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[Italie-Trek] A travers les Dolomites par l'Alta Via N°2

13.5 jours
164km
+17002m / -13875m
carterslap
Par carterslap
mis à jour 09 janv. 2016
9003 lecteurs
Informations générales
Traversée des Dolomites Italiennes par l'Alta Via N°2 de Bressannone à Feltre en autonomie totale.
Le récit en entier et toutes les photos ainsi que les conseils et le matos, c'est par ici -->http://www.ad-photos.fr/dolomites-italiennes-2015-alta-via-n2-du-nord-au-sud/
Activité :
randonnée/trek
 escalade  alpinsime
Statut :
réalisé
Distance :
164km
DATE :
24/07/2015
Durée :
13.5 jours
Dénivelées :
+17002m / -13875m
Alti min/max :
287m/2436m
Mobilité douce
C'est possible (ou réalisé) en train bus
Précisions : On l'a fait en covoiturage :)
Toutes les sections GPX , KML

[Italie-Trek] A travers les Dolomites par l'Alta Via N°2

Les étapes :

1
mise à jour : 23 août 2020
C’est parti pour le récit de notre voyage dans les dolomites Italiennes. Je passerai rapidement sur ce préambule peu intéressant!
Départ de Dunkerque pour rallier Les Saisies dans le Beaufortain où l’on passe la nuit sous l’orage… On espère ne pas se taper de gros orages pendant notre trek… Départ aux aurores pour atteindre l’onéreux Tunnel du Mont Blanc (si vous avez le temps, passez par le col du petit St Bernard!) où l’on patiente 45min avant de pouvoir traverser! De l’autre côté, on s’engage sur les autoroutes italiennes parmi des Italiens fous du volant!!
Feltre, 35°C
Arrivée à Feltre, on se rencarde pour passer la nuit. Pas de camping sur place mais à côté d’un lac à 10km. Après midi farniente et baignade. On se couche tôt, le lendemain on doit retourner sur Feltre, laisser la voiture, prendre Bus et Train pour atteindre Brixen en début d’après midi.


Direction Brixen
Alors quelques anecdotes tout de même! Grosse averse pendant la nuit, la tente a tenu bon! C’est bon signe pour la suite! On se lève à 6h et on commence à ranger notre fourbi. 7h, on se dirige avec la voiture vers la sortie mais la barrière est fermée… Géraldine sort demander pour que l’on ouvre et je vois la proprio du camping faire de grands gestes, froncer les sourcils, me regarder d’un air pas sympa et finalement la barrière s’ouvre… Géraldine m’explique que normalement la barrière ne peut s’ouvrir qu’à 8h pour éviter de faire du bruit da...
2
12.5km
+2182m / -230m
mise à jour : 23 août 2020
Nous nous levons vers 05h20 avec une grosse quinte de toux. Elle me suit depuis quelque jours.. C’est parfait pour démarrer un trek! Je me réveille en pleine nuit pour cracher mes poumons et par la même occasion, déranger ma bien aimée…
Le temps est bien couvert ce matin et peu engageant! Nous prenons un bus de ville pour nous rendre dans le centre de Brixen. On fait encore une bourde puisque l’on peut pas acheter les billets dans le bus, faut les acheter dans des points de vente… Malgré tout, le conducteur nous laisse monter gratis, sympa! Mais cela n’arrange pas la réputation des touristes Français!
Le départ du trek n’est pas très bien indiqué, heureusement que j’ai la trace GPS qui nous donne les grandes directions. Il faut emprunter les sentiers N°4 ou N°5 et le N°17 pour atteindre Valcroce et par la suite le N°7 jusqu’à Plose.
On manque de rater le chemin après un hameau, heureusement un ptit papy nous indique la direction après un moment d’incompréhension totale et de gestes approximatifs.
L’ascension est rude et le paysage sans grand intérêt… On serpente à travers la forêt parmi les pistes de VTT et de Ski, en dessous des remontées mécaniques. On croise un père et son fils qui monte également jusqu’à Plose. Nous les perdons un moment en les voyants partir dans une direction complètement oposée  la nôtre. Bizarre…
Au cours de l’ascension nous passons à côté du téléphérique qui peut nous emmener directement en haut en qu...
3
15.6km
+1053m / -912m
mise à jour : 23 août 2020
Juste avant de se coucher, on essuie une grosse averse de pluie et de grêle. On s’est réfugié dans nos duvets bien chauds et avons passé notre première nuit sur le trek. Nuit sans encombres, seulement une sortie nocturne pour se soulager… On n’a pas entendu le réveil de 5h30, on se lève à 06h05, en forme et prêt à attaquer les Dolomites!

