A vélo, de Lanester à Samarkand (?)
Quand : 11/04/2024
Durée : 100 jours
Durée : 100 jours
Carnet publié par Renan
le 11 avr. 2024
modifié le 31 juil. 2024
modifié le 31 juil. 2024
3961 lecteur(s)
-
Vue d'ensemble
Le topo : Lundi (mise à jour : 23 juil. 2024)
Description :
Les Osmeaux (Dreux) / Mortagne-au-Perche
Le compte-rendu : Lundi (mise à jour : 23 juil. 2024)
La bonne nuit. Ça fait vraiment du bien.
Petit débarbouillage au bord de l'Eure puis je range tout et vais saluer les propriétaires de ce charmant morceau de terrain.
Dreux est juste en face. Je crois que contrairement à mon habitude je vais commencer la journée par un petit-déjeuner. Ce sera l'occasion d'explorer brièvement la cité.
Petit débarbouillage au bord de l'Eure puis je range tout et vais saluer les propriétaires de ce charmant morceau de terrain.
Dreux est juste en face. Je crois que contrairement à mon habitude je vais commencer la journée par un petit-déjeuner. Ce sera l'occasion d'explorer brièvement la cité.
Je continue à faire quelques rues au hasard et j'arrive à une très belle place avec un troquet qui fera mon affaire.
Je lézarde un peu en terrasse puis repart en direction d'Alençon.
Peu après la sortie de Dreux je trouve une station service où il est possible de faire la pression (gratuitement). Et bien, ça manquait d'air là-dedans ! Je vais mieux rouler.
Malheur, il y a comme hier après-midi ce vent pile de face. Je regarde, il va encore forcir. J'ai comme l'impression que je vais en avoir pour la journée... Le vent, vous dirons tous les cyclistes, c'est le pire. Alençon était à 120 km en débutant la journée. Je ne comptais bien sûr pas y arriver ce soir mais là j'ai bien peur de ne pas m'en approcher beaucoup.
Je longe pendant un bon moment une immense parcelle couleur or. Mais quelle peut bien être cette culture ? Les plantes sont arrivées à maturité, je ne connais pas. Un fossé m'en sépare mais il possible de s'en approcher à un endroit. Je cueille une capsule de graines que j'ouvre et je reconnais la graine du lin. C'est vrai, maintenant que je regarde la plante...
Malheur, il y a comme hier après-midi ce vent pile de face. Je regarde, il va encore forcir. J'ai comme l'impression que je vais en avoir pour la journée... Le vent, vous dirons tous les cyclistes, c'est le pire. Alençon était à 120 km en débutant la journée. Je ne comptais bien sûr pas y arriver ce soir mais là j'ai bien peur de ne pas m'en approcher beaucoup.
Je longe pendant un bon moment une immense parcelle couleur or. Mais quelle peut bien être cette culture ? Les plantes sont arrivées à maturité, je ne connais pas. Un fossé m'en sépare mais il possible de s'en approcher à un endroit. Je cueille une capsule de graines que j'ouvre et je reconnais la graine du lin. C'est vrai, maintenant que je regarde la plante...
Heureusement que je n'ai plus de compteur car ce serait assez démoralisant : je peine avec ce vent.
Le vélo fait une embardée de l'arrière. Je baisse les yeux pour apercevoir le pneu mi dégonflé. J'ai crevé. Ça n'a pas l'air d'être une crevaison importante contrairement à la première en Grèce où le pneu s'était vidé très rapidement. Je fais le choix de remettre de l'air et d'essayer comme ça. Je n'ai vraiment pas le courage de réparer maintenant.
(Heureusement que je m'étais rendu compte à Dogubayazit que j'avais perdu la pompe avant d'en racheter une...)
(Heureusement que je m'étais rendu compte à Dogubayazit que j'avais perdu la pompe avant d'en racheter une...)
Je regonfle le pneu régulièrement et je continue à avancer.
Je me décide quand même à changer la chambre air. Soyons professionnel !
Je m'arrête devant la micro mairie d'un micro village. J'en profite pour laisser le téléphone à charger le temps de la réparation.
Je m'arrête devant la micro mairie d'un micro village. J'en profite pour laisser le téléphone à charger le temps de la réparation.
C'est fait. J'ai installé la chambre à air qui avait crevé en Grèce et été réparée pendant la traversée de la Mer Noire. Espérons que cela ait été bien fait. Verdict dans quelques kilomètres.
Je n'ai pas le choix, le parcours fait emprunter pour quelques kilomètres la RN 12 qui, ici, est à double sens, donc autorisée aux vélos.
Il commence à mollir le cycliste, il va être temps d'en finir pour aujourd'hui. J'ai repéré un petit village. Juste avant d'y arriver je passe devant un ensemble d'arbres majestueux. Comme pour les rivières, je ne peux résister à l'appel de pareilles frondaisons. C'est une ferme. Je m'arrête et vais demander. C'est d'accord. J'ai même le droit à un lavabo. Génial. La tente sera de plus à l'abri en cas de pluie, le ciel est de plus en plus gris.

Vous avez vu ça un peu !
Il s'agit d'un hêtre reparti en cépée, très certainement après avoir été coupé. A droite c'est un châtaigner. Magnifiques.
Il s'agit d'un hêtre reparti en cépée, très certainement après avoir été coupé. A droite c'est un châtaigner. Magnifiques.
J'ai pu constater avec plaisir que la réparation de la chambre à air avait été bien faite. 🙂
Allez, je regarde. Ho, Alençon n'est plus qu'à 42 km ! Cela veut dire que j'en ai avalé presque 80 aujourd'hui. Avec ce sale vent. Il n'y a pas photo, après ces trois mois je suis meilleur à faire tourner les pédales.
Allez, je regarde. Ho, Alençon n'est plus qu'à 42 km ! Cela veut dire que j'en ai avalé presque 80 aujourd'hui. Avec ce sale vent. Il n'y a pas photo, après ces trois mois je suis meilleur à faire tourner les pédales.