L'Italie à vélo, du sud au nord
35 days
1752km
+28032m
/ -28072m


L’Italie ! Encore un pays d’Europe, si proche, que je connais mal. Avec six semaines devant moi, je décide d’aller le parcourir à vélo, en partant de la Sicile au sud, pour remonter cette botte jusqu’au nord à Gênes, en traversant quelques-unes de ses régions.
J’aime cette idée de prendre un point de départ loin de chez moi, et d’inventer à partir de là un itinéraire qui me rapproche et me ramène à la maison. Et comme je préfère toujours voyager le soleil dans le dos, remonter l’Italie du sud au nord, devient alors une évidence.
J’aime cette idée de prendre un point de départ loin de chez moi, et d’inventer à partir de là un itinéraire qui me rapproche et me ramène à la maison. Et comme je préfère toujours voyager le soleil dans le dos, remonter l’Italie du sud au nord, devient alors une évidence.
Activité :
travel bike
Statut :
done
Distance :
1752km
DATE :
4/3/25
Durée :
35 days
Dénivelées :
+28032m
/ -28072m
Alti min/max :
1m/1559m
Eco travel
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
Possible with
bus
ferry
Details :
Aller : Flixbus direct de Grenoble à Gênes, et ferry de Gênes à Palerme en début de nuit . Arrivée le lendemain à Palerme dans la soirée.
Retour : Flixbus direct de Gênes à Grenoble.
Dans les Flixbus, le vélo est démonté dans une housse, et est...
Aller : Flixbus direct de Grenoble à Gênes, et ferry de Gênes à Palerme en début de nuit . Arrivée le lendemain à Palerme dans la soirée.
Retour : Flixbus direct de Gênes à Grenoble.
Dans les Flixbus, le vélo est démonté dans une housse, et est déclaré comme bagage spécial, objet d'un petit supplément.
L'Italie à vélo, du sud au nord
Les étapes :
1
updated : 10 Jun
Je débarque en soirée du 4 avril à Palerme, d’un ferry parti de Gênes la veille au soir. Christophe, déjà en Sicile depuis deux semaines, et avec qui nous partagerons la première partie de ce voyage, m’attend au débarcadère. Sympa d’avoir un comité d’accueil !
Des choix (donc des renoncements) ayant été établis au départ, l’objectif de cette partie sicilienne est de rejoindre directement Messina à l’extrémité Est de l’île, pour traverser sur le continent.
Je laisse donc les volcans et l’héritage historique pour un prochain voyage, la Sicile est un mot qui ne m’a pas encore dévoilé ses trésors.
Nous avons longé pendant trois jours une côte plutôt urbanisée, fébrile, bruyante, mais dont les paysages montagneux d’arrière-pays laissent néanmoins apercevoir de fiers villages flanqués exactement aux sommets des collines.
Je suis un peu étourdie par le trafic, l’urbanisation continue. Je découvre aussi très vite un des aspects de l’Italie du sud avec ses dépôts d’ordures qui jonchent le long des routes sans espoirs d’être ramassés.
Mais je découvre aussi le Spritz, délicieux apéritif dont je n’avais pas mesuré tout de suite le degré d’alcool. Je dois prendre un peu de temps avant de remonter en selle….
Le quatrième jour, nous arrivons au port de Messina en mi-journée, et un quart d’heure plus tard, un petit ferry nous embarque pour le continent. Même pas le temps de déguster un « café lungo » de routine avant d’arriver sur le continent.
Des choix (donc des renoncements) ayant été établis au départ, l’objectif de cette partie sicilienne est de rejoindre directement Messina à l’extrémité Est de l’île, pour traverser sur le continent.
Je laisse donc les volcans et l’héritage historique pour un prochain voyage, la Sicile est un mot qui ne m’a pas encore dévoilé ses trésors.
Nous avons longé pendant trois jours une côte plutôt urbanisée, fébrile, bruyante, mais dont les paysages montagneux d’arrière-pays laissent néanmoins apercevoir de fiers villages flanqués exactement aux sommets des collines.
Je suis un peu étourdie par le trafic, l’urbanisation continue. Je découvre aussi très vite un des aspects de l’Italie du sud avec ses dépôts d’ordures qui jonchent le long des routes sans espoirs d’être ramassés.
Mais je découvre aussi le Spritz, délicieux apéritif dont je n’avais pas mesuré tout de suite le degré d’alcool. Je dois prendre un peu de temps avant de remonter en selle….
Le quatrième jour, nous arrivons au port de Messina en mi-journée, et un quart d’heure plus tard, un petit ferry nous embarque pour le continent. Même pas le temps de déguster un « café lungo » de routine avant d’arriver sur le continent.
