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Madeira

7 jours
127km
+6195m / -7064m
Patouche
Par Patouche
mis à jour 09 juin 2020
2122 lecteurs
Informations générales
Traversée de l'île de Madère d'est en ouest en itinérance.
Activité :
randonnée/trek
Statut :
réalisé
Distance :
127km
DATE :
15/10/2019
Durée :
7 jours
Dénivelées :
+6195m / -7064m
Alti min/max :
9m/1835m
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Madeira

Les étapes :

1
mise à jour : 09 juin 2020
Madère est un archipel volcanique (Région autonome du Portugal) situé dans l'océan atlantique au large du Maroc et fait partie de la Macaronésie, ensemble des archipels atlantiques.
2
18.4km
+986m / -267m
mise à jour : 22 mai 2020
Arrivés la veille au soir à Machico, nous avons passé la nuit à l'hôtel Amparo (42€ la nuit pour 2 avec petit-dej). 
Départ un peu avant 9h, nous avons attendu l'ouverture de la quincaillerie (Ferragens Raul Menerez, 25 rua de Estacada) pour acheter une bonbonne de gaz (gros modèle de 500 g :ermm:, 9,20€). On achète aussi du pain (plusieurs boulangeries, des petites épiceries et un grand supermarché Continente). Et c'est parti ! Nous commençons notre périple sous un grand ciel bleu, journée splendide ! Nous arrivons, heureux de cette première étape avant 16h... dans la grisaille, la pluie s'invite même dans la soirée (météo tout à fait normal à cette saison : il en sera ainsi quasiment tous les jours). Du coup, nous nous installons sous le porche de l'une des maisons forestières. La mauvaise surprise du jour est que les toilettes et donc le point d'eau, pourtant indiqués à Portela au départ du PR  sont fermées (et la levada est quasi à sec). Heureusement, nous avions rempli nos gourdes au belvédère de Portela (WC + robinet). Nous avons à peine 3l pour le dîner et le petit-déj. Tant pis pour la grande toilette du soir !
3
13.7km
+1031m / -332m
mise à jour : 05 juin 2020
Réveil très matinal, on voit les étoiles. Les nuages sont partis et la matinée est splendide à tout point de vue. Nous marchons sous le couvert des lauriers de la fameuse "laurisalva". Beau chemin qui, par endroit, se rétrécie jusqu'à être très étroit et à flanc, coincé entre la Levada et la pente. Nos sacs frottent les parois quelques fois. Quelques passages impressionnants, heureusement sécurisés par des filins. Nous suivons la Levada do Furado sur environ 8 km jusqu'à Ribeirio Frio, réputé pour son élevage de truites. Il y a aussi un bar et un restaurant... et donc beaucoup de monde. Mais nous y arrivons avant 10h et c'est encore à peu près calme. Pause obligatoire au bar-snack où nous traînons plus d'1h pour recharger les batteries : thé bien chaud et petits flans (pasteïs de nata), prise électrique et toilette. Gonflés à bloc, nous repartons sous un beau soleil. Il fait même bien chaud en montant vers la Quebrada de Areia au sortir de la forêt. Mais, le temps du casse-croûte, vers 14h, et les nuages s'installent pour le reste de la journée. Fini les belles vues ! Le temps devient humide et le sentier glissant. D'ailleurs, dans une petite descente quelque peu glaiseuse/traîtresse, je me prends une belle gamelle... dans les ajoncs :blink: : plusieurs épines dans les paumes en souvenir.
Plus loin, on passe en mode sanglier pour retrouver le sentier car des bulldozers ont tout défoncé pour la construction d'une piste, à ce qu'il nous semble. Et puis, il y a certain...
