L'Italie à vélo, du sud au nord
L’Italie ! Encore un pays d’Europe, si proche, que je connais mal. Avec six semaines devant moi, je décide d’aller le parcourir à vélo, en partant de la Sicile au sud, pour remonter cette botte jusqu’au nord à Gênes, en traversant quelques-unes de ses régions.
J’aime cette idée de prendre un point de départ loin de chez moi, et d’inventer à partir de là un itinéraire qui me rapproche et me ramène à la maison. Et comme je préfère toujours voyager le soleil dans le dos, remonter l’Italie du sud au nord, devient alors une évidence.
J’aime cette idée de prendre un point de départ loin de chez moi, et d’inventer à partir de là un itinéraire qui me rapproche et me ramène à la maison. Et comme je préfère toujours voyager le soleil dans le dos, remonter l’Italie du sud au nord, devient alors une évidence.
Carnet publié par Stine
le 10 juin
modifié le 10 juin
modifié le 10 juin
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
bus
ferry
Précisions :
Aller : Flixbus direct de Grenoble à Gênes, et ferry de Gênes à Palerme en début de nuit . Arrivée le lendemain à Palerme dans la soirée.
Retour : Flixbus direct de Gênes à Grenoble.
Dans les Flixbus, le vélo est démonté dans une housse, et est...
Aller : Flixbus direct de Grenoble à Gênes, et ferry de Gênes à Palerme en début de nuit . Arrivée le lendemain à Palerme dans la soirée.
Retour : Flixbus direct de Gênes à Grenoble.
Dans les Flixbus, le vélo est démonté dans une housse, et est déclaré comme bagage spécial, objet d'un petit supplément.
57 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : La Calabre (mise à jour : 10 juin)
Distance section :
518km
Dénivelées section :
+11067m /
-10485m
Section Alti min/max : 9m/1559m
Description :
De Villa à Castellucio-Inferiore
Du 8 avril au 16 avril 2025
Nous avons suivi essentiellement la Ciclovia Parchi Calabria
515 kms
Du 8 avril au 16 avril 2025
Nous avons suivi essentiellement la Ciclovia Parchi Calabria
515 kms
Le compte-rendu : La Calabre (mise à jour : 10 juin)
Nous avions décidé d’un commun accord avec Christophe de remonter la Calabre par sa chaîne montagneuse médiane, en traversant ainsi le Parc national d’Aspromonte, suivi des Serres, puis le massif de la Sila. Nous nous sommes partiellement inspirés d’un itinéraire vélo existant, la Ciclovia Parchi Calabria, parcourant les crêtes de cette chaîne montagneuse intérieure.
A peine débarqués sur le continent, nous entrons tout de suite dans le vif du sujet ; les dénivelées s’enchaînent, 1700m le premier jour ( !!), la fatigue s’accumule, nous essayons de récupérer tant bien que mal dans les descentes.
Les paysages du Parc d’Aspromonte sont d'une grande variété ; sur les crêtes, la mer Adriatique se dévoile à droite, suivie de la mer Méditerranée à gauche, ou bien les deux simultanément.
Nous sommes fascinés par les très beaux villages perchés, comme Tiriole, Gimigliano. Nous retiendrons particulièrement celui de Morano Calabro, aux maisons de guingois, aux ruelles étroites et terriblement en pente, et néanmoins habités par des familles qui s’accrochent à leur patrimoine.
Nous n’arrivons cependant pas à expliquer l’insalubrité permanente, les dépôts d’ordures qui continuent à se répandre le long des routes, les sacs poubelles éventrés jusque dans les villages, au pied des maisons.
Dans la campagne, de nombreuses bâtisses sont à l’abandon, et de nombreux chantiers inachevés ternissent l’environnement. Les routes sont malheureusement peu entretenues, garnies de nombreux nids de poules auxquels nous devons sans cesse être extrêmement vigilants.
Les Fiat Panda y sont en revanche parfaitement à l’aise, et sont les reines de ces routes. Elles sont partout, hors d’âge, faisant office d’âne ou de mulets, transportant des cargaisons invraisemblables de légumes, d’eau ou de bois, c’est selon…
L’agriculture fait peu à peu son apparition au nord lorsque le relief s’adoucit, alors que l’exploitation forestière prédominait dans les zones montagneuses. Les collines en douceur, laissent libre cours aux champs d’oliviers zébrant le paysage.
Un des principaux soucis pour le cycliste dans ces montagnes à l’habitat dispersé, est la présence de chiens de garde en liberté, qui surgissent parfois en bande derrière nos roues de manière inattendue. J’avoue que cette source de stress, a été le point noir de cette balade Calabraise.
A peine débarqués sur le continent, nous entrons tout de suite dans le vif du sujet ; les dénivelées s’enchaînent, 1700m le premier jour ( !!), la fatigue s’accumule, nous essayons de récupérer tant bien que mal dans les descentes.
Les paysages du Parc d’Aspromonte sont d'une grande variété ; sur les crêtes, la mer Adriatique se dévoile à droite, suivie de la mer Méditerranée à gauche, ou bien les deux simultanément.
Nous sommes fascinés par les très beaux villages perchés, comme Tiriole, Gimigliano. Nous retiendrons particulièrement celui de Morano Calabro, aux maisons de guingois, aux ruelles étroites et terriblement en pente, et néanmoins habités par des familles qui s’accrochent à leur patrimoine.
Nous n’arrivons cependant pas à expliquer l’insalubrité permanente, les dépôts d’ordures qui continuent à se répandre le long des routes, les sacs poubelles éventrés jusque dans les villages, au pied des maisons.
Dans la campagne, de nombreuses bâtisses sont à l’abandon, et de nombreux chantiers inachevés ternissent l’environnement. Les routes sont malheureusement peu entretenues, garnies de nombreux nids de poules auxquels nous devons sans cesse être extrêmement vigilants.
Les Fiat Panda y sont en revanche parfaitement à l’aise, et sont les reines de ces routes. Elles sont partout, hors d’âge, faisant office d’âne ou de mulets, transportant des cargaisons invraisemblables de légumes, d’eau ou de bois, c’est selon…
L’agriculture fait peu à peu son apparition au nord lorsque le relief s’adoucit, alors que l’exploitation forestière prédominait dans les zones montagneuses. Les collines en douceur, laissent libre cours aux champs d’oliviers zébrant le paysage.
Un des principaux soucis pour le cycliste dans ces montagnes à l’habitat dispersé, est la présence de chiens de garde en liberté, qui surgissent parfois en bande derrière nos roues de manière inattendue. J’avoue que cette source de stress, a été le point noir de cette balade Calabraise.