Cyclotrip du Var au Jura
Départ de Hyères aux Issambres puis remontée du Muy jusqu'à Poligny avec un petit crochet par la Suisse.
Le tout, avec mon vélo de route, fidèle compagnon, et mes sacoches ultra légères. Cette fois ci, petite nouveauté: une sacoche de selle bricolée maison.
Le tout, avec mon vélo de route, fidèle compagnon, et mes sacoches ultra légères. Cette fois ci, petite nouveauté: une sacoche de selle bricolée maison.
Quand : 06/09/2021
Durée : 9 jours
Durée : 9 jours
Distance globale :
846km
Dénivelées :
+15727m /
-15525m
Alti min/max : 3m/2754m
Carnet publié par NZ6839
le 03 sept. 2021
modifié le 29 sept. 2021
modifié le 29 sept. 2021
537 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : Section 6 (mise à jour : 29 sept. 2021)
Distance section :
80km
Dénivelées section :
+1706m /
-2422m
Section Alti min/max : 718m/2637m
Description :
Des Ecrins à la Maurienne
Le compte-rendu : Section 6 (mise à jour : 29 sept. 2021)
L'étape du jour: passer le Galibier, pour revenir dans la Maurienne.
Cette étape marque quelque chose d'important pour moi: d'une part, c'est le Galibier dont on parle, col mythique du tour du France. Bon, pour ma part, j'estime ne pas avoir fait le " vrai" Galibier, à savoir le grimper depuis la Maurienne, qui est autrement difficile que depuis Briançon. Néanmoins, comme je l'ai dit aux autres cyclistes, " on est tous arrivés au même sommet au final".
D'autre part, on bascule en Maurienne, ce qui représente pour moi un environnement plus connu. Je paysage change et je retrouve la Savoie que je connais bien. Ca marque un tournant dans le voyage, qui se rapproche de la fin.
La Maurienne et moi, on n'est pas copines. Autant le début de vallée, vers Albertville ca va encore, mais sinon, je n'aime pas. C'est abrupte, sombre, froide, y a beaucoup de camions...J'ai souvenir d'une virée moto avec Marion où nous avons passé le Galibier en mai, avec encore de la neige, et nous sommes arrivées trempées en Maurienne, à faire une halte dans un resto , dégoulinantes de partout pendant que des gens du troisième âge endimanchés (c'était la fête des mères en plus) nous regardaient retirer nos couches et en mettre plein par terre en disant " ca me rappelle le bon vieux temps". Ce jour là, on a eu froid et le " bon temps" était loin de nous.
Ainsi donc j'attaque tranquillement le col après avoir dit au revoir à Véro et Jérome, je les reverrais c'est sur. Merci merci merci!
Au fameux col, je prends un moment pour savourer l'instant. Je me remémore le moment où je me suis dit que j'allais rentrer à vélo de route depuis le sud, et me voilà à mi parcours.
Puis la longue et belle descente vers Valloire m'attend. Ensuite, ça remonte un peu vers le col du Télégraphe. Un jeune cycliste me dépasse en me disant que c'est dur, cette remontée. J'ai envie de dire bof, c'est rien d'une petite bosse avant de redescendre.
Puis j'arrive enfin à St Michel de Maurienne, et me retrouve dans ce que je n'apprécie pas: les camions. Il y en a beaucoup. Ils sont plutôt sympas et dépassent avec des marges de sécurité, en comparaison aux voitures, mais tout de même, c'est grand, long et bruyant un semi remorque. Dès que je peux, je bifurque vers Aussois, quitte à me faire un col en plus. D'ailleurs avant de prendre l'embranchement, une voiture me double et vient se mettre à ma hauteur. Le conducteur me tend une casquette " non non ce n'est pas la mienne". " Si, prendré prendé...". je tends la main ...et je me retrouve avec une casquette de cycliste , made in Italia, dont je n'ai pas d'usage puisque j'ai un casque de VTT avec visière. Pas grave, je la donnerais à une amie.
Au-dessus d'Aussois, je me pose et m'accorde une pause au soleil. Je savoure le moment, et souris intérieurement. Puis je redescends doucement vers Termignon où je me pose en terrasse en attendant mon hôte Warmshower. Damien arrive sans surprise à vélo, après 6km de trajet depuis son lieu de travail. Il est sympa, voyageur, et le courant passe de suite. On discutera de ses voyages notamment au Japon toute la soirée.
Cette étape marque quelque chose d'important pour moi: d'une part, c'est le Galibier dont on parle, col mythique du tour du France. Bon, pour ma part, j'estime ne pas avoir fait le " vrai" Galibier, à savoir le grimper depuis la Maurienne, qui est autrement difficile que depuis Briançon. Néanmoins, comme je l'ai dit aux autres cyclistes, " on est tous arrivés au même sommet au final".
D'autre part, on bascule en Maurienne, ce qui représente pour moi un environnement plus connu. Je paysage change et je retrouve la Savoie que je connais bien. Ca marque un tournant dans le voyage, qui se rapproche de la fin.
La Maurienne et moi, on n'est pas copines. Autant le début de vallée, vers Albertville ca va encore, mais sinon, je n'aime pas. C'est abrupte, sombre, froide, y a beaucoup de camions...J'ai souvenir d'une virée moto avec Marion où nous avons passé le Galibier en mai, avec encore de la neige, et nous sommes arrivées trempées en Maurienne, à faire une halte dans un resto , dégoulinantes de partout pendant que des gens du troisième âge endimanchés (c'était la fête des mères en plus) nous regardaient retirer nos couches et en mettre plein par terre en disant " ca me rappelle le bon vieux temps". Ce jour là, on a eu froid et le " bon temps" était loin de nous.
Ainsi donc j'attaque tranquillement le col après avoir dit au revoir à Véro et Jérome, je les reverrais c'est sur. Merci merci merci!
Au fameux col, je prends un moment pour savourer l'instant. Je me remémore le moment où je me suis dit que j'allais rentrer à vélo de route depuis le sud, et me voilà à mi parcours.
Puis la longue et belle descente vers Valloire m'attend. Ensuite, ça remonte un peu vers le col du Télégraphe. Un jeune cycliste me dépasse en me disant que c'est dur, cette remontée. J'ai envie de dire bof, c'est rien d'une petite bosse avant de redescendre.
Puis j'arrive enfin à St Michel de Maurienne, et me retrouve dans ce que je n'apprécie pas: les camions. Il y en a beaucoup. Ils sont plutôt sympas et dépassent avec des marges de sécurité, en comparaison aux voitures, mais tout de même, c'est grand, long et bruyant un semi remorque. Dès que je peux, je bifurque vers Aussois, quitte à me faire un col en plus. D'ailleurs avant de prendre l'embranchement, une voiture me double et vient se mettre à ma hauteur. Le conducteur me tend une casquette " non non ce n'est pas la mienne". " Si, prendré prendé...". je tends la main ...et je me retrouve avec une casquette de cycliste , made in Italia, dont je n'ai pas d'usage puisque j'ai un casque de VTT avec visière. Pas grave, je la donnerais à une amie.
Au-dessus d'Aussois, je me pose et m'accorde une pause au soleil. Je savoure le moment, et souris intérieurement. Puis je redescends doucement vers Termignon où je me pose en terrasse en attendant mon hôte Warmshower. Damien arrive sans surprise à vélo, après 6km de trajet depuis son lieu de travail. Il est sympa, voyageur, et le courant passe de suite. On discutera de ses voyages notamment au Japon toute la soirée.