2
518km
+11067m /
-10485m
updated : 10 Jun
Nous avions décidé d’un commun accord avec Christophe de remonter la Calabre par sa chaîne montagneuse médiane, en traversant ainsi le Parc national d’Aspromonte, suivi des Serres, puis le massif de la Sila. Nous nous sommes partiellement inspirés d’un itinéraire vélo existant, la Ciclovia Parchi Calabria, parcourant les crêtes de cette chaîne montagneuse intérieure.
A peine débarqués sur le continent, nous entrons tout de suite dans le vif du sujet ; les dénivelées s’enchaînent, 1700m le premier jour ( !!), la fatigue s’accumule, nous essayons de récupérer tant bien que mal dans les descentes.
Les paysages du Parc d’Aspromonte sont d'une grande variété ; sur les crêtes, la mer Adriatique se dévoile à droite, suivie de la mer Méditerranée à gauche, ou bien les deux simultanément.
Nous sommes fascinés par les très beaux villages perchés, comme Tiriole, Gimigliano. Nous retiendrons particulièrement celui de Morano Calabro, aux maisons de guingois, aux ruelles étroites et terriblement en pente, et néanmoins habités par des familles qui s’accrochent à leur patrimoine.
Nous n’arrivons cependant pas à expliquer l’insalubrité permanente, les dépôts d’ordures qui continuent à se répandre le long des routes, les sacs poubelles éventrés jusque dans les villages, au pied des maisons.
Dans la campagne, de nombreuses bâtisses sont à l’abandon, et de nombreux chantiers inachevés ternissent l’environnement. Les routes sont malheureusement peu entretenues, garnies de nombreux...
A peine débarqués sur le continent, nous entrons tout de suite dans le vif du sujet ; les dénivelées s’enchaînent, 1700m le premier jour ( !!), la fatigue s’accumule, nous essayons de récupérer tant bien que mal dans les descentes.
Les paysages du Parc d’Aspromonte sont d'une grande variété ; sur les crêtes, la mer Adriatique se dévoile à droite, suivie de la mer Méditerranée à gauche, ou bien les deux simultanément.
Nous sommes fascinés par les très beaux villages perchés, comme Tiriole, Gimigliano. Nous retiendrons particulièrement celui de Morano Calabro, aux maisons de guingois, aux ruelles étroites et terriblement en pente, et néanmoins habités par des familles qui s’accrochent à leur patrimoine.
Nous n’arrivons cependant pas à expliquer l’insalubrité permanente, les dépôts d’ordures qui continuent à se répandre le long des routes, les sacs poubelles éventrés jusque dans les villages, au pied des maisons.
Dans la campagne, de nombreuses bâtisses sont à l’abandon, et de nombreux chantiers inachevés ternissent l’environnement. Les routes sont malheureusement peu entretenues, garnies de nombreux...
3
407km
+6068m /
-6683m
updated : 10 Jun
Ma route et celle de Christophe vont désormais se séparer. Je poursuis seule vers le Nord, tandis que Christophe, qui avait planifié d’aller découvrir la région des Pouilles, bifurque vers l’Est.
Fatiguée par ces étapes de montagne, je change un peu mes plans de départ, et décide de rejoindre temporairement la côte méditerranéenne pour profiter d’un relief plus aplani.
Si la météo dans le sud nous avait réservé de belles journées froides mais ensoleillées, je vais devoir composer maintenant, au pire avec les orages ou averses, mais surtout avec un ciel souvent bâché, déclinant toutes les nuances du gris au noir.
Je rejoins le bord de mer à Sapri, pour suivre ensuite tous les méandres de la côte jusqu’à Salerne. Il y eu de belles portions de routes en bord de mer, et où les kms défilent enfin plus vite, cela fait du bien au moral. Mais malheureusement, à l’approche des grandes villes, les routes perdent leur charme, les sacs poubelles éventrés refont leur apparition sur les bas-côtés.
L’ambiance est changeante, le tourisme commercial, sans être encore agressif, prend doucement le relais. Les relations avec les italiens sont moins spontanées.
Petite entorse à mon projet initial, trop en retard sur mon planning, je prends un train à Salerne, pour relier à temps les 50 kms qui me séparent de Naples, où j’ai réservé une auberge de jeunesse. Avant de reprendre la route, je fais un petit break pour la visite de Naples.
Fatiguée par ces étapes de montagne, je change un peu mes plans de départ, et décide de rejoindre temporairement la côte méditerranéenne pour profiter d’un relief plus aplani.
