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L'Allier, de Prades à Fourchambault

Michel66 - 31 déc. 2011
mis à jour le 02 janv. 2012
34 messages
Bonjour à tous,
Nous vous propose un petit topo en images de notre voyage sur l’Allier du dimanche 19 au mercredi 29 juin 2011 soit 11 jours pour un parcours d’un peu moins de 320 km.

Nous étions trois la première semaine : Fred19, avec qui nous avions avec d’autres copains l’année précédente descendu une partie de la Dordogne viendra avec un ami, Benoit, qu’il initiera aux joies du canoë en rivière.
La deuxième partie du parcours, après le départ de Fred et Benoit à Vichy, a été faite avec Claude en canoë qui m’a rejoint un peu plus bas au camping de Châtel-de-Neuvre dans la Réserve Naturelle du Val d’Allier.
Je vous salue à tous, ça été un vrai plaisir que de voyager avec vous.

Le départ s’effectue depuis Prades (Haute-Loire-43), (45° 01’ 42’’ N et 3° 35’ 37’’ E) à 600 m d’altitude environ et 12 à 13 km en amont de Langeac (43). Le point d’arrivée est prévu à Fourchambault (Nièvre-58-), à 165 m d’altitude, située en rive droite sur la Loire, 6 km après le Bec d’Allier.





http://www.riviere-allier.com/
https://www.rivieres.info/





J’arrive donc à Prades en fin d’après-midi le vendredi avant le départ pour laisser mon matos au camping. Cela me laisse la journée du samedi pour monter ma voiture à Fourchambault et la laisser, le temps de la descente sur l’eau, dans un camping en bord de Loire. Le retour se fait en train via Nevers puis Clermont-Ferrand. Je laisse le train à Issoire où Fred me récupère pour finir la route ensemble en voiture jusqu’à Prades.
L’Allier vue depuis la route, moins d’1 km avant d’arriver à Prades et sur la deuxième image, le tout premier passage un peu délicat à franchir :







Nous vous recommandons le camping Les Escargots Bleus dans un cadre très sympa et des proprios très cools et accueillants :

















Dimanche 19 juin : Prades > plage du Chambon : 21 km

Le départ s’effectue vers 10 h sous un soleil voilé mais le temps est idéal pour pagayer même si on sent bien la fraîcheur du matin à cette altitude. Le premier passage délicat cité plus haut  se fait sans difficulté particulière mais on s’aperçoit vite qu’il manque de l’eau dans le cours car on touche souvent lors de franchissements de seuils ou de petits torrents.







La chapelle romane du XIIIe siècle de Sainte-Marie-des-Chazes :







Le barrage de Langeac en milieu d’après-midi : nous nous arrêtons en berge droite pour apprécier l’état des aménagements. Il y a un bon courant dans la passe à canoë mais le nez de marche à la sortie est cassé en travers ; attention donc à un possible déséquilibre. Le niveau d’eau en dessous est un peu bas. Nous avons pu observer le passage, non chargé et plus ou moins périlleux, pratiqué par cinq ou six canoës en location. Avec la différence de niveau en dessous, (par rapport à la sortie de la glissière) l’avant enfourne dans les bulles et l’arrière talonne sur le nez de marche en sortie de glissière.
Avec nos embarcations bien chargées nous choisirons de passer à la corde juste à gauche de la passe à canoë sur le déversoir.













Le barrage à Le Chambon. Sur le côté gauche du cours la vasque à la réception de la première glissière est très courte et sa sortie n’est pas en face. Le muret de béton arrive donc très vite devant si on ne parvient pas à redresser rapidement… sans se mettre en crabe. On a encore beaucoup de route à faire et on choisira de préserver le matos bien sûr. Le passage se fera par le déversoir à la cordelle.







Moins de 500 m après nous nous arrêtons sur la plage en berge droite après le pont pour le bivouac du soir. Nous montons nos tentes sur une grande pelouse et il y a même des toilettes et douches dans un petit bâtiment juste en haut du pré. Nous allons pouvoir attaquer l’apéro puis un magnifique rizotto au piments et chorizo. On va bien manger sur l’Allier… « Fred, si tu nous écoutes… »









Lundi 20 juin : plage du Chambon > 2 km au nord de Brioude : 35,300 km

Passage à l’entrée de Chilhac :







700 m après le pont de Chilhac on arrive au barrage du Moulin. Sur le milieu droit du cours il y a un passage mais très encombré de rochers mais aussi de ferrailles et même de poteaux électriques en béton. Dans le doute nous utiliserons la passe à canoë sur le milieu gauche de la rivière mais le débit est faible en sortie jusqu’à la reprise du courant un peu plus bas au niveau du Moulin :









