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A vélo, de Lanester à Samarkand (?)

(réalisé)
vélo de randonnée
Quand : 11/04/2024
Durée : 100 jours
Carnet publié par Renan le 11 avr. 2024
modifié le 31 juil. 2024
3961 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le topo : Samedi (mise à jour : 20 juil. 2024)

Description :

München 

Le compte-rendu : Samedi (mise à jour : 20 juil. 2024)

J'avoue avoir été un peu inquiet hier soir mais j'ai bien dormi. Les guitares m'ont bercé de loin.

Malin comme concept ce camping. On peut y installer son abri bien sûr mais également dormir dans d'énormes tentes : à même le sol (matelas mousse et couvertures fournis) ou alors dans des lits superposés qui se comptent par dizaines. Il ne doit pas être possible de dormir pour meilleur marché à München. Nous sommes en fait une minorité à arriver avec notre tente.

Aucune voitures ni camping-cars ici et ça c'est chouette.
Les grandes tentes.
Les grandes tentes.
Je file au jardin botanique qui est tout proche. Mince, ça n'ouvre pas avant 9h. Tant pis. Retour au camping pour le café et tout ranger.

Ça y est, je suis sur le vélo. Je vais débuter la journée en allant aux puces de Daglfing. Ce sont les plus importantes de München et elles se tiennent les vendredis et samedis. Ça tombe bien dis donc ! C'est à 14 kilomètres. J'en aurai fait des bornes dans München !

En ville aussi on peut se faire une petite cueillette.
En ville aussi on peut se faire une petite cueillette.
Quel bonheur de sillonner ainsi une ville grâce à ses pistes cyclables. Je me régale.
La 911. Et oui, nous sommes en Allemagne.
La 911. Et oui, nous sommes en Allemagne.
Cela fera encore plus de distance mais je ne résiste pas à la tentation de rouler dans l'immense Englisher Garten.
Je passe sur un petit pont.
D'un côté.
Je passe sur un petit pont.
D'un côté.
Et de l'autre.
Et de l'autre.
J'arrive au bord du lac. Je ne suis pas le premier.
J'arrive au bord du lac. Je ne suis pas le premier.
Chaque banc porte une dédicace en mémoire à un proche.
Chaque banc porte une dédicace en mémoire à un proche.
Mais ils servent aussi à autre chose dirait-on.
Mais ils servent aussi à autre chose dirait-on.
Oui, c'est pour qu'oie ?
Oui, c'est pour qu'oie ?
Énorme ce parc je vous dis.
Énorme ce parc je vous dis.
Et champêtre.
Et champêtre.
Je me dirige à nouveau vers Daglfing.
Je me dirige à nouveau vers Daglfing.
Après un bon bout de chemin et avoir demandé plusieurs fois la direction car je ne trouvais pas, j'arrive aux puces.
Je mets les pieds aux puces de Daglfing.
Je mets les pieds aux puces de Daglfing.
De la chope bavaroise bien sûr !
De la chope bavaroise bien sûr !
Mais pas que. Il en faut pour tout le monde.
Mais pas que. Il en faut pour tout le monde.
C'est tout simplement immense. Elles se tiennent aux abords d'un hippodrome.
Ça chauffe.
Ça chauffe.
Ce monsieur n'est pas venu seul.
Ce monsieur n'est pas venu seul.
Ça déballe tous azimuts.
Ça déballe tous azimuts.
De l'ancien Combi Volkswagen évidemment.
De l'ancien Combi Volkswagen évidemment.
Je réussi à dénicher la petite clef à molette qui faisait défaut à la trousse à outils. Je n'allais tout de même pas repartir bredouille ! Je me restaure sur place à coup de schweinswursts et de choux lacto fermenté puis repart. Je suis resté trois heures.

La dernière chose, et pas des moindres, que je souhaiterais voir est la fameuse Marianplatz. Le chemin me fait repasser comme hier par dessus l'Isar. Mais aujourd'hui j'ai tout ce qu'il faut : je quitte la chaussée et descend au bord du fleuve pour une baignade. Ils m'ont vraiment fait envie hier.

En descendant vers l'Isar.
En descendant vers l'Isar.
Vraiment trop chouette ce bain dans les remous !
Vraiment trop chouette ce bain dans les remous !
Un habitant venu lui aussi profiter de l'eau me dit que celle-ci arrive en direct des Alpes. J'ai alors un peu l'impression de me baigner dans une grosse bouteille d'Évian.
Je me suis allongé prendre un peu le soleil, le ciel se couvre et l'orage arrive. Je plie tout et repart. J'ai eu de la chance.

Direction Marianplatz.
Un nouveau petit pont, offrant une jolie surprise.
Un nouveau petit pont, offrant une jolie surprise.
Il faut plus que quelques gouttes pour faire bouger les munichois.
Il faut plus que quelques gouttes pour faire bouger les munichois.
J'avance toujours le long de l'eau.
J'avance toujours le long de l'eau.
J'arrive à Marianplatz.
J'arrive à Marianplatz.
J'y suis !
J'y suis !
Marianplatz.
Ici bat le cœur de la cité.
C'est très fréquenté. Beaucoup de monde sur la place et aux alentours. Il y a un marché juste à côté avec des restaurants.


Les terrasses sont bondées. TOUT le monde est à la bière. Et les demis ici ça n'existe pas.
Les terrasses sont bondées. TOUT le monde est à la bière. Et les demis ici ça n'existe pas.
Allez, je teste ce gâteau apéritif géant, spécialité allemande. Bavaroise même peut-être ?
Allez, je teste ce gâteau apéritif géant, spécialité allemande. Bavaroise même peut-être ?
Dans l'église, volent des colombes en papier.
Dans l'église, volent des colombes en papier.
Il est possible de monter en haut de la
Peterskirche afin de profiter d'un panorama sur la ville. En avant.
Ça en fait des marches !

Et voilà ! C'est vrai que la vue est belle.
Et voilà ! C'est vrai que la vue est belle.
La pluie se calme, les gens reviennent sur la place.
La pluie se calme, les gens reviennent sur la place.
Je redescends.
A 12h, 13h et 17h, les statues du beffroi de l'hôtel de ville s'animent. Et il est 16h56. Malin le gars.


Les écrans qui remplacent les yeux.
Les écrans qui remplacent les yeux.
Allez zou, fini le tourisme, direction la gare routière. J'aurai une confortable avance, très bien.
Il se remet à pleuvoir, je fais des arrêts à l'abri.

Samedi
Nous y sommes. Korto attend sagement sous les écrans des départs et arrivées. Tout le monde a les yeux rivés sur ceux-ci.
Samedi
l'Allemagne moi pour des vacances je n'y aurais pas songé. Mais je dois dire que j'ai été conquis par München. D'autant plus en tant que cycliste.
Et oui...
Et oui...
20h pétante, le bus démarre avec le vélo fixé à l'arrière. Pas de démontage. 🙂
En route pour rentrer au bercail.
Par contre je n'aurai pas deux fauteuils cette nuit, je risque de ne pas beaucoup dormir. Ça ne sera pas 100 km demain. Car j'ai prévu de rouler de Paris jusqu'en Bretagne pour terminer.
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