto nous ont déconseillé de prendre cette route incertaine. La route est coupé par un 'rio' , le pont est cassé, il faut traverser à guet et il y a des caïmans. De plus, il y a plei...
3
45.4km
+94m /
-78m
mise à jour : 25 janv. 2016
Mardi 1er Decembre
Santa Lucia - Guacima 50 km
Au premier carrefour nous demandons notre route au chauffeur d'une belle américaine, ici pas de panneaux indicateurs. Nous faisons route vers l'ouest, sur une large voie goudronnée qui très rapidement se dégrade. Les nids de poule sont profonds et fréquents, ils nous obligent à rouler sur le bas-côté, sur la piste des calèches. À une dizaine de kilomètres de Santa Lucia, une route s'oriente vers le nord en direction de la mer, nous l'empruntons. Au bout c’est Rio del médio, une bourgade de quelques dizaine de maison au bord de l'eau et quelques bateaux de pêcheur amarrés à de pieux.
Un petit 'snack' propose des boissons et du tabac. En tête des ventes, le rhum qui occupe une place sur l'étalage. En arrière-plan, quelques bouteilles de vino tinto 'SOROA’. Le patron nous propose une bonite de 2kg pour 5 CUC, il la fait griller sur le charbon de bois. Un pur régal que nous accompagnons d'un SOROA. Nous achetons également 3 paquets de cigarettes pour 1 CUC et 2litres et demi de guyabita (jus de goyave et rhum) pour 1 CUC de plus. L'océan nous tend les bras, nous ne pouvons résister à son appel d'autant que l'eau est proche des 30 degrés. Le fond est vaseux et recouvert de prairie marine épaisse. Il faut s'éloigner de 50 mètres pour pouvoir s'allonger sans toucher les algues. Une énorme étoile de mer à cinq branc...
Santa Lucia - Guacima 50 km
Au premier carrefour nous demandons notre route au chauffeur d'une belle américaine, ici pas de panneaux indicateurs. Nous faisons route vers l'ouest, sur une large voie goudronnée qui très rapidement se dégrade. Les nids de poule sont profonds et fréquents, ils nous obligent à rouler sur le bas-côté, sur la piste des calèches. À une dizaine de kilomètres de Santa Lucia, une route s'oriente vers le nord en direction de la mer, nous l'empruntons. Au bout c’est Rio del médio, une bourgade de quelques dizaine de maison au bord de l'eau et quelques bateaux de pêcheur amarrés à de pieux.
Un petit 'snack' propose des boissons et du tabac. En tête des ventes, le rhum qui occupe une place sur l'étalage. En arrière-plan, quelques bouteilles de vino tinto 'SOROA’. Le patron nous propose une bonite de 2kg pour 5 CUC, il la fait griller sur le charbon de bois. Un pur régal que nous accompagnons d'un SOROA. Nous achetons également 3 paquets de cigarettes pour 1 CUC et 2litres et demi de guyabita (jus de goyave et rhum) pour 1 CUC de plus. L'océan nous tend les bras, nous ne pouvons résister à son appel d'autant que l'eau est proche des 30 degrés. Le fond est vaseux et recouvert de prairie marine épaisse. Il faut s'éloigner de 50 mètres pour pouvoir s'allonger sans toucher les algues. Une énorme étoile de mer à cinq branc...
4
87.6km
+284m /
-299m
mise à jour : 25 janv. 2016
Mercredi 2 Décembre.
Guacima -Bolivar (Laguna grande).90 km.
Très tôt le grognement du cochon, le bêlement des chèvres et le chant des coqs nous réveillent, le mari Juan Carlo et le gendre de Mercédès sont déjà partis aux champs de tabac. Mercédès a préparé des tortillas à l'omelette, un jus de pamplemousse et un café sucré. Le petit fils de Mercédès, en tenue d'écolier attend la moto qui va le transporter à l'école, Juan-carlito sors les coqs de combat pour les faire picorer au soleil' une patte attachée àun piquet de fer.
Nous reprenons la route vers Mantua à 8h20.Mantua est une bourgade sans histoire, où on y trouve de petite 'tiendas', une 'gasolina', une banque et un terminal de Viazul. Nous comptons y trouver des' punchas', en français, des rustines. Mais impossible de trouver notre bonheur. Il nous en que reste 2, plus une chambre à air de rechange, pas de quoi prendre d'initiative hasardeuses. Nous avions prévu de passer par des pistes forestières, il est plus sage de garder les axes goudronnés. Après deux petites pizzas locales et une boisson, nous tentons tout de même de rejoindre La Manigua. Nous ne savons pas ce qu'il y a à voir mais le nom sonne bien. Au bout de 4 km de piste, nous voici à La Manigua, quelques bâtiments agricoles et un enclos digne d'un film de cow-boy. Sous le patio, ...