En milieu de matinée nous arrivons au très beau village de Lavoûte-Chilhac où nous nous arrêtons pour quelques courses puis nous offrir une bonne bière en terrasse :











Vers midi nous reprenons la descente pour trouver un coin pique-nique quelques kilomètres plus bas. Peu après la reprise nous passons à Saint-Ilpize sous le promontoire rocheux supportant le château et la chapelle :











A l’arrivée à Vieille-Brioude le passage du barrage est fait du côté droit à la cordelle sur le déversoir :











Trois km après la reprise on arrive sur le barrage de Brioude (plus connu sous le nom de la Bageasse). Le franchissement se fait là aussi, à la main, sur une pente bétonnée de plus d’un mètre en sortie aval. De quoi faire travailler encore une fois nos petits bras musclés :











Un peu plus loin sur le fleuve nous nous arrêtons en rive gauche pour le bivouac du soir. L’endroit parait tranquille et nous pourrons apprécier l’isolement et la quiétude du lieu tout en savourant un bon apéro puis un repas au feu de bois (rizotto de piments et anchois fondus aux coquillettes) accompagné d’une bonne bouteille de rosé bien frais. Rien que ça !









Mardi 21 juin : 2 km au nord de Brioude > Les Pradeaux : 31 km

Une petite pluie nous tombe dessus au lever. On a le temps et attendons sous la tente que le soleil revienne. La rivière coule tranquillement et nous repartons vers 9 h.





Moins de 2 km avant Brassac-les-Mines les restes du barrage de l’ancienne centrale électrique ne sont pas très cools à franchir avec un tel niveau d’eau : sur le côté droit que des cailloux secs, nous passerons sur la gauche dans le jus.
Par respect je ne vous raconterai pas que B----- a chaviré en contre bas le Pocket du temps que Fred et moi passions mon kayak. Non non je ne dirai rien. Il avait chaud et envie de se baigner peut-être...











Une petite séance de séchage s’en est suivie durant la pause de midi. Admirez, c’est de l’art contemporain :





Vers 17 h  nous nous arrêtons pour le bivouac du soir sur une berge sous le Camping du Château de la Grange-Fort aux Pradeaux moins de 4 km avant Issoire :











Après nous être installés et restaurés nous avons emprunté un petit sentier à flanc de colline pour une petite visite vers le camping :







Mercredi 22 juin : Les Pradeaux > Les-Martres-de-Veyre : 29,700 km

Les levers au matin sont tranquilles et nous prenons notre temps pour le départ vers 9 h avec un bon soleil.
Les niveaux d’eau sont toujours très moyens et nous passons encore une fois, comme ici dans la région d’Issoire, des seuils pas très compliqués mais obligeant à mettre « pieds à terre » pour un franchissement sans casse.







Environ 10 km après Issoire nous nous arrêtons à Coudes pour quelques courses et une bonne bière au café-restaurant du coin. Il n’est pas loin de midi quand un orage éclate et décidons de rester en terrasse pour le repas :





7 km après Coudes on arrive à Longues où, 150 m environ après le pont des Goules, nous nous arrêtons pour repérer un passage facile à gauche dans la veine :









En fin de journée nous stoppons en berge gauche dans une grande courbe. Nous sommes à Les Martres-de-Veyre, 7 km en amont de Cournon-d’Auvergne. Nous établissons notre campement entre la rivière et le pied du camping La Font de Bleix quelques dizaines de mètres au dessus. En échange d’une petite participation nous avons pu bénéficier des douches du camping.









Jeudi 23 juin : Les-Martres-de-Veyre > Joze : 30,200 km

4 km après le pont de Cournon-d’Auvergne au lieu-dit Malmouche ;





Puis quelques km plus bas nous faisons la pause de midi sur une belle pelouse en berge droite à Dallet :





Avec un niveau d’eau pas très important le passage du barrage à Pont-du-Château n’est pas bien compliqué sur le déversoir en rive gauche :











5 km après le barrage de Pont-du-Château on arrive sur une formation géologique potentiellement dangereuse selon le niveau d’eau. A reconnaître absolument. L’arrivée sur zone est indiquée par les trois pylônes visibles au même niveau en berge gauche au bout d’une longue ligne droite au N.N.O.
Avec toujours très peu d’eau nous avons dû tracter les embarcations sur les dalles glissantes jusqu’à une cassure d’environ 1 m ce jour-là que nous avons passée directement à la cordelle et en portant :



















Un peu plus de 2 km après on arrive au pont de l’autoroute A89 Clermont-Ferrand > Thiers… où, juste après, un seuil est franchi « à la main » sur le côté gauche du cours. Ce n’est pas compliqué mais il faut toujours prêter attention où l’on met les pieds à travers les cailloux dans le courant pour ne pas se blesser :









Un autre seuil, un peu moins de 2 km avant Joze, est passé dans le train de vagues à gauche :











Pour le bivouac du soir nous trouvons un endroit tranquille quelques centaines de mètres après le pont de Joze sur une haute berge en rive droite.