On est complètement dans le brouillard ce matin et il fait relativement frais. Nos voisins se lèvent également en même temps et l’on se retrouve sur la terrasse du refuge pour prendre le petit déjeuner. Très vite, on fait connaissance avec le jeune couple affuté, Sandra et Jérémie et une quinquagénaire à l’accent chantant du Sud, Brigitte. Que des français donc! Et que des français qui partent pour faire l’Alta Via N°2 en entier et en une fois. On discute, on regarde les cartes et on quitte nos compatriotes pour commencer la journée de marche vers 07h30.
On sort du brouillard dès que l’on atteint les 2000m d’altitude, les cimes sont toujours dans la brume mais on a le panorama de la vallée. Le sentier est sympathique, sans grande difficulté. Il serpente sur les pistes de ski puis s’enfonce dans les bois à flanc de montagne ou quelques ptits passages en bois viennent agrémenter la marche. Nous ne distinguons pas encore Jérémie et Sandra qui doivent être encore en train de se préparer.
Nous descendons de la montagne (pas à cheval) et traversons de magnifique prairies où s’éparpillent de nombreux chalets typiquement Allemands ou Aut...
4
9.9km
+808m / -340m
mise à jour : 23 août 2020
Nous nous réveillons à 5h30 de nouveau dans le brouillard et sous un  ciel assez chargé. La pluie s’invite d’ailleurs pendant le petit déjeuner. Puisque nos hôtes dorment, on ose faire chauffer l’eau sur les tables! Jérémie et Sandra partent en premier à l’assaut du col Forcella della Roa suivi de très prêt par nous deux. Nous ne sommes pas complètement ensemble pour le trek, chaque couple part de son côté et l’on se rejoint, se retrouve sur le chemin, on partage etc. C’est une manière douce de se connaître sans s’infliger une présence forcée. Si le courant passe bien, on continuera ensemble et j’ai le sentiment que c’est le cas! J’ai vraiment l’impression que malgré leur allure très sportive, ils ont envie de profiter à fond du moment, des paysages, de s’imprégner de la nature, je ne reste personnellement pas insensible à ça!
L’ascension de Forcella della Roa se fait lentement mais sûrement. Nous nous attardons pas au sommet car il fait relativement froid, on a aucune visibilité, un ptit crachin nous colle à la peau, aucunes raisons de rester là!
De nouveau et grâce à la carte de Jérémie et Sandra, plusieurs choix s’offre à nous.
Soit on part vers la Forcella di Sielles avec une portion câblée et engagée soit on suit les arêtes par le sentier 3A qui nous raccourcit légèrement l’étape. En gros, soit on se tape un sentier bien balèze dans le brouillard avec rien à regarder, soit on prend un chemin plus facile, plus sécuritaire. On opte pour le second choi...
5
15km
+1668m / -908m
mise à jour : 23 août 2020
La soirée et la nuit de la veille ont été agitées en raison de l’orage. Nous n’avons pas très bien dormi malgré tout on se lève vers 05h30. Il fait un temps superbe, le ciel est dégagé, le soleil est en train de percer derrière les montagnes. Le ciel se teinte de couleurs mauves et rosées, se répercutant sur les flancs des Dolomites que l’on peut enfin observer dans leur entier.
On se réveille doucement, on profite du paysage, on prends des photos puis nous rangeons notre matériel tranquillement afin que l’on nous repère pas et l’on prend notre petit déjeuner face à Forcella di Ciampai, notre col à gravir de la journée avant de quitter l’Altopiano.
Nous quittons notre lieu de bivouac pour rejoindre la trace puis nous descendons vers le pied du col. Je m’arrête souvent pour prendre des photos, la lumière est superbe ce matin!
Lorsque l’on arrive en haut du col, Jérémie part explorer les environs et en moins de deux, on le retrouve en haut d’une colonne surplombant la vallée. Il est encore tôt et avec les filles on fait de même, on part explorer le secteur. On prend un petit sentier qui part vers l’Est et qui nous amène une centaine de mètre plus loin à un point de vue vertigineux! La brume envahit la vallée en contrebas, en face les falaises de calcaires s’imposent massivement, la lumière transperce petit à petit les cimes des montagnes… L’ambiance est réellement majestueuse, il y a un petit côté Seigneur des Anneaux! Au loin on aperçoit un point lumineux...
6
12.3km
+902m / -1367m
mise à jour : 23 août 2020
Malgré la pluie et le stress d’être submergé, la nuit s’est pas trop mal passée. Pour nous en tout cas! On se réveille vers 05h30 sous un ciel dégagé avec le soleil qui se lève au dessus d’une mer de nuage qui envahit les vallées environnantes. C’est féerique! Que du bonheur… C’est pour ça qu’on est là! Pour ces moments là!
La température est glaciale ce matin en revanche, faut dire que l’on est à plus de 2900m, hier on était à 10°C dans la vallée à environ 2000m donc là, je ne préfère pas savoir! On dégaine alors les bonnets et les doudounes! La température doit être proche de 0°C puisque les matelas mouillés de Jérémie et Sandra se figent sur place!
Grâce aux ruissellement de la nuit, notre casserole est déjà toute remplie d’eau, on en profite donc pour petit déjeuner avec. Je pars également avec Géraldine faire quelques photos des environs tellement la lumière est superbe! C’est incroyable, on a l’impression d’être au Nevada dans le grand canyon (en moins rouge je vous l’accorde) Pendant ce temps, Sandra part demander de l’eau au refuge qui est, selon les écriteaux, « no potabile ». Elle demande alors pourquoi elle n’est pas potable, le type lui répond que c’est parce qu’elle n’est pas potable… ok! Merci du renseignement!
Une fois prêt, nous repartons tous les 4 pour l’ascension du Piz Boé, 3125m. On pourrait faire le tour et éviter cette section mais cette variante est absolument à faire, surtout si le temps est clément, et aujourd’hui, le temps est ...
7
9.8km
+325m / -927m
mise à jour : 23 août 2020
C’était bien de se faire une soirée que tous les 2 avec Géraldine. Ce n’est pas que j’apprécie pas leur compagnie, bien au contraire! Mais c’est sympa aussi de se retrouver que tous les 2. J’aime bien comment cela fonctionne entre notre couple et le leur. On fait le trek ensemble mais en même temps chacun fait selon ses envies, on n’est pas dépendant l’un de l’autre. C’est ce dont j’avais peur au début, faut l’avouer. J’aime être libre, on est sur la même longueur d’onde, Géraldine et moi. Rajouter 2 personnes dans l’équation, cela peut entraîner des difficultés, surtout si les niveaux et les envies sont différentes. Mais ce n’est pas ce qui s’est passé! On a, j’ai l’impression, les mêmes envies qu’eux et s’il faut se séparer un moment on ne se sent pas obliger de suivre. C’est vraiment idéal! Ça serait peut être différent si on était partis tous ensemble dès le départ… Enfin bref, des liens sont en train de se créer entre nous et c’est vraiment plaisant.