4
15.9km
+877m / -1478m
mise à jour : 22 mai 2020
Pour ne pas déroger à la règle météo, il fait grand beau ce matin. Le site est bien sympa au soleil levant et ça se réchauffe vite. On prend tout notre temps pour lever le camp. On ne décolle qu'à 9h30. La montée au Pico Areeiro est vraiment chouette. Par contre, l'arrivée est surréaliste : il y a déjà plein de monde. Une route y accède et c'est donc très touristique : bar, boutiques souvenirs , toilettes payantes (en fait, elles le sont très souvent sur l'île : 0,50€) et même chanteurs péruviens :wassat:. Bon, on ne s'attarde pas, une photo au sommet à 1817m et on repart très vite sur le PR1 vers le Pico Ruivo. Le sentier est très bien entretenu, pavé même par endroit et des gardes-fous,  bienvenus car il y a des passages de crêtes étroites ou le long de falaises abruptes; beaucoup de tunnels aussi pour passer sous les montagnes. Et surtout, il y a des escaliers bien raides, de la mort qui tue, taillés dans la roche ou métalliques. Comme il y a encore beaucoup de monde, ça bouchonne, parfois. Bon, ça permet de se reposer un peu ou de prendre des photos.
On a juste le temps de grimper au Pico Ruivo avant l'arrivée des nuages de l'après-midi. On redescend dans la brume vers Achada do Teixera où on s'offre un thé bien chaud à l'auberge Abrigo da Heidi. De là, on continue notre descente sur un sentier vraiment très glissant (quelques chutes sans gravité heureusement !). Il fait moche et froid quand on arrive avant 17h à Queimadas, site très touristique là aussi. Nous d...
5
14.8km
+974m / -972m
mise à jour : 13 mai 2020
Réveil matinal pour lever le camp en toute discrétion, ni vu, ni connu. Aujourd'hui c'est un aller-retour le long de la Levada do Caldeirao Verde, très fréquenté. Comme nous partons de bonne heure, l'aller est tranquille, le retour est plus encombré. Beaucoup de petits tunnels parfois très bas de plafond : les quadriceps travaillent et les sacs frottent... Lampes et vestes imper de rigueur. La balade est vraiment sympa. La caldeira verde, cernée de hautes falaises et de chutes d'eau, est très enclavée. La Caldeira do Inferno est plus ouverte et donc plus lumineuse que sa voisine. On s'y pose pour le déjeuner. Au retour, mauvais appui, je me blesse au genou : tendinite  ou entorse ? La suite du trek va être compliquée.
Ce soir, grosses pluies et coup de vent annoncé : on préfère descendre en stop à Santana pour dormir au sec et confortablement au gîte La Casa do Til  (37€ la nuit pour 2 avec petit déj). On en profite pour faire la lessive et des coursettes ... sous la pluie ! (il y a quelques épiceries, une pharmacie et un supermarché quelque part. On apprendra plus tard qu'il y a même une auberge de jeunesse à moins de 10€ la nuitée). 
6
13.4km
+593m / -1345m
mise à jour : 22 mai 2020
Pour changer ce matin, il fait moche, très moche même et froid en plus. Nous repartons d'Achada do Teixeira où nous sommes déjà passés il y a 2 jours. Nous suivons la ligne de crête centrale jusqu'au col d'Encumeada. Dommage que le temps soit pourri, nous ratons plein de superbes vues sur toute l'île. Malgré cela, la randonnée est géniale. Nous avons quand même droit à une petite éclaircie à la pause du midi avec une vue plongeante sur Curral das Freiras : grandiose ! Mais c'est de courte durée : la pluie revient et le froid nous saisit aussitôt. Nous repartons très vite. Hélas, mon genou est toujours douloureux : la longue descente vers le col est plutôt pénible. On se décide donc pour dormir encore une fois au chaud à l’hôtel Estagelem Encumeada, gros hôtel assez moche mais la chambre est confortable et offre une très belle vue sur les montagnes (39€ la nuitée avec petit-déj). 
Douche bien chaude, cajoleries des genoux et glandouillage jusqu'au dîner. 