Vendredi 24 juin : Joze > Saint-Yorre : 33,200 km

Après un peu de pluie la veille au bivouac nous démarrons ce matin avec un beau soleil au départ de Joze. La rivière s’écoule doucement et même si quelques passages nécessitent un peu d’attention la navigation est tranquille depuis quelques jours. Au passage on peut observer quelques oiseaux vivant sur les berges avec ici une famille de Bernaches du Canada.









C’est l’avant dernier jour du voyage pour mes deux compagnons de descente. L’arrivée est prévue demain à Vichy où la famille de Fred vient les récupérer.
Aujourd’hui nous nous arrêtons quelques kilomètres avant au camping La Gravière en rive gauche à Saint-Yorre. L’accès est très facile par un petit chemin en haut de berge et un portillon menant directement dans le camping.





Ce soir ce sera détente avec bières et resto dans le village.


Samedi 25 juin : Saint-Yorre > Vichy : 9,700 km
                         Vichy > Créchy : 19 km

Pour ce matin nous avons le temps avec moins d’une dizaine de kilomètres à parcourir. Notre rendez-vous est fixé aux environs de midi à Vichy et nous profitons des derniers moments passés ensemble sur l’eau. Nous arrivons vers 10h30 au niveau du camping les Acacias à l’entrée de Vichy. Un ponton aménagé en rive gauche est idéalement placé au pied de la route pour une récupération facile (d’autres points de mise à l’eau existent certainement sur la commune).
Bon ce sera encore une occasion pour un nouveau resto, on ne recule devant rien !









L’après-midi, avant de repartir, Fred va m’aider à faire le portage du barrage (1200 m). Je reprends la navigation pour les rejoindre un peu plus bas sur le bassin. Le portage se fait par le contournement du parcours de descente jusqu’à une mise à l’eau facile :













Salut Fred et Benoît, à l’année prochaine pour une nouvelle descente de rivière.

Il est environ 15 h quand je reprends la navigation et je peux faire encore un peu de route avant de m’arrêter pour le bivouac du soir dans les environs de Créchy (3 km après Billy) au milieu de grands méandres désertiques.
Ce soir au téléphone avec Claude en canoë nous confirmons notre point de rendez-vous le lendemain au camping La Courtine à Châtel-de-Neuvre dans la Réserve Naturelle du Val d’Allier.







Dimanche 26 juin : Créchy > Châtel-de-Neuvre : 23 km

Après la dissipation des brumes matinales un beau soleil semble annoncer une chaude journée.
Le passage sous le pont de chemin de fer (Moulins au nord en rive droite à Saint-Pourçain-sur-Sioule au sud-ouest) marque l’entrée dans la Réserve Naturelle du Val d’Allier.
Cette zone réglementée s’étire sur 27 km environ jusqu’au niveau de Bressolles au sud de Moulins.











Sur la réserve, le camping, bivouac et feux sont interdits mais il faut prendre son temps pour observer quantité d’oiseaux et profiter de cet espace quasi désertique.









La distance totale est largement faisable dans une journée mais selon l’heure d’entrée dans la Réserve il est possible de faire une halte à Châtel-de-Neuvre pour un ravitaillement et s’installer dans l’un des deux campings proches : La Courtine et Deneuvre.
L’arrivée à Châtel-de-Neuvre est précédée par la découverte sur une hauteur du village de l’église Saint-Laurent classée Monument Historique.
En milieu de journée j’arrive à la Courtine que je rejoins par un court sentier sous les arbres depuis une aire de pique-nique en haut de rive. Après installation je vais pouvoir attendre Claude qui doit arriver en fin de journée. Très heureux de le retrouver depuis notre rencontre l’an passé sur le Cher.









Lundi 27 juin : Châtel-de-Neuvre > Montilly : 33 km

Nous reprenons nos vieilles habitudes et nous levons tôt d’autant que la journée est annoncée très chaude. Nous levons le camp après 7 h 30, les meilleurs moments à mon avis pour naviguer.
Peu après le départ de Châtel, nous sommes toujours dans la réserve dans l’isolement le plus complet en pleine nature :





Entre Chemilly et Bressolles (fin de la Réserve), même type d’érosion des berges rencontré assez souvent sur l’Allier comme sur la Loire :





Nous arrivons à Moulins en fin de matinée et décidons de ne pas utiliser la passe à canoë rive gauche, pas très pratique avec ce niveau d’eau, mais de passer à gauche du grand déversoir dans les cailloux :













Arrêt quelques centaines de mètres plus bas pour la pause repas en rive gauche sous les arbres où nous ferons ensuite une sieste obligatoire car il fait vraiment trop chaud à cette heure de la journée. Départ vers 15 h et descente tranquille pour chercher un bivouac pour le soir 2 km après Montilly au nord de Moulins.
Il fait encore très chaud au moment de l’installation et pour la baignade du soir même l’eau c’est de la soupe !









