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Ma 1ère itinérance hivernale (Haute Route des Escartons)

8.5 jours
119km
+5247m / -5668m
JB_Dijon
Par JB_Dijon
mis à jour 20 juin 2020
2878 lecteurs
Coup de Coeur
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Ma 1ère itinérance hivernale (Haute Route des Escartons)

J4

Mise à jour section : 20 juin 2020

Lac de Roue => Col d'Izoard
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Départ du lac de Roue jusqu'à Brunissard. J'aurai pu prendre une piste damée, véritable autoroute du randonneur, mais je préfère les petits sentiers pour leur charme ;) A Brunissard je poursuis sur la route qui mène au col d'Izoard. Elle n'est pas déneigée et est fréquentée par les skieurs de fond et les raquettistes. Alors qu'à Brunissard les conditions étaient idylliques, le vent apparaît d'abord timidement puis force à mesure que je m'élève. Dans le même temps je croise de moins en moins de monde, puis sensation bizarre, je me retrouve totalement seul à plus de 2000 mètres d'altitude avec des bourrasques qui me déstabilisent et charrient la neige pour la fouetter contre mon visage. Sur la montagne en face je peux observer le phénomène, la neige tourbillonne et remonte les pentes sur de grandes distances sans se soucier des lois de la gravité. Le spectacle est saisissant, mais je ne peux m'attarder d'avantage. Je regarde mon altimètre, le col n'est plus très loin. Je poursuis en me disant qu'il me faudra rebrousser chemin si je venais à être exposé sous des pentes raides (risque d'avalanche). Fort heureusement ce ne sera pas le cas. Le col passé, c'est un autre monde qui s'ouvre à moi : le grand calme. Après le refuge Napoléon je continue à descendre pour planter ma tente au milieu des arbres à 2150 mètres d'altitude. Cette nuit là, ma montre indiquera - 8°C.

Lien vers le film : https://www.facebook.com/72rayonsdespoir/videos/716666245817661/

Ma page Facebook « 72 rayons d’espoir contre la maladie de Crohn » c’est le récit d’itinérances à pied, à vélo, passées et à venir.
Non loin du lac de Roue.
Non loin du lac de Roue.
Tout est dit sur la photo ;-)
Tout est dit sur la photo ;)
En route pour le col d’Izoard. En contrebas Brunissard qui marque la limite entre la route déneigée et celle qu’il ne l’est pas et que j’emprunte.
En route pour le col d’Izoard. En contrebas Brunissard qui marque la limite entre la route déneigée et celle qu’il ne l’est pas et que j’emprunte.
Un vent de folie. A mesure que je montais je croisais de moins en moins de monde, puis sensation bizarre, je me suis retrouvé totalement seul à plus de 2000 mètres d'altitude avec des bourrasques qui me déstabilisaient et charriaient la neige pour la fouetter contre mon visage.
Un vent de folie. A mesure que je montais je croisais de moins en moins de monde, puis sensation bizarre, je me suis retrouvé totalement seul à plus de 2000 mètres d'altitude avec des bourrasques qui me déstabilisaient et charriaient la neige pour la fouetter contre mon visage.
Sur la route qui mène au col d’Izoard.
Sur la route qui mène au col d’Izoard.
Du vent, et encore du vent… Le spectacle n’en demeure pas moins grandiose.
Du vent, et encore du vent… Le spectacle n’en demeure pas moins grandiose.
Refuge Napoléon sous le col d’Izoard.
Refuge Napoléon sous le col d’Izoard.
Bivouac à 2150 mètres d’altitude. Je ressens les limites de la popote au gaz qui n’apprécie pas le froid de l’hiver.
Bivouac à 2150 mètres d’altitude. Je ressens les limites de la popote au gaz qui n’apprécie pas le froid de l’hiver.
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