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Bike&Fly : cyclo-report'air dans les Alpes et les Pyrénées

35 jours
Anthony
Par Anthony
mis à jour 05 sept. 2021
1339 lecteurs
Coup de Coeur
Informations générales
Simplement rouler, voler, et rencontrer des personnes passionnées qui fabriquent du matériel outdoor dans l'Hexagone.
Activité :
vélo de randonnée
 parapente vol-rando
Statut :
réalisé
DATE :
24/06/2019
Durée :
35 jours
Mobilité douce
Réalisé en utilisant transports en commun (train, bus, bateau...)
C'est possible (ou réalisé) en train
Toutes les sections GPX , KML

Bike&Fly : cyclo-report'air dans les Alpes et les Pyrénées

Les étapes :

1
mise à jour : 05 sept. 2021

Le triptyque du voyage : ROULER - VOLER - RENCONTRER


Rouler et voler

Le vélo et le parapente sont mes deux activités favorites. Chacune m’apporte une manière différente d’explorer notre belle planète. Elles ne s’opposent pas mais se complètent, les contraintes de l’une sont les forces de l’autre. Les échelles ne sont pas les mêmes, les sensations non plus. Plutôt que de procéder par élimination, je préfère donc les conjuguer : ainsi naissent les projets Bike & Fly.

Pour donner une idée, voilà quelques images de vol capturées lors de ce voyage. Je crois qu'elles illustrent bien pourquoi j'aime tant voler !
3
mise à jour : 14 juil. 2021
Canicule. Je suis lessivé par la chaleur, les jambes essorées de leur dernières forces. Comme le climat, la machine se dérègle : je dors mal la nuit à cause de la chaleur, je mange peu en journée parce que je bois tellement d’eau que j’en ai le ventre constamment ballonné... 
4
mise à jour : 14 juil. 2021
Chambéry est une joyeuse parenthèse dans ce voyage :
- Un très bon moment avec Julien et son entourage
- C'est aussi l'occasion de voir un couple d'amis installé dans le coin
- Et c'est ici que me rejoint ma compagne, Anne, pour une semaine de voyage

Les perspectives sont réjouissantes : on va voyager à deux, et nous voilà au coeur des Alpes, dans un décor que j'affectionne particulièrement. Ayant habité Grenoble auparavant, j'ai souvent parcouru le massif de la Chartreuse, à pied ou à vélo. Malgré tout, c'est toujours un plaisir d'y retourner, surtout bien accompagné :)

Enfin, cette rencontre avec Julien achève de me donner des ailes : la rencontre avec de tels artisans est une incroyable source d’énergie. Des accueils chaleureux, des échanges conviviaux et riches, et une sympathie rafraîchissante. Les bonnes énergies ont cela de communicatif.
Spoiler alert : invariablement, les six rencontres seront toutes aussi motivantes !
5
mise à jour : 06 mai 2021
Après avoir vu l'équipe de ZAP, l'heure est déjà bien avancée pour s'extraire de la cuvette grenobloise. Comprendre par là : il fait déjà trop chaud ! Et toute l'altitude que nous avons perdue pour descendre de la Chartreuse (du massif, pas de la boisson), il faut désormais la reprendre pour remonter vers le col Luitel, extrémité méridionale du massif de Belledonne. 
6
mise à jour : 14 juil. 2021
À Valbonnais, on retrouve un invité : Manu, chez qui on a dormi dans la vallée Grenobloise ! Il nous accompagne quelques jours pour continuer cette modeste traversée alpine. On commence tout doucement avec un pique-nique et baignade au plan d'eau de Valbonnais, avant de s'attaquer, dans la foulée, à bien plus rude : le col de Parquetout eet ses pourcentages à deux chiffres.
7
mise à jour : 14 juil. 2021
C'est parti pour la 2e mi-temps : les Pyrénées ! Devant les prévisions météo, j'ai hésité à repousser mon départ d'une journée. Mais finalement, le rendez-vous avec Nervures est calé donc je débarque à Lourdes, sous une pluie battante. Je patiente à la gare : en voyage, on a rarement envie de commencer par une douche écossaise !

Puis une accalmie arrive. Je quitte Lourdes via une voie verte très bien aménagée. C'est une ancienne voie ferrée, je file donc à belle allure vers Pierrefite-Nestalas, en évitant de gros axes routiers. Finalement, à Soulom (où siège Nervures) il n'est "pas si tard" : je m'offre le luxe de monter à un sommet voisin pour un vol "bonus" !
8
mise à jour : 14 juil. 2021
Je connais très peu le massif des Pyrénées. Sur la carte, sa topologie me semble compliquée pour marier vélo et parapente. Je chasse rapidement ces doutes : les Alpes se sont si bien passées que je déborde de motivation ! D'ailleurs, dès que je sors de chez Nervures, je me précipite vers Barèges, en espérant pouvoir voler dès le lendemain depuis le pic du Midi de Bigorre. Et hop, encore un beau vol ! Finalement, la série est lancée, les tracas caniculaires sont loin derrière. Je roule, je vole, je dors, et je recommence. Une routine qui n’est pas pour me déplaire !

Je croise parfois des cyclistes qui traversent l’intégralité du massif en quelques jours. Certains me demandent combien de kilomètres je fais par jour. « Euh, en fait je n’en ai aucune idée ! ». J’ai les yeux rivés sur le paysage, obnubilé par tous les détours envisageables pour voler dans ces belles Pyrénées. Le massif a cela de traître : la ligne des plus hauts sommets se situe à peu près sur la frontière franco-espagnole, tandis que toutes les vallées sont orientées nord-sud. Titiller les “3000”, loin des axes routiers, n’est pas une mince affaire : il faut quitter la « route des cols » (que la majorité des cyclistes suit) pour s’enfoncer dans un cul-de-sac, au prix de quelques efforts supplémentaires (le tracé de mon itinéraire en témoigne !). C'est bien différent des Alpes, où je pouvais m'arrêter en route pour aller voler, sans faire de détour à vélo.

Parfois, c'est un pari culotté : j’ignore où décoller...
9
mise à jour : 14 juil. 2021
Après réflexion, finalement, je me paye le luxe d'un grand crochet par le fameux pic du Canigou, belvédère sur la Méditerranée. Je gardais l'idée dans un coin de ma tête, mais là, c'est trop tentant ! C'est pas tous les jours que je viens ici et la météo est au beau fixe, autant en profiter ! J'épluche la carte pour estimer si c'est bien réalisable : il va falloir continuer sur un bon rythme !
10
mise à jour : 14 juil. 2021
Après un chouette moment de partage, je quitte Louis et continue mon trajet vers le nord pour rejoindre le sixième et dernier atelier de mon voyage : Tipik ! Sur la carte, l'itinéraire qui m'attend n'est pas vraiment mon terrain de prédilection : beaucoup de champs, peu de reliefs. Et pourtant, je passe une belle demi-journée à me faufiler sur ces petites routes secondaires, toujours aussi peu empruntées, avec le sourire. Est-ce le contraste avec les Pyrénées ? La joie d'arriver au bout ? Ou tout simplement le bonheur de pédaler librement ? Quoiqu'il en soit, c'est cette heureuse contrainte des visites d'ateliers qui me fait découvrir cette zone que je n'aurais surement jamais parcourue sinon !