Majorque en Stand Up Paddle, 9 jours en autonomie
Plutôt habitués des escapades terrestres, nous avons cette fois choisi de rechercher un peu de liberté en mer, grâce au stand up paddle. Nous sommes donc partis pour 9 jours en paddle, en totale autonomie, autour des côtes majorquines. Ces quelques pages racontent notre aventure...
randonnée/trek
Stand Up Paddle/SUP
/
Quand : 06/05/2018
Durée : 9 jours
Durée : 9 jours
Distance globale :
96.1km
Dénivelées :
+276m /
-235m
Alti min/max : 0m/56m
Carnet publié par les petits pedestres
le 18 févr. 2019
modifié le 19 févr. 2019
modifié le 19 févr. 2019
Coup de coeur !
1815 lecteur(s)
-
Vue d'ensemble
Le topo : Jour 1 (mise à jour : 19 févr. 2019)
Distance section :
12.1km
Dénivelées section :
+3m /
-6m
Section Alti min/max : 6m/6m
Le compte-rendu : Jour 1 (mise à jour : 19 févr. 2019)
Le faux départ, on se dégonfle!
L’arrivée sur le point de départ (Cala Sant Vicenç) se passe à merveille, le bateau, les bus et taxis se sont bien enchainés, nous avons même de l’avance sur notre programme. L’endroit est beau, il n’y a personne et la météo est relativement ensoleillée. On trouve même un robinet à proximité de la plage pour remplir nos réserves d’eau. Nous décidons de partir avec 4 vaches à eau de 10l, de quoi tenir 5 jours, car nous ne devrions pas rencontrer d’eau douce d’ici là. Tout ceci n’allège pas notre chargement (quasi 100kg avec l’eau).
Avant le départ, Ben me fait une surprise en m’offrant un présent. Etonné, je découvre un slip de bain (non pas un boxer, un slip!) d’assez mauvais goût. Taille basse, couleurs moches, je m’interroge. Il décrit ce cadeau comme « le slip de l’amitié ». Il a le même pour lui, nous devrons le porter le plus souvent possible, si ce n’est tout le temps. Bizarre mais rigolo. J’accepte le cadeau et le remercie en simulant une larme.
L’arrivée sur le point de départ (Cala Sant Vicenç) se passe à merveille, le bateau, les bus et taxis se sont bien enchainés, nous avons même de l’avance sur notre programme. L’endroit est beau, il n’y a personne et la météo est relativement ensoleillée. On trouve même un robinet à proximité de la plage pour remplir nos réserves d’eau. Nous décidons de partir avec 4 vaches à eau de 10l, de quoi tenir 5 jours, car nous ne devrions pas rencontrer d’eau douce d’ici là. Tout ceci n’allège pas notre chargement (quasi 100kg avec l’eau).
Avant le départ, Ben me fait une surprise en m’offrant un présent. Etonné, je découvre un slip de bain (non pas un boxer, un slip!) d’assez mauvais goût. Taille basse, couleurs moches, je m’interroge. Il décrit ce cadeau comme « le slip de l’amitié ». Il a le même pour lui, nous devrons le porter le plus souvent possible, si ce n’est tout le temps. Bizarre mais rigolo. J’accepte le cadeau et le remercie en simulant une larme.
C’est parti, nous enfilons nos combis, déplions et gonflons nos embarcations. L’excitation monte, le départ est imminent. La nature nous appelle! Mais ce serait trop beau et trop facile. Mon paddle laisse entendre un léger sifflement lors du gonflage. En cherchant, on découvre qu’il est fendu sur le flanc et qu’il perd de l’air! Le voyage en ferry lui a laissé des séquelles. Impossible donc de se mettre en route…
Bien dégoutés, nous ne nous laissons pas abattre et nous nous mettons au boulot pour réparer ce paddle. Seul inconvénient, la colle nécessite un temps de séchage de 8 heures pour tenir en place, et de 24 heures pour être définitivement stable… Ce temps, nous ne l’avons pas forcément car le vent doit se lever dans l’après-midi et s’orienter face à nous avec 20 nœuds en moyenne et des rafales à 30 nœuds!
Nous tentons un coup de poker: laisser la colle sécher 5 heures seulement, et se lancer pour à peine 4 km de trajet en direction d’une petite plage où nous pourrons passer la fin d’après-midi et la nuit. Là-bas, nous aurons tout le temps de finaliser la réparation du paddle convalescent.
Nous tentons un coup de poker: laisser la colle sécher 5 heures seulement, et se lancer pour à peine 4 km de trajet en direction d’une petite plage où nous pourrons passer la fin d’après-midi et la nuit. Là-bas, nous aurons tout le temps de finaliser la réparation du paddle convalescent.
Après cinq longues heures nous glissons enfin sur l’eau. Mon paddle fuit très légèrement, mais pourra tenir largement 2 heures, le temps d’arriver à notre spot pour la nuit. Un peu stressés, nous savourons ce qui nous entoure: l’eau, le paysage.
On s’éloigne petit à petit de la civilisation, jusqu’à trouver notre spot de bivouac.
On s’éloigne petit à petit de la civilisation, jusqu’à trouver notre spot de bivouac.