Mardi 28 juin : Montilly > Mornay-sur-Allier : 27,500 km

Le départ vers 7 h nous laisse le temps de descendre doucement et mettre pied à terre pour aller observer les nombreux oiseaux vivant le long des berges.
Sur ce parcours nous pourront rencontrer pas mal de cigognes dans les environs de Villeneuve-sur-Allier et plus bas, merci Claude pour tes conseils :









Un petit moment de détente au calme aux environs de Le Bouchet entre Villeneuve-sur-Allier et Le Veurdre en aval :





La journée est très chaude et orageuse. On s’arrête en fin de matinée au Veurdre juste avant le pont sur un minuscule îlot à l’ombre d’un saule où, après un repas rapide, ce sera sieste et baignade jusqu’à 15 h.
Le temps tourne à l’orage et nous ne tardons pas à trouver notre nouveau campement pour nous installer avant une possible averse.
Le bivouac : 2 km à peine avant le pont de Mornay-sur-Allier en face d’une magnifique propriété.









Mercredi 29 juin : Mornay-sur-Allier > Fourchambault : 26,500 km

Aujourd’hui c’est notre dernière étape sur la rivière avant le passage de Bec d’Allier 20 km plus bas puis l’arrivée finale à Fourchambault sur la Loire.
Nous nous arrêtons pour une visite dans le village d’Apremont-sur-Allier. Dommage, pour le dernier jour, le temps est maussade et un peu de soleil n’aurait pas été de trop pour mettre un peu plus en valeur ce village classé parmi « les plus beaux villages de France ».







Moins de 2 km après Apremont on arrive sur le barrage de l’ancienne « écluse des Lorrains »
Il n’y a pas beaucoup d’eau sur le déversoir et nous effectuons le passage à sec sur le côté de l’ouvrage :











Quelques centaines de mètres plus bas un petit seuil est franchi sans difficulté ce jour-là au niveau du pont ferroviaire :





Enfin, le dernier obstacle sous le pont-canal du Guétin. Par basses eaux le franchissement par la rive droite est possible quoiqu’un peu scabreux pour le portage des bateaux sur un passage accidenté et mal entretenu. Nous avons donc passé le chargement par cet endroit mais les bateaux par le haut de berge :  













Passage et arrêt au Bec d’Allier. Toujours magnifique ce coin :









Puis on arrive au Camping de la Loire sous un beau soleil avec un dernier portage mais le propriétaire, sympa, prête volontiers un chariot pour aider au transport des sacs et bidons.







Le lendemain nous repartirons récupérer la voiture de Claude.
Salut Claude, à une prochaine sur l’eau.


L’Allier est une magnifique rivière à descendre tant dans la partie haute que basse et que je trouve un peu plus sauvage que la Loire. Mais peut-être est-ce dû au fait qu’elle soit moins fréquentée et utilisée. Je pense en particulier aux nombreux ouvrages (barrages ou anciens barrages, déversoirs…) peu ou mal entretenus ou aménagés. Evidemment on pourrait discuter longtemps des limites d’aménagements des espaces pour les conserver les plus naturels possible…
Avec un niveau d’eau et un débit pas très importants au cours de cette descente les conditions de navigation sur tout le parcours m’ont parues dans l’ensemble sans grosse difficulté. Dans les parties hautes et moyennes quelques planiols annonçaient des passages sur des seuils, où on touchait souvent sur les cailloux, ou dans des veines sur un train de vagues où on devait faire attention à un drossage en sortie.
Chacun rencontrera des conditions différentes lors de sa descente et les récits de voyage, consultés pour la préparation d’un projet à venir, ne doivent rester qu’un indicateur.
Ces conditions diverses (selon que l’on soit seul ou en groupe, la météo, le niveau d’eau et le débit…) font, par exemple, qu’à l’instar de Cath, Pat, Jak91, Association « Même pas peur » et d’autres, nous avons à quelque-chose près, pratiquement tous fait des choix différents pour le franchissement d’un même obstacle.  
Quelques-soient les conditions du moment le premier réflexe à l’approche d’un obstacle estimé est de s’arrêter absolument en amont et d’aller reconnaitre les passages avant franchissement pour en apprécier les risques pour soi-même ou pour son bateau et choisir au mieux (ou moindre mal) la façon de le franchir.
En effet l'ensemble des ouvrages d'art présente souvent des dangers (fers à béton, blocs avec risque de coincement...). La prudence c'est de bien visualiser son passage ou de passer à la cordelle ou par portage.