On part petit déjeuner au bord du lac  de Fedaia puis on traverse le barrage pour longer le lac sur une route abandonnée.
La route n’est pas très intéressante et pas du tout technique… Mais ce n’est pas plus mal, c’est censé être une journée de repos. il y a qu’une dizaine de kilomètre pour atteindre Malga Ciapela.
Au bout du lac et selon la carte nous devrions suivre la route en lacet derrière les barrières de sécurité. Par chance, un kilomètre vertical a eu lieu récemment et il reste un single dans les prairie...
8
18.3km
+1624m / -775m
mise à jour : 23 août 2020
05h30, il pleut.
06h30, il pleut.
07h30, il pleut toujours… On décide de se lever quand même mais c’est dur… On est tellement bien dans nos duvets, bien au chaud, à l’abri, avec le bruit de la pluie sur la toile de tente… On se sent en sécurité… Mais il faut se lever, on n’a pas trop le choix! Vu le temps, on décide de ne pas prendre une variante qui nous aurait emmener sur les contrefort du massif de Marmolada. Cette variante passe assez haut et le plafond nuageux est assez bas ce matin, pas envie de se taper du brouillard sans rien voir… On met pas mal de temps à se mettre en route puis on redescend vers le village, longe le ruisseau qui est sur notre gauche, on repasse devant le camping où on fait le plein d’eau à la source (gratuite pour une fois) puis on suit une route bitumée dans la forêt pendant un petit moment. La pluie diminue d’intensité, c’est maintenant un crachin qui peine à franchir les conifères.
Au bout de la route, on tombe sur une ancienne piste militaire en gravier qui monte assez sec dans le pentu. L’ascension est longue, nous restons sous les arbres pendant un moment, à l’abri puis le soleil fait son apparition et nous réchauffe le cœur plus que nos corps déjà bien sollicités par l’effort.