Guacima -Bolivar (Laguna grande).90 km.
Très tôt le grognement du cochon, le bêlement des chèvres et le chant des coqs nous réveillent, le mari Juan Carlo et le gendre de Mercédès sont déjà partis aux champs de tabac. Mercédès a préparé des tortillas à l'omelette, un jus de pamplemousse et un café sucré. Le petit fils de Mercédès, en tenue d'écolier attend la moto qui va le transporter à l'école, Juan-carlito sors les coqs de combat pour les faire picorer au soleil' une patte attachée àun piquet de fer.
Nous reprenons la route vers Mantua à 8h20.Mantua est une bourgade sans histoire, où on y trouve de petite 'tiendas', une 'gasolina', une banque et un terminal de Viazul. Nous comptons y trouver des' punchas', en français, des rustines. Mais impossible de trouver notre bonheur. Il nous en que reste 2, plus une chambre à air de rechange, pas de quoi prendre d'initiative hasardeuses. Nous avions prévu de passer par des pistes forestières, il est plus sage de garder les axes goudronnés. Après deux petites pizzas locales et une boisson, nous tentons tout de même de rejoindre La Manigua. Nous ne savons pas ce qu'il y a à voir mais le nom sonne bien. Au bout de 4 km de piste, nous voici à La Manigua, quelques bâtiments agricoles et un enclos digne d'un film de cow-boy. Sous le patio, ...
5
49.7km
+130m /
-136m
mise à jour : 25 janv. 2016
Jeudi 4 décembre 2015.
Bolivar ( Laguna grande) - Playa Boca del Galafre. 54 km.
La pluie a fait chuter la température, environ 27 degrés ce matin. Trois vautours posés sur le parapet du pont permettant de quitter la grande lagune suivent notre passage des yeux.
Sous un ciel couvert et vent contraire, nous rejoignons la route principale reliant Guane à Pinar del Rio. Le revêtement est en très bon état, cet axe routier est fréquenté par le gros camion transportant les feuilles tabac séchées vers les ateliers de cigare et par des semies- remorques approvisionnant l’usine de boisson gazeuses située à Guane. Peu avant Sébalo, nous déposons nos vélos contre la clôture de fils barbelés d'un champ de tabac pour aller à la rencontre de ouvrières qui profitent, allongées sur le sol, d'une pause déjeuner. Rosa, Elisabéta, Carmen... se prennent de sympathie pour Patricia, les discutions accompagnées de gestuels font fuser les éclats de rire. Sébalo est animée, les instituteurs exercent fenêtres ouvertes, ce qui nous permet de profiter de l'ambiance scolaire en dégustant des 'pizza' façon Cuba et un 'tukola' , le coca-cola local.
Aujourd'hui JJ n’est pas en forme, probablement à cause de l'eau douteuse bue hier dans l'école militaire désaffectée. Nous quittons la route principale pour mettre le cap su...
Bolivar ( Laguna grande) - Playa Boca del Galafre. 54 km.
La pluie a fait chuter la température, environ 27 degrés ce matin. Trois vautours posés sur le parapet du pont permettant de quitter la grande lagune suivent notre passage des yeux.
Sous un ciel couvert et vent contraire, nous rejoignons la route principale reliant Guane à Pinar del Rio. Le revêtement est en très bon état, cet axe routier est fréquenté par le gros camion transportant les feuilles tabac séchées vers les ateliers de cigare et par des semies- remorques approvisionnant l’usine de boisson gazeuses située à Guane. Peu avant Sébalo, nous déposons nos vélos contre la clôture de fils barbelés d'un champ de tabac pour aller à la rencontre de ouvrières qui profitent, allongées sur le sol, d'une pause déjeuner. Rosa, Elisabéta, Carmen... se prennent de sympathie pour Patricia, les discutions accompagnées de gestuels font fuser les éclats de rire. Sébalo est animée, les instituteurs exercent fenêtres ouvertes, ce qui nous permet de profiter de l'ambiance scolaire en dégustant des 'pizza' façon Cuba et un 'tukola' , le coca-cola local.
Aujourd'hui JJ n’est pas en forme, probablement à cause de l'eau douteuse bue hier dans l'école militaire désaffectée. Nous quittons la route principale pour mettre le cap su...
6
mise à jour : 25 janv. 2016
Vendredi 4 décembre 2015.
Playa Boca del Galabre - Pina del Rio. 52 km.