Claude41 - 01 janv. 2012
183 messages
Bonjour et bonne année à toi ainsi qu'à tous les randonneurs sur l'eau.

Merci pour ce récit de voyage superbement documenté qui restera un document "topo-guide" utilisable par les prochains descendeurs.

Bonne navigation 2012 et à une prochaine sur l'eau.

Claude

Grégoire - 01 janv. 2012
929 messages
Superbe ! Superbe ! cool
On s'y voit tellement vous êtes généreux en photos, détails, etc.... Comme dit Claude, très très bon topo qui resservira sans nul doute.
Et pour faire echos aux dires de Claude, je réponds :
Bonne navigation 2012 à tous et peut être un de ces jours sur l'eau. ;)

grominet88 - 01 janv. 2012
49 messages
Merci pour ce compte rendu.

C'était agréable à lire et regarder.

Bonne année et que 2012 t'apporte d'autre voyages enrichissant comme celui-ci.

riveraddict - 01 janv. 2012
26 messages
Un compte-rendu comme on n'en avait pas vu depuis un moment. Merci de partager photos et infos.
Bonne année à tous.

jak91 - 02 janv. 2012
379 messages
Bonjour Michel et merci pour cette fenêtre de printemps en ce début d'année.

A cette occasion tout mes vœux à toutes et tous


Super reportage qui fait plaisir à voir, ce qui laisse penser qu'il reste encore quelque voyageurs (véritables) sur ce site, mais de plus en plus rare....dommage, le site y perd en intérêt, le virtuel et les délires ont investis la place :(

Je l'avait fait avec un peu plus d'eau (beaucoup de vent et d'orages aussi), comme tu le dis, chaque descente a ses particularités, ce qui permet de ne jamais refaire le même périple pour un même lieux.


Toujours ok pour la Vienne en fin mai/juin ?


Début Mai je fait le haut allier (rando-rafft) Depuis Langogne, au dessus du barrage de Poutes et jusqu’à Prades (le topo a été posté par Laurent 01) /voyage/viewtopic.php?id=5405
et fin juin je vais en Bretagne à vélo en suivant les cours d'eaux ( Loire et canaux)


je serais donc dispos approximativement du 22/05 au 20/06, maintenant mis à disposition de mes activités c'est plus facile de planifier mes périples.

Michel66 - 02 janv. 2012
34 messages
Bonjour et merci à tous.
Bonne année et meilleurs vœux à vous ainsi qu'au reste de la communauté.
Oui, à un de ces jours sur l'eau.
@jak91 : toujours ok pour la Vienne au printemps. Je commence la carto et on reste en contact.

Trappeur63 - 04 janv. 2012
172 messages
merci pour tout, en 2012 c'est prévu que je pose mon gumotex sur l'Allier et ce récit me fais encore plus envi.
merci pour le partage.

mad - 04 janv. 2012
981 messages
Superbe - c'est aussi à mon programme pour 2012, et ton récit me sera utile !

enos - 04 janv. 2012
37 messages
Bonne année a tous et toutes
Merci pour ce magnifique récit a bientot sur l eau ROBERT (alias ENOS)

chafranec - 05 janv. 2012
74 messages
Génial comme récit ! Merci. Moi qui n'ai fait que les gorges de l'Ardèche et qui randonne, ça me fait vraiment envie comme aventure... En plus, pour les bivouacs, c'est nettement mieux on dirait ! Moi, j'aimerais bien avoir une poële comme sur vos photos et d'autres truc mais comme c'est mon dos qui porte et pas un bateau !
Bref, michel, tu m'as donné une sacré envie de flotter !

moineau persévérant 34 - 26 janv. 2012
54 messages
Merci pour ce récit qui fait rêver mais qui est aussi très précis et donc très utile pour ceux qui projettent d'effectuer ce parcours. Les photos sont "parlantes" et tu es devenu un expert pour montrer les passages délicats avec vues aériennes. Je vois que Fred est toujours fidel à son Wok pour la cuisine en plein air ! Je viens de m'en acheter un.
@+ sur l'eau
Marcel

fred19 - 26 janv. 2012
22 messages
Super Topo Michel, je le découvre que maintenant.

La prochaine fois on diffusera quelques quelques recettes de cuisine, cela va bien avec le bivouac.

Tchao

a bientôt

Michel66 - 26 janv. 2012
34 messages
@ Trappeur63, Mad :
c'est bien que ça serve à tous. "Le savoir ne vaut que s'il est partagé".
Super, va y avoir du monde cette année sur l'Allier. A part des locations à la journée, nous n'avions rencontré personne de la communauté. Bonne descente.