Si la météo dans le sud nous avait réservé de belles journées froides mais ensoleillées, je vais devoir composer maintenant, au pire avec les orages ou averses, mais surtout avec un ciel souvent bâché, déclinant toutes les nuances du gris au noir.
Je rejoins le bord de mer à Sapri, pour suivre ensuite tous les méandres de la côte jusqu’à Salerne. Il y eu de belles portions de routes en bord de mer, et où les kms défilent enfin plus vite, cela fait du bien au moral. Mais malheureusement, à l’approche des grandes villes, les routes perdent leur charme, les sacs poubelles éventrés refont leur apparition sur les bas-côtés.
L’ambiance est changeante, le tourisme commercial, sans être encore agressif, prend doucement le relais. Les relations avec les italiens sont moins spontanées.
Petite entorse à mon projet initial, trop en retard sur mon planning, je prends un train à Salerne, pour relier à temps les 50 kms qui me séparent de Naples, où j’ai réservé une auberge de jeunesse. Avant de reprendre la route, je fais un petit break pour la visite de Naples.
4
updated : 10 Jun
A part la pizza napolitaine, Naples ne me renvoyait guère d’autres échos.
Le premier choc me saisit lorsque je sors de la gare la plus proche de l’auberge de jeunesse où j’ai prévu de passer deux nuits. Je débarque non pas sur un classique parvis de gare, mais sur une placette dans un cœur de ville aux ruelles sombres et étroites, d’où pendent un kilométrage incroyable de linge suspendu par des systèmes astucieux de poulies reliant les fenêtres se faisant face. Je plonge alors dans ce labyrinthe de ruelles en pente, lustrées de pavés glissants, bien moins à l’aise que les innombrables scooters qui slaloment bruyamment, entre les piétons, les vendeurs de pacotilles, et les véhicules qui semblent s’accommoder de l’étroitesse des passages. Le bruit m’étourdit, les poubelles éventrées le long des ruelles sans espoir de ramassage me donnent la nausée, et je me réfugie enfin dans le jardin de l’auberge de jeunesse, petit havre de paix protégé de l’agitation de la rue.
J’ai décidé d’affronter la foule en cette fin de we de Pâques, et reste un jour et demi pour visiter le centre historique de Naples.
Le quartier dit espagnol, les nombreuses églises et monuments historiques, ont apporté une notoriété à cette cité, qui attire de nombreux touristes étrangers.
Il n’empêche, de nombreux bâtiments du centre de Naples sont bien délabrés, la lumière parvient mal au cœur de ces ruelles étroites, et je me demande comment une population (dont beaucoup d’émigrés) arrive à survivre dans cet...
Le premier choc me saisit lorsque je sors de la gare la plus proche de l’auberge de jeunesse où j’ai prévu de passer deux nuits. Je débarque non pas sur un classique parvis de gare, mais sur une placette dans un cœur de ville aux ruelles sombres et étroites, d’où pendent un kilométrage incroyable de linge suspendu par des systèmes astucieux de poulies reliant les fenêtres se faisant face. Je plonge alors dans ce labyrinthe de ruelles en pente, lustrées de pavés glissants, bien moins à l’aise que les innombrables scooters qui slaloment bruyamment, entre les piétons, les vendeurs de pacotilles, et les véhicules qui semblent s’accommoder de l’étroitesse des passages. Le bruit m’étourdit, les poubelles éventrées le long des ruelles sans espoir de ramassage me donnent la nausée, et je me réfugie enfin dans le jardin de l’auberge de jeunesse, petit havre de paix protégé de l’agitation de la rue.
J’ai décidé d’affronter la foule en cette fin de we de Pâques, et reste un jour et demi pour visiter le centre historique de Naples.
Le quartier dit espagnol, les nombreuses églises et monuments historiques, ont apporté une notoriété à cette cité, qui attire de nombreux touristes étrangers.
Il n’empêche, de nombreux bâtiments du centre de Naples sont bien délabrés, la lumière parvient mal au cœur de ces ruelles étroites, et je me demande comment une population (dont beaucoup d’émigrés) arrive à survivre dans cet...
5
343km
+2140m /
-1754m
updated : 10 Jun
Après une longue hésitation sur l’itinéraire à suivre, je décide de poursuivre encore un temps le long de la côte, jusqu’à la hauteur de Rome. Je ne sais pas si ce fut une bonne idée. Certes, j’ai pu faire de longues étapes en l’absence de dénivelée, mais en dehors de quelques portions encore un peu sauvages, (de San Felice Circeo à Capo Portiere), la côte est de plus en plus urbanisée et sans charme. Il y a pourtant une affluence grandissante de touristes italiens. Fini les Fiat Panda, les voitures montent en grade, une certaine opulence transpire dans ce trafic. Les routes sont excellentes, c'est un vrai plaisir de rouler, et les ordures ne jonchent plus les bas-côtés ; je ne comprends d’ailleurs toujours pas le lien, pourquoi insalubrité rimerait-il souvent avec faible niveau de vie...