Pas de café ce matin, toutes les cabanas sur le front de mer sont vides, l'unique restaurant n'est pas encore ouvert, et les « tendias » n'en vendent pas. On se contente pour le petit dej de tortillas salés et de coca.
Nous faisons rapidement le tour du port de pêche, si on peut appeler cela un port, puis direction Pinar del Rio. Après une quinzaine de km, un petit stand propose des boissons et du café. Il y a beaucoup de monde devant le comptoir, un jeune nous explique qu’ils attendent d'avoir des «dineros» pour pouvoir consommer...
Plus loin, une maison coloniale domine les champs de tabac, nous nous engageons dans l'allée bordée de palmiers royaux et saluons le propriétaire sur le pas de la porte, un descendant de la famille Rigoberto Fúentés. Cette maison fût construite en 1932 à l'âge d'or du tabac. Il nous fait visiter sa maison avec gentillesse. Le mobilier, les peintures des plafonds et les personnages sont d'époque.
Nous voici à San Juan et Martinez, la capitale mondiale du tabac, les meilleurs cigares se fabriquent ici, Cohibas, Roméo et Juliette… La route principale est bordée de colonnes de style Espagnol de toutes les couleurs, elles donnent un charme inégalable à la ville.[/si...
Playa Boca del Galabre - Pina del Rio. 52 km.
Pas de café ce matin, toutes les cabanas sur le front de mer sont vides, l'unique restaurant n'est pas encore ouvert, et les « tendias » n'en vendent pas. On se contente pour le petit dej de tortillas salés et de coca.
Nous faisons rapidement le tour du port de pêche, si on peut appeler cela un port, puis direction Pinar del Rio. Après une quinzaine de km, un petit stand propose des boissons et du café. Il y a beaucoup de monde devant le comptoir, un jeune nous explique qu’ils attendent d'avoir des «dineros» pour pouvoir consommer...
Plus loin, une maison coloniale domine les champs de tabac, nous nous engageons dans l'allée bordée de palmiers royaux et saluons le propriétaire sur le pas de la porte, un descendant de la famille Rigoberto Fúentés. Cette maison fût construite en 1932 à l'âge d'or du tabac. Il nous fait visiter sa maison avec gentillesse. Le mobilier, les peintures des plafonds et les personnages sont d'époque.
Nous voici à San Juan et Martinez, la capitale mondiale du tabac, les meilleurs cigares se fabriquent ici, Cohibas, Roméo et Juliette… La route principale est bordée de colonnes de style Espagnol de toutes les couleurs, elles donnent un charme inégalable à la ville.[/si...
7
mise à jour : 25 janv. 2016
Samedi 5 décembre 2015.
Pina del Rio – Vinalès . 30 km.
Il est temps de regagner Vinalès où nous retrouverons Tony, Bernard, René et Claudie. Nous aurions bien voulu passer par les pistes forestières, plus tranquilles et plus natures que la route principale, mais l’état de santé de JJ nous oblige à la prudence.
Nous voici sur la route nationale 241 qui serpente dans une végétation verdoyante. Une calèche nous accompagne, elle prend un peu d’avance dans les côtes puis se laisse rattraper dans les descentes. Quelques petits coups de cravache dynamisent la course du cheval.
La route s’élève plus sérieusement à l’approche de Vinales et la promenade bucolique se transforme en calvaire lorsque les taxis et les bus, nombreux en cette fin de matinée, relancent leurs moteurs poussifs à la sortie d’une épingle à cheveux, crachant un nuage de fumée noire immobile sous un ciel gris et moite.
Ouf, nous sommes à Vinalès.
Le périple se termine, nous voici de retour dans le tourisme traditionnel.
Il en faut.
Pina del Rio – Vinalès . 30 km.
Il est temps de regagner Vinalès où nous retrouverons Tony, Bernard, René et Claudie. Nous aurions bien voulu passer par les pistes forestières, plus tranquilles et plus natures que la route principale, mais l’état de santé de JJ nous oblige à la prudence.
Nous voici sur la route nationale 241 qui serpente dans une végétation verdoyante. Une calèche nous accompagne, elle prend un peu d’avance dans les côtes puis se laisse rattraper dans les descentes. Quelques petits coups de cravache dynamisent la course du cheval.
La route s’élève plus sérieusement à l’approche de Vinales et la promenade bucolique se transforme en calvaire lorsque les taxis et les bus, nombreux en cette fin de matinée, relancent leurs moteurs poussifs à la sortie d’une épingle à cheveux, crachant un nuage de fumée noire immobile sous un ciel gris et moite.
Ouf, nous sommes à Vinalès.
Le périple se termine, nous voici de retour dans le tourisme traditionnel.
Il en faut.