Nous sortons de la forêt pour déboucher sur un paysage de prairies cernées de magnifiques falaises encaissées. Nous voyons au loin notre destination, le col de Forca Rossa qui culmine à 2490 m. Dans la montée, nous rattrapons une famille d’Allema...
9
11.6km
+2418m / -1468m
mise à jour : 23 août 2020
Nous nous réveillons requinqués par notre festin d’hier soir. Il est 06h30 et le ciel est radieux. Pendant que l’on fait sécher la tente qui est trempée à cause de la rosée, nous déjeunons devant un panorama de montagnes et de prairies alpines.

Le départ est donné. Nous passons devant le refuge de Passo Valles où l’on s’arrête pour faire le plein d’eau aux toilettes. Les gérants ne font pas d’histoire et l’on peut remplir toutes nos gourdes. Une fois bien chargé, nous entamons notre ascension par un versant à l’ombre puis nous contournons la montagne pour atteindre une belle combe herbeuse où l’on se pose pour admirer la vue. La fatigue commence à se faire sentir dans le groupe.
Nous arrivons au refuge de Mulaz aux alentours de 12h. La bâtisse est nichée dans un petit cirque rocheux face à des pics abruptes et impressionnants. Nous nous installons sur la terrasse chauffée par le soleil et nous profitons de cette halte pour faire sécher quelques affaires encore mouillées du matin ou nos T-Shirt trempés de sueur.

J’ai l’impression que l’ambiance est un peu bizarre, un mélange de tension et de fatigue malgré le temps magnifique et une étape quasiment terminée. D’ailleurs, que fait-on maintenant? Plusieurs options s’offrent à nous. Grâce à la carte de Jérémie et Sandra, on sait qu’il y a un bivouac non gardé un petit plus loin, il faut cependant faire un petit détour. Mais nous ne savons pas s’il est ouvert, s’il y a de l’eau à proximité… Je vais demander au gardien du refug...
10
16km
+1993m / -2159m
mise à jour : 23 août 2020
Réveil à 6h00. Le calme règne dans la vallée encaissée. Seul l’écoulement de l’eau issue du glacier qui ruisselle en contrebas donne une dimension auditive à cette matinée… Nous émergeons tranquillement de notre boite de conserve, pendant que certaine font des croquis ou que d’autres prennent des photos.