Passerait-on une étape ? Il n’y a pas de doute, Rome marque une frontière entre l’Italie du sud et l’Italie du Nord sans conteste plus riche.
En ce jour des funérailles du pape, j’évite soigneusement Rome par l’Ouest, et bifurque un peu plus haut à nouveau à l’Est vers l’intérieur des terres, pour longer différents lacs (Bracianno, Vico, Bolsenna).
Je respire mieux, les paysages redeviennent verdoyants, et les lacs apaisants. La route traverse de belles forêts clairsemées, et à nouveau de très jolis villages, parfois fortifiés, s'accrochent çà et là aux collines.
C'est dans cette partie au nord de Rome que j’ai vécu les plus gros orages du voyage ; j'ai plusieurs fois dû m’arrête...
Passerait-on une étape ? Il n’y a pas de doute, Rome marque une frontière entre l’Italie du sud et l’Italie du Nord sans conteste plus riche.
En ce jour des funérailles du pape, j’évite soigneusement Rome par l’Ouest, et bifurque un peu plus haut à nouveau à l’Est vers l’intérieur des terres, pour longer différents lacs (Bracianno, Vico, Bolsenna).
Je respire mieux, les paysages redeviennent verdoyants, et les lacs apaisants. La route traverse de belles forêts clairsemées, et à nouveau de très jolis villages, parfois fortifiés, s'accrochent çà et là aux collines.
C'est dans cette partie au nord de Rome que j’ai vécu les plus gros orages du voyage ; j'ai plusieurs fois dû m’arrête...
6
324km
+2341m /
-2748m
updated : 10 Jun
Du nord du lac de Bolsena, la route grimpe doucement sur les flancs sud de la Toscane, jusqu’à un quasi plateau central dominé par le fier Monte Amiata (1738m) à l’Ouest, impossible de le manquer !
L’ambiance change incontestablement.
Les paysages sont ouverts, les vallonnements verdoyants respirent la douceur de vivre.
Les vignes et les rangées d’oliviers rayent maladroitement le paysage en impulsant des mouvements capricieux.
Pas de forêts denses, mais un paysage agricole, vert éclatant.
Les cyprès bordant les allées des grandes propriétés ocres perchées sur les collines, entrent très vite en scène. La Toscane ne serait plus la même sans ses cyprès.
Mais la Toscane est aussi riche de très belles villes chargées d’histoire.
J’ai pris des « jours de repos » pour visiter certaines d’entre elles, Pise, Florence ou Sienne ma préférée.
Depuis Pise, la météo catastrophique annoncée me donne l’occasion d'un Aller-Retour dans la journée en train jusqu'à Florence, pour aller déambuler à pied dans ses rues et sur son célèbre pont Vecchio, où les joailliers se sont donnés rendez-vous pour vendre de somptueux bijoux à une clientèle de luxe.
De nombreux villages ont un cachet irrésistible comme San Gimignano ; toujours ces façades ocres aux volets verts, ces ruelles en fortes pentes, inondées malgré tout de lumière. Mais il faudra faire avec les hordes de touristes qui ne s’y sont pas trompés.
Inexistants dans le sud de l’Italie, de plus en plus de randonneurs à pied c...
L’ambiance change incontestablement.
Les paysages sont ouverts, les vallonnements verdoyants respirent la douceur de vivre.
Les vignes et les rangées d’oliviers rayent maladroitement le paysage en impulsant des mouvements capricieux.
Pas de forêts denses, mais un paysage agricole, vert éclatant.
Les cyprès bordant les allées des grandes propriétés ocres perchées sur les collines, entrent très vite en scène. La Toscane ne serait plus la même sans ses cyprès.
Mais la Toscane est aussi riche de très belles villes chargées d’histoire.
J’ai pris des « jours de repos » pour visiter certaines d’entre elles, Pise, Florence ou Sienne ma préférée.
Depuis Pise, la météo catastrophique annoncée me donne l’occasion d'un Aller-Retour dans la journée en train jusqu'à Florence, pour aller déambuler à pied dans ses rues et sur son célèbre pont Vecchio, où les joailliers se sont donnés rendez-vous pour vendre de somptueux bijoux à une clientèle de luxe.
De nombreux villages ont un cachet irrésistible comme San Gimignano ; toujours ces façades ocres aux volets verts, ces ruelles en fortes pentes, inondées malgré tout de lumière. Mais il faudra faire avec les hordes de touristes qui ne s’y sont pas trompés.