7
15.1km
+972m / -410m
mise à jour : 22 mai 2020
Encore une journée froide et pluvieuse. Du coup, nous prenons très peu de photos. 
Après un copieux petit-déj à l'hôtel, nous remontons au col d'Encumeada pour rejoindre le départ du PR 17. Nous franchissons deux tunnels vraiment longs et étroits, bordés évidemment d'une levada, la Levada do Norte, large et profonde (lampe obligatoire). Instants frissons garantis ! Le sentier descend ensuite dans la forêt pour mieux remonter par un trèèèèès long escalier (on se croirait à La Réunion). Il pleut de plus en plus fort. Nous arrivons à Estaquinhos, sur le plateau de Paul da Serra, trempés. On grignote à l'abri d'une maison forestière mais il fait vraiment trop froid pour s'arrêter là et il est encore tôt. Nous hésitons à descendre jusqu'à Seixal mais mon genou hurle dans les descentes. Nous décidons donc d'aller à Boca da Cana, donc de repartir à l'est, pour trouver un endroit de bivouac plus accueillant (j'ai mes infos :c'est une aire de pique-nique/barbecue assez réputé où l'on peut aisément camper). Nous y découvrons un des bâtiments ouvert, un refuge en quelque sorte, et où, ô miracle, un guide a fait une bonne flambée pour ses deux clients allemands. Lorsque nous arrivons, ils sont tous les trois attablés devant les restes du'un copieux déjeuner et confortablement installés au chaud (ils sont venus en voiture avec tout ce qu'il faut). Ils nous offrent très gentiment pain, viande et même vin ! Voilà qui nous remet du baume au cœur. Après leur départ, nous passons le reste d...
8
29.1km
+291m / -1788m
mise à jour : 05 juin 2020
Nous passons une très bonne nuit bien à l'abri dans le refuge de Boca da Cana (nous avons monté la tente intérieure pour nous protéger des souris et autres terribles monstres de Madère). Dehors, le temps est tout pourri : vent et grosses averses et il fait vraiment froid ce matin. Bon... ben on y va quand même ! Nous reprenons la route pour rattraper Estanquinhos et le PR 13 sur la route ER-209. J'avais prévu de traverser le plateau par un sentier repéré sur carte. Hélas, il a disparu dans les ajoncs. Et les ajoncs ça pique, j'en sais quelque chose. Nous devons donc revenir sur l'affreuse route : quelques kilomètres de bitume et sous une bonne grosse pluie en plus. Arrivés sur le PR 13, nous "jardinons" quelque peu car le balisage est assez aléatoire. Nous atteignons Fanal avant 14h. Le site doit être superbe mais pour l'heure, il est noyé dans la brume. Nous nous installons sous le petit abri à barbecue pour une souplette bien chaude qui fait vraiment du bien. Je décide alors de faire du stop pour descendre jusqu'à Ribeira da Janela. J'ai trop mal au genou en descente et je n'avance plus à rien. Grégo, lui, continue sur le PR 14 et le PR 15. Il descend un très très long escalier pour rejoindre la levada dos Cedros. Encore une fois, ça doit être impressionnant par beau temps (je vous mets quand même des photos prises plus tard "par beau temps"). Il sort enfin des nuages à la hauteur du petit village de Curral Falso. De là, le PR 15 descend franchement entre sentiers et esc...
9
7.1km
+471m / -472m
mise à jour : 09 juin 2020
La marche étant devenu difficile pour moi, nous avons donc modifié nos plans. Nous nous sommes quand même rendus sur les lieux incontournables de l'île, comme par exemple, la presqu'île de Sao Lourenço, magnifique et sauvage. Mon mari a fait certaines randos pendant que je clopinais douloureusement aux alentours. Nous avons  même bivouaqué sur certains sites. 
Nous sommes restés en tout 16 jours sur place dont 3 jours à Funchal pour visiter et faire de la plongée. 
Pour conclure, un superbe voyage malgré le genou récalcitrant !