Traversée des Pyrénées
28 days
853km
+52271m
/ -48808m

Après avoir rejoint Hendaye en vélo en avril-mai, me voilà de retour pour traverser les Pyrénées en mode rando par le GR10
Un gros programme en respective avec environ 900km et 550000m D+
Un gros programme en respective avec environ 900km et 550000m D+
Activité :
tekking/hiking
Statut :
done
Distance :
853km
DATE :
6/23/25
Durée :
28 days
Dénivelées :
+52271m
/ -48808m
Alti min/max :
4m/2913m
Eco travel
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
Possible with
bus
updated : 16 Aug
Du col de Besines au sommet du Carlit, une journée pour marquer le pas
Le réveil est un peu raide ce matin, quelques courbatures se font sentir. Petit déjeuner avalé, je démarre à 7h30, directement en montée. Le sentier suit la rivière Nabre, alternant paliers et ressauts. Ça monte, ça s’adoucit, puis ça grimpe à nouveau. Le rythme s’installe.
Un virage à droite me fait quitter la rivière, et là, la pente se durcit jusqu’au Porteille de Besines, à 2333 m.
La descente vers le refuge de Besines est plus douce. J’y fais une pause rapide avant de repartir vers le col de Coma d’Anyell.Ce col marque une transition importante : fin de l’Ariège, début des Pyrénées-Orientales.
Le début est tranquille, mais les éboulis s’invitent sur la fin. Au sommet, la vue s’ouvre sur l’étang du Lanoux, le plus grand lac des Pyrénées. Impressionnant.
Je descends rapidement vers la cabane de Rouzet pour une pause repas. C’est ici que le choix se pose : suivre le GR10 ou emprunter la variante que j’ai préparé depuis quelques jours. L’envie de rejoindre Bolquère aujourd’hui est forte. Ce sera une grosse journée, mais je sais que je regretterais de ne pas tenter cette option.
Je quitte donc le GR10, longe le Lanoux, puis bifurque à gauche pour rejoindre la HRP. Direction le Carlit, sommet des Pyrénées-Orientales à 2921 m. L’approche se fait bien, quelques raidillons à passer. Mais en arrivant au petit étang de Forats, les choses sérieuses commencent : environ 2 km de pente ultra raide dans la caillasse.
La montée est exigeante. Plusieurs passages possibles, il faut choisir le moins pire. Je mets près d’une heure pour grimper les 2,3 km et les 450 m de D+, soit une pente moyenne de 20 %. C’est rude, mais au sommet, la récompense est immense : une vue panoramique sur les lacs des Bouillouses, avec le Canigou en toile de fond.
Je prends le temps de savourer, puis entame la descente. Technique et raide au début, elle devient plus roulante en traversant la zone des lacs. Plus longue que prévu, c’est un vrai labyrinthe de sentiers.
Arrivé à l’hôtel-restaurant au pied du barrage des Bouillouses, je m’offre une pause boisson-glace, combo fraîcheur bien mérité. Il est 17h il me reste 11 km, je repars vers Bolquère, objectif : arriver avant 19h30 pour le dîner.
Le sentier est globalement plat ou en descente. J’en profite pour courir par intermittence. Je traverse des prairies, la forêt de Bolquère, passe l’étang de la Pradella, non loin de celui de Ticou, et le domaine skiable de Pyrénées 2000.
La fin se fait sur du goudron. Une halte à l’épicerie pour le ravitaillement, et j’arrive au gîte à 19h. Juste le temps de prendre une douche avant le repas. Mission accomplie.
Le réveil est un peu raide ce matin, quelques courbatures se font sentir. Petit déjeuner avalé, je démarre à 7h30, directement en montée. Le sentier suit la rivière Nabre, alternant paliers et ressauts. Ça monte, ça s’adoucit, puis ça grimpe à nouveau. Le rythme s’installe.
Un virage à droite me fait quitter la rivière, et là, la pente se durcit jusqu’au Porteille de Besines, à 2333 m.
La descente vers le refuge de Besines est plus douce. J’y fais une pause rapide avant de repartir vers le col de Coma d’Anyell.Ce col marque une transition importante : fin de l’Ariège, début des Pyrénées-Orientales.
Le début est tranquille, mais les éboulis s’invitent sur la fin. Au sommet, la vue s’ouvre sur l’étang du Lanoux, le plus grand lac des Pyrénées. Impressionnant.
Je descends rapidement vers la cabane de Rouzet pour une pause repas. C’est ici que le choix se pose : suivre le GR10 ou emprunter la variante que j’ai préparé depuis quelques jours. L’envie de rejoindre Bolquère aujourd’hui est forte. Ce sera une grosse journée, mais je sais que je regretterais de ne pas tenter cette option.
Je quitte donc le GR10, longe le Lanoux, puis bifurque à gauche pour rejoindre la HRP. Direction le Carlit, sommet des Pyrénées-Orientales à 2921 m. L’approche se fait bien, quelques raidillons à passer. Mais en arrivant au petit étang de Forats, les choses sérieuses commencent : environ 2 km de pente ultra raide dans la caillasse.
La montée est exigeante. Plusieurs passages possibles, il faut choisir le moins pire. Je mets près d’une heure pour grimper les 2,3 km et les 450 m de D+, soit une pente moyenne de 20 %. C’est rude, mais au sommet, la récompense est immense : une vue panoramique sur les lacs des Bouillouses, avec le Canigou en toile de fond.
Je prends le temps de savourer, puis entame la descente. Technique et raide au début, elle devient plus roulante en traversant la zone des lacs. Plus longue que prévu, c’est un vrai labyrinthe de sentiers.
Arrivé à l’hôtel-restaurant au pied du barrage des Bouillouses, je m’offre une pause boisson-glace, combo fraîcheur bien mérité. Il est 17h il me reste 11 km, je repars vers Bolquère, objectif : arriver avant 19h30 pour le dîner.
Le sentier est globalement plat ou en descente. J’en profite pour courir par intermittence. Je traverse des prairies, la forêt de Bolquère, passe l’étang de la Pradella, non loin de celui de Ticou, et le domaine skiable de Pyrénées 2000.
La fin se fait sur du goudron. Une halte à l’épicerie pour le ravitaillement, et j’arrive au gîte à 19h. Juste le temps de prendre une douche avant le repas. Mission accomplie.
LE TOPO : Etape 23 (updated : 16 Aug)
36.5km
+2503m
/ -2028m
1150m/2913m
De Mérens à Bolquère
Sur le toit des P-O
42.27km
D+2807m D- 2336m
Sur le toit des P-O
42.27km
D+2807m D- 2336m