Traversée des Pyrénées
28 days
853km
+52271m
/ -48808m

Après avoir rejoint Hendaye en vélo en avril-mai, me voilà de retour pour traverser les Pyrénées en mode rando par le GR10
Un gros programme en respective avec environ 900km et 550000m D+
Un gros programme en respective avec environ 900km et 550000m D+
Activité :
tekking/hiking
Statut :
done
Distance :
853km
DATE :
6/23/25
Durée :
28 days
Dénivelées :
+52271m
/ -48808m
Alti min/max :
4m/2913m
Eco travel
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
Possible with
bus
updated : hier
Canigou – Perthus : Des crêtes embrumées à la frontière
Réveil à 6h30. Petit déjeuner avalé, sac sur le dos, je quitte le centre Sud Canigou à 7h27. Pas le temps de chauffer : après 500 mètres, la montée commence. Quatre kilomètres d’ascension franche pour réveiller les jambes.
Avant la prochaine difficulté, presque trois kilomètres de répit : j’en profite pour courir. La forêt est encore présente, bruissante de vie. À plusieurs reprises, j’entends des animaux détaler – sans doute des chevreuils – mais je ne vois jamais que les herbes frémir sur leur passage.
Au 7ᵉ kilomètre, une petite bosse m’oblige à ralentir – ou à récupérer, selon le point de vue. Puis je plonge vers le gîte du Moulin de la Palette, pause rapide pour une dose de sucre (coca obligatoire). La trace emprunte ensuite un bout de route en descente : parfait pour dérouler un peu les jambes. Au niveau du gîte de Faegassa, le GR10 bifurque à gauche et grimpe sec quelques mètres avant de se transformer en chemin roulant, idéal pour courir.
Alternance course/marche jusqu’à Montalba, puis une montée douce d’un kilomètre, une descente du même acabit et me voilà face à la grosse difficulté du jour : le Roc de France. L’ascension débute tranquillement jusqu’au col Cerdà, puis la forêt se referme et la pente se raidit. L’ambiance devient presque mystique, la brume s’invite et absorbe les sons. Je passe le Roc de France sans vraiment m’en rendre compte – seul le début de la descente m’indique que le sommet est derrière moi.
Un croisement : hésitation. À droite ou à gauche ?
Je choisis la gauche, aperçois le balisage du GR10, mais ma montre me dit le contraire. Demi-tour. Je tente à droite. Mauvais plan : me voilà sur une crête que je voulais éviter. Quelques marques jaunes, parfois absentes, mais le chemin finit par passer. S’enchaînent alors plusieurs petits sommets entre 1420 et 1450 mètres d’altitude. Dommage que le ciel reste bouché : par beau temps, la vue doit être superbe. La descente suivante se fait sur une large piste forestière.
Au col de Pou de la Nou, je retrouve le GR10… pour mieux le quitter. Sur les conseils de mon hôte de la veille, je file côté espagnol. Direction le refuge des Salines (fermé), puis cinq kilomètres de descente rapide, tantôt en single, tantôt sur piste. Malgré le rythme, je m’arrête pour admirer le château de Cabrera, perché sur son promontoire, et pour savourer ce moment : la mer apparaît enfin à l’horizon.
De retour en France, j’atteins Las Illas, hésite un instant, puis retrouve mon parcours – toujours en évitant volontairement le GR10. Remontée de la route de Manrell, puis au col de Figuer, je bascule sur un sentier. Une dernière bosse et c’est la grande descente. Les kilomètres défilent en courant, sur des pistes qui semblent faites pour ça.
Au col de Priorat, je quitte la piste pour un sentier qui grimpe à nouveau : je repasse à la marche. Partout, des chênes-lièges. Au loin, le Perthus se dessine, avec son autoroute bruyante et le superbe fort de Bellegarde qui domine la vallée.
Je passe juste en contrebas du fort, puis, après deux derniers kilomètres, j’arrive enfin au Perthus. Ce soir, repos bien mérité chez Paco.
Réveil à 6h30. Petit déjeuner avalé, sac sur le dos, je quitte le centre Sud Canigou à 7h27. Pas le temps de chauffer : après 500 mètres, la montée commence. Quatre kilomètres d’ascension franche pour réveiller les jambes.
Avant la prochaine difficulté, presque trois kilomètres de répit : j’en profite pour courir. La forêt est encore présente, bruissante de vie. À plusieurs reprises, j’entends des animaux détaler – sans doute des chevreuils – mais je ne vois jamais que les herbes frémir sur leur passage.
Au 7ᵉ kilomètre, une petite bosse m’oblige à ralentir – ou à récupérer, selon le point de vue. Puis je plonge vers le gîte du Moulin de la Palette, pause rapide pour une dose de sucre (coca obligatoire). La trace emprunte ensuite un bout de route en descente : parfait pour dérouler un peu les jambes. Au niveau du gîte de Faegassa, le GR10 bifurque à gauche et grimpe sec quelques mètres avant de se transformer en chemin roulant, idéal pour courir.
Alternance course/marche jusqu’à Montalba, puis une montée douce d’un kilomètre, une descente du même acabit et me voilà face à la grosse difficulté du jour : le Roc de France. L’ascension débute tranquillement jusqu’au col Cerdà, puis la forêt se referme et la pente se raidit. L’ambiance devient presque mystique, la brume s’invite et absorbe les sons. Je passe le Roc de France sans vraiment m’en rendre compte – seul le début de la descente m’indique que le sommet est derrière moi.
Un croisement : hésitation. À droite ou à gauche ?
Je choisis la gauche, aperçois le balisage du GR10, mais ma montre me dit le contraire. Demi-tour. Je tente à droite. Mauvais plan : me voilà sur une crête que je voulais éviter. Quelques marques jaunes, parfois absentes, mais le chemin finit par passer. S’enchaînent alors plusieurs petits sommets entre 1420 et 1450 mètres d’altitude. Dommage que le ciel reste bouché : par beau temps, la vue doit être superbe. La descente suivante se fait sur une large piste forestière.
Au col de Pou de la Nou, je retrouve le GR10… pour mieux le quitter. Sur les conseils de mon hôte de la veille, je file côté espagnol. Direction le refuge des Salines (fermé), puis cinq kilomètres de descente rapide, tantôt en single, tantôt sur piste. Malgré le rythme, je m’arrête pour admirer le château de Cabrera, perché sur son promontoire, et pour savourer ce moment : la mer apparaît enfin à l’horizon.
De retour en France, j’atteins Las Illas, hésite un instant, puis retrouve mon parcours – toujours en évitant volontairement le GR10. Remontée de la route de Manrell, puis au col de Figuer, je bascule sur un sentier. Une dernière bosse et c’est la grande descente. Les kilomètres défilent en courant, sur des pistes qui semblent faites pour ça.
Au col de Priorat, je quitte la piste pour un sentier qui grimpe à nouveau : je repasse à la marche. Partout, des chênes-lièges. Au loin, le Perthus se dessine, avec son autoroute bruyante et le superbe fort de Bellegarde qui domine la vallée.
Je passe juste en contrebas du fort, puis, après deux derniers kilomètres, j’arrive enfin au Perthus. Ce soir, repos bien mérité chez Paco.
LE TOPO : Etape 27 (updated : hier)
37.7km
+2000m
/ -1970m
272m/1437m
De Arles sur Tech à Le Perthus
41.98km
D+ 2221m D- 2193m
41.98km
D+ 2221m D- 2193m