L'Italie à vélo, du sud au nord
L’Italie ! Encore un pays d’Europe, si proche, que je connais mal. Avec six semaines devant moi, je décide d’aller le parcourir à vélo, en partant de la Sicile au sud, pour remonter cette botte jusqu’au nord à Gênes, en traversant quelques-unes de ses régions.
J’aime cette idée de prendre un point de départ loin de chez moi, et d’inventer à partir de là un itinéraire qui me rapproche et me ramène à la maison. Et comme je préfère toujours voyager le soleil dans le dos, remonter l’Italie du sud au nord, devient alors une évidence.
J’aime cette idée de prendre un point de départ loin de chez moi, et d’inventer à partir de là un itinéraire qui me rapproche et me ramène à la maison. Et comme je préfère toujours voyager le soleil dans le dos, remonter l’Italie du sud au nord, devient alors une évidence.
Carnet publié par Stine
le 10 juin
modifié le 10 juin
modifié le 10 juin
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en
bus
ferry
Précisions :
Aller : Flixbus direct de Grenoble à Gênes, et ferry de Gênes à Palerme en début de nuit . Arrivée le lendemain à Palerme dans la soirée.
Retour : Flixbus direct de Gênes à Grenoble.
Dans les Flixbus, le vélo est démonté dans une housse, et est...
Aller : Flixbus direct de Grenoble à Gênes, et ferry de Gênes à Palerme en début de nuit . Arrivée le lendemain à Palerme dans la soirée.
Retour : Flixbus direct de Gênes à Grenoble.
Dans les Flixbus, le vélo est démonté dans une housse, et est déclaré comme bagage spécial, objet d'un petit supplément.
57 lecteur(s)
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Vue d'ensemble
Le topo : Le Lazio (mise à jour : 10 juin)
Distance section :
343km
Dénivelées section :
+2140m /
-1754m
Section Alti min/max : 1m/584m
Description :
De Formia au lac de Bolsena
Du 24 avril au 28 avril 2025
Le long de la côte jusqu'au Nord-Ouest de Rome et retour sur l'intérieur des terres en passant par les lacs.
340 kms
Du 24 avril au 28 avril 2025
Le long de la côte jusqu'au Nord-Ouest de Rome et retour sur l'intérieur des terres en passant par les lacs.
340 kms
Le compte-rendu : Le Lazio (mise à jour : 10 juin)
Après une longue hésitation sur l’itinéraire à suivre, je décide de poursuivre encore un temps le long de la côte, jusqu’à la hauteur de Rome. Je ne sais pas si ce fut une bonne idée. Certes, j’ai pu faire de longues étapes en l’absence de dénivelée, mais en dehors de quelques portions encore un peu sauvages, (de San Felice Circeo à Capo Portiere), la côte est de plus en plus urbanisée et sans charme. Il y a pourtant une affluence grandissante de touristes italiens. Fini les Fiat Panda, les voitures montent en grade, une certaine opulence transpire dans ce trafic. Les routes sont excellentes, c'est un vrai plaisir de rouler, et les ordures ne jonchent plus les bas-côtés ; je ne comprends d’ailleurs toujours pas le lien, pourquoi insalubrité rimerait-il souvent avec faible niveau de vie...
Passerait-on une étape ? Il n’y a pas de doute, Rome marque une frontière entre l’Italie du sud et l’Italie du Nord sans conteste plus riche.
En ce jour des funérailles du pape, j’évite soigneusement Rome par l’Ouest, et bifurque un peu plus haut à nouveau à l’Est vers l’intérieur des terres, pour longer différents lacs (Bracianno, Vico, Bolsenna).
Je respire mieux, les paysages redeviennent verdoyants, et les lacs apaisants. La route traverse de belles forêts clairsemées, et à nouveau de très jolis villages, parfois fortifiés, s'accrochent çà et là aux collines.
C'est dans cette partie au nord de Rome que j’ai vécu les plus gros orages du voyage ; j'ai plusieurs fois dû m’arrêter assez tôt dans la journée pour pouvoir m’abriter dans les campings, voire même dans un Bed & Breakfeast le jour où je devais faire sécher à peu près tous mes bagages.
Dans ces instants le moral est en berne, la pluie et la solitude pèsent sur le voyage, dont on a hâte qu’il finisse alors qu’on l’avait tant espéré.
La suite viendra me donner un salutaire coup de fouet.
Passerait-on une étape ? Il n’y a pas de doute, Rome marque une frontière entre l’Italie du sud et l’Italie du Nord sans conteste plus riche.
En ce jour des funérailles du pape, j’évite soigneusement Rome par l’Ouest, et bifurque un peu plus haut à nouveau à l’Est vers l’intérieur des terres, pour longer différents lacs (Bracianno, Vico, Bolsenna).
Je respire mieux, les paysages redeviennent verdoyants, et les lacs apaisants. La route traverse de belles forêts clairsemées, et à nouveau de très jolis villages, parfois fortifiés, s'accrochent çà et là aux collines.
C'est dans cette partie au nord de Rome que j’ai vécu les plus gros orages du voyage ; j'ai plusieurs fois dû m’arrêter assez tôt dans la journée pour pouvoir m’abriter dans les campings, voire même dans un Bed & Breakfeast le jour où je devais faire sécher à peu près tous mes bagages.
Dans ces instants le moral est en berne, la pluie et la solitude pèsent sur le voyage, dont on a hâte qu’il finisse alors qu’on l’avait tant espéré.
La suite viendra me donner un salutaire coup de fouet.