@ enos, moineau persévérant 34 :
salut Robert et Marcel, à bientôt effectivement sur le lac de Pareloup au printemps. Et bien Marcel, il te reste plus qu'à roder ton wok et tu nous montreras tes talents lors de notre prochaine rencontre.


@ chafranec :
Lance-toi sur l'eau, avec un petit canoë ouvert tu pourras emporter toutes les poêles que tu voudras et plein d'autres trucs encore et profiteras des meilleurs moments au bivouac du soir.


@ fred :
Ah, je sens qu'on va bientôt tester et approuver d'autres nouvelles recettes. Que de bons bivouacs en perspectives...
Dis, tu crois qu'on touchera des royalties ?

GruuZ - 17 mars 2012
157 messages
merci pour le récit détaillé sur le plan pratique. il donne envie de vous suivre.

un supplément pour un kayakiste de mer: por favor, où stockez-vous le petit bidon d'huile alimentaire. Dans un grand fut blanc à tapon rouge?

Michel66 - 21 mars 2012
34 messages
@ GruuZ

Effectivement le bidon d'huile alimentaire est bien stocké dans le bidon blanc. Il est bien calé en position debout (et bien fermé...) avec le reste des ustensiles de popote. Le bidon blanc est également posé debout dans le fond du canoë et sanglé avec d'autres bidons (voir photos dans le post). De par ses capacités de chargement le canoë se prête bien à l'emport de bidons et autres sacs de tous volumes, pratique pour la rando-bivouac.
Pour un kayak de mer le chargement est plus problématique (nombre, volume des sacs et des bidons) et le plus souvent couchés à l'intérieur des caissons étanches ne laissant pas la possibilité de maintenir debout des flacons à risque. Dans le cas de l'huile, généralement contenue dans des flacons d'origine pas très fiables, peut-être vaut-il mieux la transvaser dans un autre contenant vissé dont on connait la qualité.

paleo_pat - 28 mai 2013
189 messages
Je reviens sur le récit très complet de Michel66 pour insister sur le passage au niveau de la cassure géologique en aval de Pont du Château.
Nous avons descendu l'Allier de Coudes à Fourchambault du 23 au 29 avril 2013 avec plus d'eau que lorsque Michel66 l'a fait.

Michel a bien insisté dans son texte pour signaler "une formation géologique potentiellement dangereuse selon le niveau d’eau. A reconnaître absolument." Mais j'avoue n'avoir retenu que les photos de dalles lisses et d'une petite cassure.

Avec plus d'eau, l'entrée du passage semble facile et on ne distingue pas l'amplitude de la cassure en fin de passage, je m'y suis donc engagé en confiance.  

Lorsqu'on se rend compte que la cassure pose problème il est trop tard (absence de contre courant marqué, berges verticales et glissantes).


La cassure à l'endroit où nous l'avons franchit : attention encore la photo est trompeuse car il n'y a pas de bateau pour donner l'échelle, mais je peux vous assurer que lorsque vous êtes au-dessus, c'est impressionnant.


J'insiste : IL FAUT RECONNAITRE CE PASSAGE ! 

Alain2 - 28 mai 2013
53 messages
Edifiantes ces photos par basses eaux.

Avril 2009, une reconnaissance motivée par le vacarme montrait un écoulement assez perturbé en rive gauche.

Il était effectivement bien plus lisse le long de la rive droite.

jak91 - 29 mai 2013
379 messages
Intéressant ce comparatif d'un même lieux à des dates différentes!
Ce qui confirme bien l’obligation de la reconnaissance avant de s'engager pour passer une rupture de cours, qu'elle soit naturelle ou artificielle

Ici en juin 2009 (après un orage), passage à la cordelle en berge gauche



En septembre 2012, avec plus d'eau, passage sur la veine au milieu (à gauche puissant rappel)



Michel66 - 29 mai 2013
34 messages
Salut à tous, vous avez tout dit sur ce passage. Effectivement les différentes conditions de niveaux obligent à reconnaître l'endroit mais c'est vrai qu'avec une certaine hauteur d'eau la cassure, sur la largeur du cours, peut passer inaperçue.
Lors de ma préparation à l'époque, j'avais lu quelque-part que cette cassure pouvait être dangereuse et pouvait rappeler en bas de chute à certains endroits.
Nous avions fait le choix de passer le long de la berge gauche et jusqu'au niveau de la cassure les "dalles" étaient très glissantes, je le confirme. J'ai pris un vol à cet endroit et me suis retrouvé en moins d'une seconde plus d'un mètre plus bas dans les bulles (au premier plan). Peut-être qu'avec plus d'eau il pourrait y avoir un petit rappel (?) mais ce jour-là, pas de problème, et en plus on a pied.



paleo_pat - 29 mai 2013
189 messages
Je fais suivre celle-ci qui est sensiblement prise du même endroit


ALExterieur2015 - 06 août 2015
1 messages
Bonjour Michel66

Je suis nouveau au camping en France (je suis Americain vivant en France, et j'ai campé plusiers nuits aux US mais pas ici).