Inexistants dans le sud de l’Italie, de plus en plus de randonneurs à pied c...
7
updated : 08 Jun
Sienne : ville magnifique en brique, vivante, propre, à taille humaine, dont la Piazza di Campo est stupéfiante. Les façades d’église sont à couper le souffle.
A Pise, je suis évidemment allée chercher la tour penchée… qui penche vraiment ! Cela n’inquiète visiblement pas les très nombreux touristes qui font des heures de queue pour grimper jusqu’à sa terrasse sommitale !
Mais tout aussi spectaculaire, les façades de cathédrales, couvents, édifices religieux, ne peuvent laisser indifférents. Et toujours dans le centre de Pise, ces façades ocres aux persiennes vertes, un vrai décor de film !
J'ai parcouru Florence sous une grisaille qui n'a pas réussi à ternir son indéniable faste.
Et sans réserve, c'est à Ameglia que je dédie mon coup de coeur de plus beau village.
A Pise, je suis évidemment allée chercher la tour penchée… qui penche vraiment ! Cela n’inquiète visiblement pas les très nombreux touristes qui font des heures de queue pour grimper jusqu’à sa terrasse sommitale !
Mais tout aussi spectaculaire, les façades de cathédrales, couvents, édifices religieux, ne peuvent laisser indifférents. Et toujours dans le centre de Pise, ces façades ocres aux persiennes vertes, un vrai décor de film !
J'ai parcouru Florence sous une grisaille qui n'a pas réussi à ternir son indéniable faste.
Et sans réserve, c'est à Ameglia que je dédie mon coup de coeur de plus beau village.
8
159km
+6416m /
-6402m
updated : 10 Jun
Je fais le pari de traverser les Cinque Terre, ne sachant pas encore si les tunnels seront autorisés aux vélos. Il n’y aura finalement aucune restriction, et dans les tunnels, mon éclairage est suffisamment puissant pour me rendre sereine.
Après La Spézia, la route en corniche est magnifique, mais au prix d’une côte vraiment, vraiment rude pour la rejoindre ! Dure étape !
De multiples petits villages aux couleurs variées s’accrochent avec détermination aux flancs des montagnes ; les routes pour les atteindre ressemblent à de véritables serpentins. C’est sans aucun doute avec un acharnement profond que des femmes et des hommes ont tenu à s’installer sur cette terre, bâtir de nombreuses micro-terrasses, dessinant un paysage à l’himalayenne. J’observe tristement que là encore, de nombreux volets sont clos.
Le premier jour, le ciel gris me gratifie régulièrement d’averses, tant pis pour mon reportage photo !
Je m’arrête le deuxième jour, dans le camping de Bogliasco, à 10 kms de Gênes, énorme ville tentaculaire, dont je n’ai guère envie de passer du temps le long de ses multiples artères bruyantes à trois ou quatre voies.
De Bogliasco, je prends un train le lendemain afin de m'épargner cette entrée de ville à vélo, qui m’amène directement au centre de Gênes, au point de départ du Flixbus direct, qui me conduira à Grenoble en fin d’après-midi.
Contrainte par les horaires de bus en cette veille de we, le dernier jour est passé beaucoup trop vite. J’aurais voulu prendre le ...
Après La Spézia, la route en corniche est magnifique, mais au prix d’une côte vraiment, vraiment rude pour la rejoindre ! Dure étape !
De multiples petits villages aux couleurs variées s’accrochent avec détermination aux flancs des montagnes ; les routes pour les atteindre ressemblent à de véritables serpentins. C’est sans aucun doute avec un acharnement profond que des femmes et des hommes ont tenu à s’installer sur cette terre, bâtir de nombreuses micro-terrasses, dessinant un paysage à l’himalayenne. J’observe tristement que là encore, de nombreux volets sont clos.
Le premier jour, le ciel gris me gratifie régulièrement d’averses, tant pis pour mon reportage photo !
Je m’arrête le deuxième jour, dans le camping de Bogliasco, à 10 kms de Gênes, énorme ville tentaculaire, dont je n’ai guère envie de passer du temps le long de ses multiples artères bruyantes à trois ou quatre voies.
De Bogliasco, je prends un train le lendemain afin de m'épargner cette entrée de ville à vélo, qui m’amène directement au centre de Gênes, au point de départ du Flixbus direct, qui me conduira à Grenoble en fin d’après-midi.
Contrainte par les horaires de bus en cette veille de we, le dernier jour est passé beaucoup trop vite. J’aurais voulu prendre le ...