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Madeira

(réalisé)
Traversée de l'île de Madère d'est en ouest en itinérance.
randonnée/trek
Quand : 15/10/19
Durée : 7 jours
Distance globale : 127km
Dénivelées : +6195m / -7064m
Alti min/max : 9m/1835m
Carnet publié par Patouche le 29 avr. 2020
modifié le 09 juin 2020
1289 lecteur(s) -
Vue d'ensemble

Le topo : Etape 6 (mise à jour : 22 mai 2020)

Distance section : 15.1km
Dénivelées section : +972m / -410m
Section Alti min/max : 922m/1584m

Description :

Depuis le col de Encumeada, Pr 17 Caminho do Pinaculo e Folhadal qui suit un moment la Levada do Norte avec deux tunnels assez longs (presque 1km ! lampe obligatoire). Descente dans la forêt laurifère puis grand escalier pour remonter. Très beaux passages dans la forêt. Par contre, après Chao das Poças, large piste moche pour monter sur le plateau Paul da Serra. Puis d'Estaquinhos à Boca da Cana par la route ER-105 (fermée pour travaux à ce moment-là).

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Le compte-rendu : Etape 6 (mise à jour : 22 mai 2020)

Encore une journée froide et pluvieuse. Du coup, nous prenons très peu de photos. 
Après un copieux petit-déj à l'hôtel, nous remontons au col d'Encumeada pour rejoindre le départ du PR 17. Nous franchissons deux tunnels vraiment longs et étroits, bordés évidemment d'une levada, la Levada do Norte, large et profonde (lampe obligatoire). Instants frissons garantis ! Le sentier descend ensuite dans la forêt pour mieux remonter par un trèèèèès long escalier (on se croirait à La Réunion). Il pleut de plus en plus fort. Nous arrivons à Estaquinhos, sur le plateau de Paul da Serra, trempés. On grignote à l'abri d'une maison forestière mais il fait vraiment trop froid pour s'arrêter là et il est encore tôt. Nous hésitons à descendre jusqu'à Seixal mais mon genou hurle dans les descentes. Nous décidons donc d'aller à Boca da Cana, donc de repartir à l'est, pour trouver un endroit de bivouac plus accueillant (j'ai mes infos :c'est une aire de pique-nique/barbecue assez réputé où l'on peut aisément camper). Nous y découvrons un des bâtiments ouvert, un refuge en quelque sorte, et où, ô miracle, un guide a fait une bonne flambée pour ses deux clients allemands. Lorsque nous arrivons, ils sont tous les trois attablés devant les restes du'un copieux déjeuner et confortablement installés au chaud (ils sont venus en voiture avec tout ce qu'il faut). Ils nous offrent très gentiment pain, viande et même vin ! Voilà qui nous remet du baume au cœur. Après leur départ, nous passons le reste de la journée à flâner et entretenir le feu. S'il ne faisait pas aussi froid à cause de la pluie, du vent qui forcit (et des 1500m d'altitude), nous nous serions plutôt installés en tente car l'intérieur du refuge est quand même vraiment craspouette et habité par des rongeurs gourmands et décidément pas très farouches.
Le refuge bienvenu sous la seule éclaircie de la journée.
Le refuge bienvenu sous la seule éclaircie de la journée.
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