Je voudrais passer un seul nuit quelque part comme la plage à Chambon ou sur une berge sous la Grange Fort que vous avez utilisé dans votre voyage sur l'Allier.

Dois-je faire une reservation avec quelque association, ou est-ce que la site est ouvert et 'premier arrive premier servi'?

C'est juste pour moi et mon garcon pour un soir.

J'aime les histoires que vous avez publies - quelques grandes aventures!

Merci pour votre aide

Michel66 - 24 août 2015
34 messages
Bonjour ALExterieur2015,

Désolé pour la réponse tardive, je rentre de vacances.

Bienvenue sur la Forum. Pour la plage à Chambon je pense qu'il s'agit d'une aire communale qui doit être fréquentée par le public aux beaux jours. Nous étions arrivés en fin d'après-midi au mois de juin et il n'y avait personne ce jour-là. Bien sûr il n'y a pas besoin de réserver pour un bivouac rapide si l'endroit n'est pas interdit : il faut juste installer un bivouac rapide (monté le soir et démonté le lendemain matin) et non un campement durable. Durant le bivouac et au départ, bien vérifier de ne laisser aucune trace de son passage et bien éteindre en arrosant copieusement les restes d'un éventuel feu de camp (si l'environnement et les conditions venteuses permettaient d'en faire un).
A la Grange Fort c'est pareil. C'est un bivouac sur une berge mais la camping à proximité est très en hauteur et accessible par un chemin. L'endroit est convenable pour un bivouac et nous n'avions vu personne durant notre présence.
J'espère que ma réponse vous sera utile et qu'elle n'arrivera pas trop tard ;)

Alaintrt - 23 févr. 2016
29 messages
Bonjour Michel66

Je viens de parcourir les comptes rendus de l'Allier et du Cher. Je pratique en solo avec un canoé Venture Ranger 16.
Je recherche des infos sur ces deux rivières, pour définir un point de départ sur l'une des deux pour rejoindre
la Loire et continuer vers Saint-Nazaire. En 2015, j'ai fait le tronçon Roanne Tours, et je serais peut être
plus tenté de partir sur le Cher pour rejoindre Tours et continuer. Peux tu me donner ton avis sur la faisabilité,
les portages, sachant que j'ai une préférence pour embarquer solo et en autonomie ce qui augmente sensiblement la
charge du canoé.

Merci de ton aide.

Michel66 - 24 févr. 2016
34 messages
Salut Alaintrt,

Le Cher est une très belle rivière, très plaisante à naviguer et à découvrir. Pour accéder à la Loire en aval de Tours c'est un bon plan tout à fait faisable. Mais tu as pu voir sur mon récit qu'il y a pas mal de barrages à négocier sur tout le parcours. Le tronçon de Vierzon à Saint-Aignan est très sauvage est vaut le coup. Les barrages et les portages obligatoires sont un peu rudes mais vraiment pas insurmontables en prenant son temps (on est là pour ça). En aval de Saint-Aignan, l'espace est beaucoup plus ouvert mais tu trouveras encore une bonne vingtaine de barrages supplémentaires (les fameux barrages à aiguilles pour la plupart) jusqu'au Bec du Cher sur la Loire. Là aussi il faudra porter mais les berges sont aménagées avec un chemin de halage au dessus et la manip est assez courte en fait même s'il faut se taper des débarquements et embarquements de matos répétitifs. Et puis il y a le passage sous le château de Chenonceau qui est bien sympa !
C'est à toi de voir car c'est une bonne expérience. Au moins tu l'auras fait et tu auras bien le temps d'en faire d'autres l'année suivante.

Sur l'Allier tu peux partir de Châtel-de-Neuvre. C'est en plein sur la Réserve Naturelle, c'est super beau. Il y aura un passage un peu délicat plus bas au pont de Moulins puis deux barrages avec portages faciles en fin de parcours avant le Bec d'Allier.

Maintenant pour l'autonomie, faut pas exagérer : on est toujours en France pas au fin fond de l'Amazonie. On trouve de l'eau et du complément de ravitaillement partout, pas la peine de charger comme une mule. Je vois partout sur le(s) forum(s) que c'est une obsession maladive pour beaucoup. On s'éclate pareil en rando-bivouac même s'il faut aller dire bonjour à l'épicier du coin, aller chez l'habitant pour remplir la gourde ou s'arrêter trente minutes pour prendre un café au troquet du coin.

