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L'Italie à vélo, du sud au nord

(réalisé)
L’Italie ! Encore un pays d’Europe, si proche, que je connais mal. Avec six semaines devant moi, je décide d’aller le parcourir à vélo, en partant de la Sicile au sud, pour remonter cette botte jusqu’au nord à Gênes, en traversant quelques-unes de ses régions.
J’aime cette idée de prendre un point de départ loin de chez moi, et d’inventer à partir de là un itinéraire qui me rapproche et me ramène à la maison. Et comme je préfère toujours voyager le soleil dans le dos, remonter l’Italie du sud au nord, devient alors une évidence.
vélo de randonnée
Quand : 03/04/2025
Durée : 35 jours
Distance globale : 1752km
Dénivelées : +28032m / -28072m
Alti min/max : 1m/1559m
Carnet publié par Stine le 10 juin
modifié le 10 juin
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en bus ferry
Précisions : Aller : Flixbus direct de Grenoble à Gênes, et ferry de Gênes à Palerme en début de nuit . Arrivée le lendemain à Palerme dans la soirée. Retour : Flixbus direct de Gênes à Grenoble. Dans les Flixbus, le vélo est démonté dans une housse, et est...
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Vue d'ensemble

Le topo : Visite de Naples (mise à jour : 10 juin)

Description :

21 et 22 avril 2025
Pas de vélo

Le compte-rendu : Visite de Naples (mise à jour : 10 juin)

A part la pizza napolitaine, Naples ne me renvoyait guère d’autres échos.
Le premier choc me saisit lorsque je sors de la gare la plus proche de l’auberge de jeunesse où j’ai prévu de passer deux nuits. Je débarque non pas sur un classique parvis de gare, mais sur une placette dans un cœur de ville aux ruelles sombres et étroites, d’où pendent un kilométrage incroyable de linge suspendu par des systèmes astucieux de poulies reliant les fenêtres se faisant face. Je plonge alors dans ce labyrinthe de ruelles en pente, lustrées de pavés glissants, bien moins à l’aise que les innombrables scooters qui slaloment bruyamment, entre les piétons, les vendeurs de pacotilles, et les véhicules qui semblent s’accommoder de l’étroitesse des passages. Le bruit m’étourdit, les poubelles éventrées le long des ruelles sans espoir de ramassage me donnent la nausée, et je me réfugie enfin dans le jardin de l’auberge de jeunesse, petit havre de paix protégé de l’agitation de la rue.
 
J’ai décidé d’affronter la foule en cette fin de we de Pâques, et reste un jour et demi pour visiter le centre historique de Naples.
Le quartier dit espagnol, les nombreuses églises et monuments historiques, ont apporté une notoriété à cette cité, qui attire de nombreux touristes étrangers.
Il n’empêche, de nombreux bâtiments du centre de Naples sont bien délabrés, la lumière parvient mal au cœur de ces ruelles étroites, et je me demande comment une population (dont beaucoup d’émigrés) arrive à survivre dans cet environnement sans beaucoup d'espaces ouverts, terriblement bruyant, et si peu salubre.
Une oppression me saisit et j’ai hâte de retrouver mes routes du lendemain et rouler à l’air libre.
Au loin, le Vésuve endormi
Au loin, le Vésuve endormi
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