Comme à son habitude, Jérémie souhaite aller visiter le glacier en amont du refuge, je l’accompagne volontiers à travers le pierrier pendant que nos compagnes descendent rejoindre l’AV2 en contrebas. Nous grimpons un bon quart d’heure avec facilitée puisque que nous avons laissé nos sacs au refuge. C’est avec regret que Jérémie remarque que l’on aurait pu monter au-dessus du glacier la veille. Il est maintenant trop tard, nous devons redescendre, récupérer les sacs, retrouver nos moitiés, recharger nos gourdes et prendre le chemin du refuge de Rosetta, prochaine étape de la journée.
Lorsque nous rejoignons les filles, nous les retrouvons allongé parmi les quelques carrés d’herbe en train de bronzer. On prend le temps de discuter, de rigoler et de s’amuser avec Jean-Charles, notre nouveau compagnon du moment. Jean-Charles est magnifique, dans les tons bleuté et il s’amourache de Jérémie dans un premier temps puis de Géraldine en restant auprès d’elle pendant un bon moment. Ce ptit papillon va rester sur son épaule alors que nous marchons vers notre destination. Un rien nous amuse et nous émerveille, c’est que du bonheur… La séparation entre Jean-Charles et Géraldine sera t...
11
10.3km
+885m / -1498m
mise à jour : 23 août 2020
Nous émergeons vers 06h30. Pas trop mal dormi bien que les lits étaient bien mous et bruyants. Nous prenons notre temps de nouveau, il fait un temps superbe, pas un seul nuage à l’horizon. Le ciel arbore des teintes rosées et les premiers rayons du soleil traversent les cimes des montagnes alentours.

Nous prenons un gros petit déjeuner (enfin Géraldine et moi;) ) puis nous commençons la descente vers la vallée. Il nous reste 3 jours de nourriture et selon notre planning, il nous resterait que 2 jours de trek mais avec une longue dernière étape. Tout en sachant que nous avons encore le « droit » de nous octroyer un repas dans un refuge. On peut donc théoriquement diviser par 2 une des deux dernières étapes.
Commencer par une descente, ce n’est pas si facile en fait. On pourrait croire que la descente est une partie plaisir mais tout trekkeur portant sa maison sur ses épaules s’apercevra très rapidement que le mieux, c’est le plat ou la montée. La descente, c’est le pire, surtout pour les genoux!! Et c’est encore pire à froid… Bref, une descente fatigante pour les articulations puisque nous descendons environ -1000m.
Tout en bas, nous passons à côté d’un torrent de couleur turquoise, magnifique! On n’hésite pas longtemps avant de se décider à investir la zone pour se nettoyer! L’eau est glacée! On ne reste pas longtemps mais cela fait du bien de se nettoyer, surtout les cheveux!
Après une bonne pause, nous faisons de 100m de dénivelé positif et l...
12
8.7km
+1227m / -585m
mise à jour : 23 août 2020
Nous sommes réveillé par le chant du coq vers 5h du matin. La bête ne s’arrête plus même lorsque le soleil est bien au-dessus de l’horizon… La nuit a été bonne mais nos bouches sèches trahissent l’excès de boissons houblonnées de la veille. Le temps est magnifique, pas un nuage dans le ciel. Nous plions bagages et allons petit déjeuner sur les tables du refuges, désertes à cette heure. C’est l’heure du départ et de la séparation avec nos amis, échanges de coordonnées, photos de groupe et nous partons pour la suite et fin de notre Alta Via N°2.

Nous partons donc vers 8h pour l’ascension du col de Comédon qui débute par un sentier en sous-bois puis grimpe le long du flanc de la montagne. La trace est relativement exposée, il faut avoir le pied sûr! Mais après 8 jours de trek en montagne, nous sommes aguerri au terrain et nous traversons sans peine ces portions.
L’avantage de ce bivouac est la présence d’une arrivée d’eau potable. On est donc complètement indépendant, nous pouvons rester ici aussi longtemps que l’on veut, tant que l’on a de la nourriture… L’endroit est vraiment reposant, on se sent bien, on profite, on prends le temps, c’est vraiment parfait!! On a envie de rester ici plusieurs jours!!
Vers 19h, un père et son fils viennent nous rejoindre, le fils parle anglais mais pas le père… Nous nous couchons tôt et nous espérons qu’il ne vont pas faire trop de bruit…

Si la première partie est facile, plus on monte, plus la pente est raide et plus les pierriers sont in...
13
3.4km
+535m / -527m
mise à jour : 23 août 2020
Nous avons bien dormi dans notre petite boite de conserve malgré des réveils réguliers en raison des aller retours de chacun pour aller soulager sa vessie au cours de la nuit. Nous émergeons vers 08h30. Il fait un temps superbe et il fait déjà très chaud. On est vraiment bien au milieu de ces montagnes, sans rien, juste la nature pour occupation.

Je pars faire une ptite balade au niveau d’un petit col qui donne sur la vallée où nous avions dormi la nuit précédente. En redescendant, je croise les Italiens qui partent pour une randonnée à la journée, je leur dit au revoir car nous devons partir dans la journée. Il nous reste 2 jours de trek à accomplir. En redescendant, j’observe un troupeau de 8 chamois qui gambadent aisément parmi les pierriers et les pentes abruptes… Vraiment bien adaptés ces animaux !
Lorsque j’arrive, Géraldine est toujours en train de bronzer et de lire au soleil. Et on décide d’un commun accord de rester une journée de plus, une journée pour profiter ! C’est vraiment agréable de décider, d’un seul coup comme ça, de rester sans se soucier de la suite, c’est du moment présent à l’état pur, si on pouvait vivre comme ça tous les jours…
Du coup, je vais pouvoir me faire l’ascension du Piz Sagron, une colonne de roche qui domine le cirque dans lequel nous nous trouvons. Pendant ce temps, Géraldine profitera du soleil et du repos.
On se fait une bonne plâtrée de pâte avec du thon trouvé dans le refuge, un délice ! C’est aussi ça nos vacances, se cont...
14
20km
+1382m / -2179m
mise à jour : 23 août 2020
Nous n’avons pas entendu le réveil et nous nous levons vers 06h30. Cette nuit a été troublée par un orage et des vents violents. Les éclairs illuminaient l’intérieur de notre refuge mais le tonnerre est resté très lointain. Il tombait à verse et le vent faisait claquer la porte du refuge nous réveillant plusieurs fois dans la nuit.
Nous prenons notre petit déjeuner tranquillement, disons au revoir à nos deux Italiens qui sont restés assez discrets et peu bavards… Pas évident de communiquer lorsqu’aucune langue n’est commune à tout le monde. Ils nous ont quand même fait gouter une spécialité italienne, du vin rouge et du vin blanc mélangé… Pas terrible !
Nous partons donc vers 8h pour l’ascension du col de Comédon qui débute par un sentier en sous-bois puis grimpe le long du flanc de la montagne. La trace est relativement exposée, il faut avoir le pied sûr! Mais après 8 jours de trek en montagne, nous sommes aguerri au terrain et nous traversons sans peine ces portions.
La tempête est passée, il fait de nouveau chaud et l’air est humide. Nous sommes moites en un rien de temps. Nous partons donc pour le Col Dei Beichi (1960 m) et au cours de la petite ascension, nous croisons de nombreux chamois qui sautillent à travers les prairies alpines.
On arrive assez vite au refuge de Boz, vers 10h où nous nous y arrêtons pour prendre un chocolat chaud avec de la crème. Au final, on a du pain avec nos chocolats, c’est cool ! Mais pas de crème… Tout s’expliq...