Calcule pas, tu pars et tu compteras les points après ;)

Alaintrt - 24 févr. 2016
29 messages
Bonsoir Michel 66

Merci de ton message et de cette réponse pleine de conseils. Je suis en train de voir comment faire sur le Cher, en partant au N de Montluçon (vers Clavières) et en suivant ton compte rendu pas à pas pour identifier les points délicats. Les portages ne m'arrêtent pas, à condition que je ne sois pas obligé de porter le canoé et que je puisse charioter. Comme tu dis il faut prendre du temps.
Penses tu que je pourrais passer tout le long seul (sans aide extérieure) avec un canoé?

Bien entendu qu'on est en France, mais ça ne me rassure pas tant que ça; je répugne à laisser mon matos et le canoé sur le bord pour aller faire les courses, et quand je le fais, je ne suis pas tranquille. peut être que je m'inquiète un peu facilement pour rien mais je suis comme ça, c'est ma nature. Conséquence, je charge en provision et en eau dès que je peux.

Si tout va bien je voudrais partir fin mai pour 4/5 semaines et relier Clavières à Vierzon, Tours, Nantes...
Merci encore de tes commentaires et conseils.

Michel66 - 25 févr. 2016
34 messages
Bonsoir Alain,

En partant de Montluçon c’est déjà bien assez haut. Tu trouveras quelques seuils à franchir en faisant attention mais si tu pars fin mai il pourrait y avoir des niveaux d’eau plus importants qu’en été ce qui pourrait te faire passer certains obstacles sans même les voir.

Si tu dois charioter, assure-toi d’avoir un chariot fiable est costaud. Tu pourrais peut-être remplacer quelques tubes d’alu par des tubes inox (essieu…). Plus le bateau est grand et plus on a tendance à le charger !!! Optimise ton chargement en allant à l’essentiel (sécurité/confort). Mais c’est jouable seul avec plus de vigilance et en prenant son temps pour bien faire les choses.

Pour ce qui est de laisser le canoë pour aller faire des courses ou autre, je n’ai (on n’a) jamais eu de problème avec ça. Évidemment il suffit d’une fois… mais il faut partir confiant, en principe les riverains respectent le matos. Tu prends avec toi tes papiers, objets de valeur, fric… et tu laisses le bateau amarré bien visible dans le village plutôt que dans un coin isolé.

Alaintrt - 25 févr. 2016
29 messages
Bonsoir Michel,

Je voudrais essayer de partir mi mai/ fin mai, en fait, dès qu'il fait assez doux mais en espérant
avoir un peu plus d'eau.  Il y aura toujours des seuils mais peut être que je rencontrerais moins
de problèmes. Ceci dit, je pense que plus d'eau entraine une forme de vigilance autre, l'eau
pouvant cacher des obstacles, et le courant plus fort sur certains seuils ne favorise pas forcément
le passage direct.

De toute façon, dans ce genre d'activité, il y a toujours besoin de vigilance et de prudence.

Mon chariot est un Cross over Prijon dont j'ai remplacé l'axe de roue creux (que j'ai plié l'an dernier) par une barre alu pleine.

Le bateau est un Ranger 16 de Venture acquis chez JF Souchard, et c'est vrai que je charge certainement un peu trop,
mais une fois parti, plus question de délester!

Pour la question de laisser bateau et matériel, ce n'est pas tant les riverains qui m'inquiètent
que les trainards ou voleurs occasionnels. Je l'ai fait deux fois sur la Loire, sans problème,
mais pas rassuré.

jere34 - 17 août 2016
13 messages
Salut ,j envisage de descendre l allier en solo ce we au depart de langogne en packraft , le niveau d eau est de 0.75 et 10 mcube /s , c est suffisant ? pour que se soit plaisant et pas trop galere ...

Michel66 - 18 août 2016
34 messages
Salut.
Etant parti de Prades un peu plus bas, je ne connais pas cette partie du Haut-Allier. Par expérience, j'ai constaté qu'il pouvait y avoir de rudes déficits de niveau d'eau en cette période. Et le manque de pluie depuis quelque temps ne doit pas arranger tout ça... Le débit m3/s peut tout dire et rien dire à la fois : tout dépend de la largeur et du profil de la rivière à tel ou tel endroit. Pas d'eau ou un fort débit dans la caillasse peuvent ne pas être navigable et obliger à des portages pas toujours évidents dans des gorges.
Se renseigner peut-être auprès de club locaux ou voir sur le forum /voyage/viewtopic.php?id=5342
ou consulter le topo Allier https://www.eauxvives.org/fr/rivieres/voir/allier
De toutes façons, bonne descente et fais nous un petit retour.

marie31 - 20 août 2016
490 messages
il y a 10 jours nous avons fait la portion prades brioude
il y avait de l eau mais pas tant que cela (avec un canoe ouvert en plastique de location pas de souci ) avec un discovery c'etait plus "sport"

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