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CUBA: Plongée, Tourisme et vélo.

(réalisé)
Playa Giron est sur la mer des caraïbes, sur les rives de la baie des cochons, site d'exception pour la pratique de plongée sous-marine, belle entrée en matière pour découvrir Cuba. Mais pour nous, le voyage  à vélo reste une passion. Nous ne pouvons résister à l'envie de pénétrer au cœur de ce pays authentique et séduisant. 
vélo de randonnée / plongée
Quand : 01/12/15
Durée : 7 jours
Distance globale : 287km
Dénivelées : +885m / -1031m
Alti min/max : 0m/173m
Carnet publié par jclarasso le 25 janv. 2016
modifié le 26 janv. 2016
2117 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le topo : Section 4 (mise à jour : 25 janv. 2016)

Distance section : 87.6km
Dénivelées section : +284m / -299m
Section Alti min/max : 26m/81m

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Le compte-rendu : Section 4 (mise à jour : 25 janv. 2016)

Mercredi 2 Décembre.
Guacima -Bolivar (Laguna grande).90 km. 
 
Très tôt le grognement du cochon, le bêlement des chèvres et le chant des coqs nous réveillent, le mari Juan Carlo et le gendre de Mercédès sont déjà partis aux champs de tabac. Mercédès a préparé des tortillas à l'omelette, un jus de pamplemousse et un café sucré. Le petit fils de Mercédès, en tenue d'écolier attend la moto qui va le transporter à l'école, Juan-carlito sors les coqs de combat pour les faire picorer au soleil' une patte attachée àun piquet de fer.
Nous reprenons la route vers Mantua à 8h20.Mantua est une bourgade sans histoire, où on y trouve de petite 'tiendas', une 'gasolina', une banque et un terminal de Viazul. Nous comptons y trouver des' punchas', en français, des rustines. Mais impossible de trouver notre bonheur. Il nous en que reste 2, plus une chambre à air de rechange,  pas de quoi prendre d'initiative hasardeuses. Nous avions prévu de passer par des pistes forestières,  il est plus sage de garder les axes goudronnés. Après deux petites pizzas locales et une boisson, nous tentons tout de même de rejoindre La Manigua. Nous ne savons pas ce qu'il y a à voir mais le nom sonne bien. Au bout de 4 km de piste, nous voici à La Manigua, quelques bâtiments agricoles et un enclos digne d'un film de cow-boy. Sous le patio, 2 gringos ferrent un cheval, équarrissent les ongles et pose de fer à grands coups de marteau. Dans l'enclos , 2 cavaliers virevoltent du lasso pour attraper un jeune veau. Il s'agit d'un entraînement en vue du prochain rodéo prévu le 17 décembre prochain. Los umbres se font un plaisir à nous initier au maniement du lasso et posent volontiers pour quelques photos.
Sur leurs conseils, nous rebroussons chemin vers Mantua, la piste plus loin est très boueuse et difficilement praticable à vélo. Nous avons repéré sur la carte un site qui nous paraît intéressant: Playa colorada. Rien dans le guide du routard, mais pourquoi pas. De Mantua, il faut regagner El Aji puis prendre une piste d'une vingtaine de km à travers les bocages pour accéder à un petit cap dans le golf de Guanahacabibés. La piste est longue d'autant que la chaleur est accablante. Nous laissons par deux fois sur notre droite un grand ensemble désaffecté qui habitait une école militaire. Vaches et chevaux paissent sur le bord de la route défoncée à l'ombre d'une haie d'acacias. Nous ne croisons pas un seul véhicule motorisé. Cavaliers et Kitrins sont les seuls usagers.
On nous avait bien dit qu'à Playa Colorada, on pouvait manger et dormir, nous y arrivons donc sans eau. Le seul établissement situé sur le cap est un camping de bungalows fermé.
L' extrémité du cap est superbe, une prairie herbeuse plantée de cocotiers et de filaos est prolongée par une langue de semble qui s'immergent sous les eaux limpides du golfe. Un bain naturiste permet de faire redescendre la température de nos corps transpirés. Nous regrettons de ne pouvoir installer un bivouac dans ce coin de paradis. La bourgade la plus proche est Bolivar située à environ 12 km. Sur le retour, nous rattrapons des kitrins et des charrettes qui rentrent des champs de riz, c'est l'occasion de se renseigner sur la possibilité de dormir à Bolivar. Il semble que non à en croire les locaux. On nous apprend qu'à partir de Bolivar par une route orientée Sud-Ouest, on accède à Laguna Grande, un complexe touristique encore ouvert en cette fin de saison.
Le complexe est grillagé, l'accès est barré par un portail. Au comptoir d'accueil, une rondelette cubaine s’efforce de sourire, notre présence  lui procurant un peu de travail, n'est visiblement pas très appréciée. Le concierge se montre plus courtois.
Laguna grande est un ensemble de 12 bungalows dispersés sur une immense pelouse à l'ombre des cocotiers derrière une digue de protection.  Devant la digue engazonnée une lagune circulaire d'eau douche de 2 km de diamètre. L'hôtesse nous attribue le bungalow n°3, 2 lits, 1 chevet ,un petit réfrigérateur et un téléviseur des années 80 qu'elle s'empresse d'allumer. Patricia ouvre machinalement les draps, le lit est déjà occupé par une magnifique puce rouge de 4 ou 5 millimètres. Cela promet une nuit de singe.
Le diner est modeste mais bienvenu. Nous regagnons notre bungalow vers 20 h.
Il pleut abondement toute la nuit. Le bruit des gouttes sur la tôle ondulée et la gratouille provoquée par les moustiques et les puces agitent notre sommeil. Le jour se lève, JJ aussi, une tique accrochée dans le pli du genou.
 
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