L’Amérique du Sud avec Gillou79
J’ai effectué ce voyage à vélo seul en autonomie totale en partant de Santiago-du-Chili, j’ai roulé en Argentine, Bolivie et Pérou jusqu’à Lima où j’ai terminé mon périple avec des souvenirs plein la tête.
Allez, c’est parti pour visionner mes photos et mes quelques vidéos, pour chaque jour passé sur mon vélo ou pas, c’est une page différente.
Allez, c’est parti pour visionner mes photos et mes quelques vidéos, pour chaque jour passé sur mon vélo ou pas, c’est une page différente.
vélo de randonnée
Carnet publié par Gillou79
le 04 sept.
modifié le 07 nov.
modifié le 07 nov.
Mobilité douce
Précisions :
Malheureusement trajet aller retour en Avion
3615 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : Mercredi 8 Octobre (mise à jour : 11 oct.)
Distance section :
152km
Dénivelées section :
+788m /
-1084m
Section Alti min/max : 3082m/3699m
Description :
Ce matin, lever aux aurores, les étoiles encore dans les yeux — j’ai quitté Pucará en grognant un peu contre le froid – mais tu sais, ce genre de froid qui pique et qui te réveille bien. Le ciel était immense, limpide, un peu mauve puis rose – ambiance magique.
Après 95 kilomètres de montée tranquille, j’ai attaqué le col de la Raya (≈ 4 318–4 335 mètres selon les sources). Ah, ce col ! Là où l’air devient mince, où tu vois ton souffle sortir en petits nuages, où les lamas te regardent comme si tu étais le plus étrange des touristes qui pédale. Les derniers lacets étaient costauds jambes tremblantes, cœur battant, mais cœur heureux.
Sur le versant après le col : des vallées à perte de vue, des sommets découpés, des nuages qui traînent comme des cotons. Le soleil monte, réchauffe, éclaire les falaises d’un doré chaud, les herbes hautes qui ondulent, les villages perchés. Et je te jure, chaque virage offrait un tableau différent — comme si la route jouait à cache-cache avec la beauté.
Entre deux montées, j’ai croisé des marchandes ambulantes (et des marchands aussi, ne soyons pas sexistes !) : une vieille dame vendant du maïs grillé, un type qui avait étalé des pommes de terre violettes, des fromages frais dans de petites bassines d’aluminium, des femmes au chapeau traditionnel qui riaient sous le soleil. J’ai fait une pause, englouti un « snack local » — je ne sais plus si c’était du fromage ou du maïs (probablement les deux) — rechargé les batteries corporelles ET spirituelles.
Finalement, arrivée à Sicuani en début d’après-midi, le cœur léger, les cuisses un peu en compote, mais le sourire jusqu’aux oreilles. Une journée mémorable — le genre qu’on raconte et qu’on veut revivre.
Après 95 kilomètres de montée tranquille, j’ai attaqué le col de la Raya (≈ 4 318–4 335 mètres selon les sources). Ah, ce col ! Là où l’air devient mince, où tu vois ton souffle sortir en petits nuages, où les lamas te regardent comme si tu étais le plus étrange des touristes qui pédale. Les derniers lacets étaient costauds jambes tremblantes, cœur battant, mais cœur heureux.
Sur le versant après le col : des vallées à perte de vue, des sommets découpés, des nuages qui traînent comme des cotons. Le soleil monte, réchauffe, éclaire les falaises d’un doré chaud, les herbes hautes qui ondulent, les villages perchés. Et je te jure, chaque virage offrait un tableau différent — comme si la route jouait à cache-cache avec la beauté.
Entre deux montées, j’ai croisé des marchandes ambulantes (et des marchands aussi, ne soyons pas sexistes !) : une vieille dame vendant du maïs grillé, un type qui avait étalé des pommes de terre violettes, des fromages frais dans de petites bassines d’aluminium, des femmes au chapeau traditionnel qui riaient sous le soleil. J’ai fait une pause, englouti un « snack local » — je ne sais plus si c’était du fromage ou du maïs (probablement les deux) — rechargé les batteries corporelles ET spirituelles.
Finalement, arrivée à Sicuani en début d’après-midi, le cœur léger, les cuisses un peu en compote, mais le sourire jusqu’aux oreilles. Une journée mémorable — le genre qu’on raconte et qu’